J'ai fait une surprise à l'un de mes oncles (parce que j'en ai plein, des oncles, tous plus sympas les uns que les autres, d'ailleurs). Un oncle des Vosges (là, on n'est pas très avancé, étant donné qu'au moins 90% de mes oncles vivent là-bas), super bricoleur. Enfin, bricoleur, le terme n'est pas suffisant. Il est maçon, plombier, électricien, jardinier, vigneron, bûcheron, cuisinier, plaquiste, maraîcher... et j'en oublie. Je ne connais même pas les noms de tous les métiers qu'il sait faire. Je crois bien qu'il sait tout faire, en fait.
Lors de mes avant-dernières vacances dans les Vosges, l'oncle en question m'a parlé d'un "gâteau avec des biscuits et du café" que sa grand-mère adorée lui faisait tout le temps quand il était petit. Il avait l'air si ému en l'évoquant que, pendant mes dernières vacances là-bas, je lui ai préparé ledit gâteau.
Bon, c'est pas tout ça, j'en avais déjà entendu beaucoup parler de ce gâteau, mais 1) il n'a pas de nom (si, c'est "le gâteau aux biscuits trempés dans le café" qui revient le plus souvent) 2) je n'avais pas de recette. Et, dans les Vosges, je n'ai pas internet. Je vous vois venir. Nan, sur mon téléphone non plus il n'y a pas internet, mon téléphone fait juste téléphone (et encore, dans ses bons jours), et comme dirait mon fils, "y'a pas d'jeux sur ton téléphone ?!?!?", eh bien non, même pas (j'ai un vieux téléphone à clapet, parce qu'avec les autres je ne sais pas décrocher et encore moins raccrocher, et parce que ce sont les seuls qui résistent aux quelques chutes inopinées d'une hauteur de 1m50 sur le béton auxquels je les soumets régulièrement). Alors j'ai appelé Bergapapa, et comme Google est son ami, il m'a trouvé la recette. La voici.
le Gâteau aux Petit Beurre et au Café
(pour un moule carré d'environ 20cm de côté)
2 paquets de Petit Beurre
150g de beurre à température ambiante
2 oeufs
100g de sucre
1 sachet de sucré vanillé
1 bol de café noir
des vermicelles en chocolat
Séparer les blancs des jaunes. Monter les blancs en neige. Réserver.
Dans un saladier, fouetter les jaunes avec le sucre, le sucre vanillé et le beurre. Incorporer les blancs d'oeufs montés en neige. La crème est prête.
Tapisser le fond du moule avec une couche de Petit Beurre préalablement trempés très rapidement dans le café. Etaler une fine couche de crème. Remettre une couche de Petit Beurre trempés dans le café. Etaler une fine couche de crème. Recommencer jusqu'à épuisement des stocks.
Décorer avec des vermicelles en chocolat. Filmer et mettre au réfrigérateur pendant minimum 12 heures.
Comme je n'avais pas de vermicelles, j'ai fini par une couche de glaçage au café (mélange de sucre glace et de café). Ca a fait le boulot.
Verdict : mon oncle a aaaadoooooré. Il m'a dit : "je ferme les yeux et je suis dans la cuisine de ma grand-mère". Mission accomplie. Il est reparti avec le plat, d'ailleurs. Oui, parce qu'il en est resté, quand même, c'est du lourd ce truc, en termes de calories :)
Pour ma part, j'ai beaucoup aimé, mais c'était quand même un peu trop costaud pour moi (et pourtant je suis capable de me "taper" un kouign-aman à moi toute seule). Je réessaierai, mais avec du mascarpone ou du philadelphia à la place du beurre, pour voir (pendant la préparation de la crème, le mélange beurre/oeufs s'est séparé, j'ai bon espoir que cela n'arrive pas en utilisant autre chose que du beurre).
Vous pouvez remplacer les Petit Beurre par d'autres biscuits ("thé", "Brun",...), je crois bien que j'essaierai avec des speculoos, tiens.
Pour finir, la photo "avec flash" (pas tip-top non plus, il faisait nuit dans les deux cas) :
Edit du 14 février : pour avoir la vraie de vraie recette originelle, je vous invite à faire un tour sur le blog d'Estebel en cliquant ici.
28.1.12
12.1.12
ce 500ème billet sera consacré au... Stollen !
Voici donc le 500ème billet publié sur ce blog en 5 ans 1/2. La prof de maths que je suis ne peut s'empêcher de calculer que cela correspond à peu près à 91 billets par an, soit environ 1 billet tous les 4 jours. A mon grand regret, la fréquence de mes publications a bien diminué ces derniers temps. Eh oui : après plus de 10 ans en collège, je dois avouer que ces dernières années j'arrivais en cours un peu en "free style"... Mais là, avec mon arrivée au lycée, je ne chôme pas, c'est le moins qu'on puisse dire :) Oh, je ne me plains pas, au contraire, c'est chouette d'expliquer des dérivées, de tracer des paraboles ! [nan je ne suis pas dingue, c'est juste que j'aime mon métier, c'est tout]
Aujourd'hui, je vous présente une nouveauté, une recette inédite, celle du Stollen. Plus précisément du MarzipanStollen. C'est-à-dire avec de la pâte d'amande dedans. Parce que c'est encore meilleur avec.
J'ai découvert le Stollen en 1990, lors de mon premier séjour en Allemagne. J'adooore le Stollen. C'est un dessert beau et bon (ça me rappelle une chanson de Jacques Brel, ça, "beau et bon à la fois"). Mon père adooore le Stollen. Mais : (1) ceux du commerce coûtent pas mal cher, (2) ceux du commerce contiennent des ingrédients aux noms étranges (glutamate monosodique de jesaispastropquoi - ça pousse sur quel arbre, ça ?), (3) le fait-maison dépasse généralement de loin l'industriel. Alors j'ai décidé de faire mon Stollen moi-même.
Et comme je suis une dingue des desserts (et perfectionniste en plus), j'ai effectué au préalable une enquête minutieuse en étudiant les recettes de Stollen des grands chefs (Christophe Felder en propose deux différentes, Christine Ferber une autre, etc.). J'ai rassemblé le tout dans un tableau excel, et j'ai fait une moyenne de tous les résultats. Voici donc ma recette personnelle de Stollen, en exclusivité sur Sucrissime.com.
Stollen
(pour 2 pièces)
Farine : 450 g
Sucre : 65 g
Beurre mou : 160 g
Lait tiède : 15 cl
Levure de boulanger : 1 cube (ou 2 sachets de levure déshydratée)
Jaunes d'oeufs : 2
Blanc d'oeuf : 1
Eau : 3 cl
Raisins secs : 200 g
Ecorces d'Orange confites coupées en petits cubes : 75 g
Pâte d’amande blanche : 1 paquet
Rhum brun ou ambré : 1 cuillérée à soupe
Sel
Vanille
Pour l'enrobage :
Beurre fondu : 100g
Sucre glace : 50g
Cannelle (facultatif)
La veille : Remplir un saladier d'eau chaude, ajouter le rhum, y déposer les raisins et les laisser gonfler pendant au moins 12 heures.
Le jour même : Dans le bol du robot muni du crochet "pétrin" (ou bien dans un grand saladier), mélanger la farine, le sucre, le beurre, le lait, la levure de boulanger, les jaunes, le blanc, les raisins secs préalablement égouttés, les écorces d'orange. Ajouter une grosse pincée de sel, et de la vanille. Pétrir longuement. Si la pâte est trop dure, ajouter l'eau petit-à-petit.
Séparer la pâte en quatre morceaux. Former quatre boudins avec ces morceaux. Déposer deux boudins sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, en les espaçant suffisamment car la pâte va gonfler. Couper la pâte d'amande en 4 (on obtient 4 longs bâtonnets) et enfoncer légèrement deux bâtonnets dans chaque boudin (comme 2 barres de chocolat dans un pain au chocolat). Recouvrir les deux boudins avec les deux boudins restants. Laisser lever pendant au moins 2 heures. Préchauffer le four à 180°C. Enfourner pendant 45/60 minutes (le temps de cuisson dépend de votre four).
Sortir les Stollen. Les badigeonner, encore chauds, de beurre fondu. Les saupoudrer immédiatement de sucre glace (éventuellement mêlé de cannelle).
Une fois refroidis, enveloppez-les dans du papier aluminium, et patientez (si vous arrivez à résister !) pendant au moins 24 heures, le Stollen n'en sera que meilleur.
Bon, je dis ça, mais je n'ai réussi à patienter que 8 heures : l'odeur était irrésistible, alors quand je me suis levée le 1er janvier, j'ai craqué :)
J'avais fait deux gros bâtonnets de pâte d'amande, comme vous pouvez le voir sur les photos, mais ce serait certainement encore meilleur en les recoupant, donc c'est ce que j'ai écrit dans la recette.
Comme j'étais dans les Vosges, et que le robot là-bas est peu puissant, j'ai dû ajouter plus d'eau (pour ne pas griller le moteur), donc ma pâte s'est un peu trop étalée. Bah, pas grave.
On peut aussi incorporer à la pâte des écorces de citron confites, des amandes, des dattes... mais j'ai choisi une version "basique".
Verdict : uuultra-bons, ces MarzipanStollen ! A refaire, c'est sûr.
Aujourd'hui, je vous présente une nouveauté, une recette inédite, celle du Stollen. Plus précisément du MarzipanStollen. C'est-à-dire avec de la pâte d'amande dedans. Parce que c'est encore meilleur avec.
J'ai découvert le Stollen en 1990, lors de mon premier séjour en Allemagne. J'adooore le Stollen. C'est un dessert beau et bon (ça me rappelle une chanson de Jacques Brel, ça, "beau et bon à la fois"). Mon père adooore le Stollen. Mais : (1) ceux du commerce coûtent pas mal cher, (2) ceux du commerce contiennent des ingrédients aux noms étranges (glutamate monosodique de jesaispastropquoi - ça pousse sur quel arbre, ça ?), (3) le fait-maison dépasse généralement de loin l'industriel. Alors j'ai décidé de faire mon Stollen moi-même.
Et comme je suis une dingue des desserts (et perfectionniste en plus), j'ai effectué au préalable une enquête minutieuse en étudiant les recettes de Stollen des grands chefs (Christophe Felder en propose deux différentes, Christine Ferber une autre, etc.). J'ai rassemblé le tout dans un tableau excel, et j'ai fait une moyenne de tous les résultats. Voici donc ma recette personnelle de Stollen, en exclusivité sur Sucrissime.com.
Stollen
(pour 2 pièces)
Farine : 450 g
Sucre : 65 g
Beurre mou : 160 g
Lait tiède : 15 cl
Levure de boulanger : 1 cube (ou 2 sachets de levure déshydratée)
Jaunes d'oeufs : 2
Blanc d'oeuf : 1
Eau : 3 cl
Raisins secs : 200 g
Ecorces d'Orange confites coupées en petits cubes : 75 g
Pâte d’amande blanche : 1 paquet
Rhum brun ou ambré : 1 cuillérée à soupe
Sel
Vanille
Pour l'enrobage :
Beurre fondu : 100g
Sucre glace : 50g
Cannelle (facultatif)
La veille : Remplir un saladier d'eau chaude, ajouter le rhum, y déposer les raisins et les laisser gonfler pendant au moins 12 heures.
Le jour même : Dans le bol du robot muni du crochet "pétrin" (ou bien dans un grand saladier), mélanger la farine, le sucre, le beurre, le lait, la levure de boulanger, les jaunes, le blanc, les raisins secs préalablement égouttés, les écorces d'orange. Ajouter une grosse pincée de sel, et de la vanille. Pétrir longuement. Si la pâte est trop dure, ajouter l'eau petit-à-petit.
Séparer la pâte en quatre morceaux. Former quatre boudins avec ces morceaux. Déposer deux boudins sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, en les espaçant suffisamment car la pâte va gonfler. Couper la pâte d'amande en 4 (on obtient 4 longs bâtonnets) et enfoncer légèrement deux bâtonnets dans chaque boudin (comme 2 barres de chocolat dans un pain au chocolat). Recouvrir les deux boudins avec les deux boudins restants. Laisser lever pendant au moins 2 heures. Préchauffer le four à 180°C. Enfourner pendant 45/60 minutes (le temps de cuisson dépend de votre four).
Sortir les Stollen. Les badigeonner, encore chauds, de beurre fondu. Les saupoudrer immédiatement de sucre glace (éventuellement mêlé de cannelle).
Une fois refroidis, enveloppez-les dans du papier aluminium, et patientez (si vous arrivez à résister !) pendant au moins 24 heures, le Stollen n'en sera que meilleur.
Bon, je dis ça, mais je n'ai réussi à patienter que 8 heures : l'odeur était irrésistible, alors quand je me suis levée le 1er janvier, j'ai craqué :)
J'avais fait deux gros bâtonnets de pâte d'amande, comme vous pouvez le voir sur les photos, mais ce serait certainement encore meilleur en les recoupant, donc c'est ce que j'ai écrit dans la recette.
Comme j'étais dans les Vosges, et que le robot là-bas est peu puissant, j'ai dû ajouter plus d'eau (pour ne pas griller le moteur), donc ma pâte s'est un peu trop étalée. Bah, pas grave.
On peut aussi incorporer à la pâte des écorces de citron confites, des amandes, des dattes... mais j'ai choisi une version "basique".
Verdict : uuultra-bons, ces MarzipanStollen ! A refaire, c'est sûr.
6.1.12
le Pain d'Epices de Chambéry (ultra-tendre) aux fruits séchés
J'ai déjà au moins deux recettes de pain d'épices : une pour faire des pains d'épices "rigides" (on peut découper des formes dans la pâte, style Saint Nicolas, P'tit Biscuit dans Shrek...) et l'autre pour du pain d'épices plus "mou" (on verse la pâte dans un moule à cake).
Mais alors là, pour ce qui est du pain d'épices "mou", je viens de découvrir une recette encore meilleure. Si si, vraiment. C'est une collègue qui me l'a donnée. Elle nous a apporté un pain d'épices absolument terrrrrrible le dernier jour de cours avant les vacances de Noël, et elle a gentiment accepté de me communiquer sa recette. Recette que j'ai mise en application pour le réveillon du 24 décembre chez ma soeur.
Ma collègue tient cette recette de sa logeuse dans une chambre d'hôte de Chambéry, voici donc la recette du :
PAIN D’EPICES DE CHAMBERY
A : mettre dans une casserole :
20 cl d’eau
3 c à soupe de miel
200g de fruits séchés (dattes, figues, abricots secs…).
200g de sucre roux
60g de beurre
Faire chauffer doucement, arrêter dès l’ébullition et laisser tiédir.
B : mélanger dans l’ordre :
300g de farine.
1 c à café de gingembre en poudre.
1 c à café de mélange pour pain d’épices
1 c à café de cannelle moulue
50 g de noix.
½ c à café de bicarbonate.
1 sachet de levure chimique.
Mélanger A et B.
C : Ajouter 1 œuf battu au mélange A+B. Mélanger.
D : Verser dans un moule à cake beurré et faire cuire 45 minutes environ à 180°. Vérifier la cuisson avec un couteau. Prolonger de 10 minutes si besoin est.
Je n'ai pas mis de bicarbonate, je n'en avais pas. Quant aux noix, elles sont facultatives.
J'ai acheté des "fruits moelleux" de chez Monoprix, ce sont des fruits secs pas secs du tout, bien moelleux.
J'aime le pain d'épices bien épicé, vous pouvez réduire la quantité d'épices si vous voulez quelque chose de moins fort.
Franchement, ce pain d'épices est sublime. Les fruits donnent un goût et un moelleux incomparable. Le résultat n'est pas sec, presque "humide", trop bon :)
J'y pense : malgré tout ce que l'on entend à la télé, "moelleux" se prononce "moualeu" et non "mouèleu". Grrr !!!
Au fait : bonne année !
Mais alors là, pour ce qui est du pain d'épices "mou", je viens de découvrir une recette encore meilleure. Si si, vraiment. C'est une collègue qui me l'a donnée. Elle nous a apporté un pain d'épices absolument terrrrrrible le dernier jour de cours avant les vacances de Noël, et elle a gentiment accepté de me communiquer sa recette. Recette que j'ai mise en application pour le réveillon du 24 décembre chez ma soeur.
Ma collègue tient cette recette de sa logeuse dans une chambre d'hôte de Chambéry, voici donc la recette du :
PAIN D’EPICES DE CHAMBERY
A : mettre dans une casserole :
20 cl d’eau
3 c à soupe de miel
200g de fruits séchés (dattes, figues, abricots secs…).
200g de sucre roux
60g de beurre
Faire chauffer doucement, arrêter dès l’ébullition et laisser tiédir.
B : mélanger dans l’ordre :
300g de farine.
1 c à café de gingembre en poudre.
1 c à café de mélange pour pain d’épices
1 c à café de cannelle moulue
50 g de noix.
½ c à café de bicarbonate.
1 sachet de levure chimique.
Mélanger A et B.
C : Ajouter 1 œuf battu au mélange A+B. Mélanger.
D : Verser dans un moule à cake beurré et faire cuire 45 minutes environ à 180°. Vérifier la cuisson avec un couteau. Prolonger de 10 minutes si besoin est.
Je n'ai pas mis de bicarbonate, je n'en avais pas. Quant aux noix, elles sont facultatives.
J'ai acheté des "fruits moelleux" de chez Monoprix, ce sont des fruits secs pas secs du tout, bien moelleux.
J'aime le pain d'épices bien épicé, vous pouvez réduire la quantité d'épices si vous voulez quelque chose de moins fort.
Franchement, ce pain d'épices est sublime. Les fruits donnent un goût et un moelleux incomparable. Le résultat n'est pas sec, presque "humide", trop bon :)
J'y pense : malgré tout ce que l'on entend à la télé, "moelleux" se prononce "moualeu" et non "mouèleu". Grrr !!!
Au fait : bonne année !
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