Hum, pas facile de prendre une jolie photo lorsque la nuit commence à tomber... Pas grave, les crumpets, c'est toujours aussi bon, et aussi facile à faire : farine, lait, eau, levure, terminé. Il n'y a qu'à attendre que les petites bubulles se forment. La recette se trouve ici.
Une fois que la levure a fait son travail, on obtient cette pâte :
Il ne faut surtout pas la mélanger, elle est parfaite ainsi.
Vous versez une petite louche (celle pour les mini-crêpes Tefal par exemple, c'est pile la bonne dose) de pâte dans des cercles bien beurrés (very very important) :
Une fois que les crumpets ont pris l'aspect ci-dessous, retirez délicatement les cercles :
Vous pouvez (ou non) retourner les crumpets pour que l'autre face dore. Voici le recto :
Et le verso :
Les crumpets, c'est magique (rien que leur nom, déjà, est très rigolo). Pas besoin d'oeuf (pratique quand le frigo n'en contient plus...) et la garniture dégouline dans les petits trous (elle est emprisonnée car le verso n'a pas de trous). Alors, que ce soit sirop d'érable, beurre salé, miel ou confiture, le crumpet, l'essayer c'est l'adopter :)
23.2.09
22.2.09
des Sablés pour occuper les enfants... et leurs mamans
Me voici de retour après une semaine de ski bien agréable. Enfin, quand je parle de ski, je parle pour les enfants (j'avoue ne pas être très à l'aise avec ce genre de spatules, je préfère celles de ma cuisine ;o)
Nous avons réalisé ces petits sablés, les enfants et moi, un peu avant de partir en vacances. Ce fut une saine occupation. J'ai utilisé ma recette de Shorbreads, qui est certainement ma recette préférée de sablés. La pâte étant un peu molle, il est préférable de l'étaler, puis de la mettre au frais, et enfin de découper les formes à l'emporte-pièce. Bergamiss a choisi de faire des coeurs (petite-fille-qui-aime-le-rose-et-les-coeurs oblige) et Bergamoustique des étoiles filantes.
J'aurais pu publier les coeurs le 14 février, c'est-à-dire le jour de la Saint Valentin, mais d'une part je n'étais pas chez moi (et le bas débit c'est sympa, mais c'est pas très rapide...) et d'autre part, par respect pour les célibataires, je ne fête PAS la Saint Valentin : je me rappelle encore comment, chaque année au lycée et/ou à la fac, j'abhorrais cette période de l'année où fleurissent les petits coeurs un peu partout, les coussins rouge vif (en forme de coeurs, of course) à droite et à gauche, les trucs nunuches dégoulinant soi-disant d'amour sans parler des bouquets de roses outrageux, tandis que moi, j'étais seule, célibataire, je n'avais pas d'amoureux ! Par solidarité (et en souvenir de ma journée annuelle de deuil - je me planquais dans ma chambre jusqu'à ce que le 15 arrive enfin), pas de célébration de cette fête ("de tout façon c'est un truc commercial" vous dira Bergamonsieur, ce qui somme toute l'arrange bien). Pas grave, il y a les 364 autres jours, pour faire des sablés en forme de coeurs :)
12.2.09
*** Je publie un livre !!! ***
J'en rêvais, et il est là, maintenant, dans mes mains : mon livre 30 recettes de desserts traditionnels revisitées par Sucrissime paraît lundi dans la collection Square des Loisirs, chez Eurofina. Je suis toute contente, sur mon petit nuage depuis quelques heures :)
Vous y trouverez 30 recettes (de desserts, évidemment) qui me semblent "indispensables" + 2 recettes "coup de coeur", ainsi qu'un tableau d'équivalences et de conversions (car j'ai pensé à nos amis du Québec, du Canada, d'Amérique, d'Angleterre... :)
Aaah je suis vraiment, mais vraiment joyeuse, ce soir. Merci à tous les lecteurs de Sucrissime.com. Et je remercie plus particulièrement Mamina :)
Voilà, j'espère que vous prendrez autant de plaisir à le lire (et à tester les recettes) que j'en ai eu à l'écrire (et à manger toutes mes réalisations !). Les textes, les desserts et les photos, tout est de moi.
Youpie !
- Il ne me reste malheureusement plus d'exemplaires à vendre -
Vous y trouverez 30 recettes (de desserts, évidemment) qui me semblent "indispensables" + 2 recettes "coup de coeur", ainsi qu'un tableau d'équivalences et de conversions (car j'ai pensé à nos amis du Québec, du Canada, d'Amérique, d'Angleterre... :)
Aaah je suis vraiment, mais vraiment joyeuse, ce soir. Merci à tous les lecteurs de Sucrissime.com. Et je remercie plus particulièrement Mamina :)
Voilà, j'espère que vous prendrez autant de plaisir à le lire (et à tester les recettes) que j'en ai eu à l'écrire (et à manger toutes mes réalisations !). Les textes, les desserts et les photos, tout est de moi.
Youpie !
- Il ne me reste malheureusement plus d'exemplaires à vendre -
9.2.09
Gaufres à l'Ancienne absolument sucrissimes
Vous savez comme j'aime les gaufres, comme j'adore les gaufres. Celles de ma grand-mère, celles de la grand-mère de l'institutrice de mon beau-frère, les gaufres liégeoises, les gaufrettes... et par-dessus tout, les gaufres flamandes (ou gaufres fourrées). Aussi, lorsque j'ai vu ce gaufrier sublime, j'ai craqué. Il me le fallait. Je l'ai fait livrer chez mes grands-parents paternels, dans les Vosges, pour deux raisons :
1) j'étais sur le point de partir en vacances là-bas,
2) je me voyais mal utiliser ce truc lourd et encombrant sur ma belle plaque à induction que j'ai attendue pendant tant d'années.
En théorie, ce genre de gaufrier se met directement dans le feu. Hélas, le feu à l'âtre a disparu de chez nous il y a bien 25 ans. Qu'à cela ne tienne, j'ai essayé directement sur le gaz, avec ma recette fétiche de gaufres flamandes. Victoire ! J'ai obtenu les délicieuses gaufres que vous voyez ci-dessous. Il n'en est pas resté une seule. Elles ont un cachet différent de celles cuites dans un gaufrier électrique. Il me reste encore à peaufiner la technique, m'habituer au gaufrier et maîtriser parfaitement la température de cuisson, mais ces gaufres à l'ancienne sont époustouflantes. On peut les faire très fines et les manger "natures", ou légèrement plus épaisses, les ouvrir et les fourrer. Ou carrément tartiner ce que l'on veut dessus.
Voici le gaufrier fermé :
J'ai bien hâte de retourner dans les Vosges, parce que les Vosges c'est génial, et qu'en plus j'y ai un super gaufrier !
1) j'étais sur le point de partir en vacances là-bas,
2) je me voyais mal utiliser ce truc lourd et encombrant sur ma belle plaque à induction que j'ai attendue pendant tant d'années.
En théorie, ce genre de gaufrier se met directement dans le feu. Hélas, le feu à l'âtre a disparu de chez nous il y a bien 25 ans. Qu'à cela ne tienne, j'ai essayé directement sur le gaz, avec ma recette fétiche de gaufres flamandes. Victoire ! J'ai obtenu les délicieuses gaufres que vous voyez ci-dessous. Il n'en est pas resté une seule. Elles ont un cachet différent de celles cuites dans un gaufrier électrique. Il me reste encore à peaufiner la technique, m'habituer au gaufrier et maîtriser parfaitement la température de cuisson, mais ces gaufres à l'ancienne sont époustouflantes. On peut les faire très fines et les manger "natures", ou légèrement plus épaisses, les ouvrir et les fourrer. Ou carrément tartiner ce que l'on veut dessus.
Voici le gaufrier fermé :
J'ai bien hâte de retourner dans les Vosges, parce que les Vosges c'est génial, et qu'en plus j'y ai un super gaufrier !
5.2.09
"chaudcolat blanc"
15h06 : il me reste très exactement 1 heure avant d'aller chercher les enfants à l'école. Une heure rien que pour moi ! Je crois que cela fait des années que cela ne m'était arrivé. Je me demande toujours comment font les femmes qui ont un travail "normal" (qui ne sont pas profs) pour s'en sortir... Entre mes enfants, mon mari, mon travail, ma maison, mon blog, la reliure d'art, le piano et les activités des enfants, je n'ai pas une minute à moi. Notez que je ne me plains pas, ma profession me laisse heureusement beaucoup de temps "libre" (j'écris libre entre guillemets, car chaque minute de ce temps soi-disant libre est dictée par mon agenda/calendrier...). Cet après-midi par exemple, il a fallu que je m'occupe du contrôle technique de la voiture de Bergamonsieur (ma vie est tout-à-fait fascinante ;-)
Comment faites-vous, Mesdames, pour y arriver ? Oh, certes, j'y arrive, mais parce que je n'ai pas le choix, je ne peux pas faire autrement. Quant à vous, Messieurs, ne nous voilons pas la face, à part quelques exceptions, tout le monde sait bien que ce sont les Mamans qui font tout. J'en veux pour preuve une phrase toute récente de Bergamonsieur, me voyant prise d'un gros rhume : "ah non, tu ne dois pas être malade, tu ne peux pas être malade :)"
Vous savez peut-être que je ne bois ni thé ni café ni infusion. Je n'aime pas ça. Un thé à la menthe, au hammam, à la rigueur (ah, le hammam, je rêve d'y retourner *soupir*). Quant aux tisanes, beurk, autant laisser infuser du gazon dans une tasse d'eau chaude...
Le chocolat, en revanche, j'adore. Je ne bois que ça. Froid. Je déjeune tous les matins d'une tasse de chocolat au lait froid. Sans grumeaux, sinon cela m'énerve pour toute la journée (Bergamonsieur le prépare très bien, d'ailleurs). Le "must", c'est du Banania avec du lait froid et "frais" (pas UHT) entier. Direct de la vache à la casserole, puis refroidi, c'est encore mieux. Rien ne peut le surpasser.
Parfois, en hiver, un bon chocolat chaud maison, avec une vraie tablette de chocolat fondue dans le lait chaud, c'est assez sympa. Celui de chez Daranatz, à Bayonne, me laisse un souvenir impérissable. Aujourd'hui, j'ai tenté une expérience : un chocolat chaud à base de chocolat blanc. Je sais, je sais, les puristes diront que le chocolat blanc, c'est pas du chocolat. Mais je m'en moque, j'adore le chocolat blanc. J'ai donc fait chauffer mon lait puis incorporé une bonne dose de chocolat blanc (je dirais une cuillérée à soupe bombée de pépites).
Verdict : waow, c'est fort en goût. En goût de lait. Très lacté en somme. Si vous n'aimez pas le lait chaud, passez votre chemin. On sent aussi le goût de... comment dire... de Galak, c'est ça. C'est bon, mais sans plus, je retourne à mon banania/lait froid :)
Comment faites-vous, Mesdames, pour y arriver ? Oh, certes, j'y arrive, mais parce que je n'ai pas le choix, je ne peux pas faire autrement. Quant à vous, Messieurs, ne nous voilons pas la face, à part quelques exceptions, tout le monde sait bien que ce sont les Mamans qui font tout. J'en veux pour preuve une phrase toute récente de Bergamonsieur, me voyant prise d'un gros rhume : "ah non, tu ne dois pas être malade, tu ne peux pas être malade :)"
Vous savez peut-être que je ne bois ni thé ni café ni infusion. Je n'aime pas ça. Un thé à la menthe, au hammam, à la rigueur (ah, le hammam, je rêve d'y retourner *soupir*). Quant aux tisanes, beurk, autant laisser infuser du gazon dans une tasse d'eau chaude...
Le chocolat, en revanche, j'adore. Je ne bois que ça. Froid. Je déjeune tous les matins d'une tasse de chocolat au lait froid. Sans grumeaux, sinon cela m'énerve pour toute la journée (Bergamonsieur le prépare très bien, d'ailleurs). Le "must", c'est du Banania avec du lait froid et "frais" (pas UHT) entier. Direct de la vache à la casserole, puis refroidi, c'est encore mieux. Rien ne peut le surpasser.
Parfois, en hiver, un bon chocolat chaud maison, avec une vraie tablette de chocolat fondue dans le lait chaud, c'est assez sympa. Celui de chez Daranatz, à Bayonne, me laisse un souvenir impérissable. Aujourd'hui, j'ai tenté une expérience : un chocolat chaud à base de chocolat blanc. Je sais, je sais, les puristes diront que le chocolat blanc, c'est pas du chocolat. Mais je m'en moque, j'adore le chocolat blanc. J'ai donc fait chauffer mon lait puis incorporé une bonne dose de chocolat blanc (je dirais une cuillérée à soupe bombée de pépites).
Verdict : waow, c'est fort en goût. En goût de lait. Très lacté en somme. Si vous n'aimez pas le lait chaud, passez votre chemin. On sent aussi le goût de... comment dire... de Galak, c'est ça. C'est bon, mais sans plus, je retourne à mon banania/lait froid :)
4.2.09
le Flan Magique à la noix de coco (ou "Cocoland")
Nous étions aux environs de l'année 1995, et je déjeunais avec mes parents chez des amis, quand notre hôtesse nous apporta un "gâteau magique" : un gâteau à deux étages, mais dans lequel les deux étages s'étaient formés automatiquement ! J'étais ébahie. Comment ce "truc" avait-il bien pu se produire ? Elle nous affirma ne pas avoir superposé deux gâteaux, mais j'étais dubitative. Alors elle nous donna sa recette de "flan martiniquais" (c'est ainsi qu'elle l'appelait).
En rentrant à la maison (chez mes parents, je ne connaissais pas encore Bergamonsieur), je me mis tout de suite à essayer sa recette. Magique. C'était magique. Il suffisait de mélanger tous les ingrédients et la séparation se faisait d'elle-même pendant la cuisson. On obtenait bien les deux couches parfaitement superposées. En plus, chaque étage est délicieux : la partie "flan" au lait concentré sucré, fondante et parfumée, la partie "coco" moelleuse et savoureuse. Ce truc était génial.
Inutile de vous dire qu'après cette découverte, je fis un flan à la noix de coco par semaine (au bas mot). Ce qui mena Bergafrèrot à s'exclamer : "ah non, encore un Cocoland !" (il est l'inventeur de ce mot). Je crois qu'il n'en pouvait plus de manger un flan martiniquais par semaine. Mais quand on aime, on ne compte pas, n'est-ce pas ?
Je me suis aperçue que je n'avais encore jamais publié ce dessert. Voilà qui est réparé. Les photos, hélas, sont très décevantes et ne rendent pas grâce à ce dessert fabuleusement beau et bon. Je n'avais que l'appareil photo de Bergamaman, j'ai fait ce que j'ai pu (mais son appareil et moi ne sommes pas très copains...).
Flan à la noix de coco
1 boîte de lait concentré sucré (400g)
le même volume de lait
125g de noix de coco râpée
3 oeufs
1 sachet de sucre vanillé
du caramel liquide (maison ou du commerce) facultatif
Verser le lait concentré sucré dans un saladier. Remplir la boîte vide avec du lait. Verser le lait dans le saladier. Ajouter les jaunes d'oeufs, le sucre vanillé et la noix de coco.
Monter les blancs en neige. Les ajouter délicatement au mélange précédent. Mélanger délicatement.
Verser un peu de caramel liquide dans le fond d'un moule à soufflé.
Verser le contenu du saladier.
Faire cuire au bain-marie, dans le four à 200°C, pendant 40 minutes.
Laisser complètement refroidir. Réfrigérer.
Démouler bien froid.
Attention :
- le bain-marie doit déjà être bouillant quand vous enfournez le tout.
- le flan doit être démoulé bien froid, sinon vous risquez de vous retrouver avec une grosse flaque de flan...
- le caramel est facultatif, mais il facilite le démoulage.
- il est préférable de placer la grille dans le bas du four
- si le dessus du flan dore trop vite, couvrez-le d'une feuille de papier aluminium.
J'aime l'idée que la boîte de lait concentré sucré serve de verre-doseur pour le lait, c'est astucieux car d'une part cela évite de la vaisselle, d'autre part cela permet de bien "rincer" la boîte et de ne pas perdre un gramme de lait concentré :)
En rentrant à la maison (chez mes parents, je ne connaissais pas encore Bergamonsieur), je me mis tout de suite à essayer sa recette. Magique. C'était magique. Il suffisait de mélanger tous les ingrédients et la séparation se faisait d'elle-même pendant la cuisson. On obtenait bien les deux couches parfaitement superposées. En plus, chaque étage est délicieux : la partie "flan" au lait concentré sucré, fondante et parfumée, la partie "coco" moelleuse et savoureuse. Ce truc était génial.
Inutile de vous dire qu'après cette découverte, je fis un flan à la noix de coco par semaine (au bas mot). Ce qui mena Bergafrèrot à s'exclamer : "ah non, encore un Cocoland !" (il est l'inventeur de ce mot). Je crois qu'il n'en pouvait plus de manger un flan martiniquais par semaine. Mais quand on aime, on ne compte pas, n'est-ce pas ?
Je me suis aperçue que je n'avais encore jamais publié ce dessert. Voilà qui est réparé. Les photos, hélas, sont très décevantes et ne rendent pas grâce à ce dessert fabuleusement beau et bon. Je n'avais que l'appareil photo de Bergamaman, j'ai fait ce que j'ai pu (mais son appareil et moi ne sommes pas très copains...).
Flan à la noix de coco
1 boîte de lait concentré sucré (400g)
le même volume de lait
125g de noix de coco râpée
3 oeufs
1 sachet de sucre vanillé
du caramel liquide (maison ou du commerce) facultatif
Verser le lait concentré sucré dans un saladier. Remplir la boîte vide avec du lait. Verser le lait dans le saladier. Ajouter les jaunes d'oeufs, le sucre vanillé et la noix de coco.
Monter les blancs en neige. Les ajouter délicatement au mélange précédent. Mélanger délicatement.
Verser un peu de caramel liquide dans le fond d'un moule à soufflé.
Verser le contenu du saladier.
Faire cuire au bain-marie, dans le four à 200°C, pendant 40 minutes.
Laisser complètement refroidir. Réfrigérer.
Démouler bien froid.
Attention :
- le bain-marie doit déjà être bouillant quand vous enfournez le tout.
- le flan doit être démoulé bien froid, sinon vous risquez de vous retrouver avec une grosse flaque de flan...
- le caramel est facultatif, mais il facilite le démoulage.
- il est préférable de placer la grille dans le bas du four
- si le dessus du flan dore trop vite, couvrez-le d'une feuille de papier aluminium.
J'aime l'idée que la boîte de lait concentré sucré serve de verre-doseur pour le lait, c'est astucieux car d'une part cela évite de la vaisselle, d'autre part cela permet de bien "rincer" la boîte et de ne pas perdre un gramme de lait concentré :)
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