20.12.07

les Gaufres qui font "crac-hmmm!"


Il y a les gaufres de ma grand-mère, qui contiennent de la levure chimique et de l'huile (et qui ont fait l'objet d'un reportage dont je vous reparlerai), et puis celles de (la grand-mère de l'institutrice de) mon beau-frère, à base de levure de boulanger et de beurre. Ce sont ces dernières que je vous présente aujourd'hui. (Cliquer ici pour la recette).

Sincèrement, je ne saurais vous dire lesquelles je préfère, elles sont si différentes, et surtout, si bonnes !
Celles de ma grand-mère, je les préfère avec du sucre cristal ou de la confiture ; les gaufres de mon beau-frère, plutôt avec du beurre d'érable ou de la crème chantilly (maison, hein, la crème chantilly, sinon c'est une hérésie).

J'adore leur croustillant pourtant moelleux, leur légèreté, et leur petit goût de levure de boulanger (dont je raffole).
Bergamoustique, qui ne jure que par les crêpes, ne voulait pas y goûter. Mais nous voyant nous extasier avec nos gaufres (au Nutella pour Bergamiss et Bergamonsieur), il a finalement craqué et en a englouti deux ou trois d'affilée (je pense que, s'il avait pu, il aurait mis la gaufre toute entière dans sa bouche...).

Une prochaine fois, peut-être vous donnerai-je la recette secrète de ma grand-mère... ?

19.12.07

Pistaches en Olives : une recette de 1776 !


(déjà une semaine de passée depuis mon dernier billet... décembre passe décidément très vite...)

Aujourd'hui, je vous présente une recette qui date du XVIIIème siècle, provenant d'un livre publié en 1776, soit exactement 200 ans avant ma naissance ! Voici l'ouvrage dont elle est extraite :


Rassurez-vous, je n'ai pas mélangé mes précieuses pistaches à des olives, ce nom vient tout simplement de la forme qu'on leur donne en les façonnant.


Quant à la recette, eh bien, je vous la livre telle quelle, exactement comme je l'ai réalisée (cliquer sur l'image pour l'agrandir) :


Des pistaches, du sucre, de l'eau : voilà tout ce qu'il vous faudra pour réaliser ces "pistaches en olives". Point de colorant, d'arômes, de conservateurs, point de pâte de pistache.


Comme quoi il est parfaitement possible de réaliser, en 2007, une recette vieille de plus de 230 ans. Ça laisse songeur quant aux divers produits chimiques utilisés de nos jours, vous ne trouvez pas ?


Ces douceurs, qui ressemblent à des sucettes extra-terrestres, sont craquantes autour et moelleuses à l'intérieur, presque fondantes : des friandises à consommer sans modération.

Sur ce, je m'en vais commencer la préparation de mes marrons glacés maison, moi, il faut absolument qu'ils soient prêts pour le 25.

12.12.07

Sablés presque feuilletés au beurre salé (et mon passage à la télé !)


J'ai souvent des envies (de sucré, vous l'aurez remarqué), et, cette fois, je voulais des palets bretons. Au beurre salé (c'est un pléonasme). J'ai utilisé la recette de pâte sablée des "sablés bretons et toffee".


Quelques minutes plus tard, Bergamiss et moi engloutissions la quasi-totalité des sablés ("hmmm ch'est bon !).
Je n'ai pas pensé à prendre une photo de l'intérieur, mais ces palets étaient presque feuilletés : j'avais beaucoup fraisé (écrasé) la pâte, peut-être en est-ce la raison ?


Et maintenant, "un peu d'auto-promo" :
si tout se déroule comme prévu, ma grand-mère et moi devrions passer à la télévision dans l'émission
Coeur de Pays sur
France 3 Lorraine le
samedi 15 décembre à 11h05.
France 3 Lorraine/Champagne-Ardenne est disponible, entre autres, sur la Freebox ou sur Canalsatellite.
Si vous ne recevez pas cette chaine, pas de panique (!), l'émission est visible sur internet, à l'adresse suivante :
[choisir l'émission du 15 décembre - ma grand-mère et moi "arrivons" à la 21ème minute du reportage]
N'ayant pas vu le reportage (je le découvrirai en même temps que vous), je compte sur votre indulgence quant à mes éventuels bafouillements, rictus, etc. :-)
D'après la journaliste, notre passage devrait durer environ 2 minutes, certes c'est court, mais au moins on ne m'a pas obligée à porter de casquette ;-)

Le thème de l'émission : les gaufres de ma grand-mère.



Il ne s'agit "que" d'une chaîne régionale (n'y voyez là rien de péjoratif), mais l'équipe de tournage était fort sympathique, et nous avons passé un moment très agréable (et dégusté les meilleures gaufres de toute la Lorraine !).
Je préfère attendre la diffusion du reportage pour vous en dire plus, mais, dans tous les cas, je suis ravie d'avoir été filmée avec ma grand-mère, c'est un souvenir inoubliable :)

7.12.07

le Bonhomme de Pain d'Epices géant (comme dans Shrek !)


Le week-end dernier, nous sommes allés au marché de Noël de Strasbourg. J'espérais bien y trouver des moules à pain d'épices pour faire des Saint-Nicolas. Hélas, point de moules. Je suis donc repartie avec un Saint-Nicolas tout fait, déjà cuit.
Hier, c'était la Saint-Nicolas, ce personnage est aussi populaire que le Père Noël, dans ma Lorraine Natale. J'avais envie de faire du pain d'épices. Je ne connais malheureusement que des recettes de pâte liquide, à cuire dans un moule à cake. Mais là, oh surprise, je découvre que le thème du nouveau "kiki" (sympathique concours de cuisine) est le bonhomme de pain d'épices ! La photo de la deuxième recette proposée par Dedicacessen me semblant alléchante, je me mets aux fourneaux.

Problème : je n'ai toujours pas de moule en forme de Saint-Nicolas, et encore moins d'emporte-pièce en forme de bonhomme... Qu'à cela ne tienne, puisque c'est comme ça, je ne vais en faire qu'un seul, de bonhomme, un énorme, je le découperai au couteau. Na.

Bergamoustique est un fan du dessin animé Shrek. Ces jours-ci, malade, il regarde Shrek et Shrek 2 en boucle. Bon sang mais c'est bien sûr ! Je vais faire "Pti Biscuit" (Gingy, en anglais) !
Et hop, je trouve son image sur internet, je l'imprime au format A4, je la décalque sur du carton, je découpe, et voici mon gabarit prêt à être utilisé.

Ci-dessous, de droite à gauche : Gingy version en papier - Gingy en carton - Gingy en pâte à pain d'épices. La recette est fantastique : la pâte est aussi facile et agréable à manipuler que de la pâte à modeler.



Craignant que mon bonhomme ne soit trop clair, je remplace la moitié du sucre par de la cassonade.

Ci-dessous, à gauche, le Gingerbread Man (bonhomme de pain d'épices) une fois cuit, à droite une feuille format A4 avec une pièce de 2 euros, pour vous donner un aperçu des dimensions du bonhomme :


Bonhomme de pain d'épices
(pour 1 bonhomme d'environ 30cm de haut, plus plein de petits biscuits avec les chutes de pâte)

100 g de beurre
225 g de miel
65 g de sucre blanc
60g de cassonade
600 g de farine
1 œuf
1 cuillère à soupe rase de cacao amer en poudre
1/2 sachet de levure chimique
1 pincée de sel
3 cuillères à moka rases d’épices (pour moi : 1 de cannelle, 1 de graines d'anis moulinées, 1 de mélange pour pain d'épices)

Pour le glaçage :
1 blanc d'oeuf,
du sucre glace (je n'ai pas pesé),
des colorants alimentaires bleu et rouge.

Faire chauffer dans une casserole à feu moyen le beurre et le miel, jusqu’à ce que le beurre soit complètement fondu.
Mélanger toutes les poudres dans un saladier. Ajouter l'oeuf et le mélange beurre/miel. Pétrissez longuement pour obtenir une pâte homogène. Il ne doit rester aucune trace blanche de farine, on obtient comme une pâte à modeler de couleur marron clair.
Etaler la pâte au rouleau (le mien est en silicone, je n'ai pas eu de besoin de fariner la pâte), sur une plaque recouverte de papier cuisson, sur environ 1cm d’épaisseur et découper le bonhomme à l'aide d'un gabarit en carton.
Faire cuire en bas du four 15 à 20 min (selon l'épaisseur) à 180 °C (thermostat 6). Le bonhomme doit être cuit, mais pas doré, juste comme il faut.
Laisser refroidir sur une grille.

Préparer le glaçage avec un blanc d'oeuf et du sucre glace. On doit avoir une texture légèrement plus liquide que du dentifrice. Décorer le bonhomme avec ce mélange blanc. Prélever un peu de glaçage, le colorer en rouge, et faire la bouche. Prélever encore du glaçage blanc, le colorer en bleu, et faire les sourcils.
Mélanger un peu de glaçage rouge et de glaçage bleu (vous suivez ?), on obtient du violet. Ajouter du sucre en poudre, former deux petites boules pour faire les boutons.
J'ai coloré un peu de sucre cristal en violet, que j'ai saupoudré sur les boutons, pour qu'ils ressemblent davantage aux boules de gomme de P'ti Biscuit (comme dans Shrek).

Laisser sécher à l'air libre, puis conserver dans une boîte en plastique hermétique (sinon le bonhomme va durcir).


Verdict : le goût est vraiment comme je le voulais, très anisé, épicé mais pas trop, et la texture pile comme celle des Saint-Nicolas de mon enfance. Je suis bien contente, moi :)
Je laisse le mot de la fin aux enfants :
Bergamiss : "eh, mais c'est le vrai !"
Bergamoustique : "je le connais, moi, il est dans la télé ! c'est dans Shrek !"

5.12.07

les Springerle à l'anis vert (biscuits de l'Avent)


Jeudi soir, Bergamonsieur et moi sommes partis en direction de l'est de la France (je vous expliquerai la raison dans un prochain billet). Nous avons passé le vendredi en Lorraine, le samedi en Alsace, et le dimanche en Allemagne.
Nous étions invités chez une famille alsacienne. Je ne voulais pas arriver les mains vides, j'avais envie de leur apporter un dessert. Mon problème était de réussir à préparer le mercredi un dessert (transportable) qui se conserverait sans problème jusqu'au samedi.
J'ai bien pensé à des kugelhopfs (kouglofs), mais je ne disposais que de peu de temps. J'ai finalement opté pour des springerle (à prononcer "schpringueurleu"), qui se bonifient avec le temps et qui se transportent facilement. La recette idéale, en somme.


Je n'avais pas pensé une minute au fait que notre hôtesse était peut-être une pâtissière chevronnée et que mes springerle pourraient faire pâle figure à côté de ses desserts... Mes craintes grandirent lorsque son fils m'apprit qu'elle avait pour habitude de préparer au moins 60 variétés de "bredele" (biscuits alsaciens de toutes sortes) pour l'Avent... "Tu es culottée, d'apporter des biscuits alsaciens chez une alsacienne, tu n'as pas peur".
Ledit fils ne manqua pas de me taquiner (sans encore les avoir vus) au sujet de mes "BN mais en moins bon et sans le chocolat" (je cite). Puis le dîner arriva, et enfin le dessert. Je n'osais pas trop sortir ma boîte. Monsieur le taquin m'invita, non sans espièglerie, à apporter mes cadeaux "qui vont nous casser les dents".

La maîtresse de maison ouvre la boîte : "oooh, des springerle, mais c'est très difficile à faire... !" Son fils étudie le contenu de la boîte "hé, mais c'est beau, je n'imaginais pas ça comme ça, en fait". Bon, c'est bien parti, pense-je. Mais maintenant il faut qu'ils goûtent. Et là, verdict : c'est bon, croustillant autour et moelleux à l'intérieur, pas sec, et le goût de l'anis (du vrai, en graines), la touche finale.
Ouf. Examen réussi. Je respire.
Le fils reconnaîtra quelques minutes plus tard qu'il a été médisant (je me trompe, Cousine ?).
J'ai la faiblesse de croire que j'ai un peu impressionné notre hôtesse (charmante, et effectivement excellente pâtissière, je confirme). Je suis Lorraine, à l'origine, tout de même ;-)


La recette se trouve sur ce billet, il faut avoir les moules (ou plutôt les tampons ou les sceaux) adéquats, ensuite c'est très facile.

3.12.07

la Bûche aux Marrons fine et subtile (sans farine, sans oeufs, sans crème au beurre et sans cuisson !)


Si si, je vous assure : ni farine, ni oeufs, pour une bûche meilleure que toutes les autres (à mon goût). A part les châtaignes qu'il faut faire bouillir, cette recette ne demande pas de cuisson. Pas besoin de four, ni de savoir monter une crème au beurre.

Quatre ingrédients suffisent : des châtaignes (souvent appelées "marrons"), du sucre, du beurre et du chocolat. Et vous obtenez une bûche incomparable, absolument pas écœurante, contrairement à toutes celles qui contiennent de la crème au beurre (dont je ne raffole pas plus que ça, vous l'aurez compris).


Bûche aux marrons :
(pour 20 personnes, ou 15 gourmands)

1 kg de châtaignes crues, épluchées, surgelées
200g de beurre + 25g pour le glaçage
200g de sucre
200g de chocolat
(facultatif : 1 cuillère de rhum brun)
un peu de vanille

Faire cuire les châtaignes comme indiqué sur l'emballage (les miennes, de chez Picard, cuisent 12 minutes). Les égoutter.
Déposer 200g de beurre coupé en morceaux au fond d'un grand saladier (ou, si vous en avez un, dans le bol de votre robot muni du fouet), verser les châtaignes encore chaudes, bien mélanger en écrasant, puis incorporer le sucre. Mélanger (avec une grosse spatule de bois, si vous n'avez pas de robot) tout en continuant à écraser.
On doit obtenir une purée avec des grumeaux. Ajouter du rhum et/ou de la vanille si on le souhaite.

Verser dans un moule tapissé de papier cuisson ou de film alimentaire (boîte de Ricoré ouverte aux deux bouts). Laisser reposer au moins 12 heures au réfrigérateur. Au bout des 12 heures, démouler délicatement. Retirer le papier cuisson ou le film.

Faire fondre (au bain-marie ou au micro-ondes) les 200g de chocolat avec les 25g de beurre. Napper la bûche avec ce mélange, puis faire des stries à l'aide d'une fourchette. Réfrigérer pendant au moins 30 minutes.


Voici la bûche après le démoulage, avant le nappage, voyez comme elle se tient :


(on dirait un bouchon de liège)

Ci-dessous, après nappage (non, je n'ai pas trafiqué la photo, c'est le flash qui se reflète dans mon réfrigérateur) :


Version sans flash, un peu moins "space" :


Après découpe :


Approchons-nous un peu :


Bergamiss m'a dit "oh, on dirait un tronc d'arbre...". Victoire ! Ma bûche ressemble à une bûche !


Le goût est d'une finesse et d'une subtilité..., loin de la lourdeur de la crème de marrons, la texture est difficile à décrire, il faut la goûter pour savoir. J'ai mangé les deux-tiers de la bûche à moi toute seule.

Vous pouvez utiliser des châtaignes sous vide, en bocal ou en conserve, auquel cas il n'est pas nécessaire de les cuire. Il vous faudra alors faire fondre le beurre. La bûche sera un peu plus molle (guère), et le goût des châtaignes un peu différent, mais cela donne un très bon résultat tout de même.

Pour une variante dans laquelle le chocolat est incorporé à la moitié de la préparation (sans glaçage, donc, pour ceux ou celles que cela effraierait), voir ce billet.
J'ai hésité à intituler ce billet "la bûche de Noël pour les nuls", cela sonnait beaucoup trop péjoratif pour une bûche de cette qualité ;-)

Cette bûche se sert très froide, coupées en fines tranches (pas comme la mienne sur la photo... quelle gourmande je fais !), une recette idéale pour les fêtes, c'est ma bûche de Noël pré-fé-rée !

28.11.07

Amandes caramélisées à la fleur de sel


Voici des petites friandises qui peuvent être dévorées à tout moment de la journée, que ce soit en guise d'apéritif ou bien avec le café (précisons que je ne bois ni l'un ni l'autre...). A tout moment de la journée, je disais donc, avec un bon chocolat au lait (froid, pour moi) par exemple.

Avant de commencer, éloignez vos enfants de la cuisine, on ne rigole pas avec le caramel, c'est potentiellement très dangereux.
Pour la cuisson, j'ai utilisé un genre de wok à revêtement antiadhésif. Je recommande l'utilisation d'un récipient à bord haut, afin de limiter (et de récupérer) les éventuelles projections de caramel.


Amandes caramélisées à la fleur de sel :

des amandes mondées
le même poids de sucre
le même poids d'eau
un peu de fleur de sel
de la vanille en poudre (facultatif)

ETAPE 1:
Verser les amandes crues, le sucre, la vanille et l'eau dans une casserole (de préférence avec un revêtement antiadhérent) et chauffer à feu vif.
Remuer constamment avec une spatule en bois pour faire fondre le sucre. Faire chauffer le tout jusqu'à ce que le sucre caramélise et prenne une belle couleur de... de caramel. Retirer la casserole du feu.
Hors du feu, continuer à remuer très énergiquement le tout.
Remarque: si vous ne remuez pas énergiquement, le caramel va prendre et un bloc "bétonné" d'amandes au caramel dur se formera.
Si tout se passe bien, le caramel va former autour de chaque cacahouète une sorte de pellicule granuleuse. Le sucre non aggloméré va se transformer en fine poudre qui va blanchir. À cette étape, il faut bien racler la casserole afin qu'aucune plaque de sucre ne s'y accroche.
ETAPE 2:
Remettre la casserole sur le feu (même puissance). Cette étape sert à donner une belle couleur (et un bon goût !) au résultat. Il faut bien remuer, mais pas trop fort afin de ne pas casser l'enrobage des amandes. Verser une grosse pincée de fleur de sel. Faire chauffer le tout jusqu'à ce que la couleur vous plaise.
Dès que cette couleur est obtenue, retirer la casserole du feu. Continuer à remuer afin que les amandes ne s'agglomèrent pas. Dès qu'elles sont assez froides pour ne plus se coller, les verser sur une assiette couverte de papier cuisson.
Laisser complètement refroidir (j'insiste, si vous cédez à la tentation, vous allez vous brûler, croyez-en mon expérience...).


Pour faire des pralines (ou "chouchous"), il suffit de suivre le même procédé avec des cacahouètes, en respectant simplement la règle "même poids de sucre, de cacahouètes et d'eau".

L'explication est longue, mais en fait c'est très rapide et pas difficile. Il faut juste avoir de bons biscottos et ne pas craindre de mélanger comme un(e) dingue ;-)

26.11.07

Calissons maison à la pistache


Il y a quelques jours, je réalisais mes premiers calissons maison. J'ai été plus que satisfaite du résultat : un goût et une texture fabuleuse, pas de colorant, d'arôme chimique, et, surtout, pas d'amertume (caractéristique hélas commune à tous les calissons que j'ai goûtés).

Et puis, tout-à-coup, comme ça, là, j'ai eu une illumination : pourquoi pas des calissons à la pistache ? Il me restait des amandes, j'avais des pistaches décortiquées sous la main, et des feuilles de papier azyme pour une dizaine d'années.

J'ai repris la même recette que pour les calissons aux amandes, mais en remplaçant la moitié des amandes par des pistaches (non salées).
Je précise que je n'ai pas mis de pâte de pistache, ni de colorant, la belle couleur verte est exclusivement dûe aux pistaches.

Le résultat est vraiment appétissant, d'abord surprenant, puis tout suite enthousiasmant, et le goût, hmmm... une merveille.

Au fait, le papier azyme n'est pas indispensable, si vous utilisez des moules souples (ou un emporte-pièces).


Noël approche, pensez-y !

25.11.07

Gâteaux comme des fleurs d'amandes...


Il fallait à tout prix que j'étrenne mon nouveau moule en silicone, qui compte 6 empreintes en forme de roses. J'avais envie de gâteaux au chocolat, mais les 50 pauvres grammes restant dans mes placards n'étaient pas suffisants. En revanche, je disposais d'au moins 600 grammes d'amandes. Alors allons-y pour le gâteau d'amandes de Belle-Maman.


J'ai fait demi-dose : 2 oeufs, 50g de beurre, 100g d'amandes et 100g de sucre (eh oui, c'est un gâteau sans farine !). J'avais bien beurré les moules, mais il a tout de même fallu que je prolonge bien la cuisson, mes fleurs ne voulaient pas se démouler ! Le moule a failli finir à la poubelle... (c'est le sort réservé aux moules qui collent, chez moi, pas de pitié pour les traîtres !)


J'ai ajouté un peu de fève tonka pour renforcer le parfum des amandes (je la préfère à l'arôme d'amande amère, ce dernier étant un peu écoeurant, je trouve).
J'ai dû attendre leur complet refroidissement pour pouvoir les démouler : ils sont si moelleux qu'ils se déchirent si on les manipule chauds.
Si vous voulez voir l'intérieur des gâteaux, très proche de la frangipane, je vous invite à lire ce billet.


Vous aimez les amandes ? Vous craquez pour la frangipane ? Foncez !

21.11.07

à quoi sert cet objet ?


J'ai besoin de votre aide. Pas de recette aujourd'hui, mais une question : à quoi sert cet objet ? Chez mes parents, on s'en servait comme d'une cuillère à miel, mais je doute que ce soit sa fonction première. Je me suis demandé si c'était pour percer les choux afin d'ensuite les fourrer. Ou bien pour façonner des cônes... Cela ressemble à une foreuse pour creuser un tunnel, mais, à part pour les choux, je ne vois pas. Moi, pour les choux, j'utilise un couteau :)
Voilà, l'objet est en bois, il mesure une douzaine de centimètres. J'attends vos lumières.
[edit : je ne suis même pas sûre qu'il s'agisse du domaine culinaire, pourtant il me semble que mon frère a récupéré ce "truc" dans une cuisine...]

Réponse : je viens d'apprendre qu'il s'agit effectivement d'un "écarteur" pour ouvrir la bouche des personnes évanouies par exemple. Bravo aux personnes qui l'avaient écrit en commentaire, bien vu !

18.11.07

faites vous-même vos CALISSONS


J'aime beaucoup les calissons, leur goût, leur forme appétissante, le glaçage bombé et brillant dont ils sont recouverts, ils sont une véritable invitation à la gourmandise.
Le seul problème est leur amertume. Quelle que soit la marque, le fabricant, il y a toujours cet arrière-goût amer (dont j'ignore l'origine). J'ai donc décidé d'en fabriquer moi-même.

Un petit tour sur internet, sur un ou deux blogs, et un rapide coup d'oeil à mon livre "les bonbons" m'ont permis de constater que la majorité des recettes indiquait le même poids d'amandes que de sucre. Ensuite, les ingrédients variaient d'une recette à l'autre : fleur d'oranger, confiture d'abricot, abricots confits, melon confit, écorces d'orange, miel... J'ai concocté la mienne à ma façon.


Calissons :
(pour 12 très gros, énormes calissons)

200g d'amandes (effilées)
200g de sucre glace

1 cuillère à soupe d'écorces d'orange confites (en magasin bio)

1 cuillère à soupe de confiture d'abricot

1 cuillère à soupe d'eau de fleurs d'oranger


du pain azyme (papier hostie), facultatif

un peu d'eau


Pour la glace royale (glaçage) :

1 blanc d'oeuf

du sucre glace


Mixer ensemble amandes, sucre glace, écorces d'orange, confiture d'abricot, fleur d'oranger, très finement.
Mélanger à la spatule en ajoutant une ou deux cuillères à soupe d'eau, pour obtenir une pâte épaisse.
Au fond d'empreintes (en silicone) en forme de calissons, poser un morceau de pain azyme, déposer la pâte à calissons et presser fortement pour que la pâte remplisse totalement l'empreinte.
Laisser reposer pendant 2 heures. Démouler délicatement.
Préparer la glace royale : incorporer progressivement du sucre glace à 1 blanc d'oeuf, en fouettant vivement, jusqu'à obtenir une pâte blanche pas trop épaisse (comme du dentifrice en un peu plus liquide). Je dirais que j'ai mis environ 4 cuillères à soupe de sucre glace. Déposer une fine couche de ce mélange sur les calissons. Laisser sécher pendant 12 heures.

Le pain azyme facilite le démoulage, mais n'est pas indispensable (et ce n'est pas un ingrédient facile à trouver).

Si vous ne possédez pas le moule adéquat, vous pouvez étaler directement la pâte sur le pain azyme ou sur du papier cuisson, déposer le glaçage, laisser sécher, puis couper en losanges.


Ces calissons sont, et de loin, les meilleurs que j'aie goûtés. Ils sont moelleux, savoureux, et pas une once d'amertume à l'horizon. Et je ne me vante pas, je constate ;-)
En ces périodes de fêtes qui approchent, lancez-vous, le résultat est sensationnel.

[edit : J'ai utilisé un moule en silicone à 9 trous en forme de navettes (ou de calissons) "emprunté" à ma mère - elle ne s'en servait jamais ;-) Cela m'a donné des calissons vraiment énormes, parfaits pour une gourmande comme moi. J'imagine qu'il doit exister des emporte-pièces en forme de calisson, sinon. D'autre part, je trouve que ces calissons sont meilleurs le surlendemain, les arômes se sont diffusés]

17.11.07

le Fondant au Chocolat qui vous fera fondre


Il y a des recettes dont on se lasse pas, dont on ne se passe pas. Certes, elle n'est pas nouvelle, j'ai déjà fait ces gâteaux de nombreuses fois (voir ici, , ou ), mais elle est si... parfaite que c'est à chaque bouchée un étonnement, une saveur incomparable, une explosion de chocolat.
Ce n'est pas très "bloguesque" de refaire une même recette autant de fois, peu importe, mes papilles me réclamaient ces moelleux/fondants au chocolat, je les ai faits, il me les fallait.


La recette se trouve ici(clic!).
Ne pouvant me résoudre à supprimer des photos, je vous propose aujourd'hui un petit défilé de mode, le même fondant vu sous toutes les coutures.


Ces petits gâteaux sont vraiment simplissimes (sans farine, 4 ingrédients), et, si vous respectez la température de cuisson, ne forment pas de croûte en cuisant : que du bonheur !
Evidemment, vous n'êtes pas obligés de suivre la recette au gramme près, tout de même, 166g de beurre et 134g de sucre, ce n'est pas aisé à peser sans balance électronique, et je suis prête à parier que 175g de beurre et 125g de sucre ne devraient pas altérer significativement le goût et la texture du gâteau.


Et dire que je viens de manger le dernier...

15.11.07

Mûres Blanches en habit de Chocolat Noir


Voici la solution (que personne n'a trouvée) de ma devinette. Il s'agissait de mûres blanches séchées. Vous ignoriez leur existence ? Moi aussi, jusqu'à il y a trois jours : je parcourais le rayon "fruits secs" de Monoprix à la recherche de pistaches vertes décortiquées non salées (qui coûtent une fortune), quand mon regard a été attiré par ces drôles de fruits séchés :


"Tiens, des mûres blanches, je ne savais pas que ça existait" me suis-je dit. "Essayons, ça ne doit pas être mauvais".
En rentrant à la maison, je les ai bien sûr immédiatement goûtées. Verdict : le goût est doux, très proche de celui du raisin sec, je trouve. Absolument aucune ressemblance avec les mûres noires.

Une petite recherche sur le net m'a permis d'apprendre que la mûre blanche était le fruit du mûrier (vous savez, celui dont le ver à soie mange les feuilles) :
"La mûre blanche est un fruit dont la forme rappelle les fruits des mûres de ronce (Rubus). Sa couleur est blanc-rosée. Le fruit, qui arrive à maturité en automne, est comestible. Morus alba, le mûrier blanc, est un arbre de la famille des Moracées (la même famille que le figuier) originaire d'Asie, et probablement de Chine. C'est un arbre à longue durée de vie, à feuillage caduc, dont le tronc prend un aspect noueux tout-à-fait pittoresque avec l'âge. C'est un arbre qui peut atteindre une quinzaine de mètres de hauteur en forme libre. Mais lorsqu'il est taillé, il garde des dimensions plus modestes. Le mûrier blanc est un arbre que l'on retrouve souvent dans les paysages Méditerranéens, servant souvent d'arbre à ombrage. Anciennement cultivé principalement pour son feuillage, il servait de nourriture pour les vers à soie. Il est très résistant au froid, puisqu'il pourra survivre à des froids de -30°C et moins."

Il existerait même une recette traditionnelle de Conserves de Mûres Blanches à l'huile de phoque (il vous faudra l'huile et la peau du phoque...). Vincent, si tu me lis ;-)

Je me suis contentée de les déguiser en tenue de soirée, habit noir de rigueur, un rapide passage dans du chocolat fondu et le tour était joué.




J'ai obtenu de bien bonnes friandises, originales s'il en est, et je trouve particulièrement chic de préciser que ces petits fruits viennent de l'arbre qui nourrit les vers à soie :)

Avec le chocolat fondu restant, j'ai fait quelques expériences : abricots secs enrobés, peu photogéniques, mais surtout pâtes de fruits à la bergamote, sublimes :

14.11.07

des Crêpes, des Cookies et une devinette


Bergamonsieur aime peu (très peu) de desserts. Mais quand il en aime un, c'est à la folie. Par exemple les cookies, depuis que j'ai trouvé la recette parfaite. Je lui prépare les ingrédients, les pèse, et lui mélange et fait les petits tas (oui, Claude-Olivier, j'ai bien écrit tas, et pas boules, car mes cookies s'aplatissent en cuisant ;-)


Bergamoustique, quant à lui, préfère les crêpes (prononcer "crêêêêpes !"), un classique du bergagoûter :


Aujourd'hui, mercredi ensoleillé mais glacial, en revenant du square, j'ai mis tous les ingrédients dans un pichet, et hop deux coups de mixeur, ma pâte à crêpes était prête.

Pour finir, une devinette, je vous mets au défi de trouver ce qui se cache sous cet habit de chocolat :


Un indice (qui n'en est pas un) : j'ai fait l'enrobage moi-même. L'intérieur est constitué d'un seul ingrédient.