Ça ne vous parle peut-être pas, mais chez nous les macarons Adam - à Saint Jean de Luz - sont (étaient) une référence. Tous les étés, notre pélerinage au Pays Basque a deux passages obligés : les glaces Lopez (toujours aussi bonnes, un régal !) et les macarons Adam. Cet été, nous n'avons pas failli à la tradition, avec une bonne glace Lopez à chaque fois que nous remontions de la plage (on ne
peut pas l'éviter : le camion est en haut des marches, nous sommes
obligés de passer devant pour rentrer à la maison :).
Les macarons, nous les avons trouvés moins bons. Bergamiss s'est écriée "mais, ils ont mis de l'orange, là-dedans, où quoi ???". Après enquête auprès d'une vendeuse, non, la recette n'a pas changé, les amandes, en revanche, si. Je ne sais pas s'ils ont changé de variété et/ou de fournisseur, toujours est-il que nous sommes unanimes : ils sont moins bons qu'avant. Avec effectivement une surprenante note qui rappelle l'orange.
De quoi relancer ma quête du macaron Adam, puisque même eux ne font plus
exactement les mêmes.
Il me restait quelques blancs d'oeufs de je ne sais plus quelle préparation, j'ai un peu regardé les recettes que j'avais, j'ai pesé mes blancs et bidouillé une autre recette. Je précise bien que j'ai pesé les blancs, car en fonction de la taille de l'oeuf, ils changent. Autant pour les crêpes, on n'est pas au gramme près, autant pour LE macaron parfait, il faut de la précision.
Esthétiquement, bien que jolis, ils ne sont pas pile comme ceux de St Jean. Mais au goût, là, "on y est" (dixit Bergamonsieur). Allez, la recette :
Macarons :
(pour une vingtaine)
70 grammes de blancs d'oeufs
140 g de sucre
185 g d'amandes en poudre
Tout mélanger. Avec les mains légèrement graissées, former des petites boules de la taille d'une grosse noix. Enfourner à 180°C (sans chaleur tournante) pendant 15 minutes. Laisser refroidir avant de déguster.
Deux remarques :
- j'ai utilisé de la poudre d'amandes fine, achetée chez G.Detou, en paquet de 1kg. Impeccable.
- j'ai trouvé que ces macarons étaient encore meilleurs après une nuit dans une boîte métallique. Ils étaient bien moelleux. Mais encore faut-il résister à la tentation, pour qu'ils survivent jusqu'au lendemain - chose fort rare chez moi, un dessert ayant à peu près la même espérance de vie qu'un piéton sur l'autoroute...
Pour vous donner un aperçu de la taille d'un macaron, en voici un dans ma main :
Maintenant, en plus des
financiers, des
meringues et de
divers macarons, j'ai une solution "trop rapide" pour écouler les blancs d'oeufs qui me restent après avoir fait des
cannelés. Parce que les
macarons "parisiens", collés deux par deux, avec la collerette et tout, c'est bien beau, c'est bon, mais, en plus de prendre un temps fabuleux, on se retrouve avec la cuisine jonchée de vaisselle (batteur pour les blancs en neige, saladier, poche à douille...). Ça en met partout, il faut bien le dire. En outre, ceux que je vous présente aujourd'hui (je cite Bergamiss) : "bein ils sont meilleurs que ceux du magasin !".
Voilà, c'était Bergamote en direct de chez elle, pour une émission spéciale "Les macarons de la paresseuse", à vous Cognac-Jay.