8.2.07

Les Petits Biscuits de Bergamiss



Voici un aperçu des réalisations de notre petite Bergamiss (5 ans) : des biscuits aux noisettes et pépites de chocolat, et des petits moelleux au chocolat (car, je ne sais pas pour vous, mais pour ma fille, un gâteau est forcément au chocolat, par définition).

Je lui ai offert ce petit kit :


Le sapin (je cite Mademoiselle) avait "un bon goût" mais n'était "pas assez moelleux". Exit la recette, donc, qui a échoué au Bergamiss-test.
[personnellement, j'ai plutôt apprécié ces biscuits, qui ressemblaient beaucoup aux "croissants de lune", de bahlsen, je crois, que j'aime beaucoup, alors je vous donne tout de même les ingrédients : 100g de pépites de chocolat, 80g de poudre de noisettes, 1 oeuf, 50g de sucre (à augmenter), 60g de beurre mou et 160g de farine ; 15 à 20 minutes à 200°C]

En revanche, les moelleux au chocolat ont rencontré un vif succès. A tel point qu'il me fut difficile de parvenir à en photographier ne serait-ce qu'un seul...

Sur tous les petits moelleux réalisés, Mademoiselle a eu l'extrême générosité de nous en laisser un. Vous avez bien lu, un. Je cite : "tiens, tu n'as qu'à partager ce coeur avec Papa, comme c'est ton amoureux" (n'est-ce pas mignon ?). Donc, vous l'aurez compris, elle nous laissait un gâteau pour deux !


Pour les bébés-moelleux au chocolat, nous avons utilisé la recette (infaillible) de mon Moelleux au Chocolat. Une réussite, comme d'habitude.

Mademoiselle était ravie : pour les sapins, elle s'en est donné à coeur joie en pétrissant la pâte avec ses petite mimines, et en fourrant les moules ; pour les moelleux au chocolat, en fouettant la pâte avec un mini-fouet super-mignon puis en remplissant les moules et, surtout, en râclant, léchant, essuyant, etc, toute la pâte qui avait dégouliné, débordé des petits moules.

Habituellement, je pâtisse seule, mais là, quel bonheur d'avoir partagé ces moments avec elle !

6.2.07

Crème velours de châtaignes et son sirop


Tout est dans le titre : c'est une crème de velours, à la châtaigne. Je rêvais d'en refaire, mais impossible de trouver de la purée de marrons. Heureusement, mon adorable soeur m'en a offert deux boîtes, alors j'ai pu succomber à la tentation.

J'ai repris la même recette que la dernière fois (clic!), à deux choses près :

- je n'avais plus de cassonade, j'ai pris du sucre blanc
- j'ai mis tous les ingrédients d'un coup dans mon pichet tupperware (haut, cylindrique) et j'ai mixé avec le... - comment vous appelez ça ? - mixeur plongeant, (pour la soupe, pied-de-je-sais plus-quoi, ou girafe ?). Ultra-rapide, et pratique pour verser dans mes ramequins !

Il a fallu que je prolonge la cuisson, le centre n'était pas tout-à-fait pris. A surveiller, et à ajuster, donc.

Impossible de résister à l'envie d'y laisser traîner son doigt :


Admirez ce velouté :


Je les ai accompagnées de sirop de châtaignes, qui me restait de la fabrication de mes marrons glacés :

Que c'était bon !

Tiens tiens, il m'en reste une (j'ai mangé les 3 autres), et je n'ai pas encore pris mon dessert...

5.2.07

Moelleux Pomme/Mandarine


C'est toujours la même histoire : quelques pommes qui vont bientôt flétrir et que je dois utiliser. A côté desquelles deux piteuses clémentines sont en train de se déssécher. Au départ, je pensais faire une confiture pomme/mandarine. Alors j'ai pressé les deux clémentines, incorporé les pommes pelées épépinées et coupées en morceaux, puis le même poids de sucre.

Finalement, quand la confiture a été prête, je l'ai utilisée pour faire mon gâteau pommes-poires (cliquer ici pour la recette), je me suis régalée, mes collègues aussi.

Si vous n'aimez pas les gâteaux qui sont secs, essayez celui-ci, il est vraiment trèèès moelleux. La petite note acidulée des clémentines était le petit "plus" qui allait bien.

Je triche dans le titre (à vrai dire je ne connaîs pas vraiment la différence entre une clémentine et une mandarine), car je trouve "mandarine" bien plus glamour que "clémentine"...

4.2.07

île flottante et ses barques-madeleines


Je vais vous faire une confidence. Je n'avais jamais fait de crème anglaise jusqu'à hier soir. Et puis Bergabellesoeur m'a "commandé" des îles flottantes. Dessert que, a fortiori, je n'avais jamais fait.
Alors je me suis lancée. La recette était bonne, mais ma réalisation, comment dire, mitigée : j'ai malencontreusement laissé ma crème anglaise bouillir, et mes îles n'étaient pas très gonflées. La crème qui a bouilli, (chez nous on dit "bouillu"...), c'est un peu (un peu seulement) à cause de Bergamoustique qui voulait je ne sais plus quoi. En revanche, les blancs en neige, c'est ma faute : ils étaient beaux, magnifiques, gonflés. Mais j'ai voulu qu'ils soient encore plus beaux, et je les ai mis dans une poche à douille pour faire de jolis dessins. Grave erreur. Ils ont dégonflé. Pas totalement, mais ils n'étaient plus si beaux.
Referai-je cette recette ? Je ne sais pas encore. Les proportions étaient bonnes, alors je vous les donne.

Ile flottante
(pour 6 personnes)

Crème anglaise :
1 litre de lait
1 gousse de vanille
6 jaunes d'oeufs
150g de sucre
1 càc de rhum brun (facultatif)

Neige :
6 blancs d'oeufs
30g de sucre

du caramel

Préparation :
- pour la crème anglaise : fouetter les jaunes avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Incorporer le lait chaud (dans lequel vous aurez fait infuser la gousse de vanille) en fouettant, verser dans une casserole et cuire à feu doux en remuant constamment, SANS LAISSER BOUILLIR. Retirer du feu dès que la mousse a disparu de la surface de la crème. Incorporer le rhum. Laisser refroidir. Réfrigérer.
- pour la neige (l'île) : battre les blancs en neige très ferme, incorporer le sucre. Faire pocher cette neige 3 minutes dans de l'eau (ou mieux, du lait) bouillante. Egoutter et laisser refroidir. Réfrigérer.
- Au moment de servir, verser de la crème anglaise, recouvrir d'un peu de neige, et verser du caramel, caramel maison si vous avez le temps, sinon... celui du commerce ira très bien aussi. Il sera simplement liquide et pas croquant.

Vous pouvez d'abord faire la neige, en pochant les blancs dans 1 litre de lait, ainsi le lait sera déjà chaud pour la crème anglaise (pensez à le filtrer, dans ce cas).

Le goût était parfait, mais la crème pas tout-à fait comme je le souhaitais.




J'ai accompagné les îles flottantes de savoureuses madeleines, qui étaient en réalité de la pâte à quatre-quarts versée dans des moules à madeleines :

Madeleines :
2 oeufs
le même poids de sucre
le même poids de farine
le même poids de beurre fondu
1 sachet de sucre vanillé

Fouetter les oeufs avec le sucre, ajouter la farine puis le beurre fondu.
Pour plus de légèreté, vous pouvez remplacer un tiers de la farine par de la fécule de maïs (ce que j'ai fait, miam).
Verser dans les moules et cuire 12 à 14 minutes à 200°C.
Attendez tout de même qu'elles aient (un peu) refroidi avant de vous jeter dessus.

Si vous voulez faire un quatre-quarts, reprenez cette recette mais avec 4 oeufs, versez dans un seul moule et adaptez le temps de cuisson.

Chez nous, une île flottante, on appelle ça des oeufs à la neige. Au début, en région parisienne, je trouvais le nom "île flottante" un peu snob. Et puis aujourd'hui, c'est celui que je choisis comme titre pour ce billet... Révélateur ? Naaan, amusant, c'est tout ;-)

3.2.07

Gaufres Liègeoises (Gaufres de Liège)


Vous la reconnaissez, cette grosse gaufre épaisse et moelleuse, vous savez, avec les grains de sucre qui croquent sous la dent ?
Eh bien, ça y est, je sais la faire. Bon, je n'avais plus de cassonade, alors j'ai mis du sucre blanc. Et je n'avais pas de sucre perlé, alors j'ai mis un fond de "sucre spécial confiture" (que Bergamonsieur avait acheté par erreur). Mais c'était bon, vraiment très très bon.


Gaufres Liègeoises :
(pour 14 gaufres environ)

500g de farine
3 oeufs
un demi-cube de levure de boulanger
85g de lait tiède
100g de cassonade
110g de beurre mou (enfin, fondu, j'étais trop pressée...)
du sucre perlé

Tout mélanger et pétrir jusqu'à obtenir une boule assez élastique (au robot, crochet pétrin, c'est plus facile). Incorporer grossièrement une poignée de sucre perlé (= gros grains de sucre)
Couvrir et laisser lever au moins 2 heures.

Faire des boudins d'environ 70g, et presser dans un gaufrier à grosses mailles.



Approchons-nous un peu :


Nappée de caramel à la crème et à la fleur de sel :

Avec du beurre d'érable, c'était à tomber.
Bergamonsieur, lui, a rempli tous les trous avec du nutella (on peut dire la marque, car les autres pâtes à tartiner sont moins bonnes). Il a juste déploré de ne pouvoir remplir aussi les trous de l'autre face...
Bergamiss a simplement dit "hmmmmmm !" en levant le pouce vers le ciel.
Et Bergamoustique "encore, gaume" (c'est dur à prononcer, gaufre).
A refaire, c'est sûr.
(serais-je dans ma "période gaufres" ?)

2.2.07

Des gaufres comme vous n'en avez jamais fait


(je m'avance peut-être un peu vite, vous me direz...)

En février 2006, j'étais en vacances à Chamonix. Je me promenais dans la ville, et là je tombai sur un énorme panneau : "gaufres à l'ancienne". Foi de Bergamote, je devais goûter ça.
J'observai donc le gaufreur (ndlr : le monsieur qui faisait les gaufres ;-) et ses énormes gaufriers en fonte, au-dessus des flammes, avec la plus grande attention.

Il formait d'abord des boudins de pâte entre ses mains, puis les pressait dans les fers, et, enfin, les ouvrait pour les garnir d'un fourrage crèmeux et doré qui remplissait une pleine bassine.

Bergamote, par l'odeur alléchée, décida donc de les goûter, ces gaufres.
Hmmm, quel délice !
Je revins tous les jours, et le "donne nous notre pain de ce jour" se transforma (pardonnez-moi) en "donnez-moi ma gaufre quotidienne".

Il me fallait désormais trouver 1) le vrai nom de ces gaufres 2) la recette et surtout 3) le moule adéquat.
Il s'avéra que l'objet de ma quête s'appelait "gaufre flamande" ou encore "gaufre du Nouvel An", spécialité du nord de la France, fourrée à la vergeoise et au beurre.
Pour la recette, la recherche ne fut pas trop trop longue : après quelques clics sur le net, je finis par dénicher un mémoire réalisé par des étudiants en agronomie (ou quelque chose comme ça) qui avait pour thème : "la gaufre flamande". Ils avaient la bonne idée de donner LA recette, fruit de leurs recherches.

Pour le moule, ce fut plus difficile : je ne trouvai que des moules en fonte, qui pesaient au moins 12kg, et que l'on devait mettre sur le feu. Le feu de cheminée, je veux dire.

Et puis, je me rappelai que j'avais un croque-gaufre-grill de chez Tefal. Un petit tour sur leur site me permit de découvrir avec joie qu'il existait des plaques amovibles "comme je voulais" compatibles avec mon gaufrier. Ni une ni deux, je commandai les plaques.
Qui mirent plus de 3 mois à arriver... (rupture de stock, délais, blablabla...). Entre temps, naturellement, je me rendis compte avec un peu d'amertume, que Darty s'était mis à en vendre. Trop tard, j'avais déjà commandé les miennes.

Et puis vint le jour tant attendu où elles arrivèrent. Et le résultat était à la hauteur de mes espoirs. Fabuleux.

Pour la recette, cliquez ici.
(suite à une demande de Patricia, voici la recette du fourrage "traditionnel" : environ 75g de beurre, 180g de vergeoise blonde et un verre à liqueur de rhum brun - facultatif )

Pour le fourrage, ma préférence va au beurre d'érable (ce n'est pas vraiment une spécialité du Nord, mais c'est si bon...), ainsi qu'au caramel à la crème et au beurre salé, comme sur les photos ci-dessous.







Je prépare la pâte, Bergamonsieur forme les boudins de 30 grammes, et toute la Bergafamille les dévore avec joie.

Une petite anecdote : le dernier jour de mon séjour à Chamonix, j'ai bien entendu acheté une gaufre. Je l'ai mangée tellement goulûment que les trois-quarts du fourrage ont dégouliné sur mon manteau de laine noire... J'ai dû tout nettoyer avec un peu de neige (pas d'eau à proximité) pendant que Bergamonsieur s'éloignait, sifflotant, faisant mine de ne pas me connaître (il avait trop honte, hihi).

En guise de mot de la fin : ce soir, j'ai refait des crêpes, Chandeleur oblige, et, quand j'ai dit à Bergamiss de ne pas manger sa crêpe trop vite, elle m'a répondu "je peux pas, c'est trop bon !".
N'est-ce pas le plus beau des compliments, ça ?

1.2.07

Hmm les bonnes crêpes...


Dans quelques minutes, ce sera la Chandeleur. Alors je ferai des crêpes (dans quelques heures, tout de même, il va falloir que j'aille travailler, avant).
Cette photo date d'il y a quelques jours, quand Bergamoustique (2 ans et demi) a déboulé dans la cuisine en criant "crêêêêêêpe !!!". Devant mon air dubitatif, il s'est remis à réclamer, en braillant, mais en articulant pour être sûr d'être bien compris "crêêêêêpe !!!". Alors je lui ai préparé ses crêpes. (Bon, nous en avons profité, nous aussi). Et, la bouche pleine de sa crêpe tant attendue, il a marmonné "hum, a bon, crêpe !"

Pâte à Crêpes :

250g de farine
50g de sucre
1 sachet de sucre vanillé
50cl de lait
5 oeufs
facultatif : du rhum, de la mirabelle, du grand-marnier...
25g de beurre fondu

Mélanger tous les ingrédients en fouettant vivement. Laisser reposer la pâte environ 30 minutes.
Verser une louche de pâte dans une poêle beurrée, bien chaude. Retourner la crêpe (faîtes-la sauter si vous aimez le risque ;-). Dégustez sans attendre.

Vendredi prochain (nous recevrons des amis), ce sera le repas "crêpes", avec des galettes de sarrasin salées (oeuf/gruyère, pour moi) puis des crêpes sucrées (trempées dans le sirop d'érable, toujours pour moi).

Vous pouvez les napper de sauce caramel au beurre salé :

20 g de beurre demi-sel
10 cl de crème liquide
100 g de sucre

Chauffer à sec (sans eau) 100 g de sucre semoule dans une casserole, remuer avec une spatule en bois. Lorsque le sucre est fondu, incorporer petit à petit sur feu très doux 10 cl de crème liquide (attention aux projections !) en remuant sans cesse avec une spatule en bois, puis, après avoir pris soin de retirer la casserole de la plaque de cuisson, 20 g de beurre demi-sel. Laisser tiédir le caramel.

Bonne Chandeleur à tous !

31.1.07

Marrons glacés maison (meilleurs que tous les autres)


Noël est passé, et je ne trouve plus de marrons glacés. De toute façon, ils coûtent horriblement cher et sont moins bons que les miens (et ce n'est pas moi qui le dis - enfin, si, je le dis - c'est Bergamonsieur). Alors j'en ai refait, moi-même.

J'ai utilisé la même recette que la dernière fois, mais en remplaçant le sucre blanc par du sucre de canne. Et comme je prévoyais de faire une grosse quantité d'un coup (1kg), les proportions furent les suivantes :

1kg de marrons épluchés (crus, surgelés, chez Picard)
2 litres d'eau minérale
2kg de sucre de canne
1 gousse de vanille coupée en petits morceaux


Préparation :
1/ Faire cuire les marrons comme indiqué sur l'emballage (en général 8 minutes dans une casserole d'eau frémissante - lire les indications sur le paquet).

2/ Porter l'eau et le sucre à ébullition dans une cocotte, avec la gousse de vanille fendue en deux dans la longueur et grattée. Laisser bouillir 4-5 minutes puis y plonger les marrons. Le mieux est de les disposer dans le panier cuisson, cela facilitera l'égouttage. Laisser frémir 1 minute. Couper le feu et laisser reposer une journée (24 heures).

3/ Le lendemain, égoutter les marrons (en retirant le panier). Porter le sirop à ébullition 4-5 minutes et plonger les marrons. Laisser frémir 3 minutes. Couper le feu et laisser reposer 24 heures.

4/ Les lendemain et surlendemain, etc, répéter la même opération. Les marrons vont changer d'aspect, et n'auront plus l'air 'cuits' mais 'confits'. Cette fois-ci le confisage a duré 6 jours, chez moi.
Après les dernières 24 heures de repos, sortir les marrons, les poser sur un plateau recouvert de papier cuisson, les napper du sirop de cuisson et laisser sécher à l'air pendant 24 heures.

(facultatif : mélanger un peu de sirop avec du sucre glace et napper les marrons avant séchage. Vous obtiendrez une fine couche de sucre légèrement opaque du plus bel effet. Mais Bergamonsieur préfère sans, alors je ne l'ai fait que pour "ma" boîte...)




Je les ai rangés dans des boîtes de récup' (aussi "empruntées" à Bergapapa, à qui j'ai offert une de ces boîtes, tout de même).


Voici l'intérieur des marrons : moelleux, translucide.



Une petite souris serait-elle passée par là ?


Verdict : les marrons glacés sont bien meilleurs, je trouve, avec la recette au sucre de canne.
Pour en avoir le coeur net, j'ai quand même acheté une boîte de Motta, Bergamonsieur les a boudés car ils étaient "mauvais".

Hmmm, il est 22H47, m'en vais chercher ma boîte, moi. (imaginez le sourire jusqu'aux oreilles)

27.1.07

Galette des rois "comme un soleil" à la pistache



Je ne m'en lasse pas. J'en fais, j'en fais et j'en refais. Des galettes à la frangipane.
Un jour, tandis que nous vivions dans le sud de la France, des collègues m'invitèrent à "manger la galette". Quelle ne fut pas ma déception en découvrant, en lieu et place d'une bonne galette fourrée à la frangipane, une couronne briochée aux fruits confits... Je n'aime pas vraiment les fruits confits, ceux du commerce, j'aime la brioche, mais alors on n'appelle pas ça une galette, c'est de la brioche ;-)
J'ai aussi eu une énorme surprise, toujours dans le sud, lorsque j'ai demandé à mon boucher "2 tournedos" : je me suis retrouvée avec... 2 steacks-hachés !

Pour la galette que je présente aujourd'hui, j'ai décidé d'entamer mon pot de pâte de pistache : hmmm, cela sent bon. C'est très pâteux et ultra-collant, mais le résultat a été à la hauteur de mes espérances.

J'ai utilisé ma recette habituelle de galette des rois, j'ai simplement incorporé une grosse cuillère à café de pâte de pistache à ma frangipane.

J'avais l'habitude de tracer des croisillons avec la pointe d'un couteau sur le dessus de la galette, cette fois-ci j'ai changé et opté pour de jolis arcs de cercle qui me font penser à un soleil :


Voilà la seule photo que j'ai pu prendre de l'intérieur (c'est l'unique part que j'ai réussi à "sauver", mes collègues ayant tout dévoré en quelques minutes), le fourrage était d'un beau vert gazon, moelleux et savoureux. La couleur surprend, au début, mais ensuite on s'y fait :)


Bilan : expérience concluante, au niveau de la pâte de pistache comme de la nouvelle décoration.

22.1.07

Le fabuleux Gâteau d'Amandes de Belle-Maman



J'adore la galette des rois, j'en mangerais toute l'année si je m'écoutais. (Il suffit de l'appeler pithiviers si l'Epiphanie est déjà passée ;-) Le problème de la galette des rois (à la frangipane), c'est... la pâte feuilletée. Je ne suis pas fan. J'ai bien tenté une version "galette des reines" à la pâte sablée, délicieuse, mais en fait, la vérité, c'est que ce qui me fait chavirer, c'est la frangipane. Je "nettoie" scrupuleusement la casserole de crème frangipane avec mon index, c'est trop bon.

Un jour, Belle-Maman nous a préparé un gâteau aux amandes fa-bu-leux. Comme s'il n'avait été constitué QUE de frangipane. Un vrai rêve. Une vraie bombe, aussi (il doit y avoir deux millions de calories par bouchée, au bas mot...). Mais on n'a rien sans rien, et CE gâteau de frangipane est vraiment unique, moelleux et pas sec. Parce que, les éponges, c'est beau mais pas très bon.

Alors, Belle-Maman, c'est dit, tu es la reine du Gâteau à l'Orange et du Gâteau d'Amandes.

Gâteau d'amandes :
(pour 1 gâteau)

100g de beurre fondu
200g de sucre
200g d'amandes moulues
4 oeufs
(facultatif : 2 càs de kirsch ou de rhum)

Tout mélanger vigoureusement, verser dans un moule rond ou carré et enfourner 25 minutes à 200°C.

Facile, n'est-ce pas ?
En plus, peut-être l'avez-vous remarqué, c'est un gâteau sans farine.

19.1.07

Bébés Kouglofs aux pépites de chocolat et de caramel


Je vous parlais récemment de la ville de Nancy, et plus particulièrement de la Porte de la Craffe. Non loin de cette magnifique porte, se trouve (se trouvait ?) une boulangerie qui vend des mini-kouglofs aussi bons que beaux. Ils sont mignons à croquer, c’est le cas de le dire.

J’aime les kouglofs, (habituellement j’écris plutôt kugelhopf) j’apprécie leur forme, leurs rondeurs, j’adore leur mie tendre et moelleuse, mais (car il y a un mais) je ne raffole pas des raisins secs. Qu’à cela ne tienne, je les remplace ici par des pépites de chocolat et quelques morceaux de caramel.

J’ai un gros moule à kouglof, qui vient d’Alsace, en terre cuite vernissée, avec la cheminée centrale. Je l’utilise de temps en temps. ATTENTION : un moule à kouglof (le vrai, j’entends) ne se lave pas, ne se mouille pas, on l’essuie très soigneusement avec un chiffon propre et sec puis on le range à l’abri de la poussière et de l’humidité jusqu’à la prochaine fois. Votre moule, ainsi, ne collera pas.

Une fois le moule en votre possession, vous croyez que le plus dur est fait. Eh bien non, il vous reste à trouver LA recette qui convient. Car il existe à peu près autant de recettes que de foyers, en Alsace ;-) Mon père adorant le kouglof, lui et ma mère ont commencé il y a de ça très longtemps, leur quête de LA recette. Livres, cartes postales, de nombreuses recettes ont été testées et désapprouvées (un kouglof qui ressemble à une omelette norvégienne, ce n’est pas banal… rires). Puis, enfin, vint le jour où… Il était là, beau, bon, gonflé et moelleux (ok il contenait des raisins secs, mais bon quand même…).

Alors je vous la livre, cette recette, un peu plus bas.

En ce qui concerne les « bébés-moules à kouglof », je les ai comme qui dirait « empruntés » à mes parents (eh, ils ne s’en servaient jamais). Ils sont beaux, n’est-ce pas ? Je suis en extase à chaque fois que je les regarde :)
(La recette originale contient des raisins secs préalablement trempés dans du rhum).

Bébés Kouglofs aux pépites de chocolat et caramel :

(pour 6 petits kouglofs)

300g de farine

20g de levure de boulanger fraîche (ou un sachet de levure de boulanger déshydratée)

10cl de lait tiède

125g de beurre mou

2 œufs

2 càs de sucre

50g de pépites de chocolat, et 50g de caramels mous coupés en petits morceaux

(ou 100g de raisins secs préalablement trempés dans du rhum)

Préparation :

Faire un puis avec la farine.

Délayer la levure dans le lait tiède. L’incorporer à la farine, puis les œufs, le beurre mou coupé en petits cubes, et enfin le sucre. Incorporer pépites de chocolat et caramel (ou les raisins secs).

Pétrir jusqu’à obtenir une belle boule de pâte élastique. Couvrir d’un linge propre et laisser lever à température ambiante pendant 1 heure.

Re-pétrir la pâte vigoureusement, la répartir dans les petits moules soigneusement beurrés, et laisser lever à température ambiante pendant 1h au minimum. La pâte doit bien « pousser » et l’on ne doit plus voir la cheminée du moule.

(chut, ne le dîtes pas à Sandra, mais en réalité parfois je saute l'étape précédente : je verse directement toute la pâte dans les moules et les laisse lever à même le moule pendant 2 heures d'un coup, dans mon four, à 30°C)

Enfourner à 135°C pendant environ 40 minutes, de préférence vers le bas du four. Surveillez la coloration.

Démouler encore chaud.

Les kouglofs se conservent très bien, quelques jours, dans une boîte hermétique. J’ai quant à moi utilisé une grooosse boîte de panettone pour les stocker.

Si vous préférez réaliser un seul gros kouglof, appliquez la même recette, mais en recalculant les quantités pour 3 œufs.

Voilà, vous venez de découvrir ma participation au KKVKVK n°16, je vous ai présenté 4 petites couronnes royales, enfin, disons plutôt princières, que je vous invite à essayer (non, pas à enfiler ;-) si vous avez un peu de temps devant vous, elles vous régaleront j’en suis sûre. Et puis, cela change de la brioche ronde en couronne avec fruits confits (Gaston Lenôtre faisait son kouglof avec de la pâte à brioche, nous n'en sommes donc pas loin...).

Ah, j’oubliais, vous pouvez aussi réaliser des kouglofs salés, en ne mettant pas le sucre et en remplaçant les pépites de chocolat par 75g de lardons fumés finement coupés et 75g de comté râpé. Vous les enfournez au moment où vos convives arrivent, vous les démoulez et les servez à l’assiette en tout début de repas : succès garanti ! (et pour que je digresse vers un plat salé, et qu’en plus je vous en parle, c’est que cela en vaut vraiment la peine)

Pour finir, quelques photos :




Pour vous donner une idée de la taille des bébés kouglofs :



Avant la "neige" :

Après la "tempête" :


Alors, kougelhopf, kouglof, gugelhof, kugelhopf, turban, "bonnet de turc" ou comme vous voulez, ils étaient mignons et bons :D

13.1.07

La tarte aux noix de pécan de mes rêves...



Il y avait la tarte aux noix de pécan ("pecan pie") de la chaîne de fast-food Quick.
Et puis celle de la chaîne de glaces Haagen Dasz.
Et celle de Pizza Hut.
Peut-être même celle de Buffalo Grill.
Je les adore (et interdiction de se moquer de mes références ;-).
Maintenant il y a la mienne, la tarte aux noix de pécan de mes rêves, qui ressemble aux quatre précédemment citées, mais celle-là, au moins, je connais sa composition.
Elle est bonne, onctueuse mais pas pâteuse, hmmm, avec son bon goût d'érable...
Et facile à faire, en plus, ce qui ne gâche pas le plaisir.

Tarte aux noix de pécan :

1 abaisse de pâte brisée ou de pâte sablée
250g de sirop d'érable
100g de sucre
75g de beurre fondu
3 oeufs
250g de noix de pécan

Garniture : Fouetter les oeufs avec le sucre. Incorporer le sirop d'érable puis le beurre fondu.
Etaler l'abaisse de pâte dans un moule à tarte. Verser la garniture sur la pâte. Disposer les noix de pécan (grossièrement hachées, ou pas, comme vous voulez), enfourner à 190°C pendant environ 30 minutes, plutôt vers le bas de votre four.
Déguster froid, avec ou sans crème fouettée, avec ou sans boule de glace à la vanille...

Je voulais garder mes noix de pécan en cerneaux, je ne les ai donc pas hachées. Le résultat était très joli avant que je ne commence à couper des parts... Les demi-noix de pécan, ça ne se coupe pas très bien... Je vous suggère donc, si vous possédez le matériel adéquat, de réaliser plusieurs petites tartes individuelles plutôt qu'une grande.

Vous savez quoi ? Comme je suis la seule à la maison à aimer la tarte aux noix de pécan, elle est entièrement pour moi !

10.1.07

Tarte au citron meringuée "pour les nuls"


Que faire lorsque vous vous trouvez dans une vieille maison des Vosges, et que vous n'avez ni vos livres de recettes, ni d'accès à internet ("inter-quoi ?")... ? Une tarte au citron meringuée "pour les nuls", ou, autrement dit, express.
Une pâte à tarte ultra-facile, et rigolote à faire.
Un lemon curd que vous pourrez utiliser dans d'autres recettes, ou même tartiner sur des shortbreads ou des sablés.
Une meringue 'finger in the nose' (au sens figuré, tout de même).

Tarte au citron meringuée :

Pâte à tarte :
250g de farine
10cl d'huile
10cl d'eau tiède
une pincée de sel
facultatif : 1 càs de sucre

Lemon curd (crème au citron) :
10cl de jus de citron
150g de sucre
3 oeufs
1 càs de fécule de maïs

Meringue :
2 blancs d'oeufs
4 càs de sucre

Préparation :
1) Pâte à tarte : dans un tupperware, mettre tous les ingrédients. Bien fermer le couvercle et secouer le plus fort possible dans tous les sens (j'ai dit de bien fermer, souvenez-vous), jusqu'à ce que cela forme une boule de pâte qui fait boum-boum dans la boîte. Véridique, ça marche, c'est rigolo et défoulatoire. Etaler la pâte dans un plateau à tarte (on dit comme ça, chez moi dans les Vosges).

2) Lemon curd : dans un saladier en verre, bien mélanger les ingrédients et les faire cuire 3 fois 1 minute au micro-ondes (900 watts) en remuant entre chaque passage. Et voilà, c'est prêt ! Si si, promis, ça marche du tonnerre. Tartiner la pâte à tarte avec ce lemon curd.

3) Meringue : monter les blancs en neige très ferme avec une pincée de sel, incorporer le sucre et réserver au frais (la meringue doit être répartie sur la tarte cuite).

4) Pour le temps de cuisson de la tarte, euh, je fais ça un peu au pifomètre-boussole, à l'oeil, environ 30 minutes à 200°C je dirais. Il faut que la migaine (= la garniture, encore une expression de chez moi) commence à boursoufler, et là c'est cuit.

5) Une fois la tarte cuite, avec une poche à douille (ou un sac plastique percé, ou même à la fourchette si vous êtes très paresseuse et/ou pressée) répartir la meringue en spirale sur la tarte, et enfourner à 200°C jusqu'à ce qu'elle soit légèrement colorée.
Voilààà.
Je vous l'avais dit, c'est très facile.
Mais surtout, c'est vraiment très bon.

Certains, dans leur lemon curd, mettent les zestes du citron. Moi, non : j'ai raté une ou deux tartes au citron (ok, je l'avoue, je n'en avais pas réussi une seule jusqu'à la découverte de la recette du Lemon Curd, merci Pimpim), j'avais l'impression de subir un détartrage des dents à chaque bouchée, les zestes rendaient la tarte vraiment trop acide...

Une petite anecdote, pour finir : lors d'un séjour linguistique en Angleterre, j'aperçois un pot de 'confiture' jaune fluo. Qu'est-ce ? Du lemon curd. Ah, bon, d'accord, ce doit être un genre de marmelade au citron. Ouais, pas mauvais, enfin, ça va. Mais là (mauvaise idée), je lis la composition de la chose : lemon (citron) : 0,2% . Argh !!! il n'y a qu'eux pour manger ça (sans parler de la Marmite - prononcer marmaïte- beurk, ou les cosses des petits pois ;-)

J'en aurais bien pris une deuxième part, de ma tarte, mais il n'en est pas resté une miette.
Alors j'en ai refait une, trois jours plus tard. Na.



7.1.07

Un clin d'oeil, avec un seul "T"


Un petit clin d'oeil depuis la Place Stanislas, à Nancy, qui a été magnifiquement réaménagée, en place piétonne, sans voitures, avec des bancs, des éclairages appropriés, bref elle est magnifique.
En passant, merci à mon beau-frère et ma soeur pour les photos :)

Les Bergamotes de Nancy sont des bonbons carrés, oranges, un peu translucides, au goût de bergamote (un peu amères donc) et tout-à-fait délicieuses. Elles sont une des spécialités de Nancy, tout comme les Macarons de Nancy. En revanche, je me demande encore ce que peuvent bien être des Oublies... Je vais être obligée de retourner sur la place et de demander à la boutique, qui jouxte le magasin Daum, célèbre fabricant d'objets en pâte de verre (malheureusement fermé pour inventaire le jour de notre passage).

Si vous avez l'occasion de flâner dans ces contrées reculées, ne manquez pas la Porte de La Craffe (et surtout la boulangerie toute proche, qui vend des "bébés kugelhopfs" absolument merveilleux), les Bergamotes, les macarons, les chardons lorrains à la liqueur, la Place Stanislas évidemment et enfin le tout petit mais sublissime Musée de L'Ecole de Nancy (rue du Sergent Blandan), un petit bijou !



Nous avons terminé notre promenade par un chocolat viennois et un goûter à L'Excelsior, en face d'une pâtisserie nommée... Bergamottes ! Devant leurs produits tous plus alléchants les uns que les autres, nous fûmes obligés d'y pénétrer. Nous sommes ressortis avec une douzaine de mirabelles glacées, hmmmm qu'elles étaient bonnes !

Attention, chez moi Bergamote ne prend qu'un seul T, c'est ma hotte qui en compte 2.

A plus tard, pour la recette du Lemon Curd "pour les nuls" et de la tarte au citron meringuée express

6.1.07

La véritable Galette des Rois à la Frangipane


Epiphanie oblige, je vous présente mes fèves. Celles-ci sont toutes récentes (je les ai achetées avant-hier), et, surtout, elles sont signées. Plus précisément, elles sont estampillées :


J'ai profité de mon séjour dans mes Vosges natales pour passer à l'atelier de Monsieur Nex, à Domrémy-La-Pucelle (village d'origine de Jeanne D'Arc), situé à deux pas de mon petit village (45 habitants, un peu plus de vaches, un cul-de-sac en haut d'une colline, qui jouit d'une vue imprenable sur la vallée, un pittoresque revigorant).
Cet artisan est l'un des derniers en France à fabriquer des fèves "à la main", en porcelaine, et non en poudre de porcelaine made in Taiwan. Il semble que ce monsieur et un Breton soient les derniers à fabriquer leurs fèves artisanalement.

Voici ses coordonnées :
Roland Nex
8 rue principale
88 Domrémy-La-Pucelle
03 29 06 96 02

Vous pourrez de plus admirer ses créations le dimanche 7 janvier, au Mondial de la Fève, Porte de Versailles, à Paris (information à vérifier).

Ci-dessous, ma (modeste) collection de fèves, commencée lorsque j'étais enfant, que j'ai arrêtée lorsque j'ai réalisé que je ne pourrais posséder toutes les fèves de la planète... Je l'ai officiellement transmise à Bergamiss.


Vous vous souvenez, je me "plaignais" de ne pas avoir de plat à cake. Ma mère-grand (avec l'accord de mon grand-père, tout de même) m'a offert ce très joli plat hier (j'adore scrabbler avec elle) :


Pour finir, voici la recette de la véritable, vraie, unique et authentique galette des rois à la frangipane :

Galette des rois à la frangipane :

75 g de sucre
2 jaunes d'oeufs
1 cuillère à soupe de fécule de maïs
75 g de beurre fondu
1/10 de litre de lait
2 sachets de sucre vanillé

125g d'amandes moulues
1 cuillère à soupe de rhum brun (ou de mirabelle !)
2 abaisses de pâte feuilletée
1 fève (indispensable !)

Dans une casserole, hors du feu, mélanger le sucre, les jaunes, la fécule, le lait et le sucre vanillé.
Faire chauffer en fouettant sans arrêt, jusqu'à un léger épaississement (genre crème anglaise un peu épaisse). Incorporer, hors du feu, le beurre, les amandes, et le rhum.

Tartiner l'abaisse de pâte feuilletée de ce mélange. Déposer la fève (pas au centre, sinon...). Recouvrir de pâte feuilletée. Dorer au blanc d'oeuf ou au lait. Cuire à 180°C pendant 40 minutes en surveillant la coloration.

Pour un peu plus de détails (et de photos), cliquez ici.

Et Bonne Année à tous !