25.4.09

Vanille Kipferl, fondants au chocolat et riz au lait pour ma séance de dédicace

Ça y est, j'ai fait ma première séance de dédicace ! Pour tout vous dire, en arrivant, j'avais le coeur qui battait très, très, très vite. Je suis arrivée à 12h10, j'ai été chaleureusement accueillie par une charmante jeune femme que nous appellerons Miss G, elle m'a immédiatement dirigée vers "ma" table où mes livres étaient prêts et n'attendaient plus que moi. Il y avait bien sûr une chaise pour moi (c'est évident) et - je n'y avais pas pensé mais après réflexion c'est évident aussi - deux chaises pour mes (éventuels) visiteurs. J'écris "éventuels" car Miss G m'a tout de suite prévenue "euh, avec les vacances, en ce moment il n'y a pas grand monde...". Je me suis installée et ai déballé tout ce que j'avais préparé pour la dégustation :
Kipferl à la vanille (sablés aux amandes) :
Fondants au chocolat et à la fleur de sel :
Riz au lait à la vanille :

Il était alors 12h30 et je me demandais bien si j'allais avoir des visites... C'est à ce moment là que deux jeunes femmes se sont dirigées droit sur moi, avec mon livre sous le bras. Youpie ! Mes premières dédicaces !
J'ai ensuite eu plusieurs visites, et en tout j'ai vendu 10 livres (ce qui, dit comme ça, ne fait pas beaucoup, mais, d'après Miss G, "c'est pas mal du tout !"). Tu vois, Bergafrérot, tu avais tort, j'ai eu plus de 2 visites ;-)

Les gens ont été charmants, que ce soit au niveau des visiteurs comme du personnel de la FNAC (ils ont tous été a-do-rables avec moi : "Ca va ? Tout va bien ? Vous n'avez besoin de rien ?"). J'ai fait ma dernière dédicace à 14h30, et voilà.

Je remercie toutes les personnes qui sont passées me voir, que ce soit pour me dire bonjour, acheter mon livre ou tout simplement me dire un petit mot d'encouragement : ça m'a fait très plaisir ! Sans oublier un grand merci à Miss G, Mister X et Bergamonsieur pour les photos :)

Pour finir avec cette heure (ces deux heures) de"gloire", toutes les photos, "séquence émotion" :








20.4.09

Dédicace de mon livre à la FNAC de La Défense (jeudi 23 avril)

Comme vous le savez probablement, je ne suis pas peu fière d'avoir réussi à publier un livre :) C'est un rêve qui se réalise. J'ai mon nom à la Fnac, vous imaginez ? Vous me direz "oui, mais de nos jours tout le monde écrit un livre...". Euh, premièrement tout le monde sauf moi ça ne m'intéresse pas et deuxièmement je ne connais personne dans ma famille ou mes amis qui ait publié un bouquin, et toc ;-) Voilà, je suis super contente, et en prime (merci à la gentille demoiselle grâce à qui c'est possible) je vais faire une séance de dédicace !!! Mon petit frère ayant eu l'extrême gentillesse de me dire: "si ça se trouve, t'auras que 2 personnes et peut-être une demande en mariage" j'espère lui donner tort et avoir au moins 4 visiteurs (je croise les doigts). Et puis je suis déjà mariée.

Alors, la dédicace, c'est le Jeudi 23 avril de 12h30 à 14h à la Fnac de La Défense - dans le CNIT - je peux rester jusqu'à 15h :
(vous avez vu, il y a mon nom et celui d'Hervé This sur la même affiche, si c'est pas la classe, ça...)
Voilà, si vous êtes dans les parages et que vous souhaitez acheter mon livre, faire signer celui que vous avez déjà acheté avant ou simplement me rencontrer "en vrai", ça me fera plaisir de vous voir :)

Je reviens de quelques jours passés dans mes chères Vosges que j'aime tant. J'y ai fait deux tartes au sucre, un gâteau à l'ananas et son coulis vanillé flambé au rhum (pour les 50 ans de ma tante, j'ai même mis 50 bougies, c'est difficile de toutes les allumer !) et des gaufres :
C'est la recette de la grand-mère de l'institutrice de mon beau-frère. Pour la célèbre recette de gaufres de ma non moins célèbre grand-mère à moi, je vous renvoie à ce billet (bonne chance ;-).

Malheureusement, pas de photo cette fois-ci (celle de la gaufre date des dernières vacances que j'ai passées dans les Vosges et n'avait pas encore été publiée, elle attendait sagement son tour).
Prochaine recette avec photo, promis !

8.4.09

Carrés au Riz Soufflé (Rice Krispies Treats)

Ne croyez pas que je déserte mon blog ou, pire, que je n'aie plus de desserts à publier (l'appareil photo regorge de mes dernières créations), c'est juste que... je suis "overbookée". A chaque fois que je crois avoir fini de régler des problèmes, de payer des factures... et que je me dis que je devrais être tranquille pour un mois, il y a toujours quelque chose qui me tombe dessus (au sens figuré bien sûr). Heureusement, les vacances seront là dans 48 heures et je partirai avec les enfants chercher des Oeufs de Pâques dans les Vosges. Parce que, là-bas, on les entend revenir, les cloches. Elles reviennent de Rome, vous savez. Les cloches qui ont sonné notre mariage. Si c'est pas merveilleux, ça ! Bon, Bergamonsieur restera travailler, mais il faut bien qu'il y en ait qui bossent ;-)

Ma famille est formidable, je vous l'ai déjà dit, mais en plus ils me le re-prouvent régulièrement. Après la cassonade cuivrée, Bergasister m'a déniché des Marshmallows. Des chamallows, quoi, mais pas des Haribo, car les Haribo je les mange crus, mais pour faire des carrés au riz soufflé il faut des chamallows à la vanille. Que j'appelle des marshmallows. Ca sonne plus "yummy" que guimauves. J'ai retrouvé un fond de riz soufflé, pile la bonne dose pour un sachet de guimauves. Et hop, un peu de beurre, les marshmallows, on fait fondre tout ça et on ajoute le riz soufflé. Simple comme bonjour (la recette est là). Bergamiss et moi a-do-rons ça. Cette fois, j'ai mis un sachet de sucre vanillé en plus, pour le plaisir.

Et c'est à chaque fois la même chose : ça me rappelle mon premier séjour aux Etats-Unis. La petite de 5 ans (de la famille qui m'hébergeait) et moi nous étions "tapé" tout le plat :) Il n'y a pas d'autre mot.
Les Marshamallows, on arrive à en trouver (ceux à la vanille de la marque Champion sont très bien [argh en ce moment ils ils sont en train de changer mon Champion en Carrefour-Market-je-sais-pas-quoi !!!]) mais le riz soufflé, c'est une autre histoire. Aromatisé au chocolat, on en trouve (et pourtant c'est pas mal mauvais, ça "goûte" le carton), mais nature, là c'est plus difficile. Alors j'ai délégué. J'ai transmis ma requête à mes parents, qui (ils sont forts mes parents) en ont trouvé à Auchan et m'en ont acheté 6 paquets. De quoi faire 12 plats énormes de Rice Krispies Treats !

Tiens, je repense à Haribo : grâce à Radio Classique, que j'écoute régulièrement (je ne l'ai pas dit à mes élèves, ils me trouvent déjà has been, c'est normal, mais là je crois qu'ils seraient atterrés), j'ai découvert que la petite musique de "Haribo c'est beau la vie, pour les grands et les petits" était en fait une Danse Morave composée par Janáček. Je suis scotchée.

Pour finir, grande nouvelle : je serai à la FNAC de La Défense pour une séance de dédicace de mon livre le jeudi 23 avril de 12h30 à 14h. Youpie !

30.3.09

le Gâteau "spécial infirmière"

Il y a quelques jours, Bergabeaufrère (qui est infirmier) m'a passé une commande : une de ses collègues (infirmière donc) allait organiser aujourd'hui lundi son pot de départ. Bergabeauf m'a demandé s'il était possible que je réalise un gâteau "malade dans un lit d'hôpital". Après quelques minutes de réflexion, j'ai accepté. Faire un gâteau, pas de problème, mais en forme de gugusse dans un lit d'hosto, ça c'est plus compliqué.

J'ai fait une simple "génoise" (un gâteau de base, la pâte à gâteau universelle) dans laquelle j'ai mis une bonne dose de vanille. La base du gâteau prend moins de 10 minutes à préparer, et 30 minutes à cuire.
Pour la déco :
- 2 paquets de pâte d'amande blanche
- 1 paquet de pâte d'amande rose (pour faire le bonhomme)
- 2 plaques de chocolat blanc
- des vermicelles de couleur
- un rouleau de réglisse (pour le fil de la télécommande et pour accrocher la feuille de température)
- un morceau de feuille azyme (pour la feuille de température)
- des colorants alimentaires.
La déco m'a pris 2 bonnes heures.
Tout est comestible. J'ai collé la feuille avec de la confiture de mirabelles :
Maintenant, approchons-nous un peu :
Quelques gélules pour faire tomber sa fièvre :
Monsieur X opéré du crâne :
J'ai utilisé les chutes de pâte d'amande pour faire une table de chevet et la trousse de secours.
N'hésitez pas à cliquer sur la première photo, tout en haut, elle est encore plus jolie en gros plan :)

25.3.09

le Pingouin (gâteau au chocolat décoré)

Je ne disposais que de très peu de temps pour préparer un gâteau d'anniversaire pour Bergasister. Je ne pouvais donc pas me lancer dans un truc hyper compliqué, mais j'avais envie de lui préparer un beau gâteau. Sachant qu'elle adore les pingouins, mon idée était toute trouvée. Ne disposant pas de moule en forme de pingouin (malgré la vingtaine de moules différents qui "encombrent" mes placards), j'ai improvisé.
J'ai préparé un gâteau au chocolat "classique" (c'est ma recette de gâteau au chocolat/de brownies) dans un moule à manqué, rond donc, tout simple. J'ai fait un schéma, élaboré une stratégie, etc. J'ai découpé et retiré deux morceaux de gâteau pour obtenir une forme de pingouin (une sorte de "culbuto"). Et avec les deux morceaux découpés, j'ai obtenu deux ailes.

Du chocolat au lait (fondu au bain-marie) pour recouvrir tout le pingouin, du chocolat blanc (toujours fondu au bain-marie, car je trouve que seul le chocolat noir fond bien au micro-ondes, les autres font des grumeaux) pour le ventre. De la pâte d'amandes pour le bec et les pattes (colorée avec un mélange de colorants alimentaires rouge et jaune pour faire du orange).
Il ne lui manquait plus que des yeux. C'est là que Bergamoustique m'a posé la question qui tue : "c'est de quelle couleur, les yeux d'un pingouin?". Euh... moi aussi je m'étais posé la question, et à vrai dire je n'en savais rien. Un petit tour dans google images et j'ai pu lui répondre : ils sont noirs. N'ayant rien d'adéquat sous la main (j'aurais voulu des Dragibus noirs, mais je n'avais pas le temps d'aller en acheter), j'ai fini par trouver deux smarties verts au fond d'une boîte, qui se sont transformés en yeux de pingouins. Et voilààà.
J'espère juste qu'il ne ressemblait pas trop à une poule ou à un canard, mais Bergasister l'a trouvé très joli, et c'est tout ce qui compte :)

Post Scriptum : depuis que nous en avons vu au Biodôme de Montréal (et que je lui ai acheté le DVD de La marche de L'Empereur), Bergamoustique vous dira que ce que nous appelons communément pingouins, en réalité, "ce sont des manchots" !

18.3.09

des "Calissons" dé-li-rants : Bounty chocolat, coco, pistache et grué de cacao


La semaine dernière, un de mes collègues (que nous appellerons Le Polytechnicien) m'a dit qu'il irait certainement faire un tour chez G.Detou, à Paris, pour se procurer de la pâte de pistache. J'ai été très surprise qu'un jeune homme de 20 ans d'une part s'intéresse à la pâte de pistache et d'autre part connaisse l'existence de la boutique G.Detou (qui, comme son nom l'indique, vend à peu près tout ce qui est comestible). Je me suis souvenue que je voulais du grué de cacao, je lui ai donc passé commande.

Le Polytechnicien est arrivé quelques jours plus tard avec ma précieuse marchandise (je dis précieuse car j'ignore le prix du paquet, il me l'a offert) en me disant que je ne lui devais rien, qu'il souhaitait simplement que je lui montre quel usage j'allais faire de ce grué de cacao (qui est en fait des éclats de fèves de cacao, vous savez, comme dans certaines tablettes de chocolat noir à croquer), car il s'en était lui aussi acheté. Le grué de cacao, c'est surprenant : une délicieuse odeur de chocolat quand on ouvre le paquet, envoûtante, il crisse sous la dent et a un bon goût de chocolat, mais n'est absolument pas sucré.

Le problème : impossible de me souvenir pour quelle recette j'avais eu envie de cet ingrédient. En cherchant "recette grué de cacao" sur internet j'ai retrouvé LA recette en question : les barres chocolatées fourrées à la noix de coco et aux pistaches, de Lilo (Cuisine campagne). Je vous conseille vivement d'aller lire son billet, qui est poétique et gourmand à souhait, et qui, pour moi, présente la plus belle photo culinaire que j'aie jamais vue ! J'ai repris la recette de Lilo en augmentant les ingrédients bien proportionnellement (je suis une mathématicienne gourmande, vous l'aviez remarqué).

Bounty chocolat coco pistache au grué de cacao
(pour une quinzaine de pièces)

150 ml de lait
190 g de sucre
125 g de noix de coco râpée
62 g de pistaches non salées + une douzaine pour le décor
250 g de chocolat au lait
40 g de grué de cacao

Verser le lait et le sucre en poudre dans une casserole porter à ébullition.
Ajouter la noix de coco râpée.
Réduire le feu.
Mélanger sans arrêt jusqu'à ce que la noix de coco ait absorbé le lait (environ 3 minutes de cuisson).

Réduire les pistaches en poudre (au moulin à café par exemple).
Ajouter la poudre de pistache, mélanger et laisser refroidir.
Faire fondre le chocolat au bain-marie ou au micro-ondes (ou directement dans les moules).
Verser le chocolat fondu dans des petits moules souples.
Réfrigérer 15 minutes pour durcir le chocolat.
Verser la pâte coco-pistache sur le chocolat en étalant à l'aide d'une spatule huilée (ou d'une cuillère).
Réfrigérer 15 minutes.
Verser le reste de chocolat fondu sur la pâte coco-pistache.
Concasser quelques pistaches, les déposer sur le chocolat encore tiède, ainsi que le grué de cacao. Réfrigérer.

Pour faire fondre le chocolat dans le fond des moules, j'ai placé un carré de chocolat dans chaque empreinte, et j'ai mis le moule dans le four à 65° (thermostat 2). Ainsi le chocolat a fondu gentiment, sans grumeaux et sans brûler.

Ces "bounty", c'est du délire. Parfumés, fondants, nous nous sommes ré-ga-lés. Entre le craquant du chocolat, le croquant des pistaches, le "crissant" du grué de cacao et le pulpeux de la noix de coco, c'est une explosion de textures et de saveurs. Bergamiss m'a demandé d'en refaire car ces "calissons à la pistache" sont "le meilleur dessert qu'elle aie jamais mangé" (je cite).

Attention, cette friandise est très sucrée (vous êtes sur Sucrissime, quand même ;-) mais vraiment, vous n'allez pas le regretter, c'est une merveille !

PS : si vous réussissez à résister, ces "calissons" sont encore meilleurs le lendemain.

11.3.09

Pannacotta à la Cassonade Cuivrée

Il y a des produits dont on ne soupçonnait même pas l'existence mais dont, une fois qu'on les a découverts, on ne peut plus se passer. C'est ce qui m'est arrivé avec le sucre mélassé que Bergasister m'a rapporté de l'Ile Maurice. Ce sucre surprenant, quasiment noir, possède un goût de réglisse qui m'a complètement subjuguée. Avec, j'ai réalisé des "sticky chewy cookies" (que tout le monde a détestés, sauf moi => j'ai été ravie de pouvoir tous les dévorer en égoïste :) et des cookies d'exception que j'ai a-do-rés mais que je n'ai pas pu refaire, faute de sucre adéquat : l'Ile Maurice, c'est loin, et en cherchant "sucre mélassé" sur internet, cela n'avait rien donné. Plusieurs personnes m'ont dit qu'il s'agissait certainement de muscovado ou de rapadura, mais je n'en ai encore jamais goûté.

Et puis, l'autre jour, Bergasister (encore elle, elle est trop forte, ma soeur) m'a déniché de la Cassonade Cuivrée (Daddy Sucre). C'est mon sucre mélassé ! Youpie ! Je vais pouvoir refaire mes cookies.
Pour l'étrenner, j'ai choisi de faire une pannacotta. J'avais déjà une recette que j'aime beaucoup, j'ai remplacé le sucre par de la cassonade cuivrée. Ce qui m'a donné :

Pannacotta à la cassonade cuivrée :
(pour 6 personnes)

50cl de crème liquide entière
50g de cassonade cuivrée
3 feuilles de gélatine

Porter la crème à ébullition. Retirer du feu. Ajouter la cassonade. Incorporer les feuilles de gélatine (préalablement trempées dans de l'eau froide puis essorées). Bien mélanger. Verser dans des pots, des moules, des ramequins, ce que vous voulez. Laisser refroidir. Réfrigérer.

Je me suis ré-ga-lée. Cette pannacotta était douce, veloutée et délicatement parfumée, un délice. Je l'ai trouvée légèrement trop ferme donc la prochaine fois j'essaierai avec 2 feuilles de gélatine au lieu de 3. Mais ce goût, quel goût !

Merci Bergasister !

5.3.09

Glace aux Marrons Glacés (épisode 3)

Pour ceux qui auraient manqué le début, l'épisode 1 (avec la recette) est ici et l'épisode 2 se trouve .
Je sais que Bergasister va gentiment me faire remarquer qu'il ne s'agit pas d'une nouvelle recette (et elle n'aura pas tort), mais comment voulez-vous que je résiste à une charmante demoiselle d'un peu plus de 7 ans qui me demande, la bouche en coeur : "diiiis, Maman, on peut faire de la glace aux marrons glacééééés ?". Alors nous avons (re)fait de la glace aux marrons glacés.
Cette glace est dense (avec une sorbetière ce serait encore meilleur) mais elle présente l'avantage de ne pas faire de "paillettes" en gelant (les cristaux d'eau sont extrêmement désagréables pendant la dégustation d'une glace, vous ne trouvez pas ?).

Je vous laisse admirer la création de Bergamiss, qui a elle-même choisi le moule ("Maman, tu ne trouves pas que ça ferait joli dans ce moule ?") et déposé délicatement un marron glacé au sommet de son oeuvre (je cite : "avec un marron glacé dessus, ce serait parfait").
C'est beau, c'est bon. *soupir*

4.3.09

les Gaufres de Monsieur Dujardin

En hiver, si vous passez par Chamonix, arrêtez-vous quelques instants sur la petite place du centre, vous devriez y voir Bruno et ses gaufriers. Depuis que j'ai découvert ses gaufres à l'ancienne, cuites sur place devant nous, je suis accro. Il me faut ma gaufre quotidienne. De délicieuses gaufres brûlantes fourrées à la vergeoise, un délice. Une semaine par an, je me régale des Gaufres Dujardin. C'est mon petit "pèlerinage" à moi :)

Sa recette est secrète, bien sûr, mais depuis le temps, j'ai évidemment fait mes petites recherches, et galéré pour trouver les bonnes plaques pour mon gaufrier, la bonne recette, etc. Je n'ai pas réussi à reproduire exactement ses gaufres (quoi que, pour le fourrage, je n'en sois pas très loin) mais j'ai trouvé une recette de gaufres flamandes absolument divine. A vrai dire, c'est même mon dessert préféré. Tous les détails et la recette sont ici.

Je viens de m'apercevoir que le gaufrier de la carte postale ci-dessus (carte qui m'a été donnée par Monsieur Dujardin que je remercie) est le même que celui que j'ai acheté récemment ! (cf mon billet sur les gaufres à l'ancienne). Je précise que je ne possède évidemment aucune action dans son entreprise, et que, comme d'habitude, si j'en parle c'est simplement parce que le produit est excellent :)

Je vous ai déjà raconté cette anecdote, mais je ne résiste pas au plaisir de l'écrire une fois de plus : je venais de finir de dévorer ma gaufre (sur la petite place de Chamonix, donc) quand je me suis aperçue (gourmande que je suis) qu'une bonne partie du fourrage avait dégouliné sur mon manteau de laine noire... Bergamonsieur s'est éloigné de quelques mètres (genre "non je ne la connais pas elle n'est pas avec moi") tandis que je cherchais de l'eau pour essayer de réparer un peu les dégâts. J'ai fini par trouver un petit tas de neige, neige avec laquelle j'ai frotté mon manteau pendant... un temps certain, jusqu'à ce que je redevienne "présentable" et que Bergamonsieur daigne me reconnaître ;-)

3.3.09

Petits Moelleux au Chocolat pour fêter ma "nouvelle" cuisine

Après une semaine de vacances loin de chez moi (je ne vais pas m'en plaindre, mais difficile de préparer un dessert où nous étions...) suivie d'une semaine sans four (je vais vous expliquer pourquoi), j'étais en manque. En manque de desserts "maison". Alors je me suis préparé des petits moelleux au chocolat, rien que pour moi :) J'ai appliqué cette recette, avec du chocolat "corsé", dans des moules en silicone.

J'ai écrit "ma nouvelle cuisine" avec nouvelle entre guillemets. En fait, elle n'est pas nouvelle, elle est juste terminée. Parce qu'il faut que je vous explique le truc : quand nous sommes arrivés ici, début 2003, je n'avais qu'une minuscule plaque électrique (et encore, je l'ai achetée contre l'avis de Bergamonsieur qui voulait que je cuisine sur un bleuet - vous savez, ce truc-de-camping qu'on-a-toujours-peur qu'il-explose). Ladite plaque s'est d'ailleurs rapidement bloquée sur le thermostat 6, donc il fallait que je soulève et repose régulièrement la casserole pour que les pâtes ne se sauvent pas... Comme je ne pouvais pas l'éteindre (bouton coincé sur 6), je devais la débrancher à chaque fois... Quant au four, ou plutôt mini-four, la résistance du devant étant grillée, il fallait que je tourne les gâteaux et tartes à mi-cuisson pour éviter d'obtenir des pâtisseries yin-yang (un côté blanc, cru, l'autre côté noir, carbonisé). Ce mini-four était si petit que j'ai dû découper certains moules souples pour qu'ils y rentrent. Parlons un peu du réfrigérateur : nous avions un frigo de caravane (je vous jure) ! Un jour, la dernière grille encore potable qu'il contenait a fini par s'écrouler. Là, j'ai craqué, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder la casserole de pâtes : j'ai acheté un grand frigo, tout beau tout neuf, une plaque à induction génialissime et un four multi-fonctions flambant neuf. Bergapapa et mon grand-père m'ont fait un joli muret en carreaux de plâtre (parce que les cuisines "américaines" c'est bien joli, mais où on met le four ???) qui est resté en carreaux de plâtre pendant des années. Et là, ça y est, il est fini ! Après tant d'années, je n'y croyais plus. Du coup, le reste de la cuisine faisait défraîchi, alors je suis allée chez mes nouveaux amis (Leroy et Merlin, pour les intimes), et j'ai scruté et étudié les 250 000 sortes de peintures différentes (ah ça, moi qui croyais que, sachant que je voulais du blanc, j'en aurais vite fait le tour...). Comment ça, il ne suffit pas de choisir la couleur ??? Maintenant, je pense être capable de rédiger un mémoire sur "les rouleaux à peinture" (bein quoi, je voulais juste un rouleau pour ma peinture blanche, c'est encore plus compliqué que le reste, tout ça !). Evidemment, le magasin de bricolage c'est tellement fun qu'on y revient toujours deux fois (en réalité parce qu'il manque toujours quelque chose...).
Et là, j'ai attaqué, moi, la Bergamote pas bricoleuse pour deux sous (mes parents n'en reviennent toujours pas), j'ai repeint toute ma cuisine. Ah, ce qu'on ne nous dit pas, non plus, c'est qu'il faut du scotch protecteur, une bâche de protection, un bac à peinture... Bref, toute seule, comme une grande, j'ai tout repeint en "blanc satiné" (notez que je cherche toujours où est le satiné...).
Et j'ai même acheté des chaises en kit (vous voyez ce que je veux dire, dans le magasin jaune et bleu...) que j'ai montées toute seule et ... ma cuisine est finie ! Je me suis même payé le luxe de m'acheter une crédence (euh, en réalité une tablette d'étagère en inox à 20 euros que j'ai détournée...).
Bon, évidemment, c'est loin d'être au même niveau que celles des cuisinistes, mais je ne suis pas peu fière de ma "nouvelle" cuisine :)

23.2.09

les Crumpets

Hum, pas facile de prendre une jolie photo lorsque la nuit commence à tomber... Pas grave, les crumpets, c'est toujours aussi bon, et aussi facile à faire : farine, lait, eau, levure, terminé. Il n'y a qu'à attendre que les petites bubulles se forment. La recette se trouve ici.

Une fois que la levure a fait son travail, on obtient cette pâte :
Il ne faut surtout pas la mélanger, elle est parfaite ainsi.
Vous versez une petite louche (celle pour les mini-crêpes Tefal par exemple, c'est pile la bonne dose) de pâte dans des cercles bien beurrés (very very important) :
Une fois que les crumpets ont pris l'aspect ci-dessous, retirez délicatement les cercles :
Vous pouvez (ou non) retourner les crumpets pour que l'autre face dore. Voici le recto :
Et le verso :
Les crumpets, c'est magique (rien que leur nom, déjà, est très rigolo). Pas besoin d'oeuf (pratique quand le frigo n'en contient plus...) et la garniture dégouline dans les petits trous (elle est emprisonnée car le verso n'a pas de trous). Alors, que ce soit sirop d'érable, beurre salé, miel ou confiture, le crumpet, l'essayer c'est l'adopter :)

22.2.09

des Sablés pour occuper les enfants... et leurs mamans


Me voici de retour après une semaine de ski bien agréable. Enfin, quand je parle de ski, je parle pour les enfants (j'avoue ne pas être très à l'aise avec ce genre de spatules, je préfère celles de ma cuisine ;o)
Nous avons réalisé ces petits sablés, les enfants et moi, un peu avant de partir en vacances. Ce fut une saine occupation. J'ai utilisé ma recette de Shorbreads, qui est certainement ma recette préférée de sablés. La pâte étant un peu molle, il est préférable de l'étaler, puis de la mettre au frais, et enfin de découper les formes à l'emporte-pièce. Bergamiss a choisi de faire des coeurs (petite-fille-qui-aime-le-rose-et-les-coeurs oblige) et Bergamoustique des étoiles filantes.

J'aurais pu publier les coeurs le 14 février, c'est-à-dire le jour de la Saint Valentin, mais d'une part je n'étais pas chez moi (et le bas débit c'est sympa, mais c'est pas très rapide...) et d'autre part, par respect pour les célibataires, je ne fête PAS la Saint Valentin : je me rappelle encore comment, chaque année au lycée et/ou à la fac, j'abhorrais cette période de l'année où fleurissent les petits coeurs un peu partout, les coussins rouge vif (en forme de coeurs, of course) à droite et à gauche, les trucs nunuches dégoulinant soi-disant d'amour sans parler des bouquets de roses outrageux, tandis que moi, j'étais seule, célibataire, je n'avais pas d'amoureux ! Par solidarité (et en souvenir de ma journée annuelle de deuil - je me planquais dans ma chambre jusqu'à ce que le 15 arrive enfin), pas de célébration de cette fête ("de tout façon c'est un truc commercial" vous dira Bergamonsieur, ce qui somme toute l'arrange bien). Pas grave, il y a les 364 autres jours, pour faire des sablés en forme de coeurs :)

12.2.09

*** Je publie un livre !!! ***

J'en rêvais, et il est là, maintenant, dans mes mains : mon livre 30 recettes de desserts traditionnels revisitées par Sucrissime paraît lundi dans la collection Square des Loisirs, chez Eurofina. Je suis toute contente, sur mon petit nuage depuis quelques heures :)
Vous y trouverez 30 recettes (de desserts, évidemment) qui me semblent "indispensables" + 2 recettes "coup de coeur", ainsi qu'un tableau d'équivalences et de conversions (car j'ai pensé à nos amis du Québec, du Canada, d'Amérique, d'Angleterre... :)
Aaah je suis vraiment, mais vraiment joyeuse, ce soir. Merci à tous les lecteurs de Sucrissime.com. Et je remercie plus particulièrement Mamina :)

Voilà, j'espère que vous prendrez autant de plaisir à le lire (et à tester les recettes) que j'en ai eu à l'écrire (et à manger toutes mes réalisations !). Les textes, les desserts et les photos, tout est de moi.

Youpie !
- Il ne me reste malheureusement plus d'exemplaires à vendre -

9.2.09

Gaufres à l'Ancienne absolument sucrissimes

Vous savez comme j'aime les gaufres, comme j'adore les gaufres. Celles de ma grand-mère, celles de la grand-mère de l'institutrice de mon beau-frère, les gaufres liégeoises, les gaufrettes... et par-dessus tout, les gaufres flamandes (ou gaufres fourrées). Aussi, lorsque j'ai vu ce gaufrier sublime, j'ai craqué. Il me le fallait. Je l'ai fait livrer chez mes grands-parents paternels, dans les Vosges, pour deux raisons :
1) j'étais sur le point de partir en vacances là-bas,
2) je me voyais mal utiliser ce truc lourd et encombrant sur ma belle plaque à induction que j'ai attendue pendant tant d'années.
En théorie, ce genre de gaufrier se met directement dans le feu. Hélas, le feu à l'âtre a disparu de chez nous il y a bien 25 ans. Qu'à cela ne tienne, j'ai essayé directement sur le gaz, avec ma recette fétiche de gaufres flamandes. Victoire ! J'ai obtenu les délicieuses gaufres que vous voyez ci-dessous. Il n'en est pas resté une seule. Elles ont un cachet différent de celles cuites dans un gaufrier électrique. Il me reste encore à peaufiner la technique, m'habituer au gaufrier et maîtriser parfaitement la température de cuisson, mais ces gaufres à l'ancienne sont époustouflantes. On peut les faire très fines et les manger "natures", ou légèrement plus épaisses, les ouvrir et les fourrer. Ou carrément tartiner ce que l'on veut dessus.

Voici le gaufrier fermé :

J'ai bien hâte de retourner dans les Vosges, parce que les Vosges c'est génial, et qu'en plus j'y ai un super gaufrier !

5.2.09

"chaudcolat blanc"

15h06 : il me reste très exactement 1 heure avant d'aller chercher les enfants à l'école. Une heure rien que pour moi ! Je crois que cela fait des années que cela ne m'était arrivé. Je me demande toujours comment font les femmes qui ont un travail "normal" (qui ne sont pas profs) pour s'en sortir... Entre mes enfants, mon mari, mon travail, ma maison, mon blog, la reliure d'art, le piano et les activités des enfants, je n'ai pas une minute à moi. Notez que je ne me plains pas, ma profession me laisse heureusement beaucoup de temps "libre" (j'écris libre entre guillemets, car chaque minute de ce temps soi-disant libre est dictée par mon agenda/calendrier...). Cet après-midi par exemple, il a fallu que je m'occupe du contrôle technique de la voiture de Bergamonsieur (ma vie est tout-à-fait fascinante ;-)

Comment faites-vous, Mesdames, pour y arriver ? Oh, certes, j'y arrive, mais parce que je n'ai pas le choix, je ne peux pas faire autrement. Quant à vous, Messieurs, ne nous voilons pas la face, à part quelques exceptions, tout le monde sait bien que ce sont les Mamans qui font tout. J'en veux pour preuve une phrase toute récente de Bergamonsieur, me voyant prise d'un gros rhume : "ah non, tu ne dois pas être malade, tu ne peux pas être malade :)"

Vous savez peut-être que je ne bois ni thé ni café ni infusion. Je n'aime pas ça. Un thé à la menthe, au hammam, à la rigueur (ah, le hammam, je rêve d'y retourner *soupir*). Quant aux tisanes, beurk, autant laisser infuser du gazon dans une tasse d'eau chaude...
Le chocolat, en revanche, j'adore. Je ne bois que ça. Froid. Je déjeune tous les matins d'une tasse de chocolat au lait froid. Sans grumeaux, sinon cela m'énerve pour toute la journée (Bergamonsieur le prépare très bien, d'ailleurs). Le "must", c'est du Banania avec du lait froid et "frais" (pas UHT) entier. Direct de la vache à la casserole, puis refroidi, c'est encore mieux. Rien ne peut le surpasser.

Parfois, en hiver, un bon chocolat chaud maison, avec une vraie tablette de chocolat fondue dans le lait chaud, c'est assez sympa. Celui de chez Daranatz, à Bayonne, me laisse un souvenir impérissable. Aujourd'hui, j'ai tenté une expérience : un chocolat chaud à base de chocolat blanc. Je sais, je sais, les puristes diront que le chocolat blanc, c'est pas du chocolat. Mais je m'en moque, j'adore le chocolat blanc. J'ai donc fait chauffer mon lait puis incorporé une bonne dose de chocolat blanc (je dirais une cuillérée à soupe bombée de pépites).
Verdict : waow, c'est fort en goût. En goût de lait. Très lacté en somme. Si vous n'aimez pas le lait chaud, passez votre chemin. On sent aussi le goût de... comment dire... de Galak, c'est ça. C'est bon, mais sans plus, je retourne à mon banania/lait froid :)

4.2.09

le Flan Magique à la noix de coco (ou "Cocoland")

Nous étions aux environs de l'année 1995, et je déjeunais avec mes parents chez des amis, quand notre hôtesse nous apporta un "gâteau magique" : un gâteau à deux étages, mais dans lequel les deux étages s'étaient formés automatiquement ! J'étais ébahie. Comment ce "truc" avait-il bien pu se produire ? Elle nous affirma ne pas avoir superposé deux gâteaux, mais j'étais dubitative. Alors elle nous donna sa recette de "flan martiniquais" (c'est ainsi qu'elle l'appelait).

En rentrant à la maison (chez mes parents, je ne connaissais pas encore Bergamonsieur), je me mis tout de suite à essayer sa recette. Magique. C'était magique. Il suffisait de mélanger tous les ingrédients et la séparation se faisait d'elle-même pendant la cuisson. On obtenait bien les deux couches parfaitement superposées. En plus, chaque étage est délicieux : la partie "flan" au lait concentré sucré, fondante et parfumée, la partie "coco" moelleuse et savoureuse. Ce truc était génial.

Inutile de vous dire qu'après cette découverte, je fis un flan à la noix de coco par semaine (au bas mot). Ce qui mena Bergafrèrot à s'exclamer : "ah non, encore un Cocoland !" (il est l'inventeur de ce mot). Je crois qu'il n'en pouvait plus de manger un flan martiniquais par semaine. Mais quand on aime, on ne compte pas, n'est-ce pas ?

Je me suis aperçue que je n'avais encore jamais publié ce dessert. Voilà qui est réparé. Les photos, hélas, sont très décevantes et ne rendent pas grâce à ce dessert fabuleusement beau et bon. Je n'avais que l'appareil photo de Bergamaman, j'ai fait ce que j'ai pu (mais son appareil et moi ne sommes pas très copains...).
Flan à la noix de coco

1 boîte de lait concentré sucré (400g)
le même volume de lait
125g de noix de coco râpée
3 oeufs
1 sachet de sucre vanillé
du caramel liquide (maison ou du commerce) facultatif

Verser le lait concentré sucré dans un saladier. Remplir la boîte vide avec du lait. Verser le lait dans le saladier. Ajouter les jaunes d'oeufs, le sucre vanillé et la noix de coco.
Monter les blancs en neige. Les ajouter délicatement au mélange précédent. Mélanger délicatement.
Verser un peu de caramel liquide dans le fond d'un moule à soufflé.
Verser le contenu du saladier.
Faire cuire au bain-marie, dans le four à 200°C, pendant 40 minutes.
Laisser complètement refroidir. Réfrigérer.
Démouler bien froid.

Attention :
- le bain-marie doit déjà être bouillant quand vous enfournez le tout.
- le flan doit être démoulé bien froid, sinon vous risquez de vous retrouver avec une grosse flaque de flan...
- le caramel est facultatif, mais il facilite le démoulage.
- il est préférable de placer la grille dans le bas du four
- si le dessus du flan dore trop vite, couvrez-le d'une feuille de papier aluminium.

J'aime l'idée que la boîte de lait concentré sucré serve de verre-doseur pour le lait, c'est astucieux car d'une part cela évite de la vaisselle, d'autre part cela permet de bien "rincer" la boîte et de ne pas perdre un gramme de lait concentré :)