4.6.07

Les Crooner Cookies (les meilleurs cookies du monde, si si)


Je vous présente les meilleurs cookies du monde. Je vous l'avais déjà dit, mais cela se vérifie à chaque fois. Je suis sûre que, si Frank Sinatra se réincarnait en cookie, ce serait dans l'un des miens ;-) Chaleureux, fondant, tendre et puissant à la fois...

Ma recette, c'est toujours la même (clic!). Je ne la change plus. C'est sûr. Je varie juste les pépites et/ou ajoute des noix diverses.

Ces cookies m'ont été réclamés un soir par Bergamonsieur après que j'ai écrasé un de ses fichiers hyper-important sur lequel il avait longuement travaillé. Je parle d'un fichier informatique, hein, je n'ai écrasé personne. Quand je lui ai demandé ce que je pouvais faire pour me racheter, il m'a répondu "des tas de gros cookies".

Et il a remis ça il y a quelques jours (sans raison, je n'avais pas fait de bêtise cette fois), "dis, j'ai envie de cookies", alors nous les avons préparés ensemble, à 22h30. Quoi, il n'y a pas d'heure pour faire de la pâtisserie, c'était un cas d'urgence.

Et une "spéciale dédicace" pour Claude-Olivier, qui doit aplatir manu militari ses cookies avant cuisson, car ces coquins cookies, chez lui, ne le font pas d'eux-mêmes... Regarde, Claude-Olivier :
Avant :


Après :
Avant la cuisson, la pâte était crèmeuse (généralement elle ressemble davantage à de la pâte sablée) car j'ai micro-ondé le beurre pour le faire ramollir (évidemment, quand on me réclame des cookies à 22h30, je n'ai pas le temps d'attendre que le beurre ramollisse tout seul...).
Mais, à chaque fois, mes cookies s'étalent de la même manière. Promis.

Pour les pépites, j'ai haché grossièrement du chocolat Nestlé Dessert au Lait, c'est le compromis idéal entre la force et la douceur, le bon goût du chocolat sans l'amertume. C'est bien meilleur que les pépites du commerce.

Bientôt un billet avec la liste des participants au Pistache Contest (il n'est pas trop tard, si vous voulez participer).

31.5.07

Pâte à gâteau universelle


Dimanche dernier, nous étions invités à un barbecue pour lequel j'avais promis d'apporter le dessert (je pensais que nous serions une douzaine de personnes, tout au plus). Quand notre hôtesse m'a annoncé qu'en réalité 32 adultes et 12 enfants seraient de la partie, il a fallu que je change mes projets de "super dessert hyper sophistiqué la classe qui en jette et tout et tout" en "il me faut des gâteaux ultra rapides à préparer".
Pas de problème, je possède une recette incroyable : celle de la pâte à gâteau universelle !
Vous préparez cette pâte (trop facile), vous y mettez ce que vous voulez (évitez tout de même la choucroute, les salsifis, les anchois, le bavoir de votre petit dernier ou le Paic Citron...) et voilà un délicieux gâteau "à ce que vous voulez", moelleux, pas sec et très très bon.

La dernière fois, j'avais fait un gâteau aux canneberges et graines de pavot.
Ci-dessus, j'ai épluché, épépiné et râpé deux pommes très finement, je les ai incorporées à la pâte, et obtenu cette belle couronne savoureuse (on dirait que les parts ont déjà été coupées, vous ne trouvez pas ?).

Ci-dessous, 4 variantes :
- pomme (le coeur) : 2 pommes coupées en petits cubes
- poire (l'étoile) : une petite boîte de poires au sirop (j'ai réservé le jus pour imbiber le gâteau une fois cuit)
- abricot/pistache (le rond/amandes effilées) : une petite boîte d'abricots au sirop (j'ai bu le jus...) et une cuillère à café de pâte de pistache
- ananas (rond) : 7 tranches d'ananas au sirop (j'ai réservé le jus pour imbiber le gâteau cuit)




Dans ma frénésie de desserts (environ 11 ce week-end...), j'ai refait de la sauce au caramel au beurre salé (je sais, je sais, j'exagère).


Pâte à gâteau universelle :
125g de farine
200g de sucre
3 oeufs
10cl d'huile
(facultatif : 1 càc de levure chimique, 1 sachet de sucre vanillé)

Préparation :
Fouetter vivement oeufs + sucre (le mélange va "blanchir" et augmenter de volume).
Incorporer la farine, l'huile, éventuellement levure et sucre vanillé. Bien mélanger.
A cette étape, vous pouvez incorporer ce que vous voulez : pommes, poires, quetsches, mirabelles, rhubarbe (oui oui !), cacao, pépites de chocolat, noix de coco râpée, amandes en poudre, raisins secs, ananas, lychees, canneberges, pistache, abricots, cerises, pruneaux... enfin CE QUE VOUS VOULEZ, c'est ce qui est chouette avec cette recette !
Cuire à 180°C pendant 30 minutes (40/45 minutes si vous avez mis des fruits très juteux).

Vous noterez que cette recette convient aux personnes allergiques aux produits laitiers.

Chez mes parents, ce gâteau s'appelle le "gâteau semaine", car on peut changer d'ingrédient chaque semaine ; chez moi je pense qu'on pourrait l'appeler le "gâteau journée" ;-)

30.5.07

Mes pancakes nappés de mon caramel au beurre salé


Ce week-end, j'ai fait à peu près une dizaine de desserts différents. Voici celui réclamé par Bergamiss : des pancakes (rassurez-vous, Bergamoustique a évidemment eu ses crêpes dominicales, suite à son cri hebdomadaire "veux des crêêêpes ! :).

Pour la recette des pancakes (très facile), cliquez ici.
Pour celle du caramel au beurre salé, voir ce billet.

L'association des deux est vraiment délicieuse, j'ai manqué de caramel au beurre salé, alors j'en ai refait (presque un demi-litre... c'est scandaleux...).

Vous vous souvenez de ma sauce au caramel au beurre salé, eh bien, après l'avoir mise au réfrigérateur, elle est devenue moins liquide et a pris une consistance proche de celle du miel froid, du nutella ou du beurre d'érable, très agréable à étaler, comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous. Pour ceux qui n'aimeraient pas le caramel, je vous invite à essayer ma recette, rien à voir avec le pseudo-caramel-liquide vendu en bouteille.


Hmmm, je mangerais bien des pancakes, là, tout de suite, maintenant...

27.5.07

Les Carrés au Riz Soufflé (Rice Krispies Treats)

Il y a de cela 13 ans, je partais pour les Etats-Unis, pour un séjour linguistique d'un mois en "immersion totale" chez une famille américaine. Un séjour inoubliable, des images, des sons, des odeurs et des goûts plein la tête, des souvenirs par milliers. Dont un, absolument exceptionnel : la première fois que j'ai croqué une tranche de Rice Krispies Treats.

Bien sûr, il y a l'odeur de l'épi de maïs sur le barbecue, arrosé de beurre fondu, bien sûr il y a le fudge de chez Dairy Queen, bien sûr il y a cette indescriptible odeur de beurre salé sur le pop-corn quand on entre au cinéma ; pour moi, c'est tout ça, le goût de l'Amérique. Mais il y a surtout les barres de riz soufflé aux marshmallows. Extraordinaires.

Merci à Bergasoeur pour le sachet de marshmallows, et merci à Bergapapa pour le paquet de riz soufflé :
- les marshmallows, on en trouve peu ou pas en France. Des chamallows pourraient convenir, question texture, mais ils n'ont pas le goût vanillé que j'aime, j'ai essayé, un chamallow c'est super bon cru (ou passé quelques secondes au micro-ondes, attention quelques secondes seulement si vous ne voulez pas décaper l'intérieur de votre four...), mais ça ne va pas dans les Rice Krispies Treats.
- le riz soufflé : pfff, me suis-je dit, pas de problème, je trouve ça n'importe où. Mais non, en fait, je n'en ai trouvé nulle part. Mon père a fini par en dénicher dans un supermarché lointain.
Au final, je crois que marshmallows ET riz soufflé viennent de Leclerc.

Et maintenant, la recette :

Carrés au Riz Soufflé - Rice Krispies Treats :

1/4 de tasse (70g) de beurre
1 sachet (environ 280g) de marshmallows (ou guimauves vanillées)
6 tasses (170g) de riz soufflé Rice Krispies
1 sachet de sucre vanillé

Dans une grande casserole antiadhésive, faire fondre doucement le beurre. Incorporer les marshmallows et mélanger, avec une spatule en bois, jusqu'à ce qu'ils soient totalement fondus. Ajouter le riz soufflé, bien mélanger. Verser le tout dans un plat à gratin rectangulaire tapissé de papier cuisson. Laisser refroidir.
Couper en carrés, ou, pour moi, en tranches, façon "barres de céréales".

C'est une merveille. Absolument pas diététique (on s'en fiche), blindé de sucre et de calories, mais C'EST BON. C'est même super bon.
On a le croustillant du riz soufflé, et les fils de guimauve fondue, hmmm... Ca colle aux doigts, mais alors quel goût !

Il y a des recettes, comme celle-ci, qui ne sont ni "fashion", ni "venez-vite-voir-mon-blog-j'ai-une-recette-hyper-tendance -déstructurée-qui-va-vous-époustoufler" et qui, pourtant, méritent vraiment le détour.
Ah, maintenant que j'y pense, pour la rendre plus "mode", je pourrais peut-être la qualifier de "régressive"... ;-)

25.5.07

Le Pistache Contest (suite)


Le 19 mai, je lançais le "Pistache Contest", ou Concours Pistache. En donnant comme date limite le dimanche 27 mai (clôture du festival de Cannes), je n'avais pas réalisé que cela laissait à peine 8 jours pour pariticiper... Et encore moins qu'il s'agissait du week-end de la Pentecôte...

Par conséquent, je repousse la date limite au
Dimanche 3 juin
.
J'espère que vous serez nombreux à participer (cliquez ici pour l'intégralité des "règles du jeu").
Bien entendu, avant de dévoiler mon choix, vous verrez toutes les recettes participantes.

Je rappelle que vous n'êtes pas obligé de réaliser une recette "exprès", vous pouvez me donner le lien vers un billet que vous avez déjà publié.

Recette sucrée, contenant de la pistache, donc. J'ai 250g de belles pistaches décortiquées et émondées :)

20.5.07

Faites vous-même votre sauce au caramel au beurre salé


Et voilà : aujourd'hui dimanche, comme presque tous les dimanches, Bergamoustique (2 ans 3/4) m'a réclamé "des crêêêêêêêêêpes !". Hélas, point de farine dans ma cuisine (oubli impardonnable, il me semblait pourtant en avoir acheté deux paquets la dernière fois... bref), je suis donc allée (dimanche après-midi oblige) chez le "dépanneur" (terme emprunté à nos amis québecois) c'est-à-dire l'épicier du coin.

Mon paquet de farine entre les mains, j'ai enfin pu faire les crêpes tant attendues. La recette se trouve sur ce billet.

Habituellement, je trempe mes crêpes (roulées) dans du sirop d'érable, comme un nem dans sa sauce. Cette fois, j'ai eu envie de caramel au beure salé. Ayant fini les deux pots offerts par ma soeur et mon beau-frère, j'ai fabriqué le mien.

Avant de commencer cette recette, éloignez les enfants de la cuisine, ce n'est pas une blague, le caramel est dangereux.

Caramel au beurre salé

70g de sucre
65g de crème liquide (pas allégée, de grâce !)
20g de beurre salé

Faire un caramel avec le sucre, à sec, sans eau, dans une casserole à fond épais et à bords hauts. Dès que le caramel est blond, retirer la casserole du feu, et verser petit à petit la crème en fouettant constamment et très vivement. Attention aux éclaboussures. Incorporer le beurre salé (ou le beurre doux + de la fleur de sel). Bien mélanger.

Et le tour est joué !
Si vous voulez un caramel un peu plus épais, diminuez la quantité de crème (ou bien soyez patient : si vous réfrigérez la sauce obtenue, elle épaissit, mais je n'ai jamais la patience d'attendre...).

Je laisse le dernier mot à Bergamoustique : "c'est bon, caramel à maman !".
Ah, si, j'oubliais : si vous aimez la pistache, ne manquez pas le Pistache Contest

19.5.07

Le Pistache Contest (Concours Pistache)


Ameutez les foules, sortez vos livres haute couture, déballez strass et paillettes, préparez vos carnets à autographes et invitez les paparazzi car, en même temps que le Festival de Cannes, se déroule actuellement le Pistache Contest :
j'ai acheté de belles pistaches décortiquées, mondées, brillantes et bien vertes (à prix d'or, dans mon Monoprix). Je voudrais les utiliser dans un dessert (bien sûr !) qui les mettrait en valeur, un dessert qui leur rendrait honneur.

Ce que je vous propose est plutôt un jeu, un festival, qu'un concours : je ne sais pas encore ce que je vais faire de mes pistaches, je vous invite donc à me faire des propositions de recettes sucrées à base de pistache (ou qui en contiennent). Pour cela vous pouvez :
- soit réaliser une recette pour l'occasion
- soit m'indiquer une recette que vous avez déjà faite, et qui est votre "pistache-préférée".

Dans les deux cas, merci de me donner le lien vers votre billet dans les commentaires ci-dessous (ou par mail à bergamhotte[arrobe]yahoo.fr).
Vous avez jusqu'au dimanche 3 juin (20 heures, heure de Cannes, naturellement) pour me communiquer votre choix (une seule recette, sucrée).

Pas de grand jury super célèbre, je suis le seul et unique juge (impartial ;-), je choisirai la recette qui m'allèchera le plus, qui sera la plus tentatrice (et la plus gourmande). La Palme d'Or, euh, non, la Pistache d'Or sera remise dans les jours qui suivront, suite à mes délibérations avec moi-même et après mûre réflexion, bien entendu.

Pas de fabuleux prix à gagner ni de publication dans un grand magazine mondialement connu... Ma reconnaissance éternelle, en revanche, vous sera acquise. Je réaliserai la recette gagnante "pour de vrai", photos et impressions à l'appui. Et puis... quoique... on verra... peut-être y aura-t-il un petit cadeau pour le (ou la) gagnant(e).

Je déclare le premier Pistache Contest officiellement ouvert !

Edit : cliquez ici pour voir la liste des participants, et là pour voir les résultats.

18.5.07

Leckerli de Bâle - Basler Leckerli


Mes parents m'ont offert un superbe petit livre de recettes, "Petits fours et Bredele", j'ai envie de tester toutes les recettes.
J'ai commencé par les Leckerli de Bâle. Habituellement, il me semble qu'on les sert plutôt vers Noël, mais, comme d'habitude, je n'ai que faire de ce genre de carcans ("on ne mange pas de raclette en juillet !", et depuis quand ???!). Un dessert est un dessert, je le mange quand j'en ai envie :)

Pour les épices à Leckerli, j'ai utilisé un mélange pour pain d'épices, si vous n'en avez pas vous pouvez (par exemple) utiliser ces proportions :

Mélange d'épices à "Leckerli":
10g de baies de genièvre
1,5g d'anis étoilé (entier)
2,4g de poivre noir
12g de coriandre
6g de poudre d'anis
4g de poudre de gingembre
35g de poudre de cannelle

Evidemment, avec de telles quantités, il vous en restera pour plus tard. Ne mettez pas tout d'un coup ! (J'ai eu la main un peu lourde sur mes épices...)


Leckerli de Bâle - Basler Leckerli :

1 càs d'épices
125g de sucre
200g de miel
125g d'amandes (effilées ou en poudre)
20g d'écorce d'orange confite
20g d'écorce de citron confite
un peu de zeste de citron
8cl de kirsch (pour moi, de mirabelle)
300g de farine
1 càc de levure chimique

Pour glacer : 100g de sucre glace, 1 càc de kirsch (pour moi, de rhum), un peu d'eau.

Faire chauffer le miel, ajouter le sucre, les épices, les écorces de citron et d'orange, le zeste, le kirsch, les amandes effilées puis la farine et la levure. Bien mélanger. Retirer du feu.
Dans un moule rectangulaire tapissé de papier cuisson, aplatir (avec les mains mouillées c'est plus facile) la pâte sur une épaisseur d'environ 1,5cm. Laisser reposer 1 heure.
Cuire à 180°C pendant environ 20 minutes, plutôt vers le bas du four.
Glacer, encore chaud, avec le mélange sucre glace/eau/kirsch.
Couper de gros carrés.


Le parfum qui se dégage pendant la cuisson est sublime. Mes leckerli étaient cuits mais pas dorés, craquants autour et moelleux à l'intérieur.
La recette indiquait 2 cuillères à soupe d'épices, la prochaine fois je n'en mettrai qu'une, ce sera suffisant.
Je ne connaissais les Leckerli que de nom, eh bien, je vous le dis, ils sont à déguster sans modération !

16.5.07

Pâtes de framboises (petites pâtes de fruits)


Toujours dans mon envie de framboises (ce n'est plus de l'amour, c'est de la rage ;-) je me suis lancée dans la confection de pâtes de fruits à la framboise.
J'y suis allée un peu au feeling (au pifomètre-boussole), et le résultat est vraiment super chouette (allez, je me lance des fleurs), pour un effort très minime : le plus fatigant a été de mouliner les framboises.

Pâtes de fruits à la framboise :

de la pulpe de framboises
le même poids de sucre (type "sucre à confiture")
un peu de jus de citron

Mouliner les framboises dans un moulin à grille fine, afin d'éliminer la majeure partie des pépins (la quasi totalité). Peser la quantité de pulpe obtenue. Ajouter le même poids de sucre et un peu de jus de citron. Cuire en remuant constamment, jusqu'à ce que l'écume (la mousse) ait disparu. J'ai remué environ 10 minutes, je dirais. Verser dans des moules souples (moules à muffins, bacs à glaçons ou autres) et laisser refroidir. Ne le dîtes à personne, mais j'ai triché, j'ai mis un peu de gélatine, chut.

Pour faciliter le démoulage, j'ai mis mes moules au congélateur, tadaaaam !


Rouler dans du sucre cristal. Déguster.


J'ai beau mettre mon appareil photo sur le mode "macro", les deux photos ci-dessus sont floues... Comment faîtes-vous pour obtenir des gros plans aussi nets, vous ?


Un seul petit inconvénient à cette recette ultra-rapide : n'ayant cuit le mélange qu'une dizaine de minutes, il n' pas assez séché. Il faut donc manger les pâtes de fruits dès que vous les roulez dans le sucre, sinon il fond...
Bah, de toute façon, ça part très vite, ce genre de douceurs. C'est si bon !

15.5.07

Pâte sablée "1-2-3" ou comment un palet breton s'est transformé en tartelette aux framboises


Comme vous l'aurez constaté, je suis dans ma période "framboise" : après le champagne de framboises (photo ci-dessous) j'ai eu envie de tartelettes aux framboises.


Je dois vous faire une confession : j'adore les tartes aux fraises ou aux framboises un peu "industrielles" des cafétérias type Flunch ou Casino (bien que je n'y sois pas allée depuis des années). Leur pâte sablée est simple et bonne, tout comme la crème pâtissière, et, pour moi, ce sont les bases d'une bonne tarte aux framboises.

Vous connaissez la pâte brisée "boum-boum" ? C'est une pâte à tarte express : vous mettez 250g de farine, 10cl d'huile et 10cl d'eau dans un tupperware, vous fermez bien et secouez jusqu'à obtenir une boule qui fasse boumboum dans la boîte. Voilà, c'est tout. Une pincée de sel et/ou de sucre en plus, si vous voulez.

Eh bien voici la recette de pâte sablée la plus facile du monde, simple et savoureuse :

Pâte sablée "1-2-3" :

100g de sucre
200g de beurre mou
300g de farine
du sel

Mélanger sucre et beurre en pommade. Incorporer la farine. Bien mélanger pour obtenir une boule. Voilààà !

J'ai cuit ma pâte sablée comme des palets bretons, dans des cercles (de 75mm de diamètre) non beurrés.




Puis j'ai fait une crème pâtissière :

Crème pâtissière :

3 oeufs
30g de maïzena
1/2 litre de lait
60g de sucre en poudre
1 sachet de sucre vanillé (ou plus)

Et voici un palet breton transformé en tartelette sublime aux framboises !


Bergamiss a réparti les framboises elle-même sur sa tartelette, c'est celle que je vous voyez ci-dessus, elle a fait beaucoup mieux que moi :)

14.5.07

Biscuits roses de Reims (maison), Champagne de framboises et Panacotta à la vanille


Voici un recette rose pour Sophie et la chaîne rose de Requia.

Les biscuits roses de Reims, c'est joli, mais un peu sec (oui, je sais, il faut les tremper dans du vin sucré ou du champagne). Alors j'ai décidé d'en faire moi-même. Des biscuits et du "champagne". Je mets champagne entre guillemets, car, comme vous le savez peut-être, je n'aime pas l'alcool.
J'ai donc préparé un champagne de framboises, sans alcool.
La panacotta (qui prend un ou deux "n", je ne sais toujours pas...), je l'aime ferme, je mets donc beaucoup de gélatine, à vous d'adapter les doses en fonction de vos goûts. On peut la parfumer à peu près à tout ce que l'on veut, et elle présente l'avantage d'être très facile à préparer.
Pour ce qui est du champagne de framboises, je me suis un peu inspirée d'une recette découverte chez Haagen-Dasz, chut !

Et maintenant, la recette (enfin, les recettes).

Biscuits roses de Reims :
pour une dizaine de pièces

1 oeuf
40g de farine
40g de sucre
10g de sucre vanillé
du colorant rouge (ou rose)

Fouetter vivement l'oeuf avec les sucres, incorporer la farine puis le colorant (allez-y franchement sur le colorant, sinon vos biscuits seront rose pâle...).
Verser dans de petits moules rectangulaires soigneusement beurrés (moules à friands ou à financiers).
Laisser sécher ("croûter") à température ambiante pendant 15 minutes.
Saupoudrer légèrement d'un mélange sucre/fécule de maïs/sucre glace.
Laisser sécher une dizaine de minutes.
Cuire à 180°C pendant environ 10 minutes. Les biscuits doivent être cuits mais pas dorés.
Laisser refroidir avant de démouler délicatement.

Panacotta (recette de base)

20cl de crème liquide entière (ou 10cl de crème + 10cl de lait, si vous flippez sur les calories...)
20g de cassonade
2 feuilles de gélatine (ou 1 si vous préférez une crème moins ferme)
le parfum que vous souhaitez (pour moi, gousse de vanille en poudre)

Porter la crème à ébullition, retirer du feu, incorporer le sucre, la vanille (ou le parfum choisi) et les feuilles de gélatine (préalablement trempées dans de l'eau froide puis essorées).
Verser dans des petits moules individuels ou ramequins, laisser prendre au réfrigérateur.



Champagne de framboises :

Version 1 :
mixez 200g de framboises avec un peu de jus de citron et 33cl de limonade
(ou une boîte de sprite ou 7up), le tout très très froid, bien entendu.

Version 2 : mixez 1 boule de sorbet framboise et 1 boule de sorbet citron avec 33cl de limonade
(ou une boîte de sprite ou 7up), le tout très très froid, bien entendu toujours.

Vous pouvez tamiser le tout si vous n'aimez pas les pépins, dans la version 1.
Ne mixez pas trop longtemps, sinon vous perdrez les bulles ;-)


Vous voyez les grains de vanille ?


Ci-dessous, mon premier essai de biscuits roses, pas assez roses, moules trop remplis (encore une fois j'ai voulu écouler tout le stock de pâte d'un coup...), jolis mais pas terribles.


Au final, les biscuits roses trempés dans le champagne acidulé-pétillant, hmmm un régal (trempés dans du nutella c'est pas mal non plus :), et que dire de la panacotta avec ? Une association pétillante et rafraichissante !

Au fait, panacotta, un "n" ou deux "n" ?

13.5.07

Une huile d'olive plus précieuse que toutes les autres


Un collègue de mon mari, d'origine portugaise, nous a offert un magnifique cadeau : une bouteille d'huile d'olive. Mais pas une huile quelconque. Il s'agit de l'huile extraite des olives récoltées sur les oliviers de sa famille, au Portugal. Des oliviers ancestraux, certains larges comme des baobabs. Jamais traités, aucun produit chimique, ni pesticide ni insecticide ni engrais. Du pur 100% biologique.
Habituellement, ses parents apportent leurs olives (qui seront pressées ultérieurement), et on leur donne immédiatement l'équivalent en huile. Mais cette fois-ci, la récolte ayant été particulièrement bonne (conséquente), le pressoir a été vidé, nettoyé, et ce sont leurs olives qui ont été pressées, il s'agit donc de leur huile de leurs olives.
Un cadeau exceptionnel, donc.

En ouvrant la bouteille, on est époustouflé : cette huile sent l'olive ! Logique, me direz-vous. Eh bien, non, en fait, c'est la première fois que j'ai une huile qui goûte l'olive. Habituellement, j'achète pourtant la super-tip-top-spéciale-première-pression-à-froid-blablabla. Rien à voir, ce n'est pas le même produit. Vraiment, elle est exceptionnelle, un parfum enivrant, subtil, plus proche de l'olive noire que de l'olive verte. Elle est fabuleuse.

Pour déguster une pareille merveille, il fallait un plat qui ne la dénaturerait pas : des penne rigate, un peu de basilic, une pointe d'ail et un filet de cette huile merveilleuse. Hmmm ! (vous noterez que, pour que je m'extasie sur un plat salé, et que je vous en parle, il faut vraiment que ce soit quelque chose d'extraordinaire).

Pour finir, sur les recommandations du collègue "L.", j'ai testé la tartine de beurre salé "version portugaise" : du bon pain chaud, du sucre en poudre et un peu d'huile d'olive. C'est délicieux. Inattendu mais vraiment délicieux. Essayez, et vous saurez :)

10.5.07

Les "gâteaux aux grains de beauté"


Je vous l'ai déjà dit : je ne changerai plus jamais de recette de cookies. J'ai trouvé LA recette que j'adore, ma préférée, la seule, l'unique, au bon goût de beurre et de cassonade, qui donne des cookies moelleux (et qui le restent !), savoureux. Ils sont parfaits.


Quand Bergamoustique (3 ans bientôt) les a vus, il s'est écrié "oh, gâteau, il a grain de beauté !". Je n'y avais jamais pensé, mais c'est vrai, les cookies sont des biscuits qui ont des tas de grains de beauté. Ca saute aux yeux, une fois qu'on vous l'a dit, en fait.


Pour la recette, voir ce billet (allez voir les photos, si si, elles me font craquer à chaque fois).
Pour ces cookies, j'ai utilisé 50g de chocolat au lait aux noisettes et 25g de chocolat noir. Un mariage d'amour très réussi.

La prochaine fois, je ferai la version "noix nobles / chocolat blanc". Une merveille. J'utiliserai encore la même recette (évidemment !), que l'on peut décliner à volonté.

Encore un petit biscuit aux grains de beauté ?

9.5.07

Bergamote 5 - Ladurée 8

Vous vous souvenez peut-être de ma déception de dimanche : deux longues files d'attente avaient eu raison de ma patience, chez Ladurée, sur les Champs-Elysees. J'étais repartie sans avoir goûté leurs macarons, moi qui en rêve depuis des lustres (j'exagère, mais juste un peu).
Eh bien, une Bergamote privée de macarons est persévérante.

J'avais rendez-vous avec une amie pour un hammam non loin de la place de l'Etoile, j'étais seule et largement en avance, j'ai donc eu tout loisir de patienter dans la file d'attente en admirant leurs sublimes pâtisseries et gourmandises. J'ai même fait, comble de l'ironie - c'était pour moi aussi la première fois dans ce lieu magique - la "guide" pour une charmante américaine qui ne parlait pas un mot de français.

J'ai acheté 5 macarons : 4 "minis" et 1 "individuel". J'ai dégusté, dans l'ordre :
- macaron au praliné : savoureux, mais sans plus,
- macaron à la pistache : bon, mais il goûtait davantage l'amande amère que la vraie pistache,
- macaron au caramel à la fleur de sel : fantastique, inoubliable, d'une finesse incroyable,
- macaron à la réglisse : exceptionnel, époustouflant, d'un noir profond et brillant, sublime, délicieux,
- macaron individuel (plus grand) à la vanille : très bon, mais la vanille avait un arrière-goût de coco (j'aime la noix de coco, mais je voulais un macaron à la vanille, c'est tout).

J'écrivais, toujours dans mon billet de dimanche, que je préfèrais les macarons natures. Finalement, je préfère les macarons natures ou au caramel salé ou à la réglisse.

Maintenant, il va falloir que je retourne, un jour, chez Ladurée, pour essayer d'autres parfums, et, surtout, reprendre mes deux parfums "préférés". Car, comme dirait Bergapapa, "une fois qu'on a goûté, il faut reconnaître".

Pourquoi ce titre, me direz-vous. Bergamote 5, pour les cinq macarons que j'ai goûtés. Ladurée 8, pour les euros que je leur ai laissés.

8.5.07

Palets bretons, pas tout-à-fait palets mais complètement bretons


Les palets bretons. Ce bon goût de beurre et cette texture sablée qui vous envahissent le palais et la bouche. Je m'étais toujours dit "un jour, j'en ferai moi-même". Mais je n'avais pas la recette. Jusqu'au jour où j'ai lu ce billet de Mercotte. Alors j'ai essayé. Merci Mercotte.

Palets bretons :
pour 6 gros palets de 7,5cm de diamètre

3 jaunes d'oeufs
110g de sucre
110g de beurre
150g de farine
7g de levure chimique
fleur de sel

Blanchir au fouet et à la main les jaunes d'oeufs avec le sucre.
Quand l'appareil est blanc et onctueux, incorporer le beurre mou et lisser le mélange. Tamiser dessus la farine et la levure chimique, ajouter une grosse pincée de fleur de sel et travailler à la spatule pour obtenir une pâte homogène.
L'aplatir grossièrement sur une épaisseur de 7mm sur du papier cuisson et laisser reposer au réfrigérateur quelques heures.
Détailler des disques à l'aide de cercles à pâtisserie non beurrés et cuire ces sablés avec les cercles environ 20mn à 170°. Laisser tiédir puis démouler délicatement . Le fait de ne pas beurrer les moules va donner ce look caractéristique des sablés bretons.

Bon, je n'avais plus de sucre blanc, alors j'ai mis de la vergeoise blonde.
J'ai oublié la levure...
J'utilisé le beurre que j'ai baratté moi-même.
J'étais pressée, j'ai mis le beurre fondu au lieu de mou, j'ai donc versé la pâte directement dans les cercles et "shunté" la phase de réfrigération.
Le résultat, bien que pas tout-à-fait en forme de palet bien plat, est bien breton : bon goût de beurre et de crème, et cristaux de fleur de sel croquants, miam.

Je recommencerai, c'est sûr, cette fois en tâchant de suivre la recette à la lettre ;-)

Les authentiques Springerle alsaciens


J'ai enfin trouvé le temps d'étrenner mes moules à springerle. Les springerle sont des biscuits d'ancienne tradition alsacienne (bredele) qui se faisaient principalement pour Noël. On découpe la pâte à biscuit et laisse des empreintes grâce aux moules en bois ci-dessous (par exemple) :



Springerle :

4 oeufs
500g de sucre en poudre
500g de farine tamisée
un zeste de citron non traité
une pincée de levure chimique
une pincée de sel
2 càs de grains d'anis
1 càc de rhum brun

Battre les oeufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajouter la levure chimique diluée dans le rhum, le zeste de citron et le sel. Incorporer peu à peu la farine. Bien pétrir la pâte.

Laisser la pâte reposer pendant 30 minutes avant de l'étendre au rouleau sur une épaisseur de 5 à 7 mm. Fariner légèrement la surface de la pâte avec la paume de la main. Presser fortement les empreintes en bois pour donner le relief. Séparer les gâteaux à l'aide d'une roulette ou d'un couteau. A l'aide d'une spatule déposer chaque biscuit sur du papier cuisson parsemé de grains d'anis. Couvrir d'un linge propre (elle me fait sourire, cette expression : je me vois mal en train de déposer ma vieille serpillière sur des biscuits... !) et laisser reposer au frais pendant 24 heures.

Le lendemain, faire cuire à 160°C pendant 15 à 20 minutes. Les springerle doivent gonfler mais pas dorer.
Laisser complètement refroidir avant de démouler.

Sur ma recette, il est écrit qu'il est "préférable de les faire 15 jours à 3 semaines à l'avance pour leur permettre de ramollir dans une boîte métallique".

Les voici avant cuisson :


Une fois cuits :



Mes springerle ont cuit 15 minutes, ils sont cuits mais pas dorés, comme il faut, savoureux. Ils ne sont pas durs du tout, j'ai donc pu les manger immédiatement (vous m'imaginez, moi, Bergamote, devoir attendre 2 semaines pour goûter mes biscuits ? Naan...). J'ai tout de même mis ceux qui restaient dans une boîte métallique, ils ont l'air de très bien se conserver.

J'imagine qu'on peut varier les parfums : fleur d'oranger, vanille, et pourquoi pas pépites de chocolat (en dessous, les pépites, sinon le dessin serait irrégulier).

La pâte est ultra simple à préparer, très agréable à travailler, souple, facile, elle est une base idéale pour y laisser toutes les formes que l'on souhaite (avec des tampons encreurs par exemple, après les avoir bien nettoyés, évidemment).

Mes moules proviennent du village de Ribeauvillé (68), de l'Atelier Christ (8 Grand Rue - 0389737209), ils m'ont été gentiment rapportés par mes parents, en même temps que mon moule à beurre. J'ai choisi des moules de grand format, car je suis une grande gourmande :) Ils sont en bois, et, la pâte étant bien farinée, ils ne collent pas.

Tiens, la prochaine fois, si je nappais le côté "pile" de chocolat fondu ?

4.5.07

Petites bouchées "roses des sables"


Voici une "spéciale dédicace" pour ma cousine. Chère Bergacousine, tu m'avais demandé une bonne recette de roses des sables, la voici : mon premier essai fut le bon (Bergamiss confirme).

Je n'ai pas utilisé de végétaline, je n'avais que du beurre.
Je n'ai pas utilisé de Corn Flakes, je n'avais que des Frosties.
J'ai mis moitié chocolat noir, moitié chocolat au lait, l'un pour le goût l'autre pour la douceur.
Ce dosage me semble être le bon.


Roses des sables :
(pour environ 24 petites caissettes)

70g de beurre
200g de chocolat
40g de sucre glace
50g de frosties (ou corn flakes)

Faire fondre beurre et chocolat, incorporer le sucre et mélanger pour obtenir une pâte lisse. Ajouter les frosties, mélanger délicatement à la spatule pour bien recouvrir tous les pétales de chocolat, sans les briser. Répartir dans des caissettes en papier et réfrigérer.



Je trouve ce format bien plus agréable à déguster : les "grosses" roses des sables sont moins pratiques à manger, elles fondent très vite, on en met partout.
D'autant que, avouons-le, ces friandises sont vraiment très riches, alors le petit format n'est pas plus mal.... Riches mais "croustifondantes" :)
Et puis c'est si facile et rapide à préparer.

1.5.07

Point de Ladurée ? Macarons ronds, et macarons en forme de calissons ! Macalissons.


Hier, Bergamonsieur et moi flânions en amoureux sur les Champs Elysées. Enfin, j'allais pouvoir goûter les macarons de chez Ladurée ! Eh oui, je n'ai encore jamais goûté leurs pâtisseries (sanglots)...
Nous entrons donc dans le salon de thé, enfin, nous essayons d'entrer dans le salon de thé, nous nous heurtons à une file d'attente d'au moins 25 minutes... Diantre ! Je ne suis pas venue pour faire la queue comme devant ces stupides machines à voter de la semaine dernière (grrrr).
Qu'à cela ne tienne, je décide d'aller à la boutique, tant pis, je mangerai mes macarons chez moi. Et là, horreur, une file d'attente à peu près aussi longue se tient devant nous.
Attristée, dépitée et désespérée, je suis repartie, le coeur gros, ayant à peine aperçu les grosses coques bombées et lisses comme des dragées de leurs magnifiques macarons. Point de Ladurée.
De rage, je décidai de m'en préparer en rentrant à la maison.

Il me restait justement des blancs d'oeufs de la fabrication de mes canelés.
Pour la recette, je vous invite à consulter ce billet de Mercotte, elle y détaille tout avec minutie.


Pour ma première fournée, j'ai voulu faire de gros macarons (pour écouler plus vite le contenu de la poche à douille). Erreur fatale : ils étaient très bons, mais pas très beaux, très étalés. Je ne les ai donc pas photographiés.
Pour la deuxième fournée, j'ai maîtrisé mon impatience (et ma paresse...) et dressé de petits macarons d'environ 2 cm de diamètre. Pfiou, c'est long !
Mais le résultat en vaut la peine :


Mes macarons sont des macarons à... euh... bein... aux amandes, tout simplement ! Je ne les ai pas fourrés, je les préfère "natures", collés deux par deux ou non. J'ai simplement ajouté une cuillère à moka de gousses de vanille en poudre à ma préparation.

Verdict : Bergamonsieur en a mangé plusieurs (!), Bergamiss : "c'est super bon" et Bergamoustique : "c'est bonne, macaron, encore, macaron !".


Je trouve les macarons parfumés et colorés très jolis et attrayants, mais, sincèrement, pour le moment je les préfère simplement natures. J'avais essayé d'en parfumer à l'érable, et d'autres à la framboise, mais non. Nous verrons, un jour peut-être (soupir) si ceux de Ladurée me feront changer d'avis.

Bon, ce n'est pas tout ça, mais après ma deuxième fournée de petits macarons, il me restait encore la moitié de ma préparation... Re-pfiou ! Je me résolus (suivant un conseil de Bergamonsieur) à verser le reste dans des moules en silicone en forme de calissons :


Une merveilleuse idée ! J'ai obtenu d'épais macarons moelleux, un peu collants comme je les aime, de mignonnes petites barques ultra-rapides à faire.


La prochaine fois, je vous le dis, je fais tous mes macarons de cette forme. C'est bien plus rapide à faire, à démouler, etc.
Je tâcherai tout de même de prendre un "cours de macaron" chez mon boulanger-pâtissier, j'aimerais réussir à faire de gros macarons ronds et bien épais comme les siens. Les minis-macarons, c'est bien gentil, mais trop long et fastidieux, et pas assez dense pour moi :)