Hum, pas facile de prendre une jolie photo lorsque la nuit commence à tomber... Pas grave, les crumpets, c'est toujours aussi bon, et aussi facile à faire : farine, lait, eau, levure, terminé. Il n'y a qu'à attendre que les petites bubulles se forment. La recette se trouve ici.
Une fois que la levure a fait son travail, on obtient cette pâte :
Il ne faut surtout pas la mélanger, elle est parfaite ainsi.
Vous versez une petite louche (celle pour les mini-crêpes Tefal par exemple, c'est pile la bonne dose) de pâte dans des cercles bien beurrés (very very important) :
Une fois que les crumpets ont pris l'aspect ci-dessous, retirez délicatement les cercles :
Vous pouvez (ou non) retourner les crumpets pour que l'autre face dore. Voici le recto :
Et le verso :
Les crumpets, c'est magique (rien que leur nom, déjà, est très rigolo). Pas besoin d'oeuf (pratique quand le frigo n'en contient plus...) et la garniture dégouline dans les petits trous (elle est emprisonnée car le verso n'a pas de trous). Alors, que ce soit sirop d'érable, beurre salé, miel ou confiture, le crumpet, l'essayer c'est l'adopter :)
23.2.09
22.2.09
des Sablés pour occuper les enfants... et leurs mamans
Me voici de retour après une semaine de ski bien agréable. Enfin, quand je parle de ski, je parle pour les enfants (j'avoue ne pas être très à l'aise avec ce genre de spatules, je préfère celles de ma cuisine ;o)
Nous avons réalisé ces petits sablés, les enfants et moi, un peu avant de partir en vacances. Ce fut une saine occupation. J'ai utilisé ma recette de Shorbreads, qui est certainement ma recette préférée de sablés. La pâte étant un peu molle, il est préférable de l'étaler, puis de la mettre au frais, et enfin de découper les formes à l'emporte-pièce. Bergamiss a choisi de faire des coeurs (petite-fille-qui-aime-le-rose-et-les-coeurs oblige) et Bergamoustique des étoiles filantes.
J'aurais pu publier les coeurs le 14 février, c'est-à-dire le jour de la Saint Valentin, mais d'une part je n'étais pas chez moi (et le bas débit c'est sympa, mais c'est pas très rapide...) et d'autre part, par respect pour les célibataires, je ne fête PAS la Saint Valentin : je me rappelle encore comment, chaque année au lycée et/ou à la fac, j'abhorrais cette période de l'année où fleurissent les petits coeurs un peu partout, les coussins rouge vif (en forme de coeurs, of course) à droite et à gauche, les trucs nunuches dégoulinant soi-disant d'amour sans parler des bouquets de roses outrageux, tandis que moi, j'étais seule, célibataire, je n'avais pas d'amoureux ! Par solidarité (et en souvenir de ma journée annuelle de deuil - je me planquais dans ma chambre jusqu'à ce que le 15 arrive enfin), pas de célébration de cette fête ("de tout façon c'est un truc commercial" vous dira Bergamonsieur, ce qui somme toute l'arrange bien). Pas grave, il y a les 364 autres jours, pour faire des sablés en forme de coeurs :)
12.2.09
*** Je publie un livre !!! ***
J'en rêvais, et il est là, maintenant, dans mes mains : mon livre 30 recettes de desserts traditionnels revisitées par Sucrissime paraît lundi dans la collection Square des Loisirs, chez Eurofina. Je suis toute contente, sur mon petit nuage depuis quelques heures :)
Vous y trouverez 30 recettes (de desserts, évidemment) qui me semblent "indispensables" + 2 recettes "coup de coeur", ainsi qu'un tableau d'équivalences et de conversions (car j'ai pensé à nos amis du Québec, du Canada, d'Amérique, d'Angleterre... :)
Aaah je suis vraiment, mais vraiment joyeuse, ce soir. Merci à tous les lecteurs de Sucrissime.com. Et je remercie plus particulièrement Mamina :)
Voilà, j'espère que vous prendrez autant de plaisir à le lire (et à tester les recettes) que j'en ai eu à l'écrire (et à manger toutes mes réalisations !). Les textes, les desserts et les photos, tout est de moi.
Youpie !
- Il ne me reste malheureusement plus d'exemplaires à vendre -
Vous y trouverez 30 recettes (de desserts, évidemment) qui me semblent "indispensables" + 2 recettes "coup de coeur", ainsi qu'un tableau d'équivalences et de conversions (car j'ai pensé à nos amis du Québec, du Canada, d'Amérique, d'Angleterre... :)
Aaah je suis vraiment, mais vraiment joyeuse, ce soir. Merci à tous les lecteurs de Sucrissime.com. Et je remercie plus particulièrement Mamina :)
Voilà, j'espère que vous prendrez autant de plaisir à le lire (et à tester les recettes) que j'en ai eu à l'écrire (et à manger toutes mes réalisations !). Les textes, les desserts et les photos, tout est de moi.
Youpie !
- Il ne me reste malheureusement plus d'exemplaires à vendre -
9.2.09
Gaufres à l'Ancienne absolument sucrissimes
Vous savez comme j'aime les gaufres, comme j'adore les gaufres. Celles de ma grand-mère, celles de la grand-mère de l'institutrice de mon beau-frère, les gaufres liégeoises, les gaufrettes... et par-dessus tout, les gaufres flamandes (ou gaufres fourrées). Aussi, lorsque j'ai vu ce gaufrier sublime, j'ai craqué. Il me le fallait. Je l'ai fait livrer chez mes grands-parents paternels, dans les Vosges, pour deux raisons :
1) j'étais sur le point de partir en vacances là-bas,
2) je me voyais mal utiliser ce truc lourd et encombrant sur ma belle plaque à induction que j'ai attendue pendant tant d'années.
En théorie, ce genre de gaufrier se met directement dans le feu. Hélas, le feu à l'âtre a disparu de chez nous il y a bien 25 ans. Qu'à cela ne tienne, j'ai essayé directement sur le gaz, avec ma recette fétiche de gaufres flamandes. Victoire ! J'ai obtenu les délicieuses gaufres que vous voyez ci-dessous. Il n'en est pas resté une seule. Elles ont un cachet différent de celles cuites dans un gaufrier électrique. Il me reste encore à peaufiner la technique, m'habituer au gaufrier et maîtriser parfaitement la température de cuisson, mais ces gaufres à l'ancienne sont époustouflantes. On peut les faire très fines et les manger "natures", ou légèrement plus épaisses, les ouvrir et les fourrer. Ou carrément tartiner ce que l'on veut dessus.
Voici le gaufrier fermé :
J'ai bien hâte de retourner dans les Vosges, parce que les Vosges c'est génial, et qu'en plus j'y ai un super gaufrier !
1) j'étais sur le point de partir en vacances là-bas,
2) je me voyais mal utiliser ce truc lourd et encombrant sur ma belle plaque à induction que j'ai attendue pendant tant d'années.
En théorie, ce genre de gaufrier se met directement dans le feu. Hélas, le feu à l'âtre a disparu de chez nous il y a bien 25 ans. Qu'à cela ne tienne, j'ai essayé directement sur le gaz, avec ma recette fétiche de gaufres flamandes. Victoire ! J'ai obtenu les délicieuses gaufres que vous voyez ci-dessous. Il n'en est pas resté une seule. Elles ont un cachet différent de celles cuites dans un gaufrier électrique. Il me reste encore à peaufiner la technique, m'habituer au gaufrier et maîtriser parfaitement la température de cuisson, mais ces gaufres à l'ancienne sont époustouflantes. On peut les faire très fines et les manger "natures", ou légèrement plus épaisses, les ouvrir et les fourrer. Ou carrément tartiner ce que l'on veut dessus.
Voici le gaufrier fermé :
J'ai bien hâte de retourner dans les Vosges, parce que les Vosges c'est génial, et qu'en plus j'y ai un super gaufrier !
5.2.09
"chaudcolat blanc"
15h06 : il me reste très exactement 1 heure avant d'aller chercher les enfants à l'école. Une heure rien que pour moi ! Je crois que cela fait des années que cela ne m'était arrivé. Je me demande toujours comment font les femmes qui ont un travail "normal" (qui ne sont pas profs) pour s'en sortir... Entre mes enfants, mon mari, mon travail, ma maison, mon blog, la reliure d'art, le piano et les activités des enfants, je n'ai pas une minute à moi. Notez que je ne me plains pas, ma profession me laisse heureusement beaucoup de temps "libre" (j'écris libre entre guillemets, car chaque minute de ce temps soi-disant libre est dictée par mon agenda/calendrier...). Cet après-midi par exemple, il a fallu que je m'occupe du contrôle technique de la voiture de Bergamonsieur (ma vie est tout-à-fait fascinante ;-)
Comment faites-vous, Mesdames, pour y arriver ? Oh, certes, j'y arrive, mais parce que je n'ai pas le choix, je ne peux pas faire autrement. Quant à vous, Messieurs, ne nous voilons pas la face, à part quelques exceptions, tout le monde sait bien que ce sont les Mamans qui font tout. J'en veux pour preuve une phrase toute récente de Bergamonsieur, me voyant prise d'un gros rhume : "ah non, tu ne dois pas être malade, tu ne peux pas être malade :)"
Vous savez peut-être que je ne bois ni thé ni café ni infusion. Je n'aime pas ça. Un thé à la menthe, au hammam, à la rigueur (ah, le hammam, je rêve d'y retourner *soupir*). Quant aux tisanes, beurk, autant laisser infuser du gazon dans une tasse d'eau chaude...
Le chocolat, en revanche, j'adore. Je ne bois que ça. Froid. Je déjeune tous les matins d'une tasse de chocolat au lait froid. Sans grumeaux, sinon cela m'énerve pour toute la journée (Bergamonsieur le prépare très bien, d'ailleurs). Le "must", c'est du Banania avec du lait froid et "frais" (pas UHT) entier. Direct de la vache à la casserole, puis refroidi, c'est encore mieux. Rien ne peut le surpasser.
Parfois, en hiver, un bon chocolat chaud maison, avec une vraie tablette de chocolat fondue dans le lait chaud, c'est assez sympa. Celui de chez Daranatz, à Bayonne, me laisse un souvenir impérissable. Aujourd'hui, j'ai tenté une expérience : un chocolat chaud à base de chocolat blanc. Je sais, je sais, les puristes diront que le chocolat blanc, c'est pas du chocolat. Mais je m'en moque, j'adore le chocolat blanc. J'ai donc fait chauffer mon lait puis incorporé une bonne dose de chocolat blanc (je dirais une cuillérée à soupe bombée de pépites).
Verdict : waow, c'est fort en goût. En goût de lait. Très lacté en somme. Si vous n'aimez pas le lait chaud, passez votre chemin. On sent aussi le goût de... comment dire... de Galak, c'est ça. C'est bon, mais sans plus, je retourne à mon banania/lait froid :)
Comment faites-vous, Mesdames, pour y arriver ? Oh, certes, j'y arrive, mais parce que je n'ai pas le choix, je ne peux pas faire autrement. Quant à vous, Messieurs, ne nous voilons pas la face, à part quelques exceptions, tout le monde sait bien que ce sont les Mamans qui font tout. J'en veux pour preuve une phrase toute récente de Bergamonsieur, me voyant prise d'un gros rhume : "ah non, tu ne dois pas être malade, tu ne peux pas être malade :)"
Vous savez peut-être que je ne bois ni thé ni café ni infusion. Je n'aime pas ça. Un thé à la menthe, au hammam, à la rigueur (ah, le hammam, je rêve d'y retourner *soupir*). Quant aux tisanes, beurk, autant laisser infuser du gazon dans une tasse d'eau chaude...
Le chocolat, en revanche, j'adore. Je ne bois que ça. Froid. Je déjeune tous les matins d'une tasse de chocolat au lait froid. Sans grumeaux, sinon cela m'énerve pour toute la journée (Bergamonsieur le prépare très bien, d'ailleurs). Le "must", c'est du Banania avec du lait froid et "frais" (pas UHT) entier. Direct de la vache à la casserole, puis refroidi, c'est encore mieux. Rien ne peut le surpasser.
Parfois, en hiver, un bon chocolat chaud maison, avec une vraie tablette de chocolat fondue dans le lait chaud, c'est assez sympa. Celui de chez Daranatz, à Bayonne, me laisse un souvenir impérissable. Aujourd'hui, j'ai tenté une expérience : un chocolat chaud à base de chocolat blanc. Je sais, je sais, les puristes diront que le chocolat blanc, c'est pas du chocolat. Mais je m'en moque, j'adore le chocolat blanc. J'ai donc fait chauffer mon lait puis incorporé une bonne dose de chocolat blanc (je dirais une cuillérée à soupe bombée de pépites).
Verdict : waow, c'est fort en goût. En goût de lait. Très lacté en somme. Si vous n'aimez pas le lait chaud, passez votre chemin. On sent aussi le goût de... comment dire... de Galak, c'est ça. C'est bon, mais sans plus, je retourne à mon banania/lait froid :)
4.2.09
le Flan Magique à la noix de coco (ou "Cocoland")
Nous étions aux environs de l'année 1995, et je déjeunais avec mes parents chez des amis, quand notre hôtesse nous apporta un "gâteau magique" : un gâteau à deux étages, mais dans lequel les deux étages s'étaient formés automatiquement ! J'étais ébahie. Comment ce "truc" avait-il bien pu se produire ? Elle nous affirma ne pas avoir superposé deux gâteaux, mais j'étais dubitative. Alors elle nous donna sa recette de "flan martiniquais" (c'est ainsi qu'elle l'appelait).
En rentrant à la maison (chez mes parents, je ne connaissais pas encore Bergamonsieur), je me mis tout de suite à essayer sa recette. Magique. C'était magique. Il suffisait de mélanger tous les ingrédients et la séparation se faisait d'elle-même pendant la cuisson. On obtenait bien les deux couches parfaitement superposées. En plus, chaque étage est délicieux : la partie "flan" au lait concentré sucré, fondante et parfumée, la partie "coco" moelleuse et savoureuse. Ce truc était génial.
Inutile de vous dire qu'après cette découverte, je fis un flan à la noix de coco par semaine (au bas mot). Ce qui mena Bergafrèrot à s'exclamer : "ah non, encore un Cocoland !" (il est l'inventeur de ce mot). Je crois qu'il n'en pouvait plus de manger un flan martiniquais par semaine. Mais quand on aime, on ne compte pas, n'est-ce pas ?
Je me suis aperçue que je n'avais encore jamais publié ce dessert. Voilà qui est réparé. Les photos, hélas, sont très décevantes et ne rendent pas grâce à ce dessert fabuleusement beau et bon. Je n'avais que l'appareil photo de Bergamaman, j'ai fait ce que j'ai pu (mais son appareil et moi ne sommes pas très copains...).
Flan à la noix de coco
1 boîte de lait concentré sucré (400g)
le même volume de lait
125g de noix de coco râpée
3 oeufs
1 sachet de sucre vanillé
du caramel liquide (maison ou du commerce) facultatif
Verser le lait concentré sucré dans un saladier. Remplir la boîte vide avec du lait. Verser le lait dans le saladier. Ajouter les jaunes d'oeufs, le sucre vanillé et la noix de coco.
Monter les blancs en neige. Les ajouter délicatement au mélange précédent. Mélanger délicatement.
Verser un peu de caramel liquide dans le fond d'un moule à soufflé.
Verser le contenu du saladier.
Faire cuire au bain-marie, dans le four à 200°C, pendant 40 minutes.
Laisser complètement refroidir. Réfrigérer.
Démouler bien froid.
Attention :
- le bain-marie doit déjà être bouillant quand vous enfournez le tout.
- le flan doit être démoulé bien froid, sinon vous risquez de vous retrouver avec une grosse flaque de flan...
- le caramel est facultatif, mais il facilite le démoulage.
- il est préférable de placer la grille dans le bas du four
- si le dessus du flan dore trop vite, couvrez-le d'une feuille de papier aluminium.
J'aime l'idée que la boîte de lait concentré sucré serve de verre-doseur pour le lait, c'est astucieux car d'une part cela évite de la vaisselle, d'autre part cela permet de bien "rincer" la boîte et de ne pas perdre un gramme de lait concentré :)
En rentrant à la maison (chez mes parents, je ne connaissais pas encore Bergamonsieur), je me mis tout de suite à essayer sa recette. Magique. C'était magique. Il suffisait de mélanger tous les ingrédients et la séparation se faisait d'elle-même pendant la cuisson. On obtenait bien les deux couches parfaitement superposées. En plus, chaque étage est délicieux : la partie "flan" au lait concentré sucré, fondante et parfumée, la partie "coco" moelleuse et savoureuse. Ce truc était génial.
Inutile de vous dire qu'après cette découverte, je fis un flan à la noix de coco par semaine (au bas mot). Ce qui mena Bergafrèrot à s'exclamer : "ah non, encore un Cocoland !" (il est l'inventeur de ce mot). Je crois qu'il n'en pouvait plus de manger un flan martiniquais par semaine. Mais quand on aime, on ne compte pas, n'est-ce pas ?
Je me suis aperçue que je n'avais encore jamais publié ce dessert. Voilà qui est réparé. Les photos, hélas, sont très décevantes et ne rendent pas grâce à ce dessert fabuleusement beau et bon. Je n'avais que l'appareil photo de Bergamaman, j'ai fait ce que j'ai pu (mais son appareil et moi ne sommes pas très copains...).
Flan à la noix de coco
1 boîte de lait concentré sucré (400g)
le même volume de lait
125g de noix de coco râpée
3 oeufs
1 sachet de sucre vanillé
du caramel liquide (maison ou du commerce) facultatif
Verser le lait concentré sucré dans un saladier. Remplir la boîte vide avec du lait. Verser le lait dans le saladier. Ajouter les jaunes d'oeufs, le sucre vanillé et la noix de coco.
Monter les blancs en neige. Les ajouter délicatement au mélange précédent. Mélanger délicatement.
Verser un peu de caramel liquide dans le fond d'un moule à soufflé.
Verser le contenu du saladier.
Faire cuire au bain-marie, dans le four à 200°C, pendant 40 minutes.
Laisser complètement refroidir. Réfrigérer.
Démouler bien froid.
Attention :
- le bain-marie doit déjà être bouillant quand vous enfournez le tout.
- le flan doit être démoulé bien froid, sinon vous risquez de vous retrouver avec une grosse flaque de flan...
- le caramel est facultatif, mais il facilite le démoulage.
- il est préférable de placer la grille dans le bas du four
- si le dessus du flan dore trop vite, couvrez-le d'une feuille de papier aluminium.
J'aime l'idée que la boîte de lait concentré sucré serve de verre-doseur pour le lait, c'est astucieux car d'une part cela évite de la vaisselle, d'autre part cela permet de bien "rincer" la boîte et de ne pas perdre un gramme de lait concentré :)
31.1.09
Bientôt la Chandeleur, sortez vos crêpières !
Chez nous, la Chandeleur, c'est quasiment tous les dimanches. Bergamoustique réclame en effet régulièrement ses crêpes dominicales (pour un peu, il les réclamerait tous les jours). S'il voit la photo de ce billet, je suis bonne pour lui en préparer aujourd'hui... (NDLR : ça y est, c'est chose faite : "ouaiiiiis ! on va manger des crêpes !")
L'avantage des crêpes est leur rapidité de préparation et d'exécution. C'est du "aussitôt dit, aussitôt fait". Pour les flippé(e)s des grumeaux, rien de tel que le mixeur plongeant : vous mettez tous les ingrédients en vrac dans un pichet style tupperware (ôtez quand même les coquilles des oeufs, d'abord, ne faites pas comme ma cousine...) et vous mixez. C'est prêt !
Ma recette de crêpes est celle de ma mère (qui lui vient de ses livres "la cuisine de A à Z", une bible), cliquez ici pour la voir (la recette, pas ma mère ;o) Je vous entends déjà : "quoi ? 10 oeufs au litre de lait !". Eh bien oui, ma brav'dame (ou mon pôv'monsieur), les crêpes, chez nous, ce n'est pas de la gaufrette. Je déteeeeeste les crêpes "si fines qu'elles n'ont qu'un côté". Les crêpes qui craquent quand on les roule, ce n'est pas pour moi. Celles de ma maman (et les miennes aussi, par conséquent) sont moelleuses et savoureuses. On n'a rien sans rien, n'est-ce pas ?
Bergamonsieur, Bergamiss et Bergamoustique mangent leurs crêpes avec du nutella (et ils ne veulent que du nutella, pas la peine de leur présenter une autre marque, aucun ersatz ne les satisfait). Moi, avec du sirop d'érable (comme sur la photo) ou du beurre d'érable. J'adore rouler ma crêpe et la plonger dans un petit bol de maple syrup, comme un nem dans sa sauce :)
Un jour (c'était il y a longtemps, je vous rassure), Bergamonsieur m'a fait découvrir les crêpes beurre-sucre : c'est un régal ! Je lui avais dit qu'il était inutile d'ajouter du beurre, car il y en avait déjà dans ma pâte. Il a haussé les épaules, répliquant que ce n'était pas du tout, mais alors pas du tout la même chose. Exact. C'est excellentissime.
Pour répondre à une question que l'on me pose souvent, je prépare mes crêpes dans une poêle à crêpes Tefal, sur ma plaque à induction, et cela fonctionne très bien. Je règle la plaque sur 7 (il y a 9 niveaux de puissance), je prépare une toute petite casserole de beurre fondu et un pinceau de silicone pour beurrer régulièrement la poêle. Sinon, il y a toujours la crêpière électrique chez mes parents, et mon père maîtrise "the" technique pour étaler la pâte avec la drôle de spatule en bois en forme de T.
Si vous aimez le risque (et que vous avez une poêle à crepes, pas une crêpière électrique, entendons-nous bien), vous pouvez essayer de faire sauter les crêpes de la main droite, avec une pièce d'or dans la main gauche (je n'ai pas de pièce d'or, je vais donc éviter, craignant qui plus est de me retrouver comme ma copine T.H. avec une crêpe en deux morceaux, découpée le long du bord de la poêle, un morceau en forme de croissant de lune et l'autre d'amande...). Si vous êtes gaucher, l'affaire se complique. Je ne vous parlerai pas de l'étymologie du mot chandeleur et de son histoire, Google le fait très bien à ma place :)
A la maison, nous avons l'habitude de manger les crêpes au fur et à mesure de leur cuisson, mais vous pouvez les préparer toutes d'un seul coup et les déposer sur une grande assiette elle-même posée sur une casserole d'eau bouillante, pour les garder au chaud. Une cloche à micro-ondes par dessus le tout, et le tour est joué.
Une collègue m'a parlé d'un drôle de truc : une poêle à crêpes bombée, que l'on chauffe à blanc, retourne et trempe dans la pâte. J'imagine bien le principe, mais je n'avais jamais vu ça, et vous ?
27.1.09
Roses des Glaces aux Marrons Glacés
Vous vous souvenez de ma crème glacée aux marrons glacés (voir ce billet) ? Eh bien j'ai récidivé. Pour 3 raisons :
- premièrement, Beau-Papa et Belle-Maman m'ont piqué le reste de glace,
- deuxièmement, Bergamiss l'a a-do-rée cette glace (c'est aussi mon cas, vous l'aviez compris),
- troisièmement, il me restait des brisures de marrons glacés (maison, les marrons glacés, bien sûr).
J'ai repris la même recette (on ne change pas une équipe qui gagne), il y avait juste un peu moins de marrons (c'était le restant). Hop, dans des moules en silicone en forme de roses, et voilààà. En plus du goût, une fois de plus complètement sublime, Bergamiss a adoré la présentation. Il faut dire qu'elle est très "girly", ma fille. Le rose, le violet, le rose bonbon, les petits coeurs... tout y passe (et moi, le rose, je déteste, m'enfin, c'est ma fille, alors...). Vous imaginez sa joie lors du démoulage : "ooooh, une glace en forme de roooose !".
Je suppose que, dans une sorbetière ou une turbine, le résultat serait encore plus époustouflant. Mais la présentation sans doute moins belle...
25.1.09
Diamants et Emeraudes (sablés)
Des diamants. Ça sonne bien, n'est-ce pas ? Je me demande bien qui a pu attribuer ce nom à des sablés... Toujours est-il que, pour moi, des diamants, ce n'est pas rond. Certes, on peut les tailler de cette manière, mais, dans ma tête, un diamant est plutôt hexagonal et pointu. Je n'ai pas d'emporte-pièce de cette forme, mais un bon couteau suffit.
Ma meilleure recette de biscuits est celle des Shortbreads (cliquez ici pour la recette). Ils sont sablés, friables et ont un goût fabuleux. Un bon goût de beurre et la pointe de sel qui rehausse agréablement le tout. Comme ceux de la marque Walkers, si vous connaissez. Une recette simplissime : "123-SBF" (100g de sucre, 200g de beurre, 300g de farine). Cette fois, j'ai utilisé du beurre doux et ajouté une cuillère à moka de sel fin. La cuisson est primordiale : les biscuits doivent être à peine blonds, je ne fais pas de diamants noirs ;o)
Je les ai roulés dans du sucre cristallisé avant de les faire cuire. Pour les "émeraudes", un peu de pâte de pistache et le tour était joué. A défaut, vous pouvez utiliser un peu de fève tonka râpée et quelques gouttes de colorant vert.
Nous nous sommes régalés. Bergamiss et Bergamoustique avaient déjà englouti la première fournée à toute vitesse (les biscuits n'ont même pas eu le temps de refroidir...) et ils trépignaient d'impatience en attendant la deuxième (j'ai dû les photographier à la vitesse de l'éclair...).
Pour finir, je cite Bergamonsieur, dégustant mes diamants : "Là, tu as atteint la perfection".
Ma meilleure recette de biscuits est celle des Shortbreads (cliquez ici pour la recette). Ils sont sablés, friables et ont un goût fabuleux. Un bon goût de beurre et la pointe de sel qui rehausse agréablement le tout. Comme ceux de la marque Walkers, si vous connaissez. Une recette simplissime : "123-SBF" (100g de sucre, 200g de beurre, 300g de farine). Cette fois, j'ai utilisé du beurre doux et ajouté une cuillère à moka de sel fin. La cuisson est primordiale : les biscuits doivent être à peine blonds, je ne fais pas de diamants noirs ;o)
Je les ai roulés dans du sucre cristallisé avant de les faire cuire. Pour les "émeraudes", un peu de pâte de pistache et le tour était joué. A défaut, vous pouvez utiliser un peu de fève tonka râpée et quelques gouttes de colorant vert.
Nous nous sommes régalés. Bergamiss et Bergamoustique avaient déjà englouti la première fournée à toute vitesse (les biscuits n'ont même pas eu le temps de refroidir...) et ils trépignaient d'impatience en attendant la deuxième (j'ai dû les photographier à la vitesse de l'éclair...).
Pour finir, je cite Bergamonsieur, dégustant mes diamants : "Là, tu as atteint la perfection".
24.1.09
les Verrines, c'est has been ? Naaan ! (mais moi peut-être...)
Le Père Noël a été très sympa. Il m'a apporté plusieurs cadeaux que j'avais mentionnés dans ma liste. Bergafrèrot et Bergabellesoeur, par exemple, m'ont offert les verres double-paroi Bodum dont j'avais envie depuis des années. Yes !
J'ai lu quelque part que les verrines, c'était démodé. Qui a osé décréter cela ? D'accord, les verrines sous toutes les formes fleurissent depuis déjà pas mal de temps un peu partout, mais je ne suis jamais vraiment la mode. Cette année par exemple, j'avais envie d'un pull bariolé (il paraît que je porte trop de noir). Eh bien on ne trouvait que des vêtements foncés (noir, prune...). Cette année, les verrines c'est dépassé ? Tant pis, moi j'en voulais, et maintenant j'en ai :)
De toute façon, je sais que je suis parfois has been, mes élèves me le rappellent (involontairement) régulièrement. J'ai 32 ans, et je les ai entendus me dire :
"- Madame, est-ce que vous avez fait la seconde guerre mondiale ?
- oui, bien sûr, et même la première !
- Madame, est-ce que vous êtes grand-mère ?
- oui, j'ai même 4 arrière-petits-enfants !
- Madame, c'est quoi un vinyle ??
- ...explication blabla...
- ah d'accord ! ça se met dans le truc avec une aiguille et un drôle de haut-parleur en forme de fleur !
- Madame, est-ce que vous jouez (le concept de "jouiez" leur est étranger) à la Play ou à la PSP quand vous étiez petite ? (NDLR : c'est-à-dire à l'époque des dinosaures)
- non, ça n'existait pas.
- ????!!!!????!!!!???? Mais vous faisiez quoi alors ?
- je jouais à de vrais jeux.
- ????!!!!????!!!!???? Mais vous deviez trop vous ennuyer !
- Madame, est-ce que, à votre époque, les filles étaient séparées des garçons à l'école et on vous tapait à coups de règle ?
- ... (je n'ose pas leur répondre que certains de mes professeurs enseignent toujours dans le même collège).
- Madame, est-ce que vous aviez un téléphone portable, quand vous étiez jeune ?
- Non, ça n'existait pas. Et les téléphones fixes avaient des fils.
- ???!!!???"
Et j'en oublie.
Parfois, ma fille (7 ans) me donne aussi de sacrés coups de vieux : "Maman, c'est quoi des francs ?". Ou, très récemment : "Maman, tu m'expliques le câlin spécial pour faire des bébés ?". Argh !
Revenons-en à nos verrines. Je voulais quelque chose de simple, rapide et pourtant gourmand. Trois ingrédients.
Verrine gourmande express :
(pour 1 verrine copieuse)
1 yaourt bulgare
1 petit pot (100g) de crème de marrons
des brisures de macarons
Verser le yaourt au fond de la verrine. Répartir la crème de marrons. Déposer des brisures de macarons. Déguster.
Si la crème de marrons est trop épaisse, ajouter une cuillérée à café d'eau pour la détendre.
Les brisures de macarons, ce sont en fait une tentative de Macarons Adam qui a échoué. Vous pouvez les remplacer par du pralin.
Je me suis régalée.
18.1.09
ma Bûche préférée
Noël est passé, mais je suis un peu en retard dans mes publications...
Restons dans les marrons : après la glace aux marrons glacés et la crème de marrons maison, voici (pour celles et ceux qui ne la connaîtraient pas encore) ma bûche préférée. La bûche aux marrons. Mais pas n'importe laquelle : la plus facile et la meilleure. Pas de crème au beurre, pas de génoise, pas de biscuit roulé, pas besoin de four...
Le corps de la bûche est constitué de châtaignes, de beurre et de sucre, c'est tout. Vous pouvez éventuellement ajouter quelques gouttes de rhum (à petite dose, il parfume agréablement certains desserts, je trouve). Pour l'enrobage, chocolat et beurre. La recette se trouve ici.
Nous étions dans les Vosges lorsque j'ai réalisé cette bûche. L'appareil photo utilisé est celui de Bergamaman, que je remercie. Pour ce qui est du moule, j'ai fait avec les moyens du bord, comme on dit. Une boîte de tisane en granulés "ricola" ouverte aux deux bouts, tapissée de papier sulfurisé, et hop le tour était joué (merci Bergamémère d'avoir sacrifié une boîte et merci Bergapapa pour l'ouverture et la sécurisation de la boîte :)
Je l'avais préparée pour le dîner du 31 décembre, nous nous sommes ré-ga-lés.
17.1.09
Crème de Marrons maison
Lors de mes vacances dans les Vosges, ma mère avait emporté deux bocaux de marrons entiers dont la date limite de consommation était légèrement dépassée. Il faut expliquer que, chez nous, nous ne jetons rien. Ni nourriture ni objets qui "peuvent toujours servir". Quand quelque chose est périmé ou sur le point de l'être, hop, direction les Vosges, chez mes grands-parents paternels. Même chose pour des biscuits du commerce que je trouve "moyens", par exemple.
Je disposais donc d'un peu plus de 800g de châtaignes dont je pouvais faire ce que je voulais.
J'en ai utilisé la moitié en faisant de la crème de marrons. J'ai complètement inventé les proportions.
Crème de marrons vanillée
1 bocal de marrons entiers (400g)
200g de cassonade
1 verre d'eau
1 sachet de sucre vanillé
Dans une casserole à revêtement antiadhésif, mélanger le sucre, le sucre vanillé et l'eau. Faire chauffer et porter à ébullition. Ajouter les marrons et les écraser grossièrement à l'aide d'une spatule. Laisser cuire pendant 2 minutes. Retirer du feu. Mixer l'ensemble (à l'aide d'un mixeur à soupe ou d'un moulin à légumes). C'est prêt.
Cette recette est achi-simple. Nous nous sommes régalés. Elle s'est gardée plusieurs jours dans une boîte hermétique au réfrigérateur. Ma mère et mon grand-père maternel s'en sont délectés chaque jour au petit déjeuner :)
14.1.09
il faut chiqueter la Galette des Rois
Vous vous demandez certainement ce que cela veut dire. J'ai découvert ce verbe dans un "épisode" de l'émission Bon Appétit Bien Sûr. Je voulais vous montrer le procédé en photos, mais j'étais seule lors de la réalisation de cette galette, et chiqueter une galette requiert deux mains. Il est donc physiquement impossible de chiqueter et de photographier en même temps. Je vais essayer de vous l'expliquer quand même.
Tout d'abord, préparez la frangipane et deux rouleaux de pâte feuilletée (cf ma recette préférée de galette des rois). Sur une abaisse de pâte, étalez la frangipane en laissant 2cm tout autour. Badigeonnez un peu de lait (ou de jaune d'oeuf ou de blanc d'oeuf, un truc qui colle, quoi) sur les 2cm en question. Déposez la fève (n'oubliez pas, sinon - je parle d'expérience - bonjour le plan galère pour rattraper le coup ensuite !). La logique (je suis prof de maths, tout de même) et les probabilités nous disent qu'il vaut mieux :
- choisir une fève qui supporte le passage au four (vivement recommandé)
- opter pour une fève petite (surface et volume notoirement inférieurs à ceux de la galette, si si, j'insiste)
- déposer la fève vers le bord plutôt qu'au centre (surtout si, comme moi fin décembre, vous comptez la couper en 16 - la galette, pas la fève) afin de limiter le risque d'une rencontre (toujours désagréable) couteau/fève.
Bref, nous allons bientôt chiqueter (yes !). Déposez la deuxième abaisse de pâte feuilletée sur le tout (abaisse c'est juste un gros mot pour dire rouleau déroulé).
Prenez un couteau (peu importe lequel, on se sert du côté non tranchant de la lame). La paume de votre main gauche doit être au-dessus de la galette, non loin du centre. Pressez fermement le bord de la galette avec votre index et votre majeur gauches (si vous êtes droitier). Avec le couteau dans la main droite, faites comme si vous essayiez de faire entrer un peu de pâte entre l'index et le majeur (cela ressemble à une incision, mais on ne fait que pousser la pâte). Répétez cette opération tout autour de la galette (le majeur prend la place de l'index, et l'index se décale d'un cran).
Voilààà, non seulement cela a eu pour effet de bien souder les deux pâtes (et d'éviter que la frangipane ne se sauve pendant la cuisson ;-) mais en plus cela donne un très très joli bord (je trouve).
L'Epiphanie c'est fini, mais comme la galette c'est trop bon, j'en referai bientôt (les magasins ne doivent plus être dévalisés en pâte feuilletée, maintenant, les gens sont passés à autre chose, ils sont partis faire les soldes, non ?) et je tâcherai de demander à Bergamonsieur de photographier l'opération :)
11.1.09
Crème Glacée aux Marrons Glacés (ô merveille !)
Depuis que j'ai goûté la glace parfum "marron glacé" de chez Berthillon (dans un restaurant qui ne payait pas de mine mais qui avait le mérite de proposer cette merveille), je rêvais d'en fabriquer moi-même. Je suis allée sur le site de Berthillon afin d'étudier les ingrédients qui la composaient.
Mais je me suis retrouvée face à un dilemme, j'avais le choix entre :
- utiliser des marrons glacés de ma fabrication, ce qui est tout de même fort dommage,
- utiliser des marrons glacés du commerce, qui, en plus d'être hors de prix, sont souvent décevants.
C'est finalement le calendrier qui a décidé à ma place : j'avais prévu de préparer des marrons glacés maison (d'après ma recette préférée) et de les emporter pour ma famille, dans les Vosges, le 19 décembre. J'ai donc commencé le processus le 11 décembre (le confisage requiert une bonne semaine). Je ne sais pas pourquoi (peut-être les marrons rapportés de Corrèze par mes grands-parents n'étaient-ils pas les mêmes que l'année dernière ?) mais toujours-est-il que, le 19 décembre, les marrons n'étaient pas encore "glacés". Tant pis, ils sont restés dans leur sirop jusqu'au 24, date de mon retour. Là, j'ai poursuivi le confisage, jusqu'au 27, mais ils n'étaient toujours pas glacés. Je suis repartie dans les Vosges, pour une semaine, tant pis (bis), les marrons sont une fois de plus restés dans le sirop tout ce temps. Dès mon retour, j'ai terminé les opérations, et les marrons ont fini par être glacés, ouf. Ayant obtenu beaucoup de brisures (et des marrons glacés un peu trop mous à mon goût - pas étonnant après plus de 3 semaines de baignade dans leur sirop de sucre ;-) j'ai décidé de les utiliser pour la préparer, cette fameuse glace.
La recette, je l'ai complètement inventée. Les marrons glacés étant, par définition, très sucrés, je n'avais pas besoin d'ajouter de sucre. J'aurais pu utiliser de la crème liquide, mais je craignais un résultat un peu trop lourd et/ou écœurant. Finalement, deux ingrédients et le tour était joué. J'ai ajouté des marrons glacés petit à petit, jusqu'à ce que j'obtienne le parfait équilibre velouté/parfumé/sucré.
Crème Glacée aux Marrons Glacés :
(pour 1 litre de glace environ)
1 boîte de lait concentré non sucré (410g)
600g de marrons glacés brisés
1 ou 2 cuillerées à café de rhum brun ou ambré (facultatif)
Mélanger le lait concentré avec 450g de marrons glacés. Ajouter éventuellement le rhum. Mixer le tout (j'ai utilisé le mixeur plongeant, celui pour la soupe). Incorporer le reste des marrons glacés. Verser dans un récipient adapté au congélateur, avec couvercle (pour moi, un moule tupperware). Mettre au congélateur pendant au moins 12 heures. Démouler 30 minutes avant de servir.
Meeeeerveilleux ! Le résultat est meeerveilleux, la glace est veloutée à souhait, douce et parfumée. Le rhum ajoute un peu de contraste, et les petits morceaux de marrons glacés comme une petite surprise à chaque bouchée. J'adore.
Evidemment, dans une sorbetière, le résultat serait encore mieux, mais là je n'avais pas le temps, j'étais pressée. La prochaine fois, peut-être. Ou alors je préparerai cette glace dans des petits moules individuels, plus facilement portionnables.
Yes ! Pas besoin d'aller chez Berthillon, je sais la faire moi-même, cette glace, na !
Hier, nous étions invités chez mes beaux-parents. Je téléphone à ma belle-mère :
"- Allo, bonjour ! J'ai préparé un litre de glace aux marrons glacés...
- Je suis preneuse !" (je n'ai même pas eu le temps d'achever ma phrase...)
Plus tard, après le repas, au moment de rentrer chez nous, je récupère mon moule avec l'espoir de reprendre aussi le restant de glace (il y en avait encore pas loin de la moitié), et là, j'entends mon beau-père : "la glace, on la garde, hein" et ma belle-mère : "repartir avec la glace ? Même pas en rêve ;-) ".
5.1.09
le gâteau Montre Géante : 2kg200 et entièrement comestible !
Pendant les vacances de Noël, mon p'tit frère a fêté ses 30 ans. Trente ans ! Ça ne me rajeunit pas, tout ça ;-) Pour son anniversaire, je me devais de lui préparer le plus beau gâteau qui soit. Réfléchissons, qu'aime mon génial-frère par dessus tout ? Les montres ! Il est dingue de montres. Les neuves, les anciennes, celles de l'armée russe qui brillent dans le noir... Alors allons-y pour un gâteau montre-géante.
Il me fallait un plan de bataille. Cahier des charges, contraintes (conservation et déplacement vers les Vosges), dimensions, matériel, le carré de l'hypoténuse est égal... bref, j'ai tout calculé et préparé deux gâteaux au chocolat, (8 oeufs, 400g de chocolat, 300g de beurre...), un rectangulaire pour faire le bracelet, l'autre rond, pour le cadran.
De la pâte d'amandes pour recouvrir le tout (et éviter en même temps que le gâteau ne se dessèche). Du colorant alimentaire métallisé "argent" (du plus bel effet, brillant et tout, mais on ne le voit pas trop sur la photo). Une perle de dragée pour le centre. Des biscuits mikado pour les aiguilles (merci Bergamonsieur et ma copine R. pour l'idée).
Je suis particulièrement fière du remontoir (en pâte d'amandes lui aussi) :
Je téléphone à Bergamaman pour lui demander à quelle heure Bergafrèrot est né. "8h40 ? parfait, merci". Plus tard, au moment de placer les aiguilles, argh ! Mais 8h40 ça va pas du tout, ça, les deux mikados se chevauchent, c'est moche ! Tant pis, je laisse le soin à Bergamiss de placer les aiguilles de manière harmonieuse.
Voici un aperçu de l'intérieur du gâteau (il s'agit d'une chute du gâteau rectangulaire) :
Je vous ai déjà dit que mon p'tit frère était mon comique préféré ? Ah, moule géante, rouleau de printemps et voilà la chenille... *clin d'oeil*
4.1.09
la Galette des Rois, la seule, l'unique : celle à la Frangipane, bien sûr !
Ah ne me parlez pas de galette des rois au chocolat, à la compote de pommes ou aux fruits confits... ;-) LA galette des rois, la bonne, la meilleure, la seule, c'est celle à la frangipane, c'est-à-dire à la crème d'amandes. Je sais, je sais, des goûts et des couleurs... Mais cette galette, c'est sûr, fait partie de mon top 5 des desserts (avec les gaufres flamandes, entre autres). Je pourrais la manger entière à moi toute seule, en moins d'une heure :)
Je vous ai certainement déjà raconté cette anecdote, mais, bah, pas grave, la (re)voici :
Lorsque Bergamonsieur et moi habitions près de Toulon, mes collègues de la salle des profs m'appelèrent pour déguster "la galette". Yes ! Je cours, j'accours, je vole, et là, ô rage, ô désespoir, ô fruits confits ennemis, je découvre une "couronne des rois" ! Argh, une brioche avec du gros sucre et des fruits confits... :-( Adieu frangipane. Vous ne pouvez vous imaginer ma déception.
Celle que je vous présente aujourd'hui, c'est ma "traditionnelle", dont la recette se trouve ici. Vous pouvez remplacer les amandes par des pistaches, ou faire une belle déco en spirale, si vous voulez. Vous pouvez ajouter un peu de fève tonka râpée. Vous pouvez remplacer les 2 jaunes d'oeufs par 1 oeuf entier.
C'est la première galette que j'ai faite cette année. Depuis, j'en ai fait une deuxième dans les Vosges (hier) et, au moment où je vous parle, j'en ai une troisième qui cuit dans mon four. Epiphanie oblige. Enfin, surtout gourmandise oblige : la première, je n'en ai eu qu'un seizième, et la deuxième, un douxième seulement ! Aujourd'hui, je vais me rattraper : nous ne sommes que 4 à la maison :)
Au fait... BONNE ANNÉE !
15.12.08
la Crèche de BergaMaman
Parce que la plus forte, c'est ma mère.
Parce qu'elle ne se vantera jamais de quoi que ce soit.
Parce que je ne saurai jamais faire du crochet.
Parce que sa crèche est si jolie qu'il faut que tout le monde la voie.
Parce que c'est mon blog, et que je peux bien y faire un hors-sujet si je veux :-)
Parce qu'elle est super forte, ma maman.
Parce que.
14.12.08
Pommes au four
"Maman, est-ce que les pommes ça peut cuire ?" Voilà ce que m'a demandé Bergamoustique au milieu du repas. Là j'ai réalisé que je n'avais jamais préparé de pommes au four à mes enfants. Pas de problème, il me restait justement quelques pommes sur le comptoir.
J'ai essayé de me souvenir de la façon dont ma mère préparait ses pommes au four : pommes, beurre, sucre. Voilà tout. C'est ce que j'ai fait pour les enfants. Pour ma pomme (hihi), j'ai décidé d'ajouter de la vanille et de la cannelle.
Dans ma mémoire, ma mère ôtait le coeur de la pomme avec un drôle de couteau. Je n'ai pas ce genre de couteau, mais je me suis débrouillée. Ma mère mettait les pommes directement dans le four, dans un plat. J'ai eu envie de les cuire en papillotes. J'ai lu quelque part que l'on pouvait cuire les pommes dans le four à micro-ondes. Là, il ne faut pas exagérer tout même : le micro-ondes, c'est pour faire fondre le beurre ou le chocolat, pas pour cuire !
Voici mes pommes bien habillées :
Pommes au four :
des pommes
du beurre
du sucre
facultatif :
une gousse de vanille
un bâton de cannelle
des pignons de pin
du sirop d'érable
Laver les pommes. Couper le dessus des pommes, les garder pour faire les chapeaux. Retirer le coeur et les pépins des pommes.
Découper des carrés dans une feuille d'aluminium. Poser une pomme au milieu de chaque carré. Remplir chaque trou d'un peu de beurre et de sucre. Eventuellement, y glisser des pignons de pin, un bâton de cannelle et un petit tronçon de gousse de vanille. Poser les chapeaux sur chaque pomme.
Fermer les papillotes et les nouer avec de la ficelle de cuisine.
Enfourner pendant 30 minutes à 200°C.
C'est prêt. Servir chaud.
Gourmande que je suis, j'ai fait dorer à sec (= sans matière grasse) quelques pignons de pin dans une poêle anti-adhésive. J'ai ensuite ajouté du sirop d'érable, et j'ai cuit jusqu'à ébullition. Enfin, j'ai versé le tout sur la pomme.
Trop facile. Et trop bon. Voici la pomme après "déshabillage" :
Enfin, la pomme telle que servie :
Quel parfum, quel goût !
Sur la première photo, on voit même les petits grains de vanille.
Pour les papillotes, j'utilise du papier "supremalu" (ou quelque chose comme ça), qui a une face en alu et l'autre en revêtement blanc antiadhésif. C'est impeccable.
Nous nous sommes régalés. Comme quoi, les desserts les plus simples sont souvent les meilleurs (et ce n'est pas Bergamoustique, qui vient de me réclamer ses crêpes du dimanche, qui me contredira :).
Post Scriptum : JOYEUX ANNIVERSAIRE P'TIT FRÈRE !!!
12.12.08
Ô Fondant au Chocolat et aux Marrons...
Il y a quelques jours, en faisant un peu de rangement dans mes placards (activité qui revient chez moi à peu près au même rythme que les années bissextiles...) j'ai trouvé une boîte de crème de marrons. Que diable allais-je pouvoir en faire ? Et là, éclair de génie : la recette du gâteau au chocolat de ma copine Christine ! Elle m'avait envoyé la recette il y a déjà plusieurs années, et, j'ignore pourquoi, je ne l'avais encore jamais essayée. Maintenant, c'est chose faite. Et quand on pense à la facilité presque déconcertante de cette recette...
Approchons-nous un peu de l'objet du délit :
Fondant au chocolat et aux marrons :
500g de crème de marrons
100g de beurre
100g de chocolat
3 oeufs
Mélanger tous les ingrédients, verser dans un moule à cake en métal antiadhésif beurré et enfourner à 180°C pour 40 minutes.
Voilàààà !
Pas besoin de farine, pas besoin de sucre, pas besoin de balance : la boîte de crème de marrons pèse 500g, le chocolat est vendu par plaques de 100 ou 200 grammes, et il y a des petites graduations tous les 25 grammes sur l'emballage des plaques de beurre :)
Le résultat est fondant, fooondaaaant ! Avec un goût discret et néanmoins présent de châtaigne, miam !
A refaire, c'est sûr (peut-être en baissant un peu la température du four et en prolongeant la cuisson, pour une texture fondante plus homogène ?).
En cherchant du chocolat au lait à pâtisser Nestlé (le bleu, pour faire mes cookies), j'ai trouvé du Nestlé à pâtisser noir à 70%. C'est celui que j'ai utilisé pour cette recette. Il est parfait.
Je ne sais pas si les magasins que j'ai visités étaient en rupture de stock, toujours est-il que je cherche encore mon chocolat bleu... C'est Bergamonsieur qui va être en manque (de cookies).
9.12.08
Ma lettre au Père Noël
Cher Père Noël,
cette année (comme toutes les autres années), j'ai été particulièrement sage :
J'ai mangé comme ils disent à la télé, 5 fruits et légumes par mois,
je n'ai pas envoyé d'élève à l'hôpital (pas à ma connaissance, en tous cas),
je n'ai dit que deux gros mots (enfin, mes enfants n'en ont entendu que deux...),
j'ai (presque) fait le tri sélectif,
j'ai été très ponctuelle (sauf quand j'étais en retard),
je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout fait ma tête de mule (quoi que, en y réfléchissant...),
j'ai appris à tricoter (même pas en rêve),
j'ai été aimable, serviable, douce et patiente (j'exagère peut-être un peu),
j'ai arrêté de regarder les séries américaines (d'accord, ça c'est pas vrai),
je n'ai insulté aucun fumeur (euh, jamais en sa présence),
mais surtout, et ça c'est vrai, j'ai tout fait pour rendre ma famille heureuse.
Du coup, si tu ne sais pas quoi m'apporter à Noël, voici, dans le désordre, quelques idées :
- une truffe, une vraie truffe noire, une "tuber melanosporum",
- mon poids en Raffaello (ou plutôt le poids de mon grand-père ;o)
- une sauteuse Tefal compatible induction,
- de belles verrines double-paroi Bodum,
- un gilet (ou un pull) bariolé/coloré (il paraît que je porte trop de noir),
- le CD du Concerto pour Flûte et Harpe de Mozart
- le DVD du film Sex & the City,
- les oeuvres complètes de Rachmaninoff chez Brilliant Classics,
- l'album Dante, d'Abd al Malik (pour la chanson "C'est du lourd"),
- une calculatrice HP 10S,
- un kilo de sucre muscovado ou rapadura,
- un pendentif en cristal de Baccarat (celui qui ressemble à une goutte d'eau irisée),
- le livre "Macaron", de Pierre Hermé,
- des pains d'épices Fortwenger,
- un ballotin de chocolats blancs à la crème (Léonidas par exemple),
- des couteaux de table (non crantés) qui coupent très très bien et qui ont le manche en plastique (pour pouvoir passer au lave-vaisselle),
- le dernier Asterix (je refuse de payer pour me l'acheter, mais j'avoue que j'aimerais bien compléter ma collection),
- des albums Tintin (les anciens, en noir et blanc),
- ...
Voilàààà.
Bergamote.
Post-Scriptum : bah, finalement, oublie tout ça, tout ce que je voudrais c'est la santé pour ma famille :)
7.12.08
Noël approche : Marrons Glacés Maison, Bûche aux marrons (sans oeuf, sans crème au beurre et sans cuisson) et Crème fondante aux Marrons
Noël approche, je vous propose donc un récapitulatif gourmand autour de la châtaigne.
Pour commencer, clarifions un peu les choses : la Châtaigne est le fruit du Châtaignier.
On utilise le terme "marron" pour désigner une variété de châtaignes qui donne des fruits non cloisonnés (1 seule amande dans la bogue), et le terme "châtaigne" pour les variétés donnant des fruits cloisonnés (2 ou 3 amandes dans la bogue).
Dans le langage courant, on a tendance à nommer "marron" toute châtaigne de gros calibre ou à employer ce terme pour les produits issus de la transformation de châtaignes : crème de marrons, marrons glacés…
Le marron, fruit du marronnier d'Inde, n'est pas comestible. On le distingue aisément par sa bogue, très différente de celle de la châtaigne.
Depuis que j'ai lu la composition des marrons glacés (anhydre sulfureux, sorbate de potassium, acide sorbique...) j'ai décidé de les faire moi-même. Tous mes essais furent concluants, succulents, et la meilleure recette est celle avec du sucre roux (cassonade). Cliquez ici pour la recette.
Mes grands-parents habitent en Corrèze, département qui regorge de châtaignes. Depuis plus de 15 ans, mon grand-père réalise un gâteau de châtaignes absolument sublime, sans crème au beurre, sans oeuf et sans passage au four. Des châtaignes, du beurre, du sucre, du chocolat et le tour est joué. J'ai pris sa recette et l'ai façonnée en forme de bûche, que vous avez vue ci-dessus. Cliquez ici pour la recette.
Enfin, je ne sais pas si vous connaissez les Fondants aux Marrons Senoble. Une merveille. Eh bien, en bidouillant une recette à ma façon, j'ai réussi à les reproduire : j'ai obtenu d'onctueuses et savoureuses crèmes à la châtaigne, veloutées, parfaites. Cliquez ici pour la recette.
Il ne me reste plus qu'à inventer une recette de glace parfum "marron glacé", comme celle que j'ai goûtée chez Berthillon, alors je tiendrai le quatuor parfait !
1.12.08
merveilleux Speculoos
Bergamoustique est un grand fan de speculoos. Aussi, lorsqu'un ami m'a mise "au défi" de réaliser des speculoos, je me suis lancée à la recherche de LA recette parfaite. J'ai commencé par un tour d'horizon de ce que l'on trouve dans le commerce. Pour en étudier la composition et n'en garder que le meilleur, l'essentiel, le vrai.
Ensuite, j'ai fouillé un peu partout pour dénicher l'historique du biscuit, l'origine de son nom, etc.
Enfin, j'ai parcouru des blogs culinaires, beaucoup, jusqu'à ce que je trouve une recette qui collerait à mes critères "qualité" et dont la photo serait alléchante.
Pour ce qui est de l'histoire du speculoos, voici ce que j'ai trouvé :
"L’origine du nom de ce biscuit est controversée. D’après certains, «Spéculos » viendrait du latin « species » qui signifie épices ou « spéculum » qui signifie miroir. Le Spéculos serait une image, le « reflet dans un miroir » d’un personnage. D’autres avancent le mot « speculator », qui signifie évêque. Il s’agirait alors de Saint Nicolas, que l’on fête le 6 décembre en mangeant des gâteaux en forme de sujets (âne, saint, fleurs, etc..). Enfin, un gâteau hollandais confectionné au 17ème siècle à base d'épices exotiques des Indes et d'Afrique, appelé « Spéculaas », pourrait être également à l’origine du Spéculos. Le nom « Spéculas » est encore utilisé en Angleterre, en Hollande et un peu en Belgique. La terminaison «as» s’est progressivement transformée au cours du temps en « os », afin d’apporter au nom un son plus francophone et donc plus facile à prononcer par les Wallons et les habitants du Nord de la France. Aujourd’hui, les Français écrivent le nom de ce biscuit : « Spéculos », les Belges : « Spéculaus » ou « Spéculoos »."
Une chose est sûre : le speculoos (pour moi) est constitué de farine, de beurre, de sucre, d'oeufs, d'épices (majoritairement cannelle) et d'un soupçon de levure chimique. Attention, dans la plupart des recettes, on trouve de la cassonade. Méfiez-vous : ce que les habitants du Nord appellent de la cassonade est en réalité de la vergeoise (la canne à sucre ne pousse pas facilement en Belgique, tandis que la betterave...). J'ai utilisé de la vergeoise brune (Beghin-Say).
Speculoos :
(pour une bonne quantité de biscuits)
250 g de farine
175 g de beurre à température ambiante
175 g de vergeoise brune
1 oeuf
1 cuillère à café de levure chimique
1 cuillère à soupe de cannelle
1 pincée de sel
1 pincée de muscade
épices, au goût
Dans le bol du robot muni du crochet "pétrin" (ou dans un grand saladier), mélanger tous les ingrédients. Bien mélanger jusqu'à consistance homogène. Former une boule avec la pâte obtenue. Envelopper la boule dans du film alimentaire et réfrigérer pendant au moins 2 heures.
Sortir la pâte. L'étaler, sur une feuille de papier cuisson, sur une épaisseur de 4 ou 5 mm. Découper des formes (le plus simple est de faire des rectangles avec un couteau, la pâte étant assez molle) et enfourner à 160°C (thermostat 5) pendant 15 minutes. Laisser complètement refroidir avant de déguster.
Le dessus, tout comme il faut :Le dessous, parfaitement cuit :
Verdict : fa-bu-leux. Craquants (presque cassants) à l'extérieur, sablés à l'intérieur, friables mais pas secs. Merveilleux. Parfumés, parfaits. J'ai envie d'en refaire, là, tout de suite, maintenant.
Je laisse le mot de la fin à Bergamoustique, assis sur le canapé et braillant :
"encore, je veux encore un speculoooOOOOOOOOOS !!!".
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