22.12.11
Marbré Vanille/Chocolat doré à l'or fin
Pour le marbré, j'ai tout simplement utilisé la recette de pâte à gâteau universelle (clic!) , vous savez, cette recette magique avec laquelle on peut réaliser un gâteau à ce qu'on veut. J'ai mixé une gousse de vanille complète et l'ai incorporée à la moitié de la préparation (que j'ai versée dans un moule carré), et j'ai ajouté une grosse cuillérée à soupe de cacao non sucré à l'autre moitié avant de la verser sur la partie vanillée.
Pour la déco, une touche de nutella et quelques flocons d'or (le nutella, c'était juste pour que l'or ne s'envole pas).
Les enfants étaient ultra contents : "c'est vraiment du vrai or ? et on peut le manger ? trop bien !!!"
J'avais acheté les flocons d'or chez G.Detou, à Paris. Ca coûte une fortune (dans les 20/25 euros le pot de 0,3 gramme, de mémoire) mais le pot fait de l'usage - à condition de ne pas éternuer/souffler dessus, bien sûr ;-)
19.12.11
la bûche "pour les nuls" (simple et délicieuse), même pas besoin de four
1 kg de châtaignes crues, épluchées, surgelées (Picard par exemple)
Faites cuire les châtaignes comme indiqué sur l'emballage (12 minutes pour moi). Egouttez-les.
Déposez 200g de beurre coupé en morceaux au fond d'un grand saladier (ou, si vous en avez un, dans le bol de votre robot muni du fouet), versez les châtaignes encore chaudes, mélangez bien en écrasant, puis incorporez le sucre. Mélangez encore (avec une grosse spatule de bois, si vous n'avez pas de robot) tout en continuant à écraser. Ajoutez le rhum. Mélangez. On doit obtenir une purée avec des grumeaux.
Pour la forme cylindrique, Bergapapa m'a préparé un moule spécial : une boîte de Ricoré ouverte aux deux bouts (bein oui sinon impossible de démouler la bûche, qui fait ventouse contre le fond). J'ai fermé le fond avec le couvercle de la boîte, puis ai tapissé l'intérieur de papier cuisson (toujours à cause de cette histoire de ventouse) :
12 heures plus tard, retirez les couvercles et sortez la bûche du moule, en poussant d'un côté, de façon à ce qu'elle soit debout sur une assiette :
Etalez ce glaçage en faisant des bandes verticales, de bas en haut, puis faites des stries avec une fourchette, avant que le chocolat n'ait eu le temps de figer (je fais une bande, une strie, une bande, une strie...).
Et voilàààà !
Voilà, vous savez tout, maintenant il va falloir "bûcher" :)
13.12.11
Seven Layer Bars (friandises à 7 étages)
Voici donc les Seven Layer Bars ("barres à 7 couches", mais c'est moins fun en français).
Pour commencer, la recette telle qu'elle m'a été communiquée par une lectrice du blog :
"Ingrédients :
125 g de beurre fondu
1 paquet de petit beurre ou petit brun écrasés
1 tasse de coco râpée
150 g de chocolat blanc en petits morceaux 150 g de chocolat noir en petits morceaux
1 tasse de noix, noisettes, amandes ou arachides hâchées
1 bte de 400 g de lait concentré sucré
On tapisse un moule rectangulaire de papier sulfurisé, on verse le beurre fondu, les miettes de biscuits, la noix de coco, les chocolats et les noix ; on termine par le lait concentré à répartir partout, y compris les bords. On a donc 7 couches d'ingrédients, d'où le nom... on peut diminuer la quantité de coco, les portions seront moins friables. On cuit dans un four préchauffé à 180° pendant 25 mn environ en surveillant la caramélisation. Après cuisson on laisse refroidir avant de découper en barres ou cubes le lendemain (et on se régale).... ".
Maintenant, la recette telle que je l'ai faite (il me manquait quelques ingrédients, j'ai fait avec les moyens du bord).
Seven Layer Bars
125 g de beurre fondu
1 paquet (250g) de speculoos
1 tasse (250ml) de riz soufflé
150 g de chocolat blanc en petits morceaux
150 g de chocolat au lait en petits morceaux
1 tasse (250ml) d'amandes hachées
1 boîte de 400 g de lait concentré sucré
Tapisser un moule rectangulaire de papier sulfurisé. Ecraser les speculoos (on obtient un genre de chapelure), les répartir dans le moule, verser le beurre fondu. Etaler le riz soufflé, puis le chocolat blanc, le chocolat au lait et les amandes hachées, et enfin le lait concentré sucré, sans mélanger.
Enfourner à 180°C pendant 25 mn environ. Laisser refroidir. Découper en barres ou cubes.
J'ai fait la paresseuse, je n'ai pas coupé le chocolat en morceaux assez petits, la prochaine fois je serai plus scrupuleuse, pour que le chocolat soit bien réparti un peu partout.
J'avais fait un mélange de chocolat au lait et de chocolat noir, mais les parts avec chocolat au lait sont meilleurs que celles avec chocolat noir.
Je me suis ré-ga-lée. Je recommencerai, c'est sûr, avec de la noix de coco et des cacahuètes, pour voir. Je garderai les speculoos, j'adore, c'est comme le fond d'un cheesecake !
7.12.11
le Gâteau à la Pâte d'Amande (ou l'art de recycler les chutes de pâte d'amande)
La pâte à sucre, je ne suis pas fan, et de toute façon je n'en trouve pas au supermarché du coin. Alors, la plupart du temps, pour mes gâteaux décorés, j'utilise de la pâte d'amande, verte, rose ou blanche, très facile à trouver dans n'importe quel magasin. Mais il m'en reste toujours un peu, dont je ne sais jamais quoi faire. Et comme dans ma famille on m'a appris qu'il ne fallait rien jeter (encore plus quand il s'agit de nourriture), j'ai cherché ce que je pourrais bien faire des chutes de pâte. J'ai trouvé mon bonheur sur le blog de Pascale Weeks.
Voici la recette telle que je l'ai faite :
Gâteau à la pâte d'amande
(pour un moule à manqué de 26cm de diamètre)
200 g de beurre mou
200 g de cassonade (sucre roux)
200 g de pâte d'amande
4 jaunes d'œufs
250 g de yaourt nature brassé (type "Velouté")
250 g de farine
1 càc bombée de levure chimique
1 càc de sel
une pincée de fève tonka râpée
Râper la pâte d'amande. Ajouter tous les ingrédients et bien mélanger. Verser le tout dans un moule à manqué préalablement graissé. Enfourner à 165°C pendant 1 heure.
Le plus rigolo, c'est de râper la pâte d'amande. Avec ma râpe à fromage, voilà le résultat :
Approchons-nous un peu :
Rigolo, n'est-ce pas ? Si votre pâte d'amande est un peu vieille (limite périmée...) et un peu sèche comme celle que j'ai utilisée, elle se râpe bien. Si elle est tendre, là, je ne peux pas vous dire.
Bon, comme il ne me restait que de la pâte d'amande verte, le gâteau était légèrement vert, mais personne ne l'a remarqué. Et comme la pâte d'amande du commerce contient de l'extrait d'amande amère et que j'avais ajouté un peu de fève tonka (qui a le goût de la colle Cléopâtre !), il suffit de dire qu'on a fait un gâteau amande/pistache et on est tranquille. Ou alors un gâteau Shrek :)
Verdict : très facile à faire, ce gâteau est vraiment très bon. Le seul hic est le temps de cuisson un peu long, du coup la croûte du gâteau est un peu trop présente à mon goût. Toujours est-il que, dans la salle de profs, il n'a pas fait long feu.
Et pour rester dans le thème "amande", avec les 4 blancs d'oeufs inutilisés vous pouvez faire des macarons de 1776, trop faciles/trop bons.
5.12.11
des tas de Pains d'Epices, parce que demain c'est la Saint Nicolas
Quand il sera fini, il devrait être comme le premier que j'avais fait :
27.11.11
le Flan à la Strasbourgeoise
Donc, j'ai des tas de desserts en réserve, mais pas beaucoup de temps pour les publier. Alors je profite d'une pause entre mes cours, les corrections de copies, les préparations des bulletins/conseils de classe et les activités des enfants pour poster une nouvelle recette. Oui, nouvelle, inédite même. J'ai même essayé de chercher "flan à la strasbourgeoise" dans google, je n'ai rien trouvé. Ah, chic !
Le flan à la strasbourgeoise : il s'agit d'une recette de Belle-Maman. Eh oui, après le sublissime gâteau d'amandes de ma belle-mère qui a fait le tour de la blogosphère culinaire (la recette, pas ma belle-mère) et son formidable gâteau à l'orange, voici une autre de ses recettes. Bon, de prime abord, je dois reconnaître que le titre de celle-ci n'est pas franchement glamour, ça sonne, il faut le dire, un peu lourd/franchouillard. Mais c'est hyper bon, alors... on pardonne :)
Le flan à la strasbourgeoise ressemble un peu à un clafoutis aux pommes (ce n'est donc pas un clafoutis diront les puristes - bein oui puisque je viens de vous dire que c'est un flan à la strabourgeoise ;-) mais en plus crémeux. Parce qu'il y a un secret, dans la recette (pas de panique, je vais vous le dévoiler, ce secret).
Allez, je vous raconte l'histoire dans l'ordre chronologique : il me restait quelques pommes, et je voulais faire une grosse crêpe aux pommes, quand Bergamonsieur m'a "interceptée" au tout début des opérations : "tu ne voudrais pas faire le dessert aux pommes de ma mère, plutôt ?". Bein c'est que j'ai pas la recette, moi. Alors je téléphone à Belle-Maman. Et là, les explications, ça ressemble un peu à la recette des gaufres de ma grand-mère . Je cite : "je fais caraméliser des pommes avec du beurre et du sucre, et j'ajoute une béchamel sucrée et deux jaunes d'oeufs". Ouais, alors là, niveau quantités, je suis bien avancée... (vous avez repéré le secret, au passage ? mais si, c'est la béchamel sucrée). "Euh, tu n'aurais pas les quantités par hasard ?". Réponse : "ah, moi je fais au hasard, mais si tu veux, je te donne la recette d'origine". (bein oui, je veux). NDLR : dans la recette d'origine, il y a deux oeufs, pas seulement les jaunes, mais finalement Belle-maman m'a dit qu'elle mettait bien les deux oeufs entiers. Pfiou, pas facile, tout ça... ;-)
Allez, la recette, avec les quantités :
Flan à la strasbourgeoise
6 pommes
125 g de beurre
150 g de sucre
30 g de farine
40 g de beurre
2 tasses de lait ( = 500 ml)
une pincée de sel
50 g de sucre
2 oeufs
Eplucher et épépiner les pommes, puis les couper en lamelles. Les faire dorer dans une poêle avec les 125 g de beurre puis ajouter les 150 g de sucre et laisser légèrement caraméliser. Beurrer un moule à tarte en verre (ou un moule Tefal pas trop haut) et répartir le mélange pommes,beurre,sucre.
Préparer une béchamel assez liquide avec les 40 g de beurre, les 30 g de farine et les 2 tasses de lait. Hors du feu, ajouter le sel, le sucre et les 2 oeufs battus. Verser le résultat sur le mélange pommes,beurre,sucre.
Enfourner pendant 30 minutes à 180°C (peut-être ? je ne me souviens plus de la température). Déguster tiède ou froid.
Voilà, vous savez tout. il me semble que j'ai plutôt mis 3 pommes, 60g de beurre et 75 g de sucre, pour le mélange pommes,beurre,sucre. C'était pas mal.
De mémoire, le flan à la strabourgeoise de Belle-Maman est plus sucré, mais les deux versions ont leur charme.
Pour ma part, je crois bien que je préfère le déguster tiède :)
6.11.11
Vanille Kipferl (prononcer Va-Ni-Le)
Cette fois, j'ai juste modifié deux petites choses :
- à la base, les Kipferl sont supposés être en forme de petits croissants de lune. Mais comme je suis une grande paresseuse et que ma soeur a inventé une technique ultra efficace, j'ai fait comme elle : j'ai étalé la pâte et j'ai découpé des rectangles directement dans la pâte. Impeccable, rapide, efficace.
- au départ, je mettais du sucré vanillé dans la pâte, ensuite, j'ai commencé à mettre l'intérieur d'une gousse de vanille (les petits grains) jusqu'au jour où j'ai lu que Christophe Felder mixait la gousse complète avant de l'incorporer au mélange. Bon sang mais c'est bien sûr ! La gousse est aussi parfumée que les grains ! Eh bien cette fois, suivant les conseils de Christophe Felder himself (que j'ai eu la chance de rencontrer en tête à tête *yes!*), j'ai carrément mis deux gousses complètes. Oui, vous avez bien lu. Quand on aime on ne compte pas. J'ai mixé les deux gousses avec une cuillèrée à soupe de sucre, et hop, dans le mélange.Verdict : à tomber par terre. On voit les petits grains de vanille (vous les voyez ?), on sent le goût de la vanille (oui, bon, ça, vous ne pouvez que l'imaginer) et, cerise sur le gâteau (c'est pas réaliste comme expression ça, je ne mets jamais de cerises sur mes gâteaux, je n'aime que les cerises fraîches, natures) on sent les grains sous la dent. Vrai de vrai. Ils sont ultra fins, mais on les sent éclater, si on y prête attention.
En plus d'être ultra-super-méga-bon, le Kipferl est un peu ma madeleine de Proust : il me rappelle mes trajets Aachen-Paris en Thalys dans les années 90.
31.10.11
des idées sucrées (faciles et qui "en jettent") pour Halloween
(cliquez sur le titre de la photo pour accéder à la recette)
Les yeux arrachés
18.10.11
le Flan Magique à la Noix de coco (ou Cocoland, pour les intimes)
A l'origine, la recette comporte du caramel, mais je trouve que, déjà esthétiquement il teinte malheureusement la partie flan, et, gustativement, il donne un peu d'amertume au résultat et masque le bon goût du lait concentré sucré. Mais comme il facilite le démoulage, j'ai feinté et ai remplacé ledit caramel par... du sirop d'érable, bien sûr ! Démoulage impeccable, pas de coloration de la partie flan, aucune amertume à l'horizon et en prime un léger goût très discret de sirop d'érable.
Avant, je réalisais cette recette dans un moule à soufflé, rond et à bords hauts. Mais j'ai vu que certains le préparaient dans un moule à cake (long et rectangulaire) et le coupaient ensuite en tranches, présentation que je trouve fort jolie.
Voici donc la recette, revue et corrigée, encore meilleure :
Flan à la noix de coco
1 boîte de lait concentré sucré (400g)
le même volume de lait
125g de noix de coco râpée
3 oeufs
1 sachet de sucre vanillé
1 (ou 2) cuillèrée(s) à soupe de sirop d'érable
Verser le lait concentré sucré dans un saladier. Remplir la boîte vide avec du lait. Verser le lait dans le saladier. Ajouter les jaunes d'oeufs, le sucre vanillé et la noix de coco. Mélanger.
Monter les blancs en neige. Les ajouter délicatement au mélange précédent. Mélanger délicatement.
Verser un peu de sirop d'érable dans le fond d'un moule à cake préalablement beurré.
Verser doucement le contenu du saladier dans le moule.
Faire cuire au bain-marie, dans le four à 200°C, pendant 40 minutes.
Laisser complètement refroidir. Réfrigérer.
Démouler bien froid.
Attention :
- le bain-marie doit déjà être bouillant quand vous enfournez le tout.
- le flan doit être démoulé bien froid, sinon vous risquez de vous retrouver avec une grosse flaque de flan...
- il est préférable de placer la grille dans la position la plus basse du four
- le dessus du flan dore généralement très vite, couvrez-le assez rapidement d'une feuille de papier aluminium.
Ce qui est pratique, c'est que la boîte de lait concentré sucré sert de verre doseur pour le lait. Moins de vaisselle, et pas une goutte de lait concentré sucré de perdue, le lait permet de "rincer" l'intérieur de la boîte.
C'est vraiment magique, ce truc, les deux "strates" se forment toutes seules :Ce cocoland, c'était le gâteau que Bergamiss m'avait demandé pour son anniversaire. Elle était ravie.
En parlant d'anniversaire, je ne vous ai pas montré mes cadeaux ! Les voici, servis sur un plateau :Ils connaissent mes goûts, dans ma famille, je crois que je suis cernée :)
6.10.11
la recette secrète des gaufres de ma grand-mère
Un jour, la télé est même venue filmer ma grand-mère. Vous pouvez admirer sa totale maîtrise du lancer de coquille d'oeuf dans le petit reportage visible à cette adresse. La journaliste m'avait dit "si vous voulez que sa recette reste secrète, nous pourrons 'flouter' les quantités". Rires dans la salle. T'inquiète, ma p'tite dame la journaliste, y'aura pas besoin de flouter...
J'avais adoré une des répliques de ma grand-mère : "il n'y a pas trop de grumeaux, aujourd'hui, et puis de toute façon ils s'en vont en cuisant". Et c'était vrai. Pas qu'il n'y avait pas de grumeaux, ils étaient carrément gros comme des noisettes, mais qu'ils s'en allaient en cuisant, hé bé oui, c'était vrai.
Je réponds tout de suite à une question qui revient souvent, quand les gens regardent le reportage : oui, mon grand-père dormait vraiment, malgé les 2 fois 800 Watts des projecteurs et la tripotée de journalistes, cameramen, etc. Il s'est réveillé en entendant le crépitement de la pâte à gaufres versée dans le gaufrier. Il est trop fort, pour les desserts. Il doit avoir comme une antenne incorporée.
L'équipe télé, qui n'allait pas avoir le temps de déjeuner, s'est jetée comme nous sur les gaufres, il n'en est pas resté une miette.
Une dernière anecdote, avant de vous donner la recette. Je l'ai déjà racontée, mais vraiment, elle est trop chouette :
Ma grand-mère : Alors, ce qu'il faut savoir, c'est que cette pâte à gaufre ne fonctionne pas bien du tout dans un gaufrier Tefal.
La journaliste : euh, madame, il ne faut pas citer de marques...
Ma grand-mère : je n'ai pas dit de marque, j'ai dit Tefal !?! Donc, je disais, ça ne marche pas dans les gaufriers Tefal...
La recette maintenant (si vous avez visionné le reportage, vous savez pourquoi elle restera toujours secrète, même après ce billet).
Les Gaufres de 'Mère Hélène
(pour une quantité non négligeable de gaufres)
500 g de farine
1/2 litre d'eau
1/4 litre de lait
3 càs de sucre
1/4 de paquet de levure chimique
3 oeufs
3 càs d'huile
un peu de gros sel fondu dans un peu d'eau chaude
du beurre
Dans un grand et vieux saladier Tupperware blanc orphelin de son couvercle (très important, le saladier, fondamental même), mélangez les ingrédients dans l'ordre (ah oui, pasque c'est important ça aussi, l'ordre, surtout quand on n'a pas vraiment les quantités...). Priez le ciel, les oiseaux ou qui vous voulez, et enfin rajoutez un oeuf ou de l'eau ou de l'huile selon votre humeur (bein oui elle faisait ça ma gand-mère, en fonction de la consistance, si si). Croisez les doigts, et versez dans un gaufrier-surtout-pas-tefal. Sortez du gaufrier et laissez légèrement tiédir sur une volette. Dégustez en pensant à ma grand-mère.
Pour vous dire à quel point elles étaient bonnes ces gaufres, nous les comptions. "Qui n'a pas eu sa deuxième gaufre ?". Comme ça pas de jaloux. Ma grand-mère les faisait toutes cuire pour nous, elle mangeait juste la dernière.
Voilà, jusqu'à maintenant je ne voulais pas la donner, cette recette, mais maintenant c'est différent. Un petit hommage à ma Mémère.
22.9.11
ma Grand-Mère s'en est allée...
5.9.11
Macarons Pure Vanille
Je disais donc, les macarons multicolores à tout et n'importe quoi, c'est "fashion". Sauf que, pour moi, un bon macaron, c'est forcément à la vanille (je parle du macaron dit "parisien" ou "gerbet"). J'aime aussi ceux au caramel (même s'il est trèèès difficile d'en trouver des corrects, car souvent beaucoup trop sucrés ou carrément proches de la meringue), à la réglisse ou à la pistache (parfois). Mais mes préférés, ce sont ceux à la vanille. C'est sur ce parfum que je peux juger de la qualité d'un macaron.
Comme on n'est jamais si bien servi que par soi-même, eh bien je me suis fait des macarons, à la vanille, avec pleiiiiin de vanille, à ma façon.
Pour les coques, j'ai testé une recette du dernier livre que j'ai acheté (rectification : que Bergamonsieur m'a offert pour mon anniversaire - en avance, j'ai triché), "Patisserie ! l'ultime référence" de Christophe Felder, en y ajoutant une gousse de vanille entière.
Pour le fourrage, j'ai bidouillé un genre de crème mousseline d'après une recette de Pauline Unger, en y ajoutant (eh oui !) une gousse de vanille entière.
Macarons Pure Vanille
(pour environ 25 macarons)
Pour les coques :
225g de sucre glace
125g de poudre d'amandes
100g de blancs d'oeufs (3 blancs)
25g de sucre en poudre
1 gousse de vanille
Pour le fourrage :
3 jaunes d'oeufs
25cl de lait
50g de sucre
25g de farine
50g de beurre
1 gousse de vanille
Pour les coques : Mixer très rapidement le sucre glace, la poudre d'amande et la gousse de vanille coupée en tronçons. Tamiser le mélange.
Monter les blancs en neige, quand ils sont mousseux incorporer le sucre en poudre, laisser tourner (vitesse maximale) pendant 10 minutes.
Incorporer à la maryse le mélange sucre/amandes/vanille.
Avec une poche à douille, dresser les macarons sur un tapis de cuisson.
Enfourner pendant 12 minutes à 160°C.
Laisser complètement refroidir avant de retirer délicatement les coques.
Pour la crème : Couper la gousse de vanille en tronçons, mixer avec le sucre. Tamiser.
Dans une casserole, hors du feu, fouetter les jaunes d'oeufs avec le mélange sucre/vanille, ajouter la farine, puis le lait. Mettre à cuire en fouettant constamment jusqu'à ce que le mélange épaississe. Retirer du feu. Laisser tiédir 5 minutes.
Ajouter le beurre. Mélanger. Laisser refroidir.
Coller les coques deux par deux avec un peu de crème vanillée.
Raaah, ils étaient exactement comme je les voulais *soupir*. Ultra-vanillés, moelleux, parfumés, et qui "goûtent" bien les amandes (sinon, c'est pas des macarons mais des meringues). On sent même les petits grains de vanille qui éclatent sous la dent.
Le seul défaut de ma recette : le fourrage contenant une grande proportion de lait, il a tendance a ramollir les macarons le lendemain. Bah, pas grave : voilà un bon prétexte pour tous les manger le jour même :)
Quant au fourrage, il y en avait trop, pas grave non plus : à la petite cuillère, c'est un délice !
26.8.11
Shortbreads... absolument parfaits.
Verdict : premièrement, la pâte à shortbreads est beaucoup plus facile à "tamponner" que celle de mon précédent essai, deuxièmement, eh bien... je préfère les shortbreads (ah ce bon goût de beurre, ce sablé !). J'ai juste eu une crainte à un moment : à peu près à mi-cuisson, j'ai eu l'impression que les "écritures" étaient en train de s'effacer, mais non, tout s'est bien déroulé.
24.8.11
"Biscuits Maison" (trop mignons) au sésame noir
Le petit livre est très mignon, avec de belles photos, le tampon quant à lui est vraiment super chouette, j'adore.
J'ai tout de suite testé la recette de Mercotte.
Biscuits Maison au sésame noir :
pour une quinzaine de sablés
100g de beurre
100g de sucre de canne (roux)
1 œuf
200g de farine
1 càs rase de crème de sésame noir
Dans un saladier, avec une spatule de bois, crémez le sucre et le beurre, incorporez la crème de sésame. Ajoutez l’œuf puis la farine. Continuez à mélanger jusqu'à ce que la pâte se détache des parois du saladier et s'amalgame bien.
Étalez la pâte obtenue sur du papier cuisson, sur une épaisseur de 5 ou 6 mm et laissez-la reposer au frais pendant au moins une heure.
Préchauffez le four à 180°.
Sortir la pâte et y faire des marques avec le tampon, lentement mais fermement, régulièrement, sur toute la pâte. Remettez au frais quelques instants si la pâte s'est réchauffée. Découpez la pâte avec un emporte pièce rond (ou un verre) de la taille du tampon. Déposez délicatement les biscuits (en les espaçant suffisamment) sur une plaque recouverte de papier cuisson et enfournez pendant 12 min. Laissez refroidir avant de déguster (on peut très bien les conserver dans une boîte en fer).
Verdict : j'ai un peu galéré au départ, il faisait super chaud chez moi, la pâte ramollissait très vite. Pour avoir testé les deux techniques, il vaut mieux faire les marques au tampon AVANT de découper à l'emporte-pièce plutôt que l'inverse, c'est moins risqué. Entre chaque marque au tampon, je passais un peu de "blush" (de la farine) sur le tampon, avec un pinceau, juste un voile (qui adhère tout seul au silicone, une histoire d'électricité statique je suppose).
Les biscuits ont une couleur surprenante, ils sont gris, ils sont très bons, craquants et friables, avec un bon goût de sésame, mais peut-être pas assez sucrés pour moi. Les "écritures" ont bien résisté à la cuisson, je suis contente.
Pour les derniers biscuits, sur une idée de Bergamonsieur ("je verrais bien des petites graines de sésame dedans") j'ai saupoudré le papier cuisson de graines de sésame avant d'y déposer les biscuits. Le résultat était encore meilleur. Pour ce qui est de la pâte de sésame noir, je l'ai trouvée à Paris, dans un magasin japonais pas très loin de l'Opéra, mais je ne saurais plus vous dire son nom. Pour dénicher le pot, j'ai dû demander à un vendeur : tout est écrit en japonais et uniquement en japonais :)
Je vais bientôt récidiver avec mon tampon, c'est sûr, mais cette fois j'essaie avec ma recette de Shortbreads.
10.8.11
Moelleux aux Mûres (gâteau aux allures de clafoutis)
Je n'ai pas changé grand chose pour la pâte, juste quelques petites modifications, c'est au niveau des fruits et de la déco que j'ai bidouillé à ma façon : au départ, il s'agissait de cerises, mais les cerises, je ne les aime que fraîches, tombées de l'arbre, pas cuites. En plus, même si Bergapapa dit qu'il faut laisser les noyaux, moi j'ai horreur des noyaux dans le clafoutis, ça me gâche tout le plaisir : je ne peux pas engloutir d'énormes bouchées goulûment, je suis obligée de faire attention à mes dents et de recracher lesdits noyaux. C'est nul. Le comble (je plaisante) est que, dans la version originale, il faut laisser les queues des cerises ! Elles dépassent du gâteau. Mouais, c'est peut-être rigolo à regarder, mais à manger ça ne m'amuserait pas beaucoup beaucoup... Exit les cerises, et comme j'avais des mûres sous la main, j'ai mis des mûres (mais avec des fruits sans pépins ni noyaux ce serait encore mieux). Pour finir, j'ai volontairement omis la déco "dragées concassées", elles auraient blessé mon délicat palais ;-)
Allez, la recette, telle que je l'ai faite :
Moelleux aux mûres
(pour un moule à manqué de 24cm de diamètre)
125g de poudre d’amandes
150g de cassonade
20g de maïzena
3 oeufs
125 g de crème liquide
des mûres (quantité au goût)
Préchauffez le four à 180°. Fouettez ensemble tous les ingrédients (sauf les mûres).
Versez dans un moule préalablement beurré. Répartissez les mûres sur la pâte
Enfournez pendant 35 minutes environ (cela dépend de votre four et de votre moule), jusqu'à ce que le centre du gâteau soit cuit.
Démoulez tiède.
A la base, il fallait de la crème fraîche, mais je n'avais que de la crème liquide. Comme j'ai adoré le résultat, la prochaine fois j'essaie avec de la crème épaisse, pour comparer. Et dans un moule pas trop grand, cette fois (je vous ai indiqué la taille adéquate), pour que le résultat soit un peu plus épais que sur la photo :)