16.9.09
j'ai fait 300 petits fours sucrés !
Bergamonsieur m'a passé une commande :
- Je fête mon départ lundi, tu peux préparer des desserts pour mon pot ?
- Oui, bien sûr, vous serez combien ?
- Euh... environ 50... J'ai entendu dire que 4 petits fours par personne, c'est bien...
- !?!?! (mentalement : 4x50 = 200, argh !)
- Tu penses que c'est possible (bouche en coeur) ?
- Euh, oui, certainement...
Et me voilà partie pour la réalisation d'au moins 200 bouchées sucrées. Finalement, j'en ai fait un peu plus de 300. Et voilà le travail :
J'ai préparé :
- 128 kipferl à la vanille,
- 178 fondants au chocolat (un grand fondant coupé en cubes),
- un gros gâteau (rond) aux pommes,
- un grand gâteau (rectangulaire) poire/tonka.
Bien que je n'aie pas eu le droit de participer à la fête ("mais voyons, cela ne se fait pas"), j'ai quand même pu goûter 1 kipferl et 3 fondants au chocolat (c'était la moindre des choses, non ? J'ai passé un dimanche après-midi complet à tout préparer :).
Bilan des courses : ils ont tout mangé, il ne m'est pas resté un seul petit four. Pas une miette. Deux gâteaux et un peu plus de 300 bouchées sucrées, complètement engloutis... Bon, c'est que ça a plu, tant mieux :-)
12.9.09
une Chenille tout-à-fait délicieuse
Une fois n'est pas coutume : ce n'est pas moi qui ai préparé ce dessert. Bergamonsieur et moi étions en vacances à Calais chez nos amis S. et E., c'est notre hôte qui m'a préparé et servi ce truc absolument épatant (pour ne pas dire hallucinant). J'étais scotchée. Quand il m'a demandé si j'aimais les pommes, les pêches et le chocolat (quelle question, j'aime TOUT ce qui est sucré, sauf la banane, ça je ne peux pas), je m'attendais à voir une coupe glacée genre pêche melba ou quelque chose comme ça. Mais alors là, j'ai été bluffée. Du grand art. Trois ingrédients, c'est beau, c'est bon. La classe. Moi, ça me fait penser à une chenille (mais une gentille, hein).
J'en profite pour vous montrer le beffroi de Bergues (vous savez, c'est là qu'ils ont tourné "Bienvenue chez les Ch'tis") et son carillon :
(chut ! Ne le répétez pas, mais quand on les voit jouer du carillon, c'est même pas celui de Bergues)
Cette petite ville est vraiment très jolie, nous avons passé un très bon moment. Et regardez ce ciel bleu !
Je ne sais pas si on s'en rend compte sur la photo, mais la pomme est découpée en accordéon. J'imagine que E. a utilisé un ustensile spécial, comme ceux qu'on trouve dans les foires, mais j'ai oublié de lui demander à quoi il ressemblait. En tout cas, c'était trooop beau !
J'en profite pour vous montrer le beffroi de Bergues (vous savez, c'est là qu'ils ont tourné "Bienvenue chez les Ch'tis") et son carillon :
(chut ! Ne le répétez pas, mais quand on les voit jouer du carillon, c'est même pas celui de Bergues)
Cette petite ville est vraiment très jolie, nous avons passé un très bon moment. Et regardez ce ciel bleu !
Je ne sais pas si on s'en rend compte sur la photo, mais la pomme est découpée en accordéon. J'imagine que E. a utilisé un ustensile spécial, comme ceux qu'on trouve dans les foires, mais j'ai oublié de lui demander à quoi il ressemblait. En tout cas, c'était trooop beau !
9.9.09
les gaufres Méert VS mes gaufres
ma gaufre
Nous avons profité de notre séjour à Calais pour faire un petit détour par Lille, ville que ni Bergamonsieur ni moi ne connaissions. Depuis le temps que j'entendais parler des fameuses gaufres Méert, c'était là l'occasion d'y goûter. Nous avons trouvé sans difficulté leur jolie boutique (je crois bien que j'ai un radar à dessert incorporé, genre pigeon-voyageur du sucre...), qui est vraiment magnifique :
la boutique Méert
J'ai testé leur spécialité, l'emblématique gaufre fourrée à la vanille, ainsi que la gaufre du moment, judicieusement nommée "l'éphéMeert", fourrée cassis-violette.
la gaufre Méert (source : meert.fr)
Mon impression : la gaufre Méert (2,25 euros l'unité, par paquet de 6) est ultra-fine, délicieuse, garnie d'une bonne épaisseur de fourrage onctueux et savoureux à la vanille. Un régal. Je m'attendais à une gaufre légèrement plus épaisse, en définitive on pourrait dire que celle-ci est "si fine qu'elle n'a qu'un côté" (à prononcer avec l'inimitable accent de Claude Vanony, célèbre humoriste conteur de mes Vosges natales). On sent bien la vanille, omniprésente, ça me plait vraiment, je suis enthousiasmée. L'éphémeert (2,50 euros l'unité), fourrée cassis/violette, quoique très bonne, m'a moins emballée.
Pour en avoir le coeur net, j'ai refait des gaufres flamandes à la maison (voir ce billet pour la recette). Pour le fourrage, habituellement je ne me casse pas la tête : j'ouvre mon pot de beurre d'érable. Cette fois, j'ai concocté un mélange de vergeoise blonde, de beurre et de vanille, pour tenter de me rapprocher du fourrage Méert. Vous voyez le résultat sur la première photo, tout en haut de ce billet. Ma gaufre est plus épaisse (c'est volontaire, sinon je crois que la fendre en deux deviendrait très acrobatique... pour ne pas dire hasardeux), le fourrage est plus foncé et croustille légèrement sous la dent. On sent bien la vanille.
Verdict : j'ai tout de même une petite préférence pour mes gaufres (OK, je manque sans doute d'objectivité), le fourrage de chez Méert est supérieur, mais il masque un peu le goût de la gaufre elle-même. Et je dois dire que j'apprécie particulièrement de manger une gaufre toute chaude, qui sort du gaufrier :-)
Une question subsiste (j'ai oublié de demander au vendeur) : comment prononce-t-on "Méert" ?
Pour en avoir le coeur net, j'ai refait des gaufres flamandes à la maison (voir ce billet pour la recette). Pour le fourrage, habituellement je ne me casse pas la tête : j'ouvre mon pot de beurre d'érable. Cette fois, j'ai concocté un mélange de vergeoise blonde, de beurre et de vanille, pour tenter de me rapprocher du fourrage Méert. Vous voyez le résultat sur la première photo, tout en haut de ce billet. Ma gaufre est plus épaisse (c'est volontaire, sinon je crois que la fendre en deux deviendrait très acrobatique... pour ne pas dire hasardeux), le fourrage est plus foncé et croustille légèrement sous la dent. On sent bien la vanille.
Verdict : j'ai tout de même une petite préférence pour mes gaufres (OK, je manque sans doute d'objectivité), le fourrage de chez Méert est supérieur, mais il masque un peu le goût de la gaufre elle-même. Et je dois dire que j'apprécie particulièrement de manger une gaufre toute chaude, qui sort du gaufrier :-)
Une question subsiste (j'ai oublié de demander au vendeur) : comment prononce-t-on "Méert" ?
6.9.09
Dentelle de Calais comestible (Tuiles Feuillantines)
Cet été, nous avons rendu visite à mon amie S. qui vit à Calais.
Voici l'Hôtel de Ville, avec les fameux Bourgeois de Calais :
Vous avez vu ? Il faisait très beau. En fait, il a fait très beau durant tout notre séjour là-bas, c'était formidable. Nous nous sommes même baignés, dans la Mer du Nord, et l'eau était très bonne !!! Je ne connaissais pas du tout cette région, que nos hôtes nous ont fait découvrir, et cela a été un enchantement du début à la fin. Nous avons déjeuné à la Cité Internationale de la Dentelle et de la Mode de Calais, ce qui m'offre une excellente transition pour vous présenter ma "dentelle de Calais comestible", c'est-à-dire des tuiles feuillantines croustillantes, très utiles pour décorer des gâteaux, coupes glacées, etc.
Tuiles feuillantines
(pour une vingtaine de tuiles)
50g de sucre glace
10g de farine
25g de jus de fruit (orange par exemple)
25g de beurre fondu
Mélanger tous les ingrédients. Préchauffer le four à 180°. Etaler des petits disques, très fins et très espacés, sur du papier sulfurisé. Cuire environ 5 à 7 minutes. Laisser complètement refroidir avant de décoller très délicatement les tuiles.
J'aime beaucoup surveiller la cuisson de mes desserts, et plus particulièrement ce genre de friandises, qui cuisent très rapidement. Je m'assieds devant mon four, et j'attends (cela fait bien rire Bergamonsieur). Les tuiles sont prêtes lorsqu'elles arrêtent de faire des bulles.
Attention : il faut bien espacer les disques de "pâte", elle est très liquide et s'étale beauuuuucoup en cuisant. Et, méfiance, ces tuiles sont un peu "glissantes" (à cause du beurre, mais au moins elles ne collent pas du tout).
Paresseuse que je suis, je n'ai pas beaucoup espacé les disques (pour ne faire qu'une ou deux fournées...) alors les tuiles se sont rejointes à plusieurs endroits, pas grave, je les ai séparées manu militari.
Ces tuiles se conservent bien, dans une boîte métallique, à l'abri de l'humidité (qu'elles craignent plus que tout). Vous pouvez remplacer le jus d'orange par un autre jus, pour moi c'était de la goyave (je n'avais que ça sous la main).
J'ai trouvé cette recette sur le magnifique site Florilège Gourmand.
La version "grand disque de super paresseuse", avec du colorant alimentaire rouge (j'en ai mis un peu trop, je crois...) :
Et la version "brisée" :
Vous pouvez aussi utiliser ces tuiles, d'une finesse extrême, concassées pour donner du croustillant à vos préparations. Pour obtenir des tuiles bombées (parce que, là, mes tuiles, c'est plutôt des lauzes...), posez-les sur un rouleau à pâtisserie (recouvert de papier sulfurisé) dès la sortie du four (attention, ça brûle). Moi, j'ai eu la flemme ;-)
Voici l'Hôtel de Ville, avec les fameux Bourgeois de Calais :
Vous avez vu ? Il faisait très beau. En fait, il a fait très beau durant tout notre séjour là-bas, c'était formidable. Nous nous sommes même baignés, dans la Mer du Nord, et l'eau était très bonne !!! Je ne connaissais pas du tout cette région, que nos hôtes nous ont fait découvrir, et cela a été un enchantement du début à la fin. Nous avons déjeuné à la Cité Internationale de la Dentelle et de la Mode de Calais, ce qui m'offre une excellente transition pour vous présenter ma "dentelle de Calais comestible", c'est-à-dire des tuiles feuillantines croustillantes, très utiles pour décorer des gâteaux, coupes glacées, etc.
Tuiles feuillantines
(pour une vingtaine de tuiles)
50g de sucre glace
10g de farine
25g de jus de fruit (orange par exemple)
25g de beurre fondu
Mélanger tous les ingrédients. Préchauffer le four à 180°. Etaler des petits disques, très fins et très espacés, sur du papier sulfurisé. Cuire environ 5 à 7 minutes. Laisser complètement refroidir avant de décoller très délicatement les tuiles.
J'aime beaucoup surveiller la cuisson de mes desserts, et plus particulièrement ce genre de friandises, qui cuisent très rapidement. Je m'assieds devant mon four, et j'attends (cela fait bien rire Bergamonsieur). Les tuiles sont prêtes lorsqu'elles arrêtent de faire des bulles.
Attention : il faut bien espacer les disques de "pâte", elle est très liquide et s'étale beauuuuucoup en cuisant. Et, méfiance, ces tuiles sont un peu "glissantes" (à cause du beurre, mais au moins elles ne collent pas du tout).
Paresseuse que je suis, je n'ai pas beaucoup espacé les disques (pour ne faire qu'une ou deux fournées...) alors les tuiles se sont rejointes à plusieurs endroits, pas grave, je les ai séparées manu militari.
Ces tuiles se conservent bien, dans une boîte métallique, à l'abri de l'humidité (qu'elles craignent plus que tout). Vous pouvez remplacer le jus d'orange par un autre jus, pour moi c'était de la goyave (je n'avais que ça sous la main).
J'ai trouvé cette recette sur le magnifique site Florilège Gourmand.
La version "grand disque de super paresseuse", avec du colorant alimentaire rouge (j'en ai mis un peu trop, je crois...) :
Et la version "brisée" :
Vous pouvez aussi utiliser ces tuiles, d'une finesse extrême, concassées pour donner du croustillant à vos préparations. Pour obtenir des tuiles bombées (parce que, là, mes tuiles, c'est plutôt des lauzes...), posez-les sur un rouleau à pâtisserie (recouvert de papier sulfurisé) dès la sortie du four (attention, ça brûle). Moi, j'ai eu la flemme ;-)
1.9.09
Je passe à la télé !
Je passe à la télé demain (c'est-à-dire mercredi 2 septembre) sur M6 dans l'émission 100% Mag !!! L'émission commence à 18h50 et finit à 19h40, mais j'ignore si je passe au début ou à la fin.
Le journaliste recherchait quelqu'un qui fabriquait des "barres chocolatées" maison. Trois heures de tournage pour... quelques secondes à la télé, pfiou... Le plus difficile a été : 1) d'éloigner les enfants de la cuisine pendant ces trois heures, 2) de ne jamais dire le mot "bounty" mais toujours "barre chocolatée" :-) Cela m'a rappelé le tournage du reportage avec ma grand-mère faisant des gaufres, dans les Vosges :
Ma grand-mère : Alors, ce qu'il faut savoir, c'est que cette pâte à gaufre ne fonctionne pas bien du tout dans un gaufrier Tefal.
La journaliste : euh, madame, il ne faut pas citer de marques...
Ma grand-mère : je n'ai pas dit de marque, j'ai dit Tefal (!?!).
Vous trouverez la recette des "bounty" dans ce billet.
Si vous manquez le reportage, vous pourrez le regarder sur M6Replay.
J'avoue que mon impatience est mêlée d'appréhension : je n'ai pas visionné le reportage, j'espère que ce sera bien :)
Voilààà, vous savez tout.
Le journaliste recherchait quelqu'un qui fabriquait des "barres chocolatées" maison. Trois heures de tournage pour... quelques secondes à la télé, pfiou... Le plus difficile a été : 1) d'éloigner les enfants de la cuisine pendant ces trois heures, 2) de ne jamais dire le mot "bounty" mais toujours "barre chocolatée" :-) Cela m'a rappelé le tournage du reportage avec ma grand-mère faisant des gaufres, dans les Vosges :
Ma grand-mère : Alors, ce qu'il faut savoir, c'est que cette pâte à gaufre ne fonctionne pas bien du tout dans un gaufrier Tefal.
La journaliste : euh, madame, il ne faut pas citer de marques...
Ma grand-mère : je n'ai pas dit de marque, j'ai dit Tefal (!?!).
Vous trouverez la recette des "bounty" dans ce billet.
Si vous manquez le reportage, vous pourrez le regarder sur M6Replay.
J'avoue que mon impatience est mêlée d'appréhension : je n'ai pas visionné le reportage, j'espère que ce sera bien :)
Voilààà, vous savez tout.
30.8.09
le gâteau "Système Solaire"
Bergamoustique est depuis plusieurs mois dans sa période "dinosaures-volcans-planètes". Alors, pour son anniversaire, je lui ai préparé un gâteau "planètes". La base, c'est mon gâteau au chocolat (type "brownie" mais sans fruits secs). Pour le décor, quelques petites étoiles en sucre achetées au supermarché du coin, de la pâte d'amande et des colorants alimentaires. Je voulais représenter Saturne : il me fallait donc des anneaux. J'ai acheté (rayon confiseries) des bonbons (que j'appellerai "rubans piquants au coca" - bein oui, je ne connais pas leur nom, si nom ils ont) et hop! le tour était joué.
Je ne sais pas si cela se voit sur la photo, mais la lune était argentée.
En plus, j'ai trouvé des bougies à motif étoilé, dont le petit 'piquant' était lui aussi en forme d'étoile. Et en plus elles sont "magiques" (elles se rallument après avoir été soufflées !). Je vous laisse imaginer la joie de Bergamoustique en découvrant son gâteau "planètes".
J'espère que les astronomes me pardonneront les erreurs de proportions ;-)
Je ne sais pas si cela se voit sur la photo, mais la lune était argentée.
En plus, j'ai trouvé des bougies à motif étoilé, dont le petit 'piquant' était lui aussi en forme d'étoile. Et en plus elles sont "magiques" (elles se rallument après avoir été soufflées !). Je vous laisse imaginer la joie de Bergamoustique en découvrant son gâteau "planètes".
J'espère que les astronomes me pardonneront les erreurs de proportions ;-)
19.8.09
Sablés, Palets, Galettes, Shortbreads...
Je profite d'un passage éclair à la maison (ah, les vacances ! dans le métier de prof, c'est vraiment ce qu'il y a de mieux :) pour publier quelques photos de sablés et shortbreads de toute sorte. La recette est facilissime à faire et à retenir : 1,2,3,S,B,F (100g de sucre, 200g de beurre, 300g de farine). Le beurre doit être mou mais non fondu.
Pour obtenir des sablés, vous découpez des formes et les faites cuire à four chaud (180°C/thermostat 6).
Pour obtenir des palets bretons, vous utilisez du beurre salé à la place du beurre doux et vous cuisez les palets dans des cercles métalliques non graissés.
Pour foncer une tarte (= faire une pâte à tarte sablée), vous étalez la pâte directement dans le moule.
Pour des shortbreads, vous découpez des formes et les faites cuire à four pas trop chaud (150°C/thermostat 5). Vous pouvez leur donner la forme souhaitée, les piquer avec un cure-dents, les rouler dans le sucre cristallisé avant cuisson...
Pour des galettes, vous étalez la pâte sur une plus petite épaisseur (et surveillez bien la cuisson, qui sera d'autant plus courte que le biscuit sera fin).
Vous pouvez bien entendu utiliser des emporte-pièces de toutes les formes, décorer ces biscuits avec du chocolat, un glaçage...
Sur ce, je vous laisse : je repars en vacances :)
Pour obtenir des sablés, vous découpez des formes et les faites cuire à four chaud (180°C/thermostat 6).
Pour obtenir des palets bretons, vous utilisez du beurre salé à la place du beurre doux et vous cuisez les palets dans des cercles métalliques non graissés.
Pour foncer une tarte (= faire une pâte à tarte sablée), vous étalez la pâte directement dans le moule.
Pour des shortbreads, vous découpez des formes et les faites cuire à four pas trop chaud (150°C/thermostat 5). Vous pouvez leur donner la forme souhaitée, les piquer avec un cure-dents, les rouler dans le sucre cristallisé avant cuisson...
Pour des galettes, vous étalez la pâte sur une plus petite épaisseur (et surveillez bien la cuisson, qui sera d'autant plus courte que le biscuit sera fin).
Vous pouvez bien entendu utiliser des emporte-pièces de toutes les formes, décorer ces biscuits avec du chocolat, un glaçage...
Sur ce, je vous laisse : je repars en vacances :)
22.7.09
j'ai testé : la Pâte de Speculoos, le salon de thé Angelina au Petit Trianon
Quel est le dénominateur commun entre de la Pâte de Speculoos et Angelina à Versailles, vous demandez-vous. Ma petite soeur, bien sûr ! La pâte de speculoos, c'est elle qui m'a fait découvrir, elle m'a offert le pot. Le salon de thé Angelina à Versailles, c'est elle qui m'a accompagnée et qui a pris les photos.
- Alors, la pâte de speculoos : comme pour la crème de calisson, je me disais que, ce truc, c'était un bon moyen pour écouler les speculoos brisés, les esthétiquement ratés, bref, un truc commercial très malin car, tout le monde le sait, il n'y a pas de petites économies. J'étais donc avec mon a priori dans la tête et mon pot dans la main, et puis j'ai goûté ce"nutella" bizarre. C'est excellent ! Sur du pain grillé, sur un toast, c'est absolument délicieux, j'adore. Pour tout vous avouer, je plonge ma petite cuillère directement dans le pot... Merci Bergasister :)
- Angelina à Versailles : nous nous sommes une fois de plus ré-ga-lées. Il y avait du salé (pour le plus grand plaisir de ma soeur) et, bien sûr, du sucré (pour notre plus grand plaisir à toutes les deux). Ma préférence va toujours à cette merveille nommée "Fraises", une verrine de brioche cuite en pain perdu en crème brûlée, nappée de fraises garriguettes et de leur gelée :
Un drôle de petit "bouchon" de mousse/crème au chocolat :
Des petits "Mont Blanc" :
Des macarons (ceux au chocolat blanc et à la vanille véritablement succulents) :
Et que dire du cadre ? Déguster ces douceurs dans le parc du Château de Versailles, près de la souche du Chêne de Marie-Antoinette, que du bonheur !
Pour finir, si vous aimez les speculoos, j'ai une recette absolument parfaite, et très facile à faire : cliquez ici :)
1.7.09
le Gâteau "Calculatrice" !
Et voici le dernier-né de mes gâteaux décorés ! Mercredi, c'était le dernier jour de travail d'un collègue qui part en retraite. Un collègue prof de maths, comme moi. Pour marquer le coup, je voulais lui préparer un gâteau spécial. Connaissant sa passion pour les calculatrices, machines à calculer et autres calculettes (dont sa salle de classe regorgeait), je me suis lancée. Un tour dans GoogleImages pour m'inspirer de ce que d'autres avaient pu faire, et hop, j'avais mon idée.
- Pour la base, c'est ma recette de pâte à gâteau universelle à laquelle j'ai ajouté un peu de pralin et de la vanille. Le tout dans un moule rectangulaire. Pour vous donner une idée des dimensions, sur la première photo, on voit la plaque à pâtisserie "standard" que j'ai utilisée.
- Pour la coque métallisée : un paquet de pâte d'amande blanche recouverte de colorant alimentaire argenté. J'ai demandé de l'aide à Bergamonsieur, car lui seul avait assez de biscottos pour étaler la pâte aussi finement que je le voulais.
- Pour l'écran d'affichage et les touches, la moitié d'un paquet de pâte d'amande verte.
- Pour les chiffres (et ON/OFF et + x - /) un feutre alimentaire noir (bien pratique, trouvé chez Mora).
Sur cette photo, on voit mieux le côté "métallique" de la coque :
Dans la salle des profs, j'ai été obligée de mettre un écriteau Ceci est un gâteau : merci de ne pas toucher, car tout le monde voulait appuyer sur les touches, "pour voir"...
D'accord, les colorants alimentaires, ce n'est pas très naturel, mais ceux qui le souhaitaient pouvaient retirer la pâte d'amande, elle se détache très facilement du gâteau.
Voilààà, une calculatrice entièrement comestible !
- Pour la base, c'est ma recette de pâte à gâteau universelle à laquelle j'ai ajouté un peu de pralin et de la vanille. Le tout dans un moule rectangulaire. Pour vous donner une idée des dimensions, sur la première photo, on voit la plaque à pâtisserie "standard" que j'ai utilisée.
- Pour la coque métallisée : un paquet de pâte d'amande blanche recouverte de colorant alimentaire argenté. J'ai demandé de l'aide à Bergamonsieur, car lui seul avait assez de biscottos pour étaler la pâte aussi finement que je le voulais.
- Pour l'écran d'affichage et les touches, la moitié d'un paquet de pâte d'amande verte.
- Pour les chiffres (et ON/OFF et + x - /) un feutre alimentaire noir (bien pratique, trouvé chez Mora).
Sur cette photo, on voit mieux le côté "métallique" de la coque :
Dans la salle des profs, j'ai été obligée de mettre un écriteau Ceci est un gâteau : merci de ne pas toucher, car tout le monde voulait appuyer sur les touches, "pour voir"...
D'accord, les colorants alimentaires, ce n'est pas très naturel, mais ceux qui le souhaitaient pouvaient retirer la pâte d'amande, elle se détache très facilement du gâteau.
Voilààà, une calculatrice entièrement comestible !
28.6.09
chez Mora, c'est sympa ! (et j'ai inventé une mode)
Je devais me rendre sur Paris pour acheter le cadeau de départ en retraite d'un collègue. La boutique en question étant fermée pendant l'heure du déjeuner, j'en ai profité pour faire un tour dans le quartier "spécial blogs de cuisine", à savoir la rue Montmartre. Chez Simon, j'ai acheté une pince à pâte, à La Bovida, un tablier et des gants (pour pouvoir manipuler mes colorants alimentaires sans en garder les traces sur les mains pendant 10 jours... je ressemble régulièrement à Bergamoustique ayant fait du coloriage à la maternelle...) et j'ai fini ma "tournée des grands ducs" par un passage chez Mora (pas eu le temps d'aller chez G.Detou, une autre fois peut-être).
Chez Mora, je n'avais besoin que d'un pinceau alimentaire (toujours pour peinturlurer mes gâteaux de colorants), que j'ai facilement trouvé. En posant le pinceau sur le comptoir, j'aperçois 4 moules à ice-shot (photo ci-dessus). Je demande immédiatement à la personne qui s'occupe de moi s'il s'agit d'une commande, mais non, ils sont en vente. Chic ! Je prends les quatre. Devant l'étonnement de la personne (elle en avait reçu 6 le matin même, les 6 vendus dans la journée, 2 le matin, et le reste lors de mon passage, donc), je lui explique que j'ai inventé un concept : remplir ces moules de pâte à gâteau au lieu d'eau, et voilà ce que cela donne :
- des verrines en chocolat ("fondantines") :
- des financiers-gobelets :
A chaque fois que l'on me demande où je me suis procuré ces moules, je réponds toujours la même chose : "je les ai trouvés au Salon du Chocolat, mais j'imagine que, en les commandant, vous devriez pouvoir les acheter chez Mora". La personne de chez Mora a tout de suite mieux compris l'origine de leurs subites demandes "massives" de moules à ice-shot : c'est grâce à moi ! Je leur ai bien suggéré de me donner un pourcentage de leurs ventes, mais je crains de ne pas avoir réussi à les convaincre ;-)
Toujours est-il que les deux personnes (une femme, brune, à lunettes, qui semble être la patronne, et un jeune homme en blouse blanche lui aussi) qui m'ont servie ont été tout-à-fait charmantes et souriantes. Ca fait toujours plaisir :)
24.6.09
Pannacotta au Caramel au Beurre salé
Non, ceci n'est pas un verre de lait (ni de crème d'ailleurs) : je confirme qu'il s'agit bien d'une pannacotta (crème cuite) et au caramel au beurre salé, en plus. Je vous accorde que, d'après la couleur, on ne dirait pas. "Mais Madame, j'vous jure...". Au goût, là, on reconnaît bien le caramel, et la pointe de sel, hmmm !
J'avais envie de quelque chose de frais et (vu qu'il fait 29°C dans tout mon appartement en ce moment) qui ne nécessitait pas l'utilisation du four. Allons-y pour une pannacotta, et pourquoi pas au caramel, tant que j'y suis ?
Pannacotta au caramel au beurre salé
20cl de crème liquide entière (ou 10cl de crème + 10cl de lait, si vous flippez sur les calories...m'enfin c'est moins bon)
20g de sucre
2 càs d'eau
1/2 feuille de gélatine
10g de beurre salé
Faire tremper la gélatine dans de l'eau froide.
Dans une casserole à fond clair (surtout pas noir), mélanger le sucre et l'eau. Chauffer jusqu'à obtenir un caramel clair. Ajouter la crème (attention aux projections !). Porter à ébullition. Cesser de chauffer. Ajouter la gélatine essorée, puis le beurre salé. Bien mélanger.
Verser dans des petits moules individuels ou ramequins, laisser prendre au réfrigérateur.
Voilà une recette que j'ai faite et mangée en égoïste : ils n'aiment pas ça, chez moi. Tant pis pour eux, et tant mieux pour moi :)
J'avais envie de quelque chose de frais et (vu qu'il fait 29°C dans tout mon appartement en ce moment) qui ne nécessitait pas l'utilisation du four. Allons-y pour une pannacotta, et pourquoi pas au caramel, tant que j'y suis ?
Pannacotta au caramel au beurre salé
20cl de crème liquide entière (ou 10cl de crème + 10cl de lait, si vous flippez sur les calories...m'enfin c'est moins bon)
20g de sucre
2 càs d'eau
1/2 feuille de gélatine
10g de beurre salé
Faire tremper la gélatine dans de l'eau froide.
Dans une casserole à fond clair (surtout pas noir), mélanger le sucre et l'eau. Chauffer jusqu'à obtenir un caramel clair. Ajouter la crème (attention aux projections !). Porter à ébullition. Cesser de chauffer. Ajouter la gélatine essorée, puis le beurre salé. Bien mélanger.
Verser dans des petits moules individuels ou ramequins, laisser prendre au réfrigérateur.
Voilà une recette que j'ai faite et mangée en égoïste : ils n'aiment pas ça, chez moi. Tant pis pour eux, et tant mieux pour moi :)
22.6.09
Apple Pie, comme en Angleterre
Il y a presque 3 ans (en août 2006, cf ce billet), j'ai rapporté d'Angleterre un "pie bird" pour réaliser une apple-pie. Notez que je dis "une" alors que je devrais peut-être dire "un", sauf que pour moi, une "pie" est une tourte, donc féminin oblige. Je dois avouer que, depuis, je ne m'étais toujours pas servie de ce joli zozio. Voilà qui est réparé.
J'ai coupé quelques pommes en morceaux, leur ai ajouté des noisettes de beurre, du sucre, un peu de cassonade et quelques cuillérées à soupe de sirop d'érable. J'ai posé l'oiseau au centre d'une assiette creuse puis recouvert le tout d'une demi-dose de pâte brisée (pâte à tarte "boum-boum" à laquelle j'ai ajouté 30g de sucre). Et hop ! Dans le four à 180°C jusqu'à ce que la "pie" soit bien dorée.
Regardez bien, on voit même la vapeur s'échapper du bec de l'oiseau :
Au niveau du goût, mon apple-pie était excellente. Et la pâte brisée était friable à souhait. Un seul regret : je ne sais pas quelle variété de pommes j'ai choisie, mais ces #ù*%#! de pommes n'ont jamais voulu "fondre" et se désagréger comme je l'aurais souhaité. Elles sont restées bien en morceaux, alors que j'aurais voulu une texture proche d'une compote, grrr ! Si vous avez une variété à me conseiller, je suis preneuse :)
J'ai coupé quelques pommes en morceaux, leur ai ajouté des noisettes de beurre, du sucre, un peu de cassonade et quelques cuillérées à soupe de sirop d'érable. J'ai posé l'oiseau au centre d'une assiette creuse puis recouvert le tout d'une demi-dose de pâte brisée (pâte à tarte "boum-boum" à laquelle j'ai ajouté 30g de sucre). Et hop ! Dans le four à 180°C jusqu'à ce que la "pie" soit bien dorée.
Regardez bien, on voit même la vapeur s'échapper du bec de l'oiseau :
Au niveau du goût, mon apple-pie était excellente. Et la pâte brisée était friable à souhait. Un seul regret : je ne sais pas quelle variété de pommes j'ai choisie, mais ces #ù*%#! de pommes n'ont jamais voulu "fondre" et se désagréger comme je l'aurais souhaité. Elles sont restées bien en morceaux, alors que j'aurais voulu une texture proche d'une compote, grrr ! Si vous avez une variété à me conseiller, je suis preneuse :)
17.6.09
Moelleux à la Noisette
Ne croyez pas que je déserte mes desserts, au contraire. Je suis tout simplement "overbookée" - à prononcer avec un triple accent circonflexe sur le premier O, bien sûr. Cette fin d'année (scolaire, j'entends, un prof raisonne toujours en année scolaire, comme les enfants :-) est complètement délirante question agenda. Les conseils de classe s'entremêlent avec les kermesses, les goûters de fin d'année coïncident avec les auditions, les fêtes des clubs de sport (euh, des enfants, hein, moi je suis allergique au sport...) se chevauchent avec les anniversaires des copines : argh ! Mais il ne faut pas se laisser abattre, alors j'enchaîne les desserts avec passion.
Aujourd'hui, c'est un moelleux à la noisette, agrémenté de quelques grains de pralin, d'une poignée de noisettes entières et, surtout, accompagné d'un peu de crème fouettée. La recette, c'est celle de mon gâteau au chocolat, mais "customisée" par ma cousine : elle a remplacé le chocolat par de la pralinoise et a ajouté de la poudre de noisettes (cliquez ici pour la recette).
Vous savez quoi ? La chaîne M6 est venue me filmer ce matin, chez moi : je vais passer dans 100%Mag ! Bon, j'ignore encore la date, et "mon" reportage ne durera qu'une minute, mais quand même, 1 minute de gloire ! 2h30 de tournage, waow ! Je vous raconterai (et vous dirai la date dès que je la connaîtrai). Je suis toute contente, c'est sûr :)
Aujourd'hui, c'est un moelleux à la noisette, agrémenté de quelques grains de pralin, d'une poignée de noisettes entières et, surtout, accompagné d'un peu de crème fouettée. La recette, c'est celle de mon gâteau au chocolat, mais "customisée" par ma cousine : elle a remplacé le chocolat par de la pralinoise et a ajouté de la poudre de noisettes (cliquez ici pour la recette).
Vous savez quoi ? La chaîne M6 est venue me filmer ce matin, chez moi : je vais passer dans 100%Mag ! Bon, j'ignore encore la date, et "mon" reportage ne durera qu'une minute, mais quand même, 1 minute de gloire ! 2h30 de tournage, waow ! Je vous raconterai (et vous dirai la date dès que je la connaîtrai). Je suis toute contente, c'est sûr :)
10.6.09
Tarte au Sucre "m'tart au chuc" (spéciale dédicace pour Corinne)
La dernière fois que je suis allée dans les Vosges, j'ai fait deux tartes au sucre. Mais, en raison du grand nombre de convives, je n'en ai mangé que deux parts (autant dire que je suis restée sur ma faim). Alors j'en ai refait. Deux, tant qu'à faire. Et là ma tante a proposé d'en donner une à ma cousine (je ne pouvais pas dire non). Argh, rebelote, je n'en ai eu qu'une ou deux parts. Pas de quoi calmer mes envies de tarte au sucre. En plus, je n'avais pas pris mon appareil photo, donc là j'étais vraiment obligée d'en refaire une, vous comprenez.
J'ai attendu d'être rentrée chez moi, et je m'en suis fait une, rien que pour moi, cette fois. Eh oui : personne d'autre n'aime la tarte au sucre, chez moi :) Là, je l'ai mangée entière, na. Aaah, ça va mieux.
La recette, c'est celle de Corinne, une amie de ma tante, (la recette est ici) alors je lui dédie cette tarte au sucre, voilààà :)
J'ai attendu d'être rentrée chez moi, et je m'en suis fait une, rien que pour moi, cette fois. Eh oui : personne d'autre n'aime la tarte au sucre, chez moi :) Là, je l'ai mangée entière, na. Aaah, ça va mieux.
La recette, c'est celle de Corinne, une amie de ma tante, (la recette est ici) alors je lui dédie cette tarte au sucre, voilààà :)
9.6.09
une Galette des Rois ? une Galette des Rois !
Il m'arrive souvent d'être "décalée" par rapport aux saisons : envie d'une raclette au mois de juillet (véridique), d'un taboulé en janvier (non, je plaisante), d'une tartiflette en août (ça c'est vrai) et, quand je le dis, je lis dans les yeux ronds de mes interlocuteurs : "une raclette en été, n'importe quoi...". Peu importe, je ne vois pas pourquoi la galette des rois ne serait autorisée qu'en janvier. Tenez, pour simplifier, on n'aura qu'à dire qu'il s'agit d'un Pithiviers, rond, voilà.
Le Pithiviers, ah ! *soupir* Je me souviens encore de celui, individuel et rectangulaire, que mes parents achetaient parfois à la boulangère, dans sa camionnette : dans mon petit village natal de 50 habitants (45 quand nous en sommes partis), il n'y avait ni boulangerie, ni quoi que ce soit d'autre d'ailleurs - l'école ayant fermé avant ma naissance - à part la mairie et l'église, bien sûr. Alors la boulangère passait (et passe toujours, je l'ai encore vue il y a 10 jours lors d'un week-end vosgien) et je repartais quelquefois avec une pâtisserie, souvent un pithiviers, dans les mains. Quel bonheur ! Il y avait aussi le boucher, mais là, je dois dire que j'ignore s'il passe encore (mon amnésie serait-elle révélatrice ?).
Il n'y avait rien dans mon village à un point tel que, à une époque, mes grands-parents furent les premiers (donc les seuls pendant un certain temps) à avoir le téléphone, d'où une drôle de plaque apposée à l'entrée de leur cour (elle y est toujours, je l'ai "restaurée" il n'y a pas longtemps) qui ressemble beaucoup à celle-ci :
Il faudrait bien que je la photographie, d'ailleurs, un jour, cette plaque...
Mon petit village, je l'adore. J'y vais aussi souvent que je peux. C'est un cul-de-sac en haut d'une petite colline, on ne peut pas aller plus loin, c'est beau, c'est calme, et en plus j'y mange les merveilleuses gaufres de ma grand-mère.
Où en étais-je ? Ah, oui, ma galette des r...euh, mon pithiviers. Rond. La recette se trouve dans ce billet(clic!). Il s'agit d'une galette des rois à la frangipane, évidemment :)
Vous ne trouvez pas qu'elle ressemble à un pâtisson, cette galette ?
Le Pithiviers, ah ! *soupir* Je me souviens encore de celui, individuel et rectangulaire, que mes parents achetaient parfois à la boulangère, dans sa camionnette : dans mon petit village natal de 50 habitants (45 quand nous en sommes partis), il n'y avait ni boulangerie, ni quoi que ce soit d'autre d'ailleurs - l'école ayant fermé avant ma naissance - à part la mairie et l'église, bien sûr. Alors la boulangère passait (et passe toujours, je l'ai encore vue il y a 10 jours lors d'un week-end vosgien) et je repartais quelquefois avec une pâtisserie, souvent un pithiviers, dans les mains. Quel bonheur ! Il y avait aussi le boucher, mais là, je dois dire que j'ignore s'il passe encore (mon amnésie serait-elle révélatrice ?).
Il n'y avait rien dans mon village à un point tel que, à une époque, mes grands-parents furent les premiers (donc les seuls pendant un certain temps) à avoir le téléphone, d'où une drôle de plaque apposée à l'entrée de leur cour (elle y est toujours, je l'ai "restaurée" il n'y a pas longtemps) qui ressemble beaucoup à celle-ci :
Il faudrait bien que je la photographie, d'ailleurs, un jour, cette plaque...
Mon petit village, je l'adore. J'y vais aussi souvent que je peux. C'est un cul-de-sac en haut d'une petite colline, on ne peut pas aller plus loin, c'est beau, c'est calme, et en plus j'y mange les merveilleuses gaufres de ma grand-mère.
Où en étais-je ? Ah, oui, ma galette des r...euh, mon pithiviers. Rond. La recette se trouve dans ce billet(clic!). Il s'agit d'une galette des rois à la frangipane, évidemment :)
Vous ne trouvez pas qu'elle ressemble à un pâtisson, cette galette ?
6.6.09
mon goûter chez Angelina
Il y a quelque temps, j'ai reçu une invitation à venir découvrir la nouvelle collection de pâtisseries Printemps/Eté chez Angelina. Angelina, c'est "ze" salon de thé à Paris, rue de Rivoli, ultra-connu mais où je n'étais encore jamais allée.
La dégustation ayant lieu à un créneau où j'étais libre et Bergamonsieur ayant gardé les enfants, j'ai pu me rendre à cette invitation, avec joie, vous imaginez :)
Et là, ce fut le bonheur ; un peu comme quand la dame de l'ancienne pub "carte d'or" entrait dans son congélo et se retrouvait dans une caverne remplie de glaces plus alléchantes les unes que les autres : des desserts, des desserts et rien que des desserts ! Voyez un peu :
Tartelettes Ananas-fraise, Millefeuilles Fraise-pistache, Millefeuilles Mojito, Brioches légères aux fruits rouges, Tartelettes aux fruits rouges, Macarons Fraise on the Sticks, Macarons Mojito, Financiers pistache, Moelleux pistache...
Et, le meilleur pour la fin, une verrine simplement intitulée "Fraises" : Une brioche toastée moelleuse qui met à l’honneur la fraise sous tous ses formes. Jus de fraises, fraises fraîches, petits sablés à la fraise au coeur d’une crème brûlée à la vanille bourbon pour une douceur des plus gourmandes. Il s'agissait d'une tranche de brioche toastée puis plongée dans un mélange à pain perdu, mélange en fait constitué de crème brûlée (mais pas encore brûlée), le tout cuit gentiment et recouvert de garriguettes et de fraises des bois... Sans oublier les petits grains de vanille que l'on retrouvait au fond du verre :) Bref, une merveille, l'excellence même.
Le pâtissier, Sébastien Bauer, est venu nous présenter et détailler ses créations, c'était de la pure poésie *soupir*.
J'ai eu en outre le plaisir de rencontrer la charmante "Tronche de Cake".
Bergasister (qui m'a fait le plaisir de m'accompagner) et moi étions en train de discuter avec le pâtissier quand j'ai demandé à ma soeur si elle avait déjà goûté la spécialité de la maison, le Montblanc. Elle comme moi n'ayant jamais goûté ladite pâtisserie, le pâtissier s'est aussitôt excusé, confus, de ne pas nous la proposer cet après-midi là ("nous présentons la nouvelle collection..."). 10 minutes plus tard, une demoiselle arrivait avec un plateau chargé de minis-Montblanc. Si c'est pas la classe, ça ? Admirez un peu :
C'était très bon, mais pas aussi époustouflant que le "Fraises". En tous cas, j'ai apprécié de pouvoir goûter cette pâtisserie emblématique de la maison. C'était très chic, de nous en apporter.
En parlant de spécialité emblématique, Angelina, c'est aussi et surtout son chocolat chaud : onctueux (la cuillère tiendrait presque debout dedans...), velouté, parfumé, véritablement excellent. On nous l'a servi (à volonté) accompagné de crème fouettée (ou pas), à côté de jus de fruits frais pressés et, accessoirement, de champagne (j'aime pas ça...).
Les pâtisseries que nous avons dégustées étaient présentées au format "mini" par rapport à celles servies habituellement dans le salon de thé, inutile de vous préciser que j'ai certainement fait 50 allers-retours jusqu'à tous les plateaux :) Feu à volonté ! Comme un enfant que l'on lâcherait au milieu d'un magasin de bonbons :-D
Nous sommes toutes les deux reparties avec un sachet contenant un Macaron Fraise on the Sticks, dans un joli sac estampillé Angelina :
Au final, un goûter excellent avec de bonnes pâtisseries, dont une absolument inoubliable et que je vous recommande vivement si vous passez chez Angelina : le Fraises.
Et un grand merci à ma petite soeur pour les photos (j'avais oublié mon appareil) - comme quoi, c'est pratique, ces téléphones qui font appareil-photo et tout et tout... peut-être devrais-je investir ? Naan, trop fragile, il ne supporterait pas les chutes régulières que je lui ferai immanquablement subir ;-)
La dégustation ayant lieu à un créneau où j'étais libre et Bergamonsieur ayant gardé les enfants, j'ai pu me rendre à cette invitation, avec joie, vous imaginez :)
Et là, ce fut le bonheur ; un peu comme quand la dame de l'ancienne pub "carte d'or" entrait dans son congélo et se retrouvait dans une caverne remplie de glaces plus alléchantes les unes que les autres : des desserts, des desserts et rien que des desserts ! Voyez un peu :
Tartelettes Ananas-fraise, Millefeuilles Fraise-pistache, Millefeuilles Mojito, Brioches légères aux fruits rouges, Tartelettes aux fruits rouges, Macarons Fraise on the Sticks, Macarons Mojito, Financiers pistache, Moelleux pistache...
Et, le meilleur pour la fin, une verrine simplement intitulée "Fraises" : Une brioche toastée moelleuse qui met à l’honneur la fraise sous tous ses formes. Jus de fraises, fraises fraîches, petits sablés à la fraise au coeur d’une crème brûlée à la vanille bourbon pour une douceur des plus gourmandes. Il s'agissait d'une tranche de brioche toastée puis plongée dans un mélange à pain perdu, mélange en fait constitué de crème brûlée (mais pas encore brûlée), le tout cuit gentiment et recouvert de garriguettes et de fraises des bois... Sans oublier les petits grains de vanille que l'on retrouvait au fond du verre :) Bref, une merveille, l'excellence même.
Le pâtissier, Sébastien Bauer, est venu nous présenter et détailler ses créations, c'était de la pure poésie *soupir*.
J'ai eu en outre le plaisir de rencontrer la charmante "Tronche de Cake".
Bergasister (qui m'a fait le plaisir de m'accompagner) et moi étions en train de discuter avec le pâtissier quand j'ai demandé à ma soeur si elle avait déjà goûté la spécialité de la maison, le Montblanc. Elle comme moi n'ayant jamais goûté ladite pâtisserie, le pâtissier s'est aussitôt excusé, confus, de ne pas nous la proposer cet après-midi là ("nous présentons la nouvelle collection..."). 10 minutes plus tard, une demoiselle arrivait avec un plateau chargé de minis-Montblanc. Si c'est pas la classe, ça ? Admirez un peu :
C'était très bon, mais pas aussi époustouflant que le "Fraises". En tous cas, j'ai apprécié de pouvoir goûter cette pâtisserie emblématique de la maison. C'était très chic, de nous en apporter.
En parlant de spécialité emblématique, Angelina, c'est aussi et surtout son chocolat chaud : onctueux (la cuillère tiendrait presque debout dedans...), velouté, parfumé, véritablement excellent. On nous l'a servi (à volonté) accompagné de crème fouettée (ou pas), à côté de jus de fruits frais pressés et, accessoirement, de champagne (j'aime pas ça...).
Les pâtisseries que nous avons dégustées étaient présentées au format "mini" par rapport à celles servies habituellement dans le salon de thé, inutile de vous préciser que j'ai certainement fait 50 allers-retours jusqu'à tous les plateaux :) Feu à volonté ! Comme un enfant que l'on lâcherait au milieu d'un magasin de bonbons :-D
Nous sommes toutes les deux reparties avec un sachet contenant un Macaron Fraise on the Sticks, dans un joli sac estampillé Angelina :
Au final, un goûter excellent avec de bonnes pâtisseries, dont une absolument inoubliable et que je vous recommande vivement si vous passez chez Angelina : le Fraises.
Et un grand merci à ma petite soeur pour les photos (j'avais oublié mon appareil) - comme quoi, c'est pratique, ces téléphones qui font appareil-photo et tout et tout... peut-être devrais-je investir ? Naan, trop fragile, il ne supporterait pas les chutes régulières que je lui ferai immanquablement subir ;-)
3.6.09
Sablés ultra-sablés : mes galettes préférées ("shortbread")
Parfois, je m'effraie moi-même : je suis tout le temps en train de penser aux desserts. Obsédée par les desserts. Je viens à peine d'en finir un que je pense déjà au suivant : qu'est-ce que je pourrais bien faire ? Mon coeur balance : une nouveauté, quelque chose de rapide, un truc que j'adoooore plus que tout ?
Là, ce n'était pas une nouveauté, mais quelque chose de rapide ET que j'adoooore plus que tout : des shortbread. La recette(clic!) est archi-simple : 1,2,3-S,B,F. Autrement dit, 100g de sucre, 200g de beurre et 300g de farine. Avec du beurre salé, c'est encore meilleur. Là, je n'en avais plus, alors j'ai ajouté une cuillérée à café de sel à mon mélange.
En plus, c'est facile à faire. Il faut juste que le beurre soit à température ambiante (ni froid, ni fondu). Vous mélangez tout et faites une boule. Simple, non ? Comme je suis un peu paresseuse, j'ai tout mis dans le bol de mon robot, avec le crochet en forme de S, et hop !
Vous pouvez leur donner la forme que vous voulez, à l'aide d'emporte-pièces. Si vous les cuisez à 150°C, vous obtiendrez des shortbread comme ceux de chez Walkers. Si vous les cuisez plus longtemps, à 170°C, dans des cercles en inox (non graissés), vous obtiendrez... des palets bretons. Si c'est pas chouette, ça ! En plus, c'est la meilleure pâte sablée que je connaisse.
Ces sablés sont délicieux, ultra-sablés, friables, au bon goût de beurre et... "conformément à la législation, sans colorant ni conservateur" ;-)
Je cite Bergamonsieur : "ma p'tite femme, je crois que tu as atteint la perfection" *sourire jusqu'aux oreilles*.
Vous prendrez bien un sablé ?
Ces sablés participent au jeu des sablés de Mamina.
Là, ce n'était pas une nouveauté, mais quelque chose de rapide ET que j'adoooore plus que tout : des shortbread. La recette(clic!) est archi-simple : 1,2,3-S,B,F. Autrement dit, 100g de sucre, 200g de beurre et 300g de farine. Avec du beurre salé, c'est encore meilleur. Là, je n'en avais plus, alors j'ai ajouté une cuillérée à café de sel à mon mélange.
En plus, c'est facile à faire. Il faut juste que le beurre soit à température ambiante (ni froid, ni fondu). Vous mélangez tout et faites une boule. Simple, non ? Comme je suis un peu paresseuse, j'ai tout mis dans le bol de mon robot, avec le crochet en forme de S, et hop !
Vous pouvez leur donner la forme que vous voulez, à l'aide d'emporte-pièces. Si vous les cuisez à 150°C, vous obtiendrez des shortbread comme ceux de chez Walkers. Si vous les cuisez plus longtemps, à 170°C, dans des cercles en inox (non graissés), vous obtiendrez... des palets bretons. Si c'est pas chouette, ça ! En plus, c'est la meilleure pâte sablée que je connaisse.
Ces sablés sont délicieux, ultra-sablés, friables, au bon goût de beurre et... "conformément à la législation, sans colorant ni conservateur" ;-)
Je cite Bergamonsieur : "ma p'tite femme, je crois que tu as atteint la perfection" *sourire jusqu'aux oreilles*.
Vous prendrez bien un sablé ?
Ces sablés participent au jeu des sablés de Mamina.
1.6.09
mon Kouign-Amann, sur l'Île aux Moines
J'ai profité d'une escapade sur l'Île aux Moines pour préparer, pour nos hôtes, mon "célèbre" kouign-amann. Le défi était risqué, les personnes nous accueillant étant de vraies bretonnes.
J'ai repris ma recette de kouign-amann, ma préférée, celle qui fonctionne à coup sûr, du costaud.
La réalisation fut un peu plus compliquée que d'habitude : déjà, je n'étais pas chez moi, je n'avais pas ma balance ; ensuite, il n'y avait plus de beurre (un petit tour à la mini-supérette du coin et hop ! c'était réglé) ; enfin, ce n'était ni le même moule, ni le même four que le mien. Mais je ne me laisse pas décontenancer aussi facilement. Alors malgré une balance qui indiquait systématiquement "2400" (dans quelle unité ?) quel que soit ce que l'on posait dessus, j'ai réussi. Bergamonsieur m'a aidée pour le dosage (à l'oeil, donc) de la farine. Pour le beurre, facile : 250g c'est une plaque. Pour le sucre, bein... au pifomètre-boussole :)
Souvent, pour mon kouign-amann, je vais chez le boulanger et j'achète de la pâte à pain déjà faite (une baguette crue, en somme). Je triche, d'accord. Là, j'ai missionné notre ami B. pour qu'il se rende à la boulangerie et me rapporte, au mieux de la pâte à pain, au pire de la levure de boulanger. Il a fait chou blanc, pour les deux : juste avant son départ de la boulangerie, la boulangère est même sortie de son fournil et a passé la tête dans l'embrasure de la porte pour voir quel énergumène avait bien pu demander un tel truc à sa vendeuse... J'avais oublié que nous étions sur une île. J'ai donc fini par faire ma pâte à pain moi-même (deuxième tour à la mini-supérette où j'ai heureusement trouvé de la levure de boulanger déshydratée). Un vrai parcours du combattant, ce kouign-amann !
Au final, même si nos hôtesses n'ont pas vraiment été convaincues (je crois que cela faisait un peu trop de beurre à leur goût, mais kouign-amann ça veut quand même dire gâteau de beurre...) Bergamonsieur et moi nous sommes ré-ga-lés. Le "feuilletage" était réussi (voir la photo en gros plan), et la pâte à pain maison rendait le gâteau encore meilleur.
Un seul regret : j'avais acheté du beurre (salé, évidemment) de la marque Paysan Breton et j'ai trouvé qu'il n'était pas assez salé (pourtant je n'avais mis ni trop ni trop peu de sucre), c'est un comble, non ? Finalement, mon beurre demi-sel 1er prix Champion est bien plus à mon goût.
Et l'Île aux Moines ? C'était super ! Nous avons même fait de la voile (sur un vrai voilier), mais je dois avouer que ça tanguait trop pour moi ;-)
J'ai repris ma recette de kouign-amann, ma préférée, celle qui fonctionne à coup sûr, du costaud.
La réalisation fut un peu plus compliquée que d'habitude : déjà, je n'étais pas chez moi, je n'avais pas ma balance ; ensuite, il n'y avait plus de beurre (un petit tour à la mini-supérette du coin et hop ! c'était réglé) ; enfin, ce n'était ni le même moule, ni le même four que le mien. Mais je ne me laisse pas décontenancer aussi facilement. Alors malgré une balance qui indiquait systématiquement "2400" (dans quelle unité ?) quel que soit ce que l'on posait dessus, j'ai réussi. Bergamonsieur m'a aidée pour le dosage (à l'oeil, donc) de la farine. Pour le beurre, facile : 250g c'est une plaque. Pour le sucre, bein... au pifomètre-boussole :)
Souvent, pour mon kouign-amann, je vais chez le boulanger et j'achète de la pâte à pain déjà faite (une baguette crue, en somme). Je triche, d'accord. Là, j'ai missionné notre ami B. pour qu'il se rende à la boulangerie et me rapporte, au mieux de la pâte à pain, au pire de la levure de boulanger. Il a fait chou blanc, pour les deux : juste avant son départ de la boulangerie, la boulangère est même sortie de son fournil et a passé la tête dans l'embrasure de la porte pour voir quel énergumène avait bien pu demander un tel truc à sa vendeuse... J'avais oublié que nous étions sur une île. J'ai donc fini par faire ma pâte à pain moi-même (deuxième tour à la mini-supérette où j'ai heureusement trouvé de la levure de boulanger déshydratée). Un vrai parcours du combattant, ce kouign-amann !
Au final, même si nos hôtesses n'ont pas vraiment été convaincues (je crois que cela faisait un peu trop de beurre à leur goût, mais kouign-amann ça veut quand même dire gâteau de beurre...) Bergamonsieur et moi nous sommes ré-ga-lés. Le "feuilletage" était réussi (voir la photo en gros plan), et la pâte à pain maison rendait le gâteau encore meilleur.
Un seul regret : j'avais acheté du beurre (salé, évidemment) de la marque Paysan Breton et j'ai trouvé qu'il n'était pas assez salé (pourtant je n'avais mis ni trop ni trop peu de sucre), c'est un comble, non ? Finalement, mon beurre demi-sel 1er prix Champion est bien plus à mon goût.
Et l'Île aux Moines ? C'était super ! Nous avons même fait de la voile (sur un vrai voilier), mais je dois avouer que ça tanguait trop pour moi ;-)
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