Parfois, je m'effraie moi-même : je suis tout le temps en train de penser aux desserts. Obsédée par les desserts. Je viens à peine d'en finir un que je pense déjà au suivant : qu'est-ce que je pourrais bien faire ? Mon coeur balance : une nouveauté, quelque chose de rapide, un truc que j'adoooore plus que tout ?
Là, ce n'était pas une nouveauté, mais quelque chose de rapide ET que j'adoooore plus que tout : des shortbread. La recette(clic!) est archi-simple : 1,2,3-S,B,F. Autrement dit, 100g de sucre, 200g de beurre et 300g de farine. Avec du beurre salé, c'est encore meilleur. Là, je n'en avais plus, alors j'ai ajouté une cuillérée à café de sel à mon mélange.
En plus, c'est facile à faire. Il faut juste que le beurre soit à température ambiante (ni froid, ni fondu). Vous mélangez tout et faites une boule. Simple, non ? Comme je suis un peu paresseuse, j'ai tout mis dans le bol de mon robot, avec le crochet en forme de S, et hop !
Vous pouvez leur donner la forme que vous voulez, à l'aide d'emporte-pièces. Si vous les cuisez à 150°C, vous obtiendrez des shortbread comme ceux de chez Walkers. Si vous les cuisez plus longtemps, à 170°C, dans des cercles en inox (non graissés), vous obtiendrez... des palets bretons. Si c'est pas chouette, ça ! En plus, c'est la meilleure pâte sablée que je connaisse.
Ces sablés sont délicieux, ultra-sablés, friables, au bon goût de beurre et... "conformément à la législation, sans colorant ni conservateur" ;-)
Je cite Bergamonsieur : "ma p'tite femme, je crois que tu as atteint la perfection" *sourire jusqu'aux oreilles*.
Vous prendrez bien un sablé ?
Ces sablés participent au jeu des sablés de Mamina.
3.6.09
1.6.09
mon Kouign-Amann, sur l'Île aux Moines
J'ai profité d'une escapade sur l'Île aux Moines pour préparer, pour nos hôtes, mon "célèbre" kouign-amann. Le défi était risqué, les personnes nous accueillant étant de vraies bretonnes.
J'ai repris ma recette de kouign-amann, ma préférée, celle qui fonctionne à coup sûr, du costaud.
La réalisation fut un peu plus compliquée que d'habitude : déjà, je n'étais pas chez moi, je n'avais pas ma balance ; ensuite, il n'y avait plus de beurre (un petit tour à la mini-supérette du coin et hop ! c'était réglé) ; enfin, ce n'était ni le même moule, ni le même four que le mien. Mais je ne me laisse pas décontenancer aussi facilement. Alors malgré une balance qui indiquait systématiquement "2400" (dans quelle unité ?) quel que soit ce que l'on posait dessus, j'ai réussi. Bergamonsieur m'a aidée pour le dosage (à l'oeil, donc) de la farine. Pour le beurre, facile : 250g c'est une plaque. Pour le sucre, bein... au pifomètre-boussole :)
Souvent, pour mon kouign-amann, je vais chez le boulanger et j'achète de la pâte à pain déjà faite (une baguette crue, en somme). Je triche, d'accord. Là, j'ai missionné notre ami B. pour qu'il se rende à la boulangerie et me rapporte, au mieux de la pâte à pain, au pire de la levure de boulanger. Il a fait chou blanc, pour les deux : juste avant son départ de la boulangerie, la boulangère est même sortie de son fournil et a passé la tête dans l'embrasure de la porte pour voir quel énergumène avait bien pu demander un tel truc à sa vendeuse... J'avais oublié que nous étions sur une île. J'ai donc fini par faire ma pâte à pain moi-même (deuxième tour à la mini-supérette où j'ai heureusement trouvé de la levure de boulanger déshydratée). Un vrai parcours du combattant, ce kouign-amann !
Au final, même si nos hôtesses n'ont pas vraiment été convaincues (je crois que cela faisait un peu trop de beurre à leur goût, mais kouign-amann ça veut quand même dire gâteau de beurre...) Bergamonsieur et moi nous sommes ré-ga-lés. Le "feuilletage" était réussi (voir la photo en gros plan), et la pâte à pain maison rendait le gâteau encore meilleur.
Un seul regret : j'avais acheté du beurre (salé, évidemment) de la marque Paysan Breton et j'ai trouvé qu'il n'était pas assez salé (pourtant je n'avais mis ni trop ni trop peu de sucre), c'est un comble, non ? Finalement, mon beurre demi-sel 1er prix Champion est bien plus à mon goût.
Et l'Île aux Moines ? C'était super ! Nous avons même fait de la voile (sur un vrai voilier), mais je dois avouer que ça tanguait trop pour moi ;-)
J'ai repris ma recette de kouign-amann, ma préférée, celle qui fonctionne à coup sûr, du costaud.
La réalisation fut un peu plus compliquée que d'habitude : déjà, je n'étais pas chez moi, je n'avais pas ma balance ; ensuite, il n'y avait plus de beurre (un petit tour à la mini-supérette du coin et hop ! c'était réglé) ; enfin, ce n'était ni le même moule, ni le même four que le mien. Mais je ne me laisse pas décontenancer aussi facilement. Alors malgré une balance qui indiquait systématiquement "2400" (dans quelle unité ?) quel que soit ce que l'on posait dessus, j'ai réussi. Bergamonsieur m'a aidée pour le dosage (à l'oeil, donc) de la farine. Pour le beurre, facile : 250g c'est une plaque. Pour le sucre, bein... au pifomètre-boussole :)
Souvent, pour mon kouign-amann, je vais chez le boulanger et j'achète de la pâte à pain déjà faite (une baguette crue, en somme). Je triche, d'accord. Là, j'ai missionné notre ami B. pour qu'il se rende à la boulangerie et me rapporte, au mieux de la pâte à pain, au pire de la levure de boulanger. Il a fait chou blanc, pour les deux : juste avant son départ de la boulangerie, la boulangère est même sortie de son fournil et a passé la tête dans l'embrasure de la porte pour voir quel énergumène avait bien pu demander un tel truc à sa vendeuse... J'avais oublié que nous étions sur une île. J'ai donc fini par faire ma pâte à pain moi-même (deuxième tour à la mini-supérette où j'ai heureusement trouvé de la levure de boulanger déshydratée). Un vrai parcours du combattant, ce kouign-amann !
Au final, même si nos hôtesses n'ont pas vraiment été convaincues (je crois que cela faisait un peu trop de beurre à leur goût, mais kouign-amann ça veut quand même dire gâteau de beurre...) Bergamonsieur et moi nous sommes ré-ga-lés. Le "feuilletage" était réussi (voir la photo en gros plan), et la pâte à pain maison rendait le gâteau encore meilleur.
Un seul regret : j'avais acheté du beurre (salé, évidemment) de la marque Paysan Breton et j'ai trouvé qu'il n'était pas assez salé (pourtant je n'avais mis ni trop ni trop peu de sucre), c'est un comble, non ? Finalement, mon beurre demi-sel 1er prix Champion est bien plus à mon goût.
Et l'Île aux Moines ? C'était super ! Nous avons même fait de la voile (sur un vrai voilier), mais je dois avouer que ça tanguait trop pour moi ;-)
27.5.09
Tablettes de Chocolat maison, Coeur de Coco (façon bounty)
Un énorme merci à Mercotte pour ces jolis moules à tablettes de chocolat ! Je les avais vus dans ce billet, billet qui m'avait donné une envie furieuse de faire mes propres tablettes. Voici à quoi ressemblent les moules vides :
J'ai acheté du chocolat au lait "de base", que j'ai mélangé à un reste de chocolat noir. Quand il s'agit de chocolat à croquer, je préfère le chocolat au lait. Avec mes ingrédients, j'ai réalisé 2 tablettes, mais je pense que j'aurais pu en faire 3. J'avais dans l'idée de faire un genre de Bounty maison, j'ai donc réalisé un fourrage à la noix de coco.
Tablettes de chocolat maison :
(pour 2 ou 3 tablettes)
400g de chocolat
125g de noix de coco râpée
1 sachet de sucre vanillé
2 cuillères à soupe de sucre
1 petite brique (200ml) de crème de coco Kara
Nettoyez et séchez les moules. Faites fondre le chocolat au bain-marie. Passez une première couche de chocolat au pinceau sur les moules puis recouvrez toute la surface à l’aide d’une petite louche ou d'une cuillère. Retournez les moules pour enlever l’excédent et laissez refroidir.
Dans une casserole, mélangez la noix de coco, le sucre vanillé, le sucre et la crème de coco. Faites chauffer en remuant régulièrement jusqu'à épaississement. Laissez refroidir.
Etalez cette pâte dans les moules.
Ajoutez une couche de chocolat fondu pour terminer. Laissez à nouveau refroidir. Quand le chocolat est solidifié, démoulez délicatement la tablette.
En théorie, il faut tempérer le chocolat. Mais en pratique, comme je suis un peu paresseuse je l'ai juste fait fondre au bain-marie, sans me soucier de sa température... Cela donne un chocolat peut-être un peu moins brillant, mais c'est plus rapide et moins salissant :)
En théorie, il faut laisser figer le chocolat fondu à température ambiante. En pratique, comme je suis très pressée je l'ai carrément réfrigéré :) Il se matifie un peu, bah, ce n'est pas grave.
Au final : hmmm, les bonnes tablettes ! Un coeur moelleux à la noix de coco, du chocolat craquant, des "bounty" de rêêêve. Bergamiss et moi les avons englouties en moins de deux.
Comme j'aime le chocolat bien froid (et j'adore les bounty glacés), j'ai gardé ces tablettes au frigo. Un délice. Si vous résistez, elles seront encore meilleures le lendemain :)
23.5.09
le meilleur Gâteau Basque que j'aie jamais fait
Comme j'étais en train de narguer Bergamonsieur au téléphone avec mon sorbet coco au Salon Saveurs des Plaisirs Gourmands, je lui ai promis de lui rapporter un pot de confiture de cerises noires (vous aviez deviné pour quelle recette). Pas pour étaler sur une tartine, bien sûr.
Nous recevions Bergamatchi (la tante, basque, de Bergamonsieur) il y a peu de temps. Comme dessert, je voulais faire un gâteau basque (elle adore) à la crème (c'est moi qui adore celui à la crème). Mais étant pressée, et Bergamonsieur préférant celui à la confiture de cerises noires, c'est la confiture qui l'emporta.
Pour faire un bon gâteau basque, il faut :
1) une bonne recette
2) une bonne confiture.
La bonne recette, je l'ai : c'est celle d'une vieille carte postale (toute moche, je dois l'avouer) envoyée par ma tante il y a au moins 15 ans. Vous savez, ces cartes complètement "has been"... Cette recette est tout simplement ex-cel-len-te.
La bonne confiture : après en avoir essayé une dizaine, la meilleure que j'avais trouvée jusqu'à présent était celle vendue chez Etchebaster à St Jean de Luz. Samedi, au salon, j'ai goûté celle de Francis Miot, mais je n'ai pas été convaincue (goût de cerises pas noires). Un peu plus loin, j'ai goûté celle de l'Epicurien : délicieuse ! Encore fallait-il voir ce que cela allait donner au niveau de la cuisson, j'ai déjà eu plusieurs mauvaises surprises (confiture qui se liquéfie complètement, qui cuit trop...).
Verdict : elle est parfaite ! On y retrouve beaucoup de cerises entières (sans noyau, quand même ;-), bien rondes, ce qui évite les "fuites" de confiture. Ah, un conseil (la dernière fois, impatiente, je me suis fait avoir) : attendez que le gâteau ait un peu refroidi avant de le démouler. Cette fois, pas de souci :
Bon, ce n'est pas de la confiture de cerises noires d'Itxassou, mais c'est vraiment de la confiture de cerises noires. Ce n'est pas de la confiture basque, elle vient de l'Hérault, mais Bergamatchi confirme : je ne dois surtout rien changer :) [en vrai elle a dit : " ne cherche pas plus loin, même au Pays Basque tu ne trouveras pas mieux", mais je ne voudrais pas causer le désespoir de mes lecteurs/lectrices basques, alors j'édulcore].
Allez, une petite dernière, juste pour le plaisir :
Là, c'était vraiment le meilleur que j'aie jamais fait.
Nous recevions Bergamatchi (la tante, basque, de Bergamonsieur) il y a peu de temps. Comme dessert, je voulais faire un gâteau basque (elle adore) à la crème (c'est moi qui adore celui à la crème). Mais étant pressée, et Bergamonsieur préférant celui à la confiture de cerises noires, c'est la confiture qui l'emporta.
Pour faire un bon gâteau basque, il faut :
1) une bonne recette
2) une bonne confiture.
La bonne recette, je l'ai : c'est celle d'une vieille carte postale (toute moche, je dois l'avouer) envoyée par ma tante il y a au moins 15 ans. Vous savez, ces cartes complètement "has been"... Cette recette est tout simplement ex-cel-len-te.
La bonne confiture : après en avoir essayé une dizaine, la meilleure que j'avais trouvée jusqu'à présent était celle vendue chez Etchebaster à St Jean de Luz. Samedi, au salon, j'ai goûté celle de Francis Miot, mais je n'ai pas été convaincue (goût de cerises pas noires). Un peu plus loin, j'ai goûté celle de l'Epicurien : délicieuse ! Encore fallait-il voir ce que cela allait donner au niveau de la cuisson, j'ai déjà eu plusieurs mauvaises surprises (confiture qui se liquéfie complètement, qui cuit trop...).
Verdict : elle est parfaite ! On y retrouve beaucoup de cerises entières (sans noyau, quand même ;-), bien rondes, ce qui évite les "fuites" de confiture. Ah, un conseil (la dernière fois, impatiente, je me suis fait avoir) : attendez que le gâteau ait un peu refroidi avant de le démouler. Cette fois, pas de souci :
Bon, ce n'est pas de la confiture de cerises noires d'Itxassou, mais c'est vraiment de la confiture de cerises noires. Ce n'est pas de la confiture basque, elle vient de l'Hérault, mais Bergamatchi confirme : je ne dois surtout rien changer :) [en vrai elle a dit : " ne cherche pas plus loin, même au Pays Basque tu ne trouveras pas mieux", mais je ne voudrais pas causer le désespoir de mes lecteurs/lectrices basques, alors j'édulcore].
Allez, une petite dernière, juste pour le plaisir :
Là, c'était vraiment le meilleur que j'aie jamais fait.
21.5.09
le salon Saveurs des Plaisirs Gourmands
Le salon Saveurs des Plaisirs Gourmands s'est tenu ce week-end à Paris (Porte de Champerret, pas très loin de chez moi). 8 euros l'entrée, je trouve ça cher, si je n'avais pas eu d'invitation gratuite, j'avoue que je n'y serais certainement pas allée. Mais quand c'est gratuit, ça va tout de suite mieux :)
J'ai pris les transports en commun pour m'y rendre : pfiou, quel calvaire (et encore, ce n'était pas un jour de semaine, mais un samedi...) ! Je ne vous décrirai pas mes "covoyageurs" (nous sommes sur un blog de desserts) mais toujours est-il que je suis bien contente d'habiter tout près de mon travail et de ne pas être obligée de prendre un train de banlieue et/ou le métro chaque jour (nous avons choisi notre lieu d'habitation en fonction de notre travail).
Alors, le salon : étant donné le peu de publicité que j'avais vu (sur quelques autobus), je pensais être seule. Mais non, il y avait beaucoup, beaucoup de visiteurs. J'ai évidemment ignoré les stands de vin et autres boissons alcoolisées (je n'aime pas ça), les stands de charcuterie (saucisses en tout genre) pour la même raison, pour me concentrer sur tout ce qui est sucré.
J'ai rencontré la reine des macarons, Mercotte, qui m'a dédicacé son livre : j'ai eu la chance de goûter ses macarons à la violette et, ô joie immense, ses macarons au curry et piment d'espelette ! Je me suis ré-ga-lée.
J'ai hésité devant un aligot bien chaud (pour une fois, ce n'est pas du sucré !) mais ai renoncé après avoir attendu 10 minutes que les personnes devant moi aient enfin fait leur choix...
J'ai acheté un tout petit gâteau basque à la crème, très bon mais un peu mou.
Un stand a particulièrement retenu mon attention : chez "Marie Galante" où deux hommes brassaient du sorbet coco dans des "sorbetières" ancestrales (seau + glaçons + manivelle) en faisant un bruit pas possible. Le résultat ? Un sorbet coco succulent (lait de coco, jus de citron, cannelle, sucre de canne, hmmm !). Je crois bien avoir vu (non, pas un 'Rominet) sur France5 un petit reportage sur cette façon de faire du sorbet coco.
Je suis repartie, en plus du livre de Mercotte (que je vous conseille vivement), avec un pot de confiture de cerise noire (je vous laisse deviner quelle sera la recette de mon prochain billet :).
Au final, bien que j'aie trouvé un peu "déroutant" de voir (ou plutôt de sentir) des macarons juste à côté du stand d'olives, ou des fruits confits tout contre des saucissons, ce fut un salon très sympathique, avec des petits producteurs aux produits très alléchants.
J'ai pris les transports en commun pour m'y rendre : pfiou, quel calvaire (et encore, ce n'était pas un jour de semaine, mais un samedi...) ! Je ne vous décrirai pas mes "covoyageurs" (nous sommes sur un blog de desserts) mais toujours est-il que je suis bien contente d'habiter tout près de mon travail et de ne pas être obligée de prendre un train de banlieue et/ou le métro chaque jour (nous avons choisi notre lieu d'habitation en fonction de notre travail).
Alors, le salon : étant donné le peu de publicité que j'avais vu (sur quelques autobus), je pensais être seule. Mais non, il y avait beaucoup, beaucoup de visiteurs. J'ai évidemment ignoré les stands de vin et autres boissons alcoolisées (je n'aime pas ça), les stands de charcuterie (saucisses en tout genre) pour la même raison, pour me concentrer sur tout ce qui est sucré.
J'ai rencontré la reine des macarons, Mercotte, qui m'a dédicacé son livre : j'ai eu la chance de goûter ses macarons à la violette et, ô joie immense, ses macarons au curry et piment d'espelette ! Je me suis ré-ga-lée.
J'ai hésité devant un aligot bien chaud (pour une fois, ce n'est pas du sucré !) mais ai renoncé après avoir attendu 10 minutes que les personnes devant moi aient enfin fait leur choix...
J'ai acheté un tout petit gâteau basque à la crème, très bon mais un peu mou.
Un stand a particulièrement retenu mon attention : chez "Marie Galante" où deux hommes brassaient du sorbet coco dans des "sorbetières" ancestrales (seau + glaçons + manivelle) en faisant un bruit pas possible. Le résultat ? Un sorbet coco succulent (lait de coco, jus de citron, cannelle, sucre de canne, hmmm !). Je crois bien avoir vu (non, pas un 'Rominet) sur France5 un petit reportage sur cette façon de faire du sorbet coco.
Je suis repartie, en plus du livre de Mercotte (que je vous conseille vivement), avec un pot de confiture de cerise noire (je vous laisse deviner quelle sera la recette de mon prochain billet :).
Au final, bien que j'aie trouvé un peu "déroutant" de voir (ou plutôt de sentir) des macarons juste à côté du stand d'olives, ou des fruits confits tout contre des saucissons, ce fut un salon très sympathique, avec des petits producteurs aux produits très alléchants.
18.5.09
Mi-Cuits au Chocolat... "juste parfaits"
Petit clin d'oeil à Bergabellesoeur qui me faisait récemment remarquer que la mode (à Paris) était d'ajouter des juste un peu partout dans chaque phrase (pour se donner un air distingué, j'imagine) : "cet enfant est juste adôôrââble !", "ce restaurant est juste fôôrmidââble !"... en accentuant bien le juste, évidemment, un juste qui monte dans les aigus comme il se doit.
Pour un déjeuner avec ma copine et collègue F., j'ai préparé ces mi-cuits au chocolat dans mes petits ramequins habituels . On les prépare à l'avance et les enfourne au dernier moment pour avoir ce contraste entre le cuit et le coulant (hmmmm !). J'en ai cuit deux et gardé les deux autres pour le soir. La recette se trouve ici.
Admirez un peu chaque étape (pas facile de photographier d'une main et de plonger la fourchette de l'autre...) :
Si c'est pas merveilleux, ça...
D'habitude, Bergamonsieur mange la partie "cuite" et Bergamiss la partie "coulante" (je dis toujours : "le mi est pour Bergamiss et le cuit pour Bergamonsieur"). Je vous laisse observer la (nouvelle) technique de dégustation de notre petite demoiselle (technique dite "du cratère" ;-) :
Des mi-cuits... juste parfaits !
Pour un déjeuner avec ma copine et collègue F., j'ai préparé ces mi-cuits au chocolat dans mes petits ramequins habituels . On les prépare à l'avance et les enfourne au dernier moment pour avoir ce contraste entre le cuit et le coulant (hmmmm !). J'en ai cuit deux et gardé les deux autres pour le soir. La recette se trouve ici.
Admirez un peu chaque étape (pas facile de photographier d'une main et de plonger la fourchette de l'autre...) :
Si c'est pas merveilleux, ça...
D'habitude, Bergamonsieur mange la partie "cuite" et Bergamiss la partie "coulante" (je dis toujours : "le mi est pour Bergamiss et le cuit pour Bergamonsieur"). Je vous laisse observer la (nouvelle) technique de dégustation de notre petite demoiselle (technique dite "du cratère" ;-) :
Des mi-cuits... juste parfaits !
12.5.09
Financiers chics (ou quand même la verrine se mange)
Quand j'étais plus jeune, vers 14/15 ans, il m'est arrivé d'aider des amis corréziens à inventorier et ranger leur supérette. Ce n'était pas vraiment un job d'été (je n'avais pas l'âge requis) mais plutôt un coup de main que je leur donnais. Qui dit pas job d'été dit pas de salaire. Mais j'avais quelque chose d'encore mieux qu'un salaire : le mari de la gérante de la supérette était boulanger-pâtissier et il me payait ... en desserts ! Vous imaginez ? Le rêêêve.
Ses tartes aux pommes étaient un enchantement (il les saupoudrait de pralines roses concassées... hmmm !), ses tartes aux fruits frais de saison absolument "gorgeous" (je ne trouve pas de terme qui convienne mieux). Il y avait aussi de grosses meringues rondes, creusées comme un volcan, remplies de chantilly et surmontées de framboises (je n'ai appris que bien plus tard que ce dessert avait un nom, une pavlova semble-t-il). Et enfin (et surtout) ses cygnes : de gracieux cygnes en pâte à chou et chantilly. Croquer dedans, c'était les massacrer, mais quel goût, quelle texture !
Aussi, quand il n'y a pas très longtemps j'ai eu envie d'un dessert frais et lacté, me rappelant ces étés gourmands, j'ai décidé de remplir des financiers de chantilly et de framboises :
- la recette des financiers se trouve ici,
- celle de la chantilly est là,
- les drôles de moules que j'ai utilisés pour réaliser les verrines en financiers sont visibles dans ce billet.
Je peux vous dire que je ne suis pas peu fière du résultat. J'avais même pensé intituler ce billet "financiers ultra-chics en tenue de soirée", mais je n'ai pas osé, allez savoir pourquoi.
J'ai déjà expérimenté les verrines en gâteau au chocolat, maintenant les petits gobelets en financiers... je n'ai plus qu'à essayer avec de la crème glacée maison :)
5.5.09
les Canelés et moi : une histoire d'amour
Cannelés ou canelés, quelle que soit leur orthographe, je les adore. J'en fais depuis longtemps, maintenant, (ma recette et son histoire se trouvent dans ce billet), mais je dois dire que, à chaque fois, c'est une attente mêlée d'inquiétude et de surprise : Vont-ils trop "lever" et déborder du moule façon champignon atomique ? Vont-ils être cuits comme je les aime ? Vont-ils creuser ? Vont-ils être "comme il faut" ? Alors je les guette, je les surveille, assise par terre devant mon four (et après tous mes vêtements et mes cheveux sentent le canelé...).
Un jour c'est mon frère qui m'appelle à l'aide parce que ses canelés sortent du moule, une autre fois c'est la nounou de mes enfants (elle aussi ses canelés débordaient), je reçois des courriels d'appel au secours... J'essaie d'aider tous ceux qui me le demandent (au sujet des desserts, hein ;-) mais je dois avouer que le canelé, c'est capricieux. Une drôle de bestiole.
Tiens, cette fois, par exemple : je n'ai pas laissé reposer la pâte comme il se doit, même pas 1 heure. Et je les ai sortis du four au bout de 45 minutes au lieu d'une heure, et vous avez vu l'allure qu'ils ont ? C'est mystérieux.
Le truc méga ultra important, c'est de ne pas radiner sur la vanille (cf. ce billet). Je mets deux gousses complètes, fendues en deux, regardez les petites graines dans la pâte, je voulais absolument vous les montrer :
Le truc incroyable, c'est que les graines de vanille, bien que microscopiques, on les sent sous la dent !
Je mets aussi un tout petit peu de rhum brun ou ambré car il parfume agréablement ces exquises friandises. Une cuillère à soupe, pas plus. Il y a deux desserts qui requièrent un peu de rhum : la galette des rois à la frangipane, et les canelés.
Un jour c'est mon frère qui m'appelle à l'aide parce que ses canelés sortent du moule, une autre fois c'est la nounou de mes enfants (elle aussi ses canelés débordaient), je reçois des courriels d'appel au secours... J'essaie d'aider tous ceux qui me le demandent (au sujet des desserts, hein ;-) mais je dois avouer que le canelé, c'est capricieux. Une drôle de bestiole.
Tiens, cette fois, par exemple : je n'ai pas laissé reposer la pâte comme il se doit, même pas 1 heure. Et je les ai sortis du four au bout de 45 minutes au lieu d'une heure, et vous avez vu l'allure qu'ils ont ? C'est mystérieux.
Le truc méga ultra important, c'est de ne pas radiner sur la vanille (cf. ce billet). Je mets deux gousses complètes, fendues en deux, regardez les petites graines dans la pâte, je voulais absolument vous les montrer :
Le truc incroyable, c'est que les graines de vanille, bien que microscopiques, on les sent sous la dent !
Je mets aussi un tout petit peu de rhum brun ou ambré car il parfume agréablement ces exquises friandises. Une cuillère à soupe, pas plus. Il y a deux desserts qui requièrent un peu de rhum : la galette des rois à la frangipane, et les canelés.
3.5.09
Crêpes à la Crème de Calisson
Ce qui est super, quand on est gourmande comme moi et qu'en plus on tient un blog de pâtisserie, c'est que les gens pensent à vous dès qu'ils voient quelque chose d'un peu "sucrissime" :) Là, c'est Bergabeaufrère (avec Bergasister) qui m'a rapporté un pot de Crème de Calisson (je crois bien que, sur le pot, il n'y a pas le "de"). Du Roy René, s'il vous plaît !
Avant d'y avoir goûté, je me disais "ouais, encore un truc commercial pour écouler les calissons brisés et irrécupérables, comme la Pâte de Speculoos". J'imagine que cette invention est le résultat de calissons défectueux et invendables (rien ne se perd, rien ne se crée... tout se transforme). Eh bien, après avoir plongé ma petite cuillère dans le pot, je peux vous dire que c'est dé-li-cieux. Un genre de frangipâte-à-tartiner. Du calisson onctueux. Miam !
Sur le pot, ils disent que cela va très bien avec des crêpes. Alors allons-y pour des crêpes. Et ce n'est évidemment ni Bergamoustique ni Bergamonsieur qui vont s'en plaindre, n'est-ce pas ? (je ne parle pas de Bergamiss : elle est en classe de mer - ce qui m'a d'ailleurs filé un bon coup de vieux... mais nous nous éloignons du sujet).
Facile : vous prenez votre meilleure recette de crêpes, un pot de crème de calisson, et hop ! C'est excellent.
Allez, je l'avoue, ma dernière crêpe, je l'ai prise sans crème de calisson, mais roulée et plongée dans un petit bol de sirop d'érable, comme un nem dans son bol de sauce : mes crêpes, c'est comme ça que je les préfère :)
Avant d'y avoir goûté, je me disais "ouais, encore un truc commercial pour écouler les calissons brisés et irrécupérables, comme la Pâte de Speculoos". J'imagine que cette invention est le résultat de calissons défectueux et invendables (rien ne se perd, rien ne se crée... tout se transforme). Eh bien, après avoir plongé ma petite cuillère dans le pot, je peux vous dire que c'est dé-li-cieux. Un genre de frangipâte-à-tartiner. Du calisson onctueux. Miam !
Sur le pot, ils disent que cela va très bien avec des crêpes. Alors allons-y pour des crêpes. Et ce n'est évidemment ni Bergamoustique ni Bergamonsieur qui vont s'en plaindre, n'est-ce pas ? (je ne parle pas de Bergamiss : elle est en classe de mer - ce qui m'a d'ailleurs filé un bon coup de vieux... mais nous nous éloignons du sujet).
Facile : vous prenez votre meilleure recette de crêpes, un pot de crème de calisson, et hop ! C'est excellent.
Allez, je l'avoue, ma dernière crêpe, je l'ai prise sans crème de calisson, mais roulée et plongée dans un petit bol de sirop d'érable, comme un nem dans son bol de sauce : mes crêpes, c'est comme ça que je les préfère :)
30.4.09
J'ai fait 55 tiramisu !
Pour l'anniversaire de ma cousine, j'avais proposé d'apporter le dessert : nous devions être environ 25 personnes. Quand j'ai appelé Bergacousine pour lui demander de me confirmer le nombre de convives, elle m'a répondu : "euh... en fait, nous serons 55...". Argh, j'ai jamais fait ça, moi, un dessert pour plus de 50 personnes !
Je lui ai proposé des tiramisu (j'ignore si l'on doit mettre un S au pluriel ?) individuels, elle a immédiatement accepté.
Le seul problème, les bougies c'est pas facile à planter dans un tiramisu. Alors je lui ai fait un gâteau "trousse de maquillage et tous ses accessoires" entièrement comestible, vous vous souvenez ?
Hier, en faisant un peu de "ménage" dans mon ordi, j'ai retrouvé les photos des tiramisu que Bergabeaufrère m'avait envoyées (merci Bergabeauf') et que je n'avais , a fortiori, pas encore publiées. Voilà qui est réparé.
Passons maintenant à la recette (je vous donne les proportions "classiques", pour ma cousine j'avais mis 24 oeufs je crois) :
Tiramisu :
3 oeufs
100g de sucre
1 sachet de sucre vanillé
250g de mascarpone
1 paquet de biscuits type boudoirs (ou madeleines longues)
10cl de café (sucré)
un peu de cacao en poudre pour la déco
facultatif : un peu de marsala
Séparer les jaunes et les blancs. Monter les blancs en neige et les mettre au frais. Pendant ce temps, fouetter vivement les jaunes avec le sucre et le sucre vanillé. Incorporer le mascarpone toujours en fouettant vivement. Ajouter délicatement les blancs en neige.
Dans un grand plat à gratin ou dans des coupelles individuelles, déposer les biscuits trempés très rapidement dans le café (éventuellement mélangé au marsala).
Verser le mélange oeufs/sucre/mascarpone dessus.
Réfrigérer au moins 12 heures.
Au moment de déguster, saupoudrer un peu de cacao.
J'adooore le tiramisu ! C'est frais, léger (je trouve) et, comme Bergamonsieur dééteeste ça, je ne peux pas en faire très souvent chez moi. Alors là, je me suis rattrapée : 55 d'un coup, yes !
Attention, ne faites pas comme Belle-Maman, elle avait acheté du mascarpone "âgé", pas du "frais". Il était solide, en somme. Je n'ose même pas imaginer le résultat... Elle m'a dit (et je la crois !) qu'elle avait dû tout jeter.
Je ne bois pas d'alcool, mais si vous voulez vous pouvez mettre un peu de marsala dans le café avant d'y tremper les biscuits.
Vous avez vu ? Il sourit :
PS : d'après mon ami "Petit Robert", on écrit "55 tiramisus" avec un S à la fin - mais je trouve que ça fait bizarre...)
Je lui ai proposé des tiramisu (j'ignore si l'on doit mettre un S au pluriel ?) individuels, elle a immédiatement accepté.
Le seul problème, les bougies c'est pas facile à planter dans un tiramisu. Alors je lui ai fait un gâteau "trousse de maquillage et tous ses accessoires" entièrement comestible, vous vous souvenez ?
Hier, en faisant un peu de "ménage" dans mon ordi, j'ai retrouvé les photos des tiramisu que Bergabeaufrère m'avait envoyées (merci Bergabeauf') et que je n'avais , a fortiori, pas encore publiées. Voilà qui est réparé.
Passons maintenant à la recette (je vous donne les proportions "classiques", pour ma cousine j'avais mis 24 oeufs je crois) :
Tiramisu :
3 oeufs
100g de sucre
1 sachet de sucre vanillé
250g de mascarpone
1 paquet de biscuits type boudoirs (ou madeleines longues)
10cl de café (sucré)
un peu de cacao en poudre pour la déco
facultatif : un peu de marsala
Séparer les jaunes et les blancs. Monter les blancs en neige et les mettre au frais. Pendant ce temps, fouetter vivement les jaunes avec le sucre et le sucre vanillé. Incorporer le mascarpone toujours en fouettant vivement. Ajouter délicatement les blancs en neige.
Dans un grand plat à gratin ou dans des coupelles individuelles, déposer les biscuits trempés très rapidement dans le café (éventuellement mélangé au marsala).
Verser le mélange oeufs/sucre/mascarpone dessus.
Réfrigérer au moins 12 heures.
Au moment de déguster, saupoudrer un peu de cacao.
J'adooore le tiramisu ! C'est frais, léger (je trouve) et, comme Bergamonsieur dééteeste ça, je ne peux pas en faire très souvent chez moi. Alors là, je me suis rattrapée : 55 d'un coup, yes !
Attention, ne faites pas comme Belle-Maman, elle avait acheté du mascarpone "âgé", pas du "frais". Il était solide, en somme. Je n'ose même pas imaginer le résultat... Elle m'a dit (et je la crois !) qu'elle avait dû tout jeter.
Je ne bois pas d'alcool, mais si vous voulez vous pouvez mettre un peu de marsala dans le café avant d'y tremper les biscuits.
Vous avez vu ? Il sourit :
PS : d'après mon ami "Petit Robert", on écrit "55 tiramisus" avec un S à la fin - mais je trouve que ça fait bizarre...)
28.4.09
le Gâteau au Chocolat "intégrale"
Vous vous souvenez du Polytechnicien ? C'est lui qui m'a rapporté du grué de cacao (j'en avais mis sur des bounty chocolat/pistache/coco). Eh bien il a fini son stage et est retourné à Polytechnique. Pour le jour de son départ, je lui ai confectionné un gâteau spécial : un gâteau au chocolat "intégrale". Vous vous demandez peut-être pourquoi j'ai mis un E à intégrale ? Parce qu'il s'agit d'une formule mathématique, d'une intégrale (et non, pas d'une histoire d'épilation, voyons...) et "intégrer l'X" signifie entrer à Polytechnique. Le résultat donne 3/2, ce qui veut dire qu'il a réussi son concours du premier coup. Ca a l'air compliqué, comme ça, mais le Polytechnicien a tout de suite compris le truc.
J'ai préparé un gâteau au chocolat tout simple (ma recette de brownie) que j'ai parsemé de grué de cacao. Une fois démoulé et refroidi, une petite déco vite faite et le tour était joué.
Le Polytechnicien était ravi, mes collègues aussi, et les autres profs de maths abasourdis : "c'est bien la première fois que je vois une formule mathématique sur un gâteau !".
De quoi se réconcilier avec les maths, non ?
J'ai préparé un gâteau au chocolat tout simple (ma recette de brownie) que j'ai parsemé de grué de cacao. Une fois démoulé et refroidi, une petite déco vite faite et le tour était joué.
Le Polytechnicien était ravi, mes collègues aussi, et les autres profs de maths abasourdis : "c'est bien la première fois que je vois une formule mathématique sur un gâteau !".
De quoi se réconcilier avec les maths, non ?
26.4.09
Si simple, si bon (et de saison) : les Fraises à la Chantilly
Voilà un dessert simple et savoureux : des fraises et de la crème chantilly maison. Ce qui est chouette, c'est que, chez moi, personne (à part moi) n'aime la chantilly, alors je peux tout manger, elle est rien que pour moi. Sur les fraises, là, la concurrence est rude : Bergamiss et Bergamoustique sont dingues des fraises.
Pour la chantilly, vous avez le choix :
- vous l'achetez au supermarché, en "bombe" : oui, bof, c'est rigolo d'appuyer sur le truc qui fait pschiiiiii et qui fait de jolis dessins, m'enfin ça ne vaut pas celle qu'on fait soi-même.
- vous la préparez avec un siphon : là, je ne peux pas vous dire, je n'ai jamais testé. Apparemment ça fait aussi un joli dessin quand elle sort mais je ne sais pas si elle se tient longtemps (on a injecté du gaz à de la crème, je ne sais pas si, chimiquement/moléculairement parlant, cela revient au même que de la monter au fouet).
- vous la faites vous-même, en suivant ma recette (elle est là). Vous obtenez une belle crème, moelleuse et veloutée, hmmm ! Cette fois, je l'avoue, j'ai triché : j'ai mis un sachet de "fixe chantilly" (j'aime le goût qu'il donne, et la crème se tient encore plus longtemps).
J'ai posé un "petit" (hum !) dôme de chantilly sur mes fraises, simplement à l'aide d'une petite cuillère, et voilààà :
Pour la chantilly, vous avez le choix :
- vous l'achetez au supermarché, en "bombe" : oui, bof, c'est rigolo d'appuyer sur le truc qui fait pschiiiiii et qui fait de jolis dessins, m'enfin ça ne vaut pas celle qu'on fait soi-même.
- vous la préparez avec un siphon : là, je ne peux pas vous dire, je n'ai jamais testé. Apparemment ça fait aussi un joli dessin quand elle sort mais je ne sais pas si elle se tient longtemps (on a injecté du gaz à de la crème, je ne sais pas si, chimiquement/moléculairement parlant, cela revient au même que de la monter au fouet).
- vous la faites vous-même, en suivant ma recette (elle est là). Vous obtenez une belle crème, moelleuse et veloutée, hmmm ! Cette fois, je l'avoue, j'ai triché : j'ai mis un sachet de "fixe chantilly" (j'aime le goût qu'il donne, et la crème se tient encore plus longtemps).
J'ai posé un "petit" (hum !) dôme de chantilly sur mes fraises, simplement à l'aide d'une petite cuillère, et voilààà :
25.4.09
Vanille Kipferl, fondants au chocolat et riz au lait pour ma séance de dédicace
Ça y est, j'ai fait ma première séance de dédicace ! Pour tout vous dire, en arrivant, j'avais le coeur qui battait très, très, très vite. Je suis arrivée à 12h10, j'ai été chaleureusement accueillie par une charmante jeune femme que nous appellerons Miss G, elle m'a immédiatement dirigée vers "ma" table où mes livres étaient prêts et n'attendaient plus que moi. Il y avait bien sûr une chaise pour moi (c'est évident) et - je n'y avais pas pensé mais après réflexion c'est évident aussi - deux chaises pour mes (éventuels) visiteurs. J'écris "éventuels" car Miss G m'a tout de suite prévenue "euh, avec les vacances, en ce moment il n'y a pas grand monde...". Je me suis installée et ai déballé tout ce que j'avais préparé pour la dégustation :
Kipferl à la vanille (sablés aux amandes) :
Fondants au chocolat et à la fleur de sel :
Riz au lait à la vanille :
Il était alors 12h30 et je me demandais bien si j'allais avoir des visites... C'est à ce moment là que deux jeunes femmes se sont dirigées droit sur moi, avec mon livre sous le bras. Youpie ! Mes premières dédicaces !
J'ai ensuite eu plusieurs visites, et en tout j'ai vendu 10 livres (ce qui, dit comme ça, ne fait pas beaucoup, mais, d'après Miss G, "c'est pas mal du tout !"). Tu vois, Bergafrérot, tu avais tort, j'ai eu plus de 2 visites ;-)
Les gens ont été charmants, que ce soit au niveau des visiteurs comme du personnel de la FNAC (ils ont tous été a-do-rables avec moi : "Ca va ? Tout va bien ? Vous n'avez besoin de rien ?"). J'ai fait ma dernière dédicace à 14h30, et voilà.
Je remercie toutes les personnes qui sont passées me voir, que ce soit pour me dire bonjour, acheter mon livre ou tout simplement me dire un petit mot d'encouragement : ça m'a fait très plaisir ! Sans oublier un grand merci à Miss G, Mister X et Bergamonsieur pour les photos :)
Pour finir avec cette heure (ces deux heures) de"gloire", toutes les photos, "séquence émotion" :
Kipferl à la vanille (sablés aux amandes) :
Fondants au chocolat et à la fleur de sel :
Riz au lait à la vanille :
Il était alors 12h30 et je me demandais bien si j'allais avoir des visites... C'est à ce moment là que deux jeunes femmes se sont dirigées droit sur moi, avec mon livre sous le bras. Youpie ! Mes premières dédicaces !
J'ai ensuite eu plusieurs visites, et en tout j'ai vendu 10 livres (ce qui, dit comme ça, ne fait pas beaucoup, mais, d'après Miss G, "c'est pas mal du tout !"). Tu vois, Bergafrérot, tu avais tort, j'ai eu plus de 2 visites ;-)
Les gens ont été charmants, que ce soit au niveau des visiteurs comme du personnel de la FNAC (ils ont tous été a-do-rables avec moi : "Ca va ? Tout va bien ? Vous n'avez besoin de rien ?"). J'ai fait ma dernière dédicace à 14h30, et voilà.
Je remercie toutes les personnes qui sont passées me voir, que ce soit pour me dire bonjour, acheter mon livre ou tout simplement me dire un petit mot d'encouragement : ça m'a fait très plaisir ! Sans oublier un grand merci à Miss G, Mister X et Bergamonsieur pour les photos :)
Pour finir avec cette heure (ces deux heures) de"gloire", toutes les photos, "séquence émotion" :
20.4.09
Dédicace de mon livre à la FNAC de La Défense (jeudi 23 avril)
Comme vous le savez probablement, je ne suis pas peu fière d'avoir réussi à publier un livre :) C'est un rêve qui se réalise. J'ai mon nom à la Fnac, vous imaginez ? Vous me direz "oui, mais de nos jours tout le monde écrit un livre...". Euh, premièrement tout le monde sauf moi ça ne m'intéresse pas et deuxièmement je ne connais personne dans ma famille ou mes amis qui ait publié un bouquin, et toc ;-) Voilà, je suis super contente, et en prime (merci à la gentille demoiselle grâce à qui c'est possible) je vais faire une séance de dédicace !!! Mon petit frère ayant eu l'extrême gentillesse de me dire: "si ça se trouve, t'auras que 2 personnes et peut-être une demande en mariage" j'espère lui donner tort et avoir au moins 4 visiteurs (je croise les doigts). Et puis je suis déjà mariée.
Alors, la dédicace, c'est le Jeudi 23 avril de 12h30 à 14h à la Fnac de La Défense - dans le CNIT - je peux rester jusqu'à 15h :
(vous avez vu, il y a mon nom et celui d'Hervé This sur la même affiche, si c'est pas la classe, ça...)
Voilà, si vous êtes dans les parages et que vous souhaitez acheter mon livre, faire signer celui que vous avez déjà acheté avant ou simplement me rencontrer "en vrai", ça me fera plaisir de vous voir :)
Je reviens de quelques jours passés dans mes chères Vosges que j'aime tant. J'y ai fait deux tartes au sucre, un gâteau à l'ananas et son coulis vanillé flambé au rhum (pour les 50 ans de ma tante, j'ai même mis 50 bougies, c'est difficile de toutes les allumer !) et des gaufres :
C'est la recette de la grand-mère de l'institutrice de mon beau-frère. Pour la célèbre recette de gaufres de ma non moins célèbre grand-mère à moi, je vous renvoie à ce billet (bonne chance ;-).
Malheureusement, pas de photo cette fois-ci (celle de la gaufre date des dernières vacances que j'ai passées dans les Vosges et n'avait pas encore été publiée, elle attendait sagement son tour).
Prochaine recette avec photo, promis !
Alors, la dédicace, c'est le Jeudi 23 avril de 12h30 à 14h à la Fnac de La Défense - dans le CNIT - je peux rester jusqu'à 15h :
(vous avez vu, il y a mon nom et celui d'Hervé This sur la même affiche, si c'est pas la classe, ça...)
Voilà, si vous êtes dans les parages et que vous souhaitez acheter mon livre, faire signer celui que vous avez déjà acheté avant ou simplement me rencontrer "en vrai", ça me fera plaisir de vous voir :)
Je reviens de quelques jours passés dans mes chères Vosges que j'aime tant. J'y ai fait deux tartes au sucre, un gâteau à l'ananas et son coulis vanillé flambé au rhum (pour les 50 ans de ma tante, j'ai même mis 50 bougies, c'est difficile de toutes les allumer !) et des gaufres :
C'est la recette de la grand-mère de l'institutrice de mon beau-frère. Pour la célèbre recette de gaufres de ma non moins célèbre grand-mère à moi, je vous renvoie à ce billet (bonne chance ;-).
Malheureusement, pas de photo cette fois-ci (celle de la gaufre date des dernières vacances que j'ai passées dans les Vosges et n'avait pas encore été publiée, elle attendait sagement son tour).
Prochaine recette avec photo, promis !
8.4.09
Carrés au Riz Soufflé (Rice Krispies Treats)
Ne croyez pas que je déserte mon blog ou, pire, que je n'aie plus de desserts à publier (l'appareil photo regorge de mes dernières créations), c'est juste que... je suis "overbookée". A chaque fois que je crois avoir fini de régler des problèmes, de payer des factures... et que je me dis que je devrais être tranquille pour un mois, il y a toujours quelque chose qui me tombe dessus (au sens figuré bien sûr). Heureusement, les vacances seront là dans 48 heures et je partirai avec les enfants chercher des Oeufs de Pâques dans les Vosges. Parce que, là-bas, on les entend revenir, les cloches. Elles reviennent de Rome, vous savez. Les cloches qui ont sonné notre mariage. Si c'est pas merveilleux, ça ! Bon, Bergamonsieur restera travailler, mais il faut bien qu'il y en ait qui bossent ;-)
Ma famille est formidable, je vous l'ai déjà dit, mais en plus ils me le re-prouvent régulièrement. Après la cassonade cuivrée, Bergasister m'a déniché des Marshmallows. Des chamallows, quoi, mais pas des Haribo, car les Haribo je les mange crus, mais pour faire des carrés au riz soufflé il faut des chamallows à la vanille. Que j'appelle des marshmallows. Ca sonne plus "yummy" que guimauves. J'ai retrouvé un fond de riz soufflé, pile la bonne dose pour un sachet de guimauves. Et hop, un peu de beurre, les marshmallows, on fait fondre tout ça et on ajoute le riz soufflé. Simple comme bonjour (la recette est là). Bergamiss et moi a-do-rons ça. Cette fois, j'ai mis un sachet de sucre vanillé en plus, pour le plaisir.
Et c'est à chaque fois la même chose : ça me rappelle mon premier séjour aux Etats-Unis. La petite de 5 ans (de la famille qui m'hébergeait) et moi nous étions "tapé" tout le plat :) Il n'y a pas d'autre mot.
Les Marshamallows, on arrive à en trouver (ceux à la vanille de la marque Champion sont très bien [argh en ce moment ils ils sont en train de changer mon Champion en Carrefour-Market-je-sais-pas-quoi !!!]) mais le riz soufflé, c'est une autre histoire. Aromatisé au chocolat, on en trouve (et pourtant c'est pas mal mauvais, ça "goûte" le carton), mais nature, là c'est plus difficile. Alors j'ai délégué. J'ai transmis ma requête à mes parents, qui (ils sont forts mes parents) en ont trouvé à Auchan et m'en ont acheté 6 paquets. De quoi faire 12 plats énormes de Rice Krispies Treats !
Tiens, je repense à Haribo : grâce à Radio Classique, que j'écoute régulièrement (je ne l'ai pas dit à mes élèves, ils me trouvent déjà has been, c'est normal, mais là je crois qu'ils seraient atterrés), j'ai découvert que la petite musique de "Haribo c'est beau la vie, pour les grands et les petits" était en fait une Danse Morave composée par Janáček. Je suis scotchée.
Pour finir, grande nouvelle : je serai à la FNAC de La Défense pour une séance de dédicace de mon livre le jeudi 23 avril de 12h30 à 14h. Youpie !
Ma famille est formidable, je vous l'ai déjà dit, mais en plus ils me le re-prouvent régulièrement. Après la cassonade cuivrée, Bergasister m'a déniché des Marshmallows. Des chamallows, quoi, mais pas des Haribo, car les Haribo je les mange crus, mais pour faire des carrés au riz soufflé il faut des chamallows à la vanille. Que j'appelle des marshmallows. Ca sonne plus "yummy" que guimauves. J'ai retrouvé un fond de riz soufflé, pile la bonne dose pour un sachet de guimauves. Et hop, un peu de beurre, les marshmallows, on fait fondre tout ça et on ajoute le riz soufflé. Simple comme bonjour (la recette est là). Bergamiss et moi a-do-rons ça. Cette fois, j'ai mis un sachet de sucre vanillé en plus, pour le plaisir.
Et c'est à chaque fois la même chose : ça me rappelle mon premier séjour aux Etats-Unis. La petite de 5 ans (de la famille qui m'hébergeait) et moi nous étions "tapé" tout le plat :) Il n'y a pas d'autre mot.
Les Marshamallows, on arrive à en trouver (ceux à la vanille de la marque Champion sont très bien [argh en ce moment ils ils sont en train de changer mon Champion en Carrefour-Market-je-sais-pas-quoi !!!]) mais le riz soufflé, c'est une autre histoire. Aromatisé au chocolat, on en trouve (et pourtant c'est pas mal mauvais, ça "goûte" le carton), mais nature, là c'est plus difficile. Alors j'ai délégué. J'ai transmis ma requête à mes parents, qui (ils sont forts mes parents) en ont trouvé à Auchan et m'en ont acheté 6 paquets. De quoi faire 12 plats énormes de Rice Krispies Treats !
Tiens, je repense à Haribo : grâce à Radio Classique, que j'écoute régulièrement (je ne l'ai pas dit à mes élèves, ils me trouvent déjà has been, c'est normal, mais là je crois qu'ils seraient atterrés), j'ai découvert que la petite musique de "Haribo c'est beau la vie, pour les grands et les petits" était en fait une Danse Morave composée par Janáček. Je suis scotchée.
Pour finir, grande nouvelle : je serai à la FNAC de La Défense pour une séance de dédicace de mon livre le jeudi 23 avril de 12h30 à 14h. Youpie !
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