Quand j'étais petite, je croyais que Jacques Brel chantait "ce pain perdu qui est le mien". Ce n'est que plusieurs années plus tard que j'ai appris (avec déception, vous l'imaginez bien) qu'il chantait en fait "ce plat pays qui est le mien". Dans le même registre, je rêvais de visiter la "Salle des Pains Perdus", à l'Assemblée Nationale : une salle avec un nom pareil, aussi appétissant, était faite pour moi. Hélas, même topo, grande déception quelques années plus tard : il s'agissait en réalité de la "Salle des Pas Perdus". Snif.
Cette semaine, je me suis fait du pain perdu tous les jours. Eh oui. J'avais préparé beaucoup de "migaine" (= sauce/préparation, en Vosgien), alors tout y est passé. Tout ce que j'avais sous la main : baguette, pain précuit, pain de campagne, pain de mie, petits toasts carrés, brioche industrielle... J'ai tout essayé. Si j'avais eu des biscottes, je crois bien que j'aurais testé avec aussi. J'ai utilisé une fois de plus la recette de Christophe Michalak, une valeur sûre. Vous pouvez la retrouver dans ce billet(clic!). On peut modifier les proportions crème/lait pour obtenir du pain perdu plus ou moins moelleux (et plus ou moins riche, mais ça je m'en fiche).
Verdict : ma préférence va au pain perdu fait avec du vrai pain, de la baguette, ceci dit avec la brioche ou le pain de mie c'est pas mal non plus. Mais comme les seules photos potables que j'aie faites étaient celles avec la brioche (il faisait jour), ce sont celles que je poste. En définitive, pour faire du pain perdu, c'est un peu comme dans le cochon : tout est bon !
27.3.11
24.3.11
j'ai testé : la Pâtisserie des Rêves
J'ai failli écrire "j'ai testé pour vous". Mais ce n'est pas vrai : j'ai testé pour moi. Allez, je vous raconte. J'ai profité d'une balade à Paris pour me rendre rue du Bac, plus précisément à la Pâtisserie des Rêves de Philippe Conticini. Déjà, y aller en voiture un samedi après-midi, c'était pas l'idée du siècle, mais bon, nous avons fini par y arriver. "La Pâtisserie des Rêves" : avec un nom aussi prétentieux, je m'attendais à un truc énorme, une boutique gigantesque. Humpf, l'endroit est minuscule : mon salon est plus grand ! (peut-être la boutique rue Longchamp est-elle plus grande ?). Bon, j'entre, et là, ça commence mal : il y a une queue pas possible (j'aurais peut-être dû éviter le samedi, mais, bon, on fait ce qu'on peut). Je déteeeeste faire la queue. Je déteste vraiment, vraiment faire la queue, je trouve ça humiliant en fait. Bon, maintenant que je suis là (et qu'on a tourné pendant une heure avec la voiture), je fais la queue. En théorie, cela permet de tourner autour de l'îlot central et de contempler les pâtisseries sous cloche. En pratique, on n'a pas encore fait tout le tour que la demoiselle vient vous demander ce que vous voulez. Mais c'est que j'en sais encore rien, moi. Et puis , comble du truc, une cloche sur deux est vide ! Il n'y a plus de Paris-brest, plus de tarte au citron, et au moment où je m'apprête à commander, une demoiselle retire l'unique flan pâtissier d'une des cloches. Bref, moi qui voulais un Paris-Brest, tant pis, je repars avec un Saint Honoré. Argh ! à 6,80 euros le Saint Honoré individuel, il a intérêt à être bon. Je louche sur les viennoiseries, mais elles sont un peu dans le passage, pas vraiment à l'abri des postillons de la clientèle qui commande, alors mon côté flippée-des-microbes m'en empêche. Je paye, quelqu'un fait venir mon Saint Honoré de l'arrière-boutique (oui, il n'y a qu'une seule pâtisserie de chaque sorte sous chaque cloche), l'emballe dans une boîte en carton et dépose le tout dans un très joli sac. Retour à la maison. Je déballe l'objet du délit. Wouah, qu'il est beau, ce Saint-Honoré ! Et bon, en plus (vous me direz, à 6 euros 80 le biniou, ça vaut mieux...). La pâte feuilletée n'est pas trop caramélisée (c'est le grand défaut d'une majorité de pâtissiers, la pâte feuilletée caramélisée soi-disant comme il faut est carrément trop amère), la chantilly est vraiment bonne. Il y a peut-être un peu trop de caramel à mon goût (pour coller les choux), ce n'est pas encore parfait. Mais l'ensemble est très très bon, très frais. Une chose est sûre, question esthétique, c'est le plus beau Saint-Honoré que j'aie jamais vu.
20.3.11
Gâteau "Cerisier Japonais" (Sakura 桜)
Ce week-end, nous avons fêté l'anniversaire de ma p'tite soeur. Pour l'occasion, je voulais lui préparer un gâteau spécial. J'ai d'abord pensé faire un gros Kinder Surprise, mais d'une part je manquais de temps, d'autre part je ne voulais pas utiliser de colorants alimentaires. Exit le kinder surprise. Je ne sais pas pourquoi, hier soir, avant de m'endormir, tout-à-coup, paf ! un cerisier japonais m'est apparu. Ca sonne un peu mystique, dit comme ça, genre "Sainte Thérèse" et tout et tout, mais non, pas du tout : j'étais juste en train de sombrer dans le sommeil, et comme je pense souvent à des gâteaux avant de m'endormir (et pendant que je dors et après aussi :)...
J'ai sorti ma recette préférée, le gâteau d'amandes de belle-maman : il est tendre, moelleux, parfumé, parfait pour la "frangipane addict" que je suis. Je voulais un glaçage clair, il me fallait un gâteau clair, donc sans chocolat, forcément. Le gâteau d'amandes est une valeur sûre, et claire qui plus est.
J'ai préparé un glaçage simple (sucre glace, eau, sucre vanillé), que j'ai étalé sur le gâteau. J'avais commencé par faire un glaçage au chocolat blanc, mais une fois de plus il a durci d'un seul coup dans le saladier, alors j'ai tout jeté et je suis revenue à un glaçage simple. J'ai "peint" le tronc avec du chocolat noir fondu (on dirait du nutella, mais c'est bien du chocolat à pâtisser). Je pensais faire les fleurs avec quelques gouttes de confiture de fruits rouges, mais en cherchant mes amandes dans le placard, j'ai retrouvé des fleurs de lilas cristallisées que j'avais achetées chez G.Detou il y a déjà un bon bout de temps. Impec'. Et hop, le tour était joué.
Je suis bien contente du résultat, j'ai obtenu à peu près l'effet que je voulais. Et le gâteau d'amandes était booooon....
J'en ai profité pour prendre un cours de botanique (avec mon papa) sur les cerisiers fleurs, cerisiers japonais et autres prunus trucmuchebidulus. Et, cerise (japonaise ;-) sur le gâteau, j'ai appris par la même occasion que le mot "sakura", titre d'une célèbre chanson nippone, est le nom dudit cerisier japonais :)
J'ai sorti ma recette préférée, le gâteau d'amandes de belle-maman : il est tendre, moelleux, parfumé, parfait pour la "frangipane addict" que je suis. Je voulais un glaçage clair, il me fallait un gâteau clair, donc sans chocolat, forcément. Le gâteau d'amandes est une valeur sûre, et claire qui plus est.
J'ai préparé un glaçage simple (sucre glace, eau, sucre vanillé), que j'ai étalé sur le gâteau. J'avais commencé par faire un glaçage au chocolat blanc, mais une fois de plus il a durci d'un seul coup dans le saladier, alors j'ai tout jeté et je suis revenue à un glaçage simple. J'ai "peint" le tronc avec du chocolat noir fondu (on dirait du nutella, mais c'est bien du chocolat à pâtisser). Je pensais faire les fleurs avec quelques gouttes de confiture de fruits rouges, mais en cherchant mes amandes dans le placard, j'ai retrouvé des fleurs de lilas cristallisées que j'avais achetées chez G.Detou il y a déjà un bon bout de temps. Impec'. Et hop, le tour était joué.
Je suis bien contente du résultat, j'ai obtenu à peu près l'effet que je voulais. Et le gâteau d'amandes était booooon....
J'en ai profité pour prendre un cours de botanique (avec mon papa) sur les cerisiers fleurs, cerisiers japonais et autres prunus trucmuchebidulus. Et, cerise (japonaise ;-) sur le gâteau, j'ai appris par la même occasion que le mot "sakura", titre d'une célèbre chanson nippone, est le nom dudit cerisier japonais :)
16.3.11
les Oeufs au Lait au Sirop d'érable
Il n'y a pas très longtemps, j'ai posté (dans ce billet - clic !) la recette des Oeufs au lait de mon p"tit frère. Ils sont vraiment super bons. Bergafrérot m'a signalé que j'avais oublié la "touche finale", à savoir faire infuser un sachet de thé dans le lait avant de préparer les oeufs au lait. Mais le thé, j'aime pas ça. Aucun thé (ah, si, juste le thé à la menthe archi-sucré quand je vais au hammam, c'est le seul que je puisse avaler - mais c'est parce qu'il va bien avec les pâtisseries :-)
Pas de touche finale au thé pour moi donc, mais une autre version aujourd'hui : dans les oeufs au lait, ce que j'aime le moins (comme dans le Cocoland), c'est le caramel au fond. Il donne une légère amertume, je trouve, qui se communique à la moitié des oeufs (ie à la partie du fond). Ce sont mes copines québecoises Véro et Maryse qui m'ont donné LA super idée géniale : remplacer le caramel par du sirop d'érable ! Comment n'y ai-je pas pensé toute seule, moi, la raide-dingue des produits de l'érable ?
Aussitôt suggéré, aussitôt mis en oeuvre. Tadaaaam !
Comme j'adore la vanille, j'ai mis les graines de deux gousses à infuser dans le lait. On les voit carrément bien, n'est-ce pas ? En parlant de photo, c'est suuuuper dur à photographier, des oeufs au lait, pas facile d'en faire un truc un peu glamour...
Verdict : ces oeufs au lait au sirop d'érable sont PARFAITS. Si je voulais taquiner ma belle-soeur, j'écrirais "ils sont juste parfaits".
Ceci dit, juste pour voir, la prochaine fois j'essaierais bien de remplacer le sucre par du sucre d'érable (mais j'ignore s'il a le même "pouvoir sucrant" que le sucre blanc ?).
Merci Véro et Maryse !
Pas de touche finale au thé pour moi donc, mais une autre version aujourd'hui : dans les oeufs au lait, ce que j'aime le moins (comme dans le Cocoland), c'est le caramel au fond. Il donne une légère amertume, je trouve, qui se communique à la moitié des oeufs (ie à la partie du fond). Ce sont mes copines québecoises Véro et Maryse qui m'ont donné LA super idée géniale : remplacer le caramel par du sirop d'érable ! Comment n'y ai-je pas pensé toute seule, moi, la raide-dingue des produits de l'érable ?
Aussitôt suggéré, aussitôt mis en oeuvre. Tadaaaam !
Comme j'adore la vanille, j'ai mis les graines de deux gousses à infuser dans le lait. On les voit carrément bien, n'est-ce pas ? En parlant de photo, c'est suuuuper dur à photographier, des oeufs au lait, pas facile d'en faire un truc un peu glamour...
Verdict : ces oeufs au lait au sirop d'érable sont PARFAITS. Si je voulais taquiner ma belle-soeur, j'écrirais "ils sont juste parfaits".
Ceci dit, juste pour voir, la prochaine fois j'essaierais bien de remplacer le sucre par du sucre d'érable (mais j'ignore s'il a le même "pouvoir sucrant" que le sucre blanc ?).
Merci Véro et Maryse !
13.3.11
Délice de Pommes (ou quand j'ai failli mettre le feu à la cuisine...)
Il me restait quelques pommes , dont une qu'il fallait manger rapidement sous peine de devoir la jeter. Alors je me suis conconcté un petit dessert "perso" en deux temps - trois mouvements. Enfin, perso, c'est vite dit : Bergamiss m'en aura finalement boulotté la moitié :)
J'ai pris une pomme, je l'ai coupée en lamelles pour la faire revenir dans du beurre. Comme je ne voulais pas sortir une grande poêle pour une seule petite pomme, j'ai pris une petite poêle. Mais cette poêle-là, elle colle. Alors j'ai découpé un rond de papier cuisson et je l'ai posé au fond de la poêle avant d'y déposer le beurre et les pommes. Le coup du papier cuisson, je l'ai découvert dans Topchef. Bah oui, je regarde Topchef, j'aime bien (contrairement à Masterchef).
Bref, j'ai fait revenir les pommes jusqu'à ce qu'elles soient à peine dorées, bien fondantes (comme l'intérieur des beignets de pommes au resto chinois).
Là, j'y ai versé une cuillère à soupe de rhum, et j'ai approché une allumette. Ah, pour flamber, ça a flambé : le papier cuisson a pris feu ! Non mais quelle andouille... Aaaah, ça brûle bien, le papier cuisson.
J'aurais pu mettre la poêle sous le robinet et la remplir d'eau, mais je ne voulais pas gâcher mes bonnes pommes. J'étais partagée entre deux impératifs tout aussi importants l'un que l'autre à mes yeux : éteindre le feu, et sauver mes pommes. Finalement, en secouant un peu la poêle (pas très malin, quand j'y repense), le papier s'est éteint (comme du papier d'Arménie). Et, oh chance, mes pommes étaient intactes, même pas touchées, ouf.
Je les ai saupoudrées de sucre vanillé, et leur ai ajouté une touche de sauce au caramel au beurre salé. Un régal. Là-dessus, Bergamiss est arrivée : "je peux goûter ?". Et elle a mangé la moitié de mon assiette. "Maman, c'est dé-li-cieux". C'est d'ailleurs elle qui a immortalisé ladite assiette en la photographiant, parce que "cette recette, il faut qu'elle soit sur ton blog".
Moralité : penser à retirer le papier cuisson avant de flamber le contenu de la poêle :)
Et dire que je me moquais de mon p'tit frère qui avait la fâcheuse habitude de cramer le filtre de la hotte à chaque fois qu'il se faisait des bananes flambées...
J'ai pris une pomme, je l'ai coupée en lamelles pour la faire revenir dans du beurre. Comme je ne voulais pas sortir une grande poêle pour une seule petite pomme, j'ai pris une petite poêle. Mais cette poêle-là, elle colle. Alors j'ai découpé un rond de papier cuisson et je l'ai posé au fond de la poêle avant d'y déposer le beurre et les pommes. Le coup du papier cuisson, je l'ai découvert dans Topchef. Bah oui, je regarde Topchef, j'aime bien (contrairement à Masterchef).
Bref, j'ai fait revenir les pommes jusqu'à ce qu'elles soient à peine dorées, bien fondantes (comme l'intérieur des beignets de pommes au resto chinois).
Là, j'y ai versé une cuillère à soupe de rhum, et j'ai approché une allumette. Ah, pour flamber, ça a flambé : le papier cuisson a pris feu ! Non mais quelle andouille... Aaaah, ça brûle bien, le papier cuisson.
J'aurais pu mettre la poêle sous le robinet et la remplir d'eau, mais je ne voulais pas gâcher mes bonnes pommes. J'étais partagée entre deux impératifs tout aussi importants l'un que l'autre à mes yeux : éteindre le feu, et sauver mes pommes. Finalement, en secouant un peu la poêle (pas très malin, quand j'y repense), le papier s'est éteint (comme du papier d'Arménie). Et, oh chance, mes pommes étaient intactes, même pas touchées, ouf.
Je les ai saupoudrées de sucre vanillé, et leur ai ajouté une touche de sauce au caramel au beurre salé. Un régal. Là-dessus, Bergamiss est arrivée : "je peux goûter ?". Et elle a mangé la moitié de mon assiette. "Maman, c'est dé-li-cieux". C'est d'ailleurs elle qui a immortalisé ladite assiette en la photographiant, parce que "cette recette, il faut qu'elle soit sur ton blog".
Moralité : penser à retirer le papier cuisson avant de flamber le contenu de la poêle :)
Et dire que je me moquais de mon p'tit frère qui avait la fâcheuse habitude de cramer le filtre de la hotte à chaque fois qu'il se faisait des bananes flambées...
10.3.11
Gâteau aux 3 Laits (Mexique)
Il y a des recettes qui vous donnent envie de les réaliser tout de suite, là, immédiatement, juste après les avoir vues. C'est le cas de ce "gâteau aux 3 laits". Ne me demandez pas comment je suis tombée dessus, je ne m'en souviens plus. Tout ce que je sais, c'est que 1) son nom m'a interpellée 2) la première photo du site qui présentait la recette m'a fait craquer.
J'ai trouvé cette recette sur le site Saveurs Mexicaines.
Bref, voici la recette, pour un moule à manqué de 24 cm de diamètre.
3 oeufs
100g de sucre
100g de farine tamisée
1/2 sachet de levure chimique
1/2 boîte de lait concentré sucré (environ 200g donc)
le même volume (de la 1/2 boîte de lait concentré sucré) de crème liquide entière
le même volume (de la 1/2 boîte de lait concentré sucré) de lait entier
1 cuillèrée à café de rhum brun
les graines de 2 gousses de vanille
Dans un saladier, mélanger le sucre, la farine, les graines d'une gousse de vanille et la levure. Incorporer les oeufs avec une spatule. On obtient une pâte très compacte, difficile à travailler. Verser la pâte dans un moule antiadhérent et enfourner à 180°C pendant environ 30 minutes (je ne me rappelle pas exactement).
C'est hyper impressionnant, on se dit que le gâteau ne va jamais boire TOUT ce liquide, mais si, il y arrive très très bien (faut dire que, sans sauce, le gâteau serait "sec comme un coup de trique", c'est-à-dire immangeable).
Verdict : c'est très très bon, très frais, bien vanillé. On dirait un baba au rhum, mais avec du lait vanillé à la place du rhum.
Pour finir, spéciale-dédicace à ma petite soeur :
J'ai trouvé cette recette sur le site Saveurs Mexicaines.
Je n'a pas préparé de chantilly, pas le temps, et je comptais transporter le gâteau, alors sans chantilly c'était plus pratique.
Dans la recette, les proportions me paraissaient exorbitantes pour mon moule à manqué : j'ai divisé toutes les quantités par deux. Bien m'en a pris : le gâteau aurait carrément débordé intégralement dans le four.
Mouais, c'est bien joli tes idées de tout diviser par deux, Bergamote, mais la moitié du "volume d'une boîte de lait concentré sucré", ça fait combien, ça ? J'allais tout de même pas vider la moitié de la boîte dans un autre contenant, ça fait de la vaisselle et du gâchis. Là, il suffisait de peser le truc, car le poids est indiqué sur la boîte, contrairement au volume, mais pour le lait et la crème ?
J'ai joué à BergaMacGyver : j'ai versé un peu d'eau dans mon verre doseur, puis j'y ai plongé la boîte de lait concentré sucré (elles sont généralement pleines à ras-bord, j'ai donc négligé -raaaaah ça me fait mal d'écrire ça, moi la prof de maths psycho-rigide de l'exactitude- le volume d'air dans la boîte et le volume du métal), et une simple soustraction m'a donné le résultat (que j'ai oublié depuis, bien joué, faudra que je recommence mon manège la prochaine fois).
Bref, voici la recette, pour un moule à manqué de 24 cm de diamètre.
Gâteau aux trois laits
3 oeufs
100g de sucre
100g de farine tamisée
1/2 sachet de levure chimique
1/2 boîte de lait concentré sucré (environ 200g donc)
le même volume (de la 1/2 boîte de lait concentré sucré) de crème liquide entière
le même volume (de la 1/2 boîte de lait concentré sucré) de lait entier
1 cuillèrée à café de rhum brun
les graines de 2 gousses de vanille
Dans un saladier, mélanger le sucre, la farine, les graines d'une gousse de vanille et la levure. Incorporer les oeufs avec une spatule. On obtient une pâte très compacte, difficile à travailler. Verser la pâte dans un moule antiadhérent et enfourner à 180°C pendant environ 30 minutes (je ne me rappelle pas exactement).
Pendant ce temps, préparer la sauce aux trois laits : mélanger le lait concentré sucré, la crème liquide, le lait entier, le rhum et les graines d'une gousse de vanille.
Quand le gâteau est cuit, le laisser dans le moule et le piquer un peu partout avec une pique à brochette (ou un cure-dents). Verser immédiatement la sauce aux trois laits et laisser refroidir. Réfrigérer au moins douze heures. Le lendemain, démouler sur le plat de service.
C'est hyper impressionnant, on se dit que le gâteau ne va jamais boire TOUT ce liquide, mais si, il y arrive très très bien (faut dire que, sans sauce, le gâteau serait "sec comme un coup de trique", c'est-à-dire immangeable).
Verdict : c'est très très bon, très frais, bien vanillé. On dirait un baba au rhum, mais avec du lait vanillé à la place du rhum.
La sauce aux trois laits : c'est une merveille, on peut la boire à la petite cuillère, elle se suffit à elle-même. Dans une sorbetière, je suis sûre qu'elle serait sublime.
Ce gâteau est encore meilleur le surlendemain (toujours au frigo, bien sûr).
Pour finir, spéciale-dédicace à ma petite soeur :
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