22.7.09

j'ai testé : la Pâte de Speculoos, le salon de thé Angelina au Petit Trianon


Quel est le dénominateur commun entre de la Pâte de Speculoos et Angelina à Versailles, vous demandez-vous. Ma petite soeur, bien sûr ! La pâte de speculoos, c'est elle qui m'a fait découvrir, elle m'a offert le pot. Le salon de thé Angelina à Versailles, c'est elle qui m'a accompagnée et qui a pris les photos.

- Alors, la pâte de speculoos : comme pour la crème de calisson, je me disais que, ce truc, c'était un bon moyen pour écouler les speculoos brisés, les esthétiquement ratés, bref, un truc commercial très malin car, tout le monde le sait, il n'y a pas de petites économies. J'étais donc avec mon a priori dans la tête et mon pot dans la main, et puis j'ai goûté ce"nutella" bizarre. C'est excellent ! Sur du pain grillé, sur un toast, c'est absolument délicieux, j'adore. Pour tout vous avouer, je plonge ma petite cuillère directement dans le pot... Merci Bergasister :)

- Angelina à Versailles : nous nous sommes une fois de plus ré-ga-lées. Il y avait du salé (pour le plus grand plaisir de ma soeur) et, bien sûr, du sucré (pour notre plus grand plaisir à toutes les deux). Ma préférence va toujours à cette merveille nommée "Fraises", une verrine de brioche cuite en pain perdu en crème brûlée, nappée de fraises garriguettes et de leur gelée :
Un drôle de petit "bouchon" de mousse/crème au chocolat :
Des petits "Mont Blanc" :
Des macarons (ceux au chocolat blanc et à la vanille véritablement succulents) :
Et que dire du cadre ? Déguster ces douceurs dans le parc du Château de Versailles, près de la souche du Chêne de Marie-Antoinette, que du bonheur !

Pour finir, si vous aimez les speculoos, j'ai une recette absolument parfaite, et très facile à faire : cliquez ici :)

1.7.09

le Gâteau "Calculatrice" !

Et voici le dernier-né de mes gâteaux décorés ! Mercredi, c'était le dernier jour de travail d'un collègue qui part en retraite. Un collègue prof de maths, comme moi. Pour marquer le coup, je voulais lui préparer un gâteau spécial. Connaissant sa passion pour les calculatrices, machines à calculer et autres calculettes (dont sa salle de classe regorgeait), je me suis lancée. Un tour dans GoogleImages pour m'inspirer de ce que d'autres avaient pu faire, et hop, j'avais mon idée.
- Pour la base, c'est ma recette de pâte à gâteau universelle à laquelle j'ai ajouté un peu de pralin et de la vanille. Le tout dans un moule rectangulaire. Pour vous donner une idée des dimensions, sur la première photo, on voit la plaque à pâtisserie "standard" que j'ai utilisée.
- Pour la coque métallisée : un paquet de pâte d'amande blanche recouverte de colorant alimentaire argenté. J'ai demandé de l'aide à Bergamonsieur, car lui seul avait assez de biscottos pour étaler la pâte aussi finement que je le voulais.
- Pour l'écran d'affichage et les touches, la moitié d'un paquet de pâte d'amande verte.
- Pour les chiffres (et ON/OFF et + x - /) un feutre alimentaire noir (bien pratique, trouvé chez Mora).

Sur cette photo, on voit mieux le côté "métallique" de la coque :
Dans la salle des profs, j'ai été obligée de mettre un écriteau Ceci est un gâteau : merci de ne pas toucher, car tout le monde voulait appuyer sur les touches, "pour voir"...

D'accord, les colorants alimentaires, ce n'est pas très naturel, mais ceux qui le souhaitaient pouvaient retirer la pâte d'amande, elle se détache très facilement du gâteau.

Voilààà, une calculatrice entièrement comestible !

28.6.09

chez Mora, c'est sympa ! (et j'ai inventé une mode)


Je devais me rendre sur Paris pour acheter le cadeau de départ en retraite d'un collègue. La boutique en question étant fermée pendant l'heure du déjeuner, j'en ai profité pour faire un tour dans le quartier "spécial blogs de cuisine", à savoir la rue Montmartre. Chez Simon, j'ai acheté une pince à pâte, à La Bovida, un tablier et des gants (pour pouvoir manipuler mes colorants alimentaires sans en garder les traces sur les mains pendant 10 jours... je ressemble régulièrement à Bergamoustique ayant fait du coloriage à la maternelle...) et j'ai fini ma "tournée des grands ducs" par un passage chez Mora (pas eu le temps d'aller chez G.Detou, une autre fois peut-être).

Chez Mora, je n'avais besoin que d'un pinceau alimentaire (toujours pour peinturlurer mes gâteaux de colorants), que j'ai facilement trouvé. En posant le pinceau sur le comptoir, j'aperçois 4 moules à ice-shot (photo ci-dessus). Je demande immédiatement à la personne qui s'occupe de moi s'il s'agit d'une commande, mais non, ils sont en vente. Chic ! Je prends les quatre. Devant l'étonnement de la personne (elle en avait reçu 6 le matin même, les 6 vendus dans la journée, 2 le matin, et le reste lors de mon passage, donc), je lui explique que j'ai inventé un concept : remplir ces moules de pâte à gâteau au lieu d'eau, et voilà ce que cela donne :
- des verrines en chocolat ("fondantines") :
- des financiers-gobelets :
A chaque fois que l'on me demande où je me suis procuré ces moules, je réponds toujours la même chose : "je les ai trouvés au Salon du Chocolat, mais j'imagine que, en les commandant, vous devriez pouvoir les acheter chez Mora". La personne de chez Mora a tout de suite mieux compris l'origine de leurs subites demandes "massives" de moules à ice-shot : c'est grâce à moi ! Je leur ai bien suggéré de me donner un pourcentage de leurs ventes, mais je crains de ne pas avoir réussi à les convaincre ;-)
Toujours est-il que les deux personnes (une femme, brune, à lunettes, qui semble être la patronne, et un jeune homme en blouse blanche lui aussi) qui m'ont servie ont été tout-à-fait charmantes et souriantes. Ca fait toujours plaisir :)

24.6.09

Pannacotta au Caramel au Beurre salé

Non, ceci n'est pas un verre de lait (ni de crème d'ailleurs) : je confirme qu'il s'agit bien d'une pannacotta (crème cuite) et au caramel au beurre salé, en plus. Je vous accorde que, d'après la couleur, on ne dirait pas. "Mais Madame, j'vous jure...". Au goût, là, on reconnaît bien le caramel, et la pointe de sel, hmmm !

J'avais envie de quelque chose de frais et (vu qu'il fait 29°C dans tout mon appartement en ce moment) qui ne nécessitait pas l'utilisation du four. Allons-y pour une pannacotta, et pourquoi pas au caramel, tant que j'y suis ?

Pannacotta au caramel au beurre salé

20cl de crème liquide entière (ou 10cl de crème + 10cl de lait, si vous flippez sur les calories...m'enfin c'est moins bon)
20g de sucre
2 càs d'eau
1/2 feuille de gélatine
10g de beurre salé

Faire tremper la gélatine dans de l'eau froide.
Dans une casserole à fond clair (surtout pas noir), mélanger le sucre et l'eau. Chauffer jusqu'à obtenir un caramel clair. Ajouter la crème (attention aux projections !). Porter à ébullition. Cesser de chauffer. Ajouter la gélatine essorée, puis le beurre salé. Bien mélanger.
Verser dans des petits moules individuels ou ramequins, laisser prendre au réfrigérateur.

Voilà une recette que j'ai faite et mangée en égoïste : ils n'aiment pas ça, chez moi. Tant pis pour eux, et tant mieux pour moi :)

22.6.09

Apple Pie, comme en Angleterre

Il y a presque 3 ans (en août 2006, cf ce billet), j'ai rapporté d'Angleterre un "pie bird" pour réaliser une apple-pie. Notez que je dis "une" alors que je devrais peut-être dire "un", sauf que pour moi, une "pie" est une tourte, donc féminin oblige. Je dois avouer que, depuis, je ne m'étais toujours pas servie de ce joli zozio. Voilà qui est réparé.

J'ai coupé quelques pommes en morceaux, leur ai ajouté des noisettes de beurre, du sucre, un peu de cassonade et quelques cuillérées à soupe de sirop d'érable. J'ai posé l'oiseau au centre d'une assiette creuse puis recouvert le tout d'une demi-dose de pâte brisée (pâte à tarte "boum-boum" à laquelle j'ai ajouté 30g de sucre). Et hop ! Dans le four à 180°C jusqu'à ce que la "pie" soit bien dorée.

Regardez bien, on voit même la vapeur s'échapper du bec de l'oiseau :
Au niveau du goût, mon apple-pie était excellente. Et la pâte brisée était friable à souhait. Un seul regret : je ne sais pas quelle variété de pommes j'ai choisie, mais ces #ù*%#! de pommes n'ont jamais voulu "fondre" et se désagréger comme je l'aurais souhaité. Elles sont restées bien en morceaux, alors que j'aurais voulu une texture proche d'une compote, grrr ! Si vous avez une variété à me conseiller, je suis preneuse :)

17.6.09

Moelleux à la Noisette

Ne croyez pas que je déserte mes desserts, au contraire. Je suis tout simplement "overbookée" - à prononcer avec un triple accent circonflexe sur le premier O, bien sûr. Cette fin d'année (scolaire, j'entends, un prof raisonne toujours en année scolaire, comme les enfants :-) est complètement délirante question agenda. Les conseils de classe s'entremêlent avec les kermesses, les goûters de fin d'année coïncident avec les auditions, les fêtes des clubs de sport (euh, des enfants, hein, moi je suis allergique au sport...) se chevauchent avec les anniversaires des copines : argh ! Mais il ne faut pas se laisser abattre, alors j'enchaîne les desserts avec passion.
Aujourd'hui, c'est un moelleux à la noisette, agrémenté de quelques grains de pralin, d'une poignée de noisettes entières et, surtout, accompagné d'un peu de crème fouettée. La recette, c'est celle de mon gâteau au chocolat, mais "customisée" par ma cousine : elle a remplacé le chocolat par de la pralinoise et a ajouté de la poudre de noisettes (cliquez ici pour la recette).

Vous savez quoi ? La chaîne M6 est venue me filmer ce matin, chez moi : je vais passer dans 100%Mag ! Bon, j'ignore encore la date, et "mon" reportage ne durera qu'une minute, mais quand même, 1 minute de gloire ! 2h30 de tournage, waow ! Je vous raconterai (et vous dirai la date dès que je la connaîtrai). Je suis toute contente, c'est sûr :)

10.6.09

Tarte au Sucre "m'tart au chuc" (spéciale dédicace pour Corinne)

La dernière fois que je suis allée dans les Vosges, j'ai fait deux tartes au sucre. Mais, en raison du grand nombre de convives, je n'en ai mangé que deux parts (autant dire que je suis restée sur ma faim). Alors j'en ai refait. Deux, tant qu'à faire. Et là ma tante a proposé d'en donner une à ma cousine (je ne pouvais pas dire non). Argh, rebelote, je n'en ai eu qu'une ou deux parts. Pas de quoi calmer mes envies de tarte au sucre. En plus, je n'avais pas pris mon appareil photo, donc là j'étais vraiment obligée d'en refaire une, vous comprenez.

J'ai attendu d'être rentrée chez moi, et je m'en suis fait une, rien que pour moi, cette fois. Eh oui : personne d'autre n'aime la tarte au sucre, chez moi :) Là, je l'ai mangée entière, na. Aaah, ça va mieux.

La recette, c'est celle de Corinne, une amie de ma tante, (la recette est ici) alors je lui dédie cette tarte au sucre, voilààà :)

9.6.09

une Galette des Rois ? une Galette des Rois !

Il m'arrive souvent d'être "décalée" par rapport aux saisons : envie d'une raclette au mois de juillet (véridique), d'un taboulé en janvier (non, je plaisante), d'une tartiflette en août (ça c'est vrai) et, quand je le dis, je lis dans les yeux ronds de mes interlocuteurs : "une raclette en été, n'importe quoi...". Peu importe, je ne vois pas pourquoi la galette des rois ne serait autorisée qu'en janvier. Tenez, pour simplifier, on n'aura qu'à dire qu'il s'agit d'un Pithiviers, rond, voilà.

Le Pithiviers, ah ! *soupir* Je me souviens encore de celui, individuel et rectangulaire, que mes parents achetaient parfois à la boulangère, dans sa camionnette : dans mon petit village natal de 50 habitants (45 quand nous en sommes partis), il n'y avait ni boulangerie, ni quoi que ce soit d'autre d'ailleurs - l'école ayant fermé avant ma naissance - à part la mairie et l'église, bien sûr. Alors la boulangère passait (et passe toujours, je l'ai encore vue il y a 10 jours lors d'un week-end vosgien) et je repartais quelquefois avec une pâtisserie, souvent un pithiviers, dans les mains. Quel bonheur ! Il y avait aussi le boucher, mais là, je dois dire que j'ignore s'il passe encore (mon amnésie serait-elle révélatrice ?).

Il n'y avait rien dans mon village à un point tel que, à une époque, mes grands-parents furent les premiers (donc les seuls pendant un certain temps) à avoir le téléphone, d'où une drôle de plaque apposée à l'entrée de leur cour (elle y est toujours, je l'ai "restaurée" il n'y a pas longtemps) qui ressemble beaucoup à celle-ci :
Il faudrait bien que je la photographie, d'ailleurs, un jour, cette plaque...
Mon petit village, je l'adore. J'y vais aussi souvent que je peux. C'est un cul-de-sac en haut d'une petite colline, on ne peut pas aller plus loin, c'est beau, c'est calme, et en plus j'y mange les merveilleuses gaufres de ma grand-mère.

Où en étais-je ? Ah, oui, ma galette des r...euh, mon pithiviers. Rond. La recette se trouve dans ce billet(clic!). Il s'agit d'une galette des rois à la frangipane, évidemment :)

Vous ne trouvez pas qu'elle ressemble à un pâtisson, cette galette ?

6.6.09

mon goûter chez Angelina

Il y a quelque temps, j'ai reçu une invitation à venir découvrir la nouvelle collection de pâtisseries Printemps/Eté chez Angelina. Angelina, c'est "ze" salon de thé à Paris, rue de Rivoli, ultra-connu mais où je n'étais encore jamais allée.
La dégustation ayant lieu à un créneau où j'étais libre et Bergamonsieur ayant gardé les enfants, j'ai pu me rendre à cette invitation, avec joie, vous imaginez :)

Et là, ce fut le bonheur ; un peu comme quand la dame de l'ancienne pub "carte d'or" entrait dans son congélo et se retrouvait dans une caverne remplie de glaces plus alléchantes les unes que les autres : des desserts, des desserts et rien que des desserts ! Voyez un peu :
Tartelettes Ananas-fraise, Millefeuilles Fraise-pistache, Millefeuilles Mojito, Brioches légères aux fruits rouges, Tartelettes aux fruits rouges, Macarons Fraise on the Sticks, Macarons Mojito, Financiers pistache, Moelleux pistache...
Et, le meilleur pour la fin, une verrine simplement intitulée "Fraises" : Une brioche toastée moelleuse qui met à l’honneur la fraise sous tous ses formes. Jus de fraises, fraises fraîches, petits sablés à la fraise au coeur d’une crème brûlée à la vanille bourbon pour une douceur des plus gourmandes. Il s'agissait d'une tranche de brioche toastée puis plongée dans un mélange à pain perdu, mélange en fait constitué de crème brûlée (mais pas encore brûlée), le tout cuit gentiment et recouvert de garriguettes et de fraises des bois... Sans oublier les petits grains de vanille que l'on retrouvait au fond du verre :) Bref, une merveille, l'excellence même.

Le pâtissier, Sébastien Bauer, est venu nous présenter et détailler ses créations, c'était de la pure poésie *soupir*.
J'ai eu en outre le plaisir de rencontrer la charmante "Tronche de Cake".
Bergasister (qui m'a fait le plaisir de m'accompagner) et moi étions en train de discuter avec le pâtissier quand j'ai demandé à ma soeur si elle avait déjà goûté la spécialité de la maison, le Montblanc. Elle comme moi n'ayant jamais goûté ladite pâtisserie, le pâtissier s'est aussitôt excusé, confus, de ne pas nous la proposer cet après-midi là ("nous présentons la nouvelle collection..."). 10 minutes plus tard, une demoiselle arrivait avec un plateau chargé de minis-Montblanc. Si c'est pas la classe, ça ? Admirez un peu :
deux Montblanc et un "Fraises"

C'était très bon, mais pas aussi époustouflant que le "Fraises". En tous cas, j'ai apprécié de pouvoir goûter cette pâtisserie emblématique de la maison. C'était très chic, de nous en apporter.
En parlant de spécialité emblématique, Angelina, c'est aussi et surtout son chocolat chaud : onctueux (la cuillère tiendrait presque debout dedans...), velouté, parfumé, véritablement excellent. On nous l'a servi (à volonté) accompagné de crème fouettée (ou pas), à côté de jus de fruits frais pressés et, accessoirement, de champagne (j'aime pas ça...).

Les pâtisseries que nous avons dégustées étaient présentées au format "mini" par rapport à celles servies habituellement dans le salon de thé, inutile de vous préciser que j'ai certainement fait 50 allers-retours jusqu'à tous les plateaux :) Feu à volonté ! Comme un enfant que l'on lâcherait au milieu d'un magasin de bonbons :-D

Nous sommes toutes les deux reparties avec un sachet contenant un Macaron Fraise on the Sticks, dans un joli sac estampillé Angelina :
Quelle bonne idée, le bâton planté au milieu du macaron !

Au final, un goûter excellent avec de bonnes pâtisseries, dont une absolument inoubliable et que je vous recommande vivement si vous passez chez Angelina : le Fraises.
Et un grand merci à ma petite soeur pour les photos (j'avais oublié mon appareil) - comme quoi, c'est pratique, ces téléphones qui font appareil-photo et tout et tout... peut-être devrais-je investir ? Naan, trop fragile, il ne supporterait pas les chutes régulières que je lui ferai immanquablement subir ;-)

3.6.09

Sablés ultra-sablés : mes galettes préférées ("shortbread")

Parfois, je m'effraie moi-même : je suis tout le temps en train de penser aux desserts. Obsédée par les desserts. Je viens à peine d'en finir un que je pense déjà au suivant : qu'est-ce que je pourrais bien faire ? Mon coeur balance : une nouveauté, quelque chose de rapide, un truc que j'adoooore plus que tout ?
Là, ce n'était pas une nouveauté, mais quelque chose de rapide ET que j'adoooore plus que tout : des shortbread. La recette(clic!) est archi-simple : 1,2,3-S,B,F. Autrement dit, 100g de sucre, 200g de beurre et 300g de farine. Avec du beurre salé, c'est encore meilleur. Là, je n'en avais plus, alors j'ai ajouté une cuillérée à café de sel à mon mélange.
En plus, c'est facile à faire. Il faut juste que le beurre soit à température ambiante (ni froid, ni fondu). Vous mélangez tout et faites une boule. Simple, non ? Comme je suis un peu paresseuse, j'ai tout mis dans le bol de mon robot, avec le crochet en forme de S, et hop !

Vous pouvez leur donner la forme que vous voulez, à l'aide d'emporte-pièces. Si vous les cuisez à 150°C, vous obtiendrez des shortbread comme ceux de chez Walkers. Si vous les cuisez plus longtemps, à 170°C, dans des cercles en inox (non graissés), vous obtiendrez... des palets bretons. Si c'est pas chouette, ça ! En plus, c'est la meilleure pâte sablée que je connaisse.

Ces sablés sont délicieux, ultra-sablés, friables, au bon goût de beurre et... "conformément à la législation, sans colorant ni conservateur" ;-)
Je cite Bergamonsieur : "ma p'tite femme, je crois que tu as atteint la perfection" *sourire jusqu'aux oreilles*.

Vous prendrez bien un sablé ?
Ces sablés participent au jeu des sablés de Mamina.

1.6.09

mon Kouign-Amann, sur l'Île aux Moines

J'ai profité d'une escapade sur l'Île aux Moines pour préparer, pour nos hôtes, mon "célèbre" kouign-amann. Le défi était risqué, les personnes nous accueillant étant de vraies bretonnes.
J'ai repris ma recette de kouign-amann, ma préférée, celle qui fonctionne à coup sûr, du costaud.

La réalisation fut un peu plus compliquée que d'habitude : déjà, je n'étais pas chez moi, je n'avais pas ma balance ; ensuite, il n'y avait plus de beurre (un petit tour à la mini-supérette du coin et hop ! c'était réglé) ; enfin, ce n'était ni le même moule, ni le même four que le mien. Mais je ne me laisse pas décontenancer aussi facilement. Alors malgré une balance qui indiquait systématiquement "2400" (dans quelle unité ?) quel que soit ce que l'on posait dessus, j'ai réussi. Bergamonsieur m'a aidée pour le dosage (à l'oeil, donc) de la farine. Pour le beurre, facile : 250g c'est une plaque. Pour le sucre, bein... au pifomètre-boussole :)

Souvent, pour mon kouign-amann, je vais chez le boulanger et j'achète de la pâte à pain déjà faite (une baguette crue, en somme). Je triche, d'accord. Là, j'ai missionné notre ami B. pour qu'il se rende à la boulangerie et me rapporte, au mieux de la pâte à pain, au pire de la levure de boulanger. Il a fait chou blanc, pour les deux : juste avant son départ de la boulangerie, la boulangère est même sortie de son fournil et a passé la tête dans l'embrasure de la porte pour voir quel énergumène avait bien pu demander un tel truc à sa vendeuse... J'avais oublié que nous étions sur une île. J'ai donc fini par faire ma pâte à pain moi-même (deuxième tour à la mini-supérette où j'ai heureusement trouvé de la levure de boulanger déshydratée). Un vrai parcours du combattant, ce kouign-amann !

Au final, même si nos hôtesses n'ont pas vraiment été convaincues (je crois que cela faisait un peu trop de beurre à leur goût, mais kouign-amann ça veut quand même dire gâteau de beurre...) Bergamonsieur et moi nous sommes ré-ga-lés. Le "feuilletage" était réussi (voir la photo en gros plan), et la pâte à pain maison rendait le gâteau encore meilleur.

Un seul regret : j'avais acheté du beurre (salé, évidemment) de la marque Paysan Breton et j'ai trouvé qu'il n'était pas assez salé (pourtant je n'avais mis ni trop ni trop peu de sucre), c'est un comble, non ? Finalement, mon beurre demi-sel 1er prix Champion est bien plus à mon goût.

Et l'Île aux Moines ? C'était super ! Nous avons même fait de la voile (sur un vrai voilier), mais je dois avouer que ça tanguait trop pour moi ;-)

27.5.09

Tablettes de Chocolat maison, Coeur de Coco (façon bounty)


Un énorme merci à Mercotte pour ces jolis moules à tablettes de chocolat ! Je les avais vus dans ce billet, billet qui m'avait donné une envie furieuse de faire mes propres tablettes. Voici à quoi ressemblent les moules vides :
J'ai acheté du chocolat au lait "de base", que j'ai mélangé à un reste de chocolat noir. Quand il s'agit de chocolat à croquer, je préfère le chocolat au lait. Avec mes ingrédients, j'ai réalisé 2 tablettes, mais je pense que j'aurais pu en faire 3. J'avais dans l'idée de faire un genre de Bounty maison, j'ai donc réalisé un fourrage à la noix de coco.

Tablettes de chocolat maison :
(pour 2 ou 3 tablettes)

400g de chocolat
125g de noix de coco râpée
1 sachet de sucre vanillé
2 cuillères à soupe de sucre
1 petite brique (200ml) de crème de coco Kara


Nettoyez et séchez les moules. Faites fondre le chocolat au bain-marie. Passez une première couche de chocolat au pinceau sur les moules puis recouvrez toute la surface à l’aide d’une petite louche ou d'une cuillère. Retournez les moules pour enlever l’excédent et laissez refroidir.

Dans une casserole, mélangez la noix de coco, le sucre vanillé, le sucre et la crème de coco. Faites chauffer en remuant régulièrement jusqu'à épaississement. Laissez refroidir.

Etalez cette pâte dans les moules.
Ajoutez une couche de chocolat fondu pour terminer. Laissez à nouveau refroidir. Quand le chocolat est solidifié, démoulez délicatement la tablette.
En théorie, il faut tempérer le chocolat. Mais en pratique, comme je suis un peu paresseuse je l'ai juste fait fondre au bain-marie, sans me soucier de sa température... Cela donne un chocolat peut-être un peu moins brillant, mais c'est plus rapide et moins salissant :)
En théorie, il faut laisser figer le chocolat fondu à température ambiante. En pratique, comme je suis très pressée je l'ai carrément réfrigéré :) Il se matifie un peu, bah, ce n'est pas grave.

Au final : hmmm, les bonnes tablettes ! Un coeur moelleux à la noix de coco, du chocolat craquant, des "bounty" de rêêêve. Bergamiss et moi les avons englouties en moins de deux.

Comme j'aime le chocolat bien froid (et j'adore les bounty glacés), j'ai gardé ces tablettes au frigo. Un délice. Si vous résistez, elles seront encore meilleures le lendemain :)

23.5.09

le meilleur Gâteau Basque que j'aie jamais fait

Comme j'étais en train de narguer Bergamonsieur au téléphone avec mon sorbet coco au Salon Saveurs des Plaisirs Gourmands, je lui ai promis de lui rapporter un pot de confiture de cerises noires (vous aviez deviné pour quelle recette). Pas pour étaler sur une tartine, bien sûr.

Nous recevions Bergamatchi (la tante, basque, de Bergamonsieur) il y a peu de temps. Comme dessert, je voulais faire un gâteau basque (elle adore) à la crème (c'est moi qui adore celui à la crème). Mais étant pressée, et Bergamonsieur préférant celui à la confiture de cerises noires, c'est la confiture qui l'emporta.

Pour faire un bon gâteau basque, il faut :
1) une bonne recette
2) une bonne confiture.

La bonne recette, je l'ai : c'est celle d'une vieille carte postale (toute moche, je dois l'avouer) envoyée par ma tante il y a au moins 15 ans. Vous savez, ces cartes complètement "has been"... Cette recette est tout simplement ex-cel-len-te.

La bonne confiture : après en avoir essayé une dizaine, la meilleure que j'avais trouvée jusqu'à présent était celle vendue chez Etchebaster à St Jean de Luz. Samedi, au salon, j'ai goûté celle de Francis Miot, mais je n'ai pas été convaincue (goût de cerises pas noires). Un peu plus loin, j'ai goûté celle de l'Epicurien : délicieuse ! Encore fallait-il voir ce que cela allait donner au niveau de la cuisson, j'ai déjà eu plusieurs mauvaises surprises (confiture qui se liquéfie complètement, qui cuit trop...).

Verdict : elle est parfaite ! On y retrouve beaucoup de cerises entières (sans noyau, quand même ;-), bien rondes, ce qui évite les "fuites" de confiture. Ah, un conseil (la dernière fois, impatiente, je me suis fait avoir) : attendez que le gâteau ait un peu refroidi avant de le démouler. Cette fois, pas de souci :
Bon, ce n'est pas de la confiture de cerises noires d'Itxassou, mais c'est vraiment de la confiture de cerises noires. Ce n'est pas de la confiture basque, elle vient de l'Hérault, mais Bergamatchi confirme : je ne dois surtout rien changer :) [en vrai elle a dit : " ne cherche pas plus loin, même au Pays Basque tu ne trouveras pas mieux", mais je ne voudrais pas causer le désespoir de mes lecteurs/lectrices basques, alors j'édulcore].

Allez, une petite dernière, juste pour le plaisir :
Là, c'était vraiment le meilleur que j'aie jamais fait.

21.5.09

le salon Saveurs des Plaisirs Gourmands

Le salon Saveurs des Plaisirs Gourmands s'est tenu ce week-end à Paris (Porte de Champerret, pas très loin de chez moi). 8 euros l'entrée, je trouve ça cher, si je n'avais pas eu d'invitation gratuite, j'avoue que je n'y serais certainement pas allée. Mais quand c'est gratuit, ça va tout de suite mieux :)
J'ai pris les transports en commun pour m'y rendre : pfiou, quel calvaire (et encore, ce n'était pas un jour de semaine, mais un samedi...) ! Je ne vous décrirai pas mes "covoyageurs" (nous sommes sur un blog de desserts) mais toujours est-il que je suis bien contente d'habiter tout près de mon travail et de ne pas être obligée de prendre un train de banlieue et/ou le métro chaque jour (nous avons choisi notre lieu d'habitation en fonction de notre travail).

Alors, le salon : étant donné le peu de publicité que j'avais vu (sur quelques autobus), je pensais être seule. Mais non, il y avait beaucoup, beaucoup de visiteurs. J'ai évidemment ignoré les stands de vin et autres boissons alcoolisées (je n'aime pas ça), les stands de charcuterie (saucisses en tout genre) pour la même raison, pour me concentrer sur tout ce qui est sucré.
J'ai rencontré la reine des macarons, Mercotte, qui m'a dédicacé son livre : j'ai eu la chance de goûter ses macarons à la violette et, ô joie immense, ses macarons au curry et piment d'espelette ! Je me suis ré-ga-lée.
J'ai hésité devant un aligot bien chaud (pour une fois, ce n'est pas du sucré !) mais ai renoncé après avoir attendu 10 minutes que les personnes devant moi aient enfin fait leur choix...
J'ai acheté un tout petit gâteau basque à la crème, très bon mais un peu mou.
Un stand a particulièrement retenu mon attention : chez "Marie Galante" où deux hommes brassaient du sorbet coco dans des "sorbetières" ancestrales (seau + glaçons + manivelle) en faisant un bruit pas possible. Le résultat ? Un sorbet coco succulent (lait de coco, jus de citron, cannelle, sucre de canne, hmmm !). Je crois bien avoir vu (non, pas un 'Rominet) sur France5 un petit reportage sur cette façon de faire du sorbet coco.
Je suis repartie, en plus du livre de Mercotte (que je vous conseille vivement), avec un pot de confiture de cerise noire (je vous laisse deviner quelle sera la recette de mon prochain billet :).

Au final, bien que j'aie trouvé un peu "déroutant" de voir (ou plutôt de sentir) des macarons juste à côté du stand d'olives, ou des fruits confits tout contre des saucissons, ce fut un salon très sympathique, avec des petits producteurs aux produits très alléchants.

18.5.09

Mi-Cuits au Chocolat... "juste parfaits"

Petit clin d'oeil à Bergabellesoeur qui me faisait récemment remarquer que la mode (à Paris) était d'ajouter des juste un peu partout dans chaque phrase (pour se donner un air distingué, j'imagine) : "cet enfant est juste adôôrââble !", "ce restaurant est juste fôôrmidââble !"... en accentuant bien le juste, évidemment, un juste qui monte dans les aigus comme il se doit.

Pour un déjeuner avec ma copine et collègue F., j'ai préparé ces mi-cuits au chocolat dans mes petits ramequins habituels . On les prépare à l'avance et les enfourne au dernier moment pour avoir ce contraste entre le cuit et le coulant (hmmmm !). J'en ai cuit deux et gardé les deux autres pour le soir. La recette se trouve ici.

Admirez un peu chaque étape (pas facile de photographier d'une main et de plonger la fourchette de l'autre...) :
Si c'est pas merveilleux, ça...

D'habitude, Bergamonsieur mange la partie "cuite" et Bergamiss la partie "coulante" (je dis toujours : "le mi est pour Bergamiss et le cuit pour Bergamonsieur"). Je vous laisse observer la (nouvelle) technique de dégustation de notre petite demoiselle (technique dite "du cratère" ;-) :
Des mi-cuits... juste parfaits !

12.5.09

Financiers chics (ou quand même la verrine se mange)


Quand j'étais plus jeune, vers 14/15 ans, il m'est arrivé d'aider des amis corréziens à inventorier et ranger leur supérette. Ce n'était pas vraiment un job d'été (je n'avais pas l'âge requis) mais plutôt un coup de main que je leur donnais. Qui dit pas job d'été dit pas de salaire. Mais j'avais quelque chose d'encore mieux qu'un salaire : le mari de la gérante de la supérette était boulanger-pâtissier et il me payait ... en desserts ! Vous imaginez ? Le rêêêve.

Ses tartes aux pommes étaient un enchantement (il les saupoudrait de pralines roses concassées... hmmm !), ses tartes aux fruits frais de saison absolument "gorgeous" (je ne trouve pas de terme qui convienne mieux). Il y avait aussi de grosses meringues rondes, creusées comme un volcan, remplies de chantilly et surmontées de framboises (je n'ai appris que bien plus tard que ce dessert avait un nom, une pavlova semble-t-il). Et enfin (et surtout) ses cygnes : de gracieux cygnes en pâte à chou et chantilly. Croquer dedans, c'était les massacrer, mais quel goût, quelle texture !

Aussi, quand il n'y a pas très longtemps j'ai eu envie d'un dessert frais et lacté, me rappelant ces étés gourmands, j'ai décidé de remplir des financiers de chantilly et de framboises :
- la recette des financiers se trouve ici,
- celle de la chantilly est là,
- les drôles de moules que j'ai utilisés pour réaliser les verrines en financiers sont visibles dans ce billet.

Je peux vous dire que je ne suis pas peu fière du résultat. J'avais même pensé intituler ce billet "financiers ultra-chics en tenue de soirée", mais je n'ai pas osé, allez savoir pourquoi.
J'ai déjà expérimenté les verrines en gâteau au chocolat, maintenant les petits gobelets en financiers... je n'ai plus qu'à essayer avec de la crème glacée maison :)

5.5.09

les Canelés et moi : une histoire d'amour

Cannelés ou canelés, quelle que soit leur orthographe, je les adore. J'en fais depuis longtemps, maintenant, (ma recette et son histoire se trouvent dans ce billet), mais je dois dire que, à chaque fois, c'est une attente mêlée d'inquiétude et de surprise : Vont-ils trop "lever" et déborder du moule façon champignon atomique ? Vont-ils être cuits comme je les aime ? Vont-ils creuser ? Vont-ils être "comme il faut" ? Alors je les guette, je les surveille, assise par terre devant mon four (et après tous mes vêtements et mes cheveux sentent le canelé...).
Un jour c'est mon frère qui m'appelle à l'aide parce que ses canelés sortent du moule, une autre fois c'est la nounou de mes enfants (elle aussi ses canelés débordaient), je reçois des courriels d'appel au secours... J'essaie d'aider tous ceux qui me le demandent (au sujet des desserts, hein ;-) mais je dois avouer que le canelé, c'est capricieux. Une drôle de bestiole.
Tiens, cette fois, par exemple : je n'ai pas laissé reposer la pâte comme il se doit, même pas 1 heure. Et je les ai sortis du four au bout de 45 minutes au lieu d'une heure, et vous avez vu l'allure qu'ils ont ? C'est mystérieux.
Le truc méga ultra important, c'est de ne pas radiner sur la vanille (cf. ce billet). Je mets deux gousses complètes, fendues en deux, regardez les petites graines dans la pâte, je voulais absolument vous les montrer :
Le truc incroyable, c'est que les graines de vanille, bien que microscopiques, on les sent sous la dent !
Je mets aussi un tout petit peu de rhum brun ou ambré car il parfume agréablement ces exquises friandises. Une cuillère à soupe, pas plus. Il y a deux desserts qui requièrent un peu de rhum : la galette des rois à la frangipane, et les canelés.

3.5.09

Crêpes à la Crème de Calisson

Ce qui est super, quand on est gourmande comme moi et qu'en plus on tient un blog de pâtisserie, c'est que les gens pensent à vous dès qu'ils voient quelque chose d'un peu "sucrissime" :) Là, c'est Bergabeaufrère (avec Bergasister) qui m'a rapporté un pot de Crème de Calisson (je crois bien que, sur le pot, il n'y a pas le "de"). Du Roy René, s'il vous plaît !
Avant d'y avoir goûté, je me disais "ouais, encore un truc commercial pour écouler les calissons brisés et irrécupérables, comme la Pâte de Speculoos". J'imagine que cette invention est le résultat de calissons défectueux et invendables (rien ne se perd, rien ne se crée... tout se transforme). Eh bien, après avoir plongé ma petite cuillère dans le pot, je peux vous dire que c'est dé-li-cieux. Un genre de frangipâte-à-tartiner. Du calisson onctueux. Miam !

Sur le pot, ils disent que cela va très bien avec des crêpes. Alors allons-y pour des crêpes. Et ce n'est évidemment ni Bergamoustique ni Bergamonsieur qui vont s'en plaindre, n'est-ce pas ? (je ne parle pas de Bergamiss : elle est en classe de mer - ce qui m'a d'ailleurs filé un bon coup de vieux... mais nous nous éloignons du sujet).
Facile : vous prenez votre meilleure recette de crêpes, un pot de crème de calisson, et hop ! C'est excellent.
Allez, je l'avoue, ma dernière crêpe, je l'ai prise sans crème de calisson, mais roulée et plongée dans un petit bol de sirop d'érable, comme un nem dans son bol de sauce : mes crêpes, c'est comme ça que je les préfère :)