J moins 6. Notre saga de Noël continue. Marrons Glacés Maison, épisode 4. Autrement dit, MGM IV, pour les intimes.
Même topo qu'hier. J'ai ouvert la cocotte, égoutté puis photographié les marrons. Fait réduire le sirop, recuit un peu les marrons. Et maintenant, j'attends jusqu'à demain.
Voici ce que cela donnait ce soir :
Tout cela prend une bonne tournure, malgré les brisures.
En fait, avec les brisures, il y en a un qui est très content. C'est Bergamonsieur : les marrons entiers, je les offre. Tandis que les brisures... disons-le carrément, il peut toutes se les manger :)
Quand les marrons seront glacés (confits), il restera beaucoup de sirop. Vous pourrez le filtrer (et manger les toutes petites brisures que vous aurez récupérées, yes !) puis l'utiliser comme du miel ou du sirop d'érable : sur des pancakes, pour tremper des crêpes, pour napper une glace, au fond d'une coupe glacée (genre "marron liégeois" : glace vanille, glace aux marrons glacés et chantilly)... J'ignore cependant combien de temps on peut le conserver. Enfin, de l'eau et du sucre, ça ne doit pas être périssable trop rapidement, je suppose ?
Pour finir, une petite précision : pendant toute la fabrication des marrons glacés, il ne faut jamais remuer les marrons, juste les laisser dans le panier de la cocotte-minute. Moins ils bougeront, moins vous aurez de brisures, en théorie.
Merci pour vos retours, vos expériences, j'aime bien cette "interactivité" :)
19.12.09
18.12.09
Marrons Glacés maison : votre feuilleton de Noël (épisode 3)
J moins 7. Je continue la fabrication de mes marrons glacés.
A 18h30, j'ouvre ma cocotte et je sors les marrons. Voyons où ils en sont : Argh ! Beaucoup de brisures, je trouve. D'habitude, je n'en obtiens pas autant, il me semble ; là il n'y en a plus beaucoup d'entiers...
Point positif : ils ont déjà une "bonne tête". Mais cela ne se voit toujours pas sur la photo (je hais l'heure d'hiver, impossible de prendre une photo correcte, vive la lumière naturelle !).
Je suis dubitative. J'en suis à me demander si, la prochaine fois, je n'emballerai pas chaque marron, un à un, dans une petite "nouette" pour éviter qu'ils ne se brisent...
J'ai fait réduire le sirop (5 minutes), puis j'ai remis les marrons dedans (3 minutes) et enfin j'ai coupé le feu.
Wait & see, demain est un autre jour.
La super bonne nouvelle, c'est que... je suis en vacaaaaances !
A 18h30, j'ouvre ma cocotte et je sors les marrons. Voyons où ils en sont : Argh ! Beaucoup de brisures, je trouve. D'habitude, je n'en obtiens pas autant, il me semble ; là il n'y en a plus beaucoup d'entiers...
Point positif : ils ont déjà une "bonne tête". Mais cela ne se voit toujours pas sur la photo (je hais l'heure d'hiver, impossible de prendre une photo correcte, vive la lumière naturelle !).
Je suis dubitative. J'en suis à me demander si, la prochaine fois, je n'emballerai pas chaque marron, un à un, dans une petite "nouette" pour éviter qu'ils ne se brisent...
J'ai fait réduire le sirop (5 minutes), puis j'ai remis les marrons dedans (3 minutes) et enfin j'ai coupé le feu.
Wait & see, demain est un autre jour.
La super bonne nouvelle, c'est que... je suis en vacaaaaances !
17.12.09
Marrons Glacés maison : votre feuilleton de Noël (épisode 2)
J moins 8. Suite de l'épisode 1 (cliquez ici si vous avez manqué le début). Les marrons, cuits, ont passé toute la nuit dans la cocotte. Les voici à l'ouverture de la cocotte, après "égouttage" : J'ai fait bouillir le sirop pendant 5 minutes, puis j'ai replongé les marrons dans le sirop et les ai fait bouillir 3 minutes. Voici le résultat :
J'ai un gros doute : plusieurs marrons sont déjà brisés. Considérant que :
1) le temps de cuisson écrit sur le paquet a changé (8 minutes alors qu'avant c'était 12),
2) certains marrons sont "pointus",
je pense que Picard a changé de fournisseur, et que, hélas !, les marrons se brisent plus facilement, se tiennent moins.
Tant pis, c'est comme ça, je suis lancée. L'année prochaine j'essaierai peut-être avec des marrons sous vide ?
Un bon point cependant : les marrons ont déjà un bel aspect (si si, je vous assure, même si la photo ne le rend pas très bien), je pense qu'ils vont vite être confits :)
Pour finir, une photo de la cime de notre sapin de Noël, vous pouvez même apercevoir de la neige derrière, sur la terrasse :
16.12.09
Marrons Glacés maison : votre feuilleton de Noël
J moins 9. Nous y sommes. Si vous voulez préparer vos marrons glacés maison et les offrir à Noël, il faut les commencer maintenant. Le processus est long mais pas compliqué.
Je vais photographier et publier ici, chaque jour, toutes les étapes de leur réalisation. vous pourrez ainsi suivre l'évolution des choses jour après jour.
La recette complète se trouve dans ce billet (clic!). Vous êtes prêts ? C'est parti !
Je vais photographier et publier ici, chaque jour, toutes les étapes de leur réalisation. vous pourrez ainsi suivre l'évolution des choses jour après jour.
La recette complète se trouve dans ce billet (clic!). Vous êtes prêts ? C'est parti !
Les marrons, surgelés :
14.12.09
Gaufres du Nouvel An... avec un peu d'avance
Pas facile de se renouveler, quand on tient un blog de pâtisserie. Enfin, si, c'est facile, en fait, il y a des millions de desserts que je n'ai pas encore testés, mais il y a aussi mes préférés, ceux que j'ai déjà faits des dizaines de fois, ceux que Bergamiss, Bergamoustique ou Bergamonsieur me réclament. Cette fois, c'est Bergamiss qui m'a demandé "des gaufres plates coupées en deux". Et hop ! Allons-y pour des gaufres flamandes. Aussi appelées Gaufres du Nouvel An, car elles étaient (sont ?) offertes à cette époque de l'année.
La recette est fort simple, il faut juste avoir le gaufrier adéquat. Quand j'y pense, je commence à en avoir pas mal, des gaufriers... Celui pour les gaufres "classiques", comme celles de ma grand-mère ou celles de la grand-mère de l'institutrice de mon beau-frère. Celui pour les gaufres "petits coeurs" (je n'ai pas réussi à retrouver le billet en question). Celui pour les gaufres flamandes (photo ci-dessus). Celui pour les gaufres fines. Et enfin les deux vieux gaufriers en fonte que j'ai achetés sur ebay.
Moi, je les garnis de beurre d'érable, ces gaufres. Il n'y a rien de mieux. J'ai testé. Pour mes trois loulous, c'est Nutella.
"Même en courant, plus vite que le vent, plus vite que le temps, (...) même en cent ans, je n'aurai pas le temps, de tout faire".
Je pense qu'il parlait de desserts :)
10.12.09
Châtaignes grillées : "Chauds les marrons, chauds !"
Mes parents m'ont rapporté d'excellentes châtaignes de leur vacances en Corrèze. Les châtaignes, je sais les préparer en bûche aux marrons, en marrons glacés maison, en glace aux marrons glacés, en crème de marrons, en crèmes brûlées à la châtaigne... mais je n'en avais jamais préparé des "toutes bêtes", au four, grillées, tout simplement. Parce que, j'ai eu beau regarder un peu partout, ce n'est écrit nulle part, comment faire griller des châtaignes. Il y a des choses, comme ça, qu'on ne nous dit pas. Peut-être que c'est simple comme bonjour, mais personne ne dit comment procéder exactement. Ah. Alors j'ai appelé mes parents (je vous ai déjà dit que j'appelle mes parents, mes grands-parents, toute ma famille, par leurs prénoms ? ça choque beaucoup de monde) et je leur ai demandé le modus operandi. Parce qu'ils sont trop forts, mes parents. Ils m'ont expliqué. Eh bien c'est très facile, exact.
Châtaignes grillées
Ingrédients : des châtaignes
Préchauffer le four au maximum (pour moi 270°c/thermostat 9). Pendant ce temps, avec un cutter, faire une fente tout autour du côté bombé de la châtaigne (comme une ceinture). Inutile de fendre la face qui sera contre le plateau. Déposer les châtaignes dans un plateau métallique. Quand le four est chaud, enfourner les châtaignes pour environ 15/20 minutes. Sortir le plateau du four, le couvrir d'un linge propre. Laisser reposer quelques instants. Décortiquer les châtaignes et déguster.
Moi qui aime m'asseoir devant mon four pour regarder cuire mes desserts, je peux vous dire qu'avec les châtaignes je me suis régalée (dans les deux sens du terme). On voit les châtaignes s'ouvrir, leur écorce se recroqueviller. Et en plus ça sent bon. C'est trop génial :)
Mes excuses pour la piètre qualité de la photo, mais c'est difficile d'éplucher un kilo de châtaignes en se brûlant les doigts et de photographier en même temps (et le flash a donné une couleur bizarre). Bergamonsieur et Bergamiss les dévoraient plus vite que je ne les épluchais, dur de tenir le rythme. Et les marrons chauds, c'est vraiment chaud !
Je pensais que Bergamonsieur n'aimait pas les châtaignes. Je lui en ai fait la remarque, il m'a répondu : "euh... quand quelqu'un les épluche pour moi, j'aime ça". Bein voyons !
Châtaignes grillées
Ingrédients : des châtaignes
Préchauffer le four au maximum (pour moi 270°c/thermostat 9). Pendant ce temps, avec un cutter, faire une fente tout autour du côté bombé de la châtaigne (comme une ceinture). Inutile de fendre la face qui sera contre le plateau. Déposer les châtaignes dans un plateau métallique. Quand le four est chaud, enfourner les châtaignes pour environ 15/20 minutes. Sortir le plateau du four, le couvrir d'un linge propre. Laisser reposer quelques instants. Décortiquer les châtaignes et déguster.
Moi qui aime m'asseoir devant mon four pour regarder cuire mes desserts, je peux vous dire qu'avec les châtaignes je me suis régalée (dans les deux sens du terme). On voit les châtaignes s'ouvrir, leur écorce se recroqueviller. Et en plus ça sent bon. C'est trop génial :)
Mes excuses pour la piètre qualité de la photo, mais c'est difficile d'éplucher un kilo de châtaignes en se brûlant les doigts et de photographier en même temps (et le flash a donné une couleur bizarre). Bergamonsieur et Bergamiss les dévoraient plus vite que je ne les épluchais, dur de tenir le rythme. Et les marrons chauds, c'est vraiment chaud !
Je pensais que Bergamonsieur n'aimait pas les châtaignes. Je lui en ai fait la remarque, il m'a répondu : "euh... quand quelqu'un les épluche pour moi, j'aime ça". Bein voyons !
8.12.09
Riz au Lait aux brisures de Speculoos
J'adore le riz au lait. Et la cannelle. J'adore saupoudrer mon riz au lait de cannelle. Et j'adore les speculoos. Mais, sans ce billet de Mamina, je crois que je n'aurais jamais pensé à agrémenter mon riz au lait de brisures de speculoos.
J'ai préparé ma recette habituelle de riz au lait, mais je n'y ai pas mis tout de suite les biscuits : Bergamiss aime le riz au lait, mais pas les speculoos. Alors j'ai tout simplement réduit quelques speculoos en miettes, puis j'ai réparti ces miettes sur le riz au lait. Enfin, j'ai mélangé le tout.
C'est excellent, tout simplement.
Habituellement, j'utilise du riz rond, mais je n'en avais plus, alors j'ai pris... un fond de riz basmati qui traînait dans le placard. Eh bien ça marche aussi (si Bergamiss lisait ces lignes, je me ferais disputer : "Maman ! On dit ça fonctionne !"). J'avais peur que le basmati ne donne un goût étrange, mais non, avec la vanille, tout s'est bien passé.
Si vous aimez les speculoos, j'ai une recette infaillible.
J'aime le riz au lait crémeux, je l'aime moins sous forme de gâteau de riz. D'où la cuisson à la casserole et non dans le four, je peux ainsi surveiller le processus et le stopper dès que j'obtiens la consistance souhaitée.
Le riz au lait vous effraie ? Oui, je vois, si le seul que vous connaissez est l'infâme truc vendu en pots au supermarché, qui renferme plus de gélatine que de riz (gélatine + arôme chimique + 2 grains de riz qui se battent en duel... un scandale !) et qui est... euh... pas terrible (doux euphémisme), je comprends. Fait maison, ça n'a rien à voir : c'est bon !
J'ai préparé ma recette habituelle de riz au lait, mais je n'y ai pas mis tout de suite les biscuits : Bergamiss aime le riz au lait, mais pas les speculoos. Alors j'ai tout simplement réduit quelques speculoos en miettes, puis j'ai réparti ces miettes sur le riz au lait. Enfin, j'ai mélangé le tout.
C'est excellent, tout simplement.
Habituellement, j'utilise du riz rond, mais je n'en avais plus, alors j'ai pris... un fond de riz basmati qui traînait dans le placard. Eh bien ça marche aussi (si Bergamiss lisait ces lignes, je me ferais disputer : "Maman ! On dit ça fonctionne !"). J'avais peur que le basmati ne donne un goût étrange, mais non, avec la vanille, tout s'est bien passé.
Si vous aimez les speculoos, j'ai une recette infaillible.
J'aime le riz au lait crémeux, je l'aime moins sous forme de gâteau de riz. D'où la cuisson à la casserole et non dans le four, je peux ainsi surveiller le processus et le stopper dès que j'obtiens la consistance souhaitée.
Le riz au lait vous effraie ? Oui, je vois, si le seul que vous connaissez est l'infâme truc vendu en pots au supermarché, qui renferme plus de gélatine que de riz (gélatine + arôme chimique + 2 grains de riz qui se battent en duel... un scandale !) et qui est... euh... pas terrible (doux euphémisme), je comprends. Fait maison, ça n'a rien à voir : c'est bon !
7.12.09
Gaufres fines (gaufrettes pur beurre)
Ca y est, j'ai enfin réussi à arracher le PC des mains de Bergamonsieur. J'en profite pour publier les gaufrettes que j'ai apportées il y a quelques jours à un dîner chez un ami.
Ces gaufres fines sont faciles à préparer. La recette se trouve dans ce billet. Le plus difficile est de trouver le gaufrier adéquat. Mes parents avaient pour ainsi dire écumé la Belgique et le Luxembourg pour en dénicher un, à l'époque, car on n'en trouvait pas en France. J'ai dégotté mon gaufrier sur internet, je suppose qu'il existe toujours sur les sites marchands habituels.
Si vos doigts sont peu sensibles à la chaleur, vous pouvez, dès que vous sortez la gaufre de l'appareil, au choix :
- la rouler en forme de "cigarette russe" (photo ci-dessus),
- la rouler en cône pour y mettre une boule de glace (cornets alors 1000 fois meilleurs que ceux du commerce, vous savez, ceux au goût de carton-pâte, qui rappellent les hosties...),
- la poser sur un bol retourné, pour lui en donner la forme, et ainsi obtenir une coupelle EN gaufrette, totalement comestible. Pour les plus gourmands, on peut même napper l'intérieur de la coupelle avec du chocolat fondu, histoire "d'imperméabiliser" la gaufrette.
Comme je devais transporter ces gaufres jusque chez notre hôte, pour une question de logistique je me suis cantonnée à la version "galette ronde", plus facile à loger dans une boîte (les boîtes rondes, en métal, genre "danish butter cookies").
Seules ou avec des sorbets citron et framboise par exemple, ces gaufrettes sont parfaites :)
Ces gaufres fines sont faciles à préparer. La recette se trouve dans ce billet. Le plus difficile est de trouver le gaufrier adéquat. Mes parents avaient pour ainsi dire écumé la Belgique et le Luxembourg pour en dénicher un, à l'époque, car on n'en trouvait pas en France. J'ai dégotté mon gaufrier sur internet, je suppose qu'il existe toujours sur les sites marchands habituels.
Si vos doigts sont peu sensibles à la chaleur, vous pouvez, dès que vous sortez la gaufre de l'appareil, au choix :
- la rouler en forme de "cigarette russe" (photo ci-dessus),
- la rouler en cône pour y mettre une boule de glace (cornets alors 1000 fois meilleurs que ceux du commerce, vous savez, ceux au goût de carton-pâte, qui rappellent les hosties...),
- la poser sur un bol retourné, pour lui en donner la forme, et ainsi obtenir une coupelle EN gaufrette, totalement comestible. Pour les plus gourmands, on peut même napper l'intérieur de la coupelle avec du chocolat fondu, histoire "d'imperméabiliser" la gaufrette.
Comme je devais transporter ces gaufres jusque chez notre hôte, pour une question de logistique je me suis cantonnée à la version "galette ronde", plus facile à loger dans une boîte (les boîtes rondes, en métal, genre "danish butter cookies").
Seules ou avec des sorbets citron et framboise par exemple, ces gaufrettes sont parfaites :)
1.12.09
Marrons Glacés maison, Bûche plus vraie que nature... : c'est bientôt Noël !
J-24. Je vais bientôt attaquer la fabrication de mes marrons glacés (je les fais moi-même depuis déjà 2 ou 3 ans). C'est du pur bonheur : pas de colorants, de conservateurs. Fabrication maison (fierté garantie) et prix de revient carrément inférieur à ceux du commerce. Et les brisures se recyclent super bien en glace aux marrons glacés, en plus.
Pour ce 1er jour de décembre, je vous propose un récapitulatif gourmand Sucrissime Spécial Noël.
Ci-dessus, vous pouvez voir (cliquez sur le nom pour avoir la recette) :
Les marrons glacés.
La bûche aux marrons (sans crème au beurre, sans four).
Les truffes.
Les biscuits de Noël au miel et à la cannelle.
Le bonhomme de pain d'épices (comme les St Nicolas).
Les calissons.
Ci-dessous :
La glace aux marrons glacés (comme chez Berthillon).
Les Springerle.
Les Larmes d'Amour en chocolat.
Les fondantines (mon invention, des gobelets en gâteau au chocolat dont je ne suis pas peu fière :).
Et, pour finir, allez, encore un marron glacé.
Le magasin Picard du coin n'avait pas encore reçu les châtaignes surgelées, je pense que cette semaine devrait être la bonne. Le confisage me prenant une semaine, je commencerai la préparation de mes marrons glacés vers le 15 décembre, je pense.
C'est bientôt Noël, youpie !
Pour ce 1er jour de décembre, je vous propose un récapitulatif gourmand Sucrissime Spécial Noël.
Ci-dessus, vous pouvez voir (cliquez sur le nom pour avoir la recette) :
Les marrons glacés.
La bûche aux marrons (sans crème au beurre, sans four).
Les truffes.
Les biscuits de Noël au miel et à la cannelle.
Le bonhomme de pain d'épices (comme les St Nicolas).
Les calissons.
Ci-dessous :
La glace aux marrons glacés (comme chez Berthillon).
Les Springerle.
Les Larmes d'Amour en chocolat.
Les fondantines (mon invention, des gobelets en gâteau au chocolat dont je ne suis pas peu fière :).
Et, pour finir, allez, encore un marron glacé.
Le magasin Picard du coin n'avait pas encore reçu les châtaignes surgelées, je pense que cette semaine devrait être la bonne. Le confisage me prenant une semaine, je commencerai la préparation de mes marrons glacés vers le 15 décembre, je pense.
C'est bientôt Noël, youpie !
29.11.09
Macarons "meilleurs que ceux du magasin"
Ça ne vous parle peut-être pas, mais chez nous les macarons Adam - à Saint Jean de Luz - sont (étaient) une référence. Tous les étés, notre pélerinage au Pays Basque a deux passages obligés : les glaces Lopez (toujours aussi bonnes, un régal !) et les macarons Adam. Cet été, nous n'avons pas failli à la tradition, avec une bonne glace Lopez à chaque fois que nous remontions de la plage (on ne peut pas l'éviter : le camion est en haut des marches, nous sommes obligés de passer devant pour rentrer à la maison :).
Les macarons, nous les avons trouvés moins bons. Bergamiss s'est écriée "mais, ils ont mis de l'orange, là-dedans, où quoi ???". Après enquête auprès d'une vendeuse, non, la recette n'a pas changé, les amandes, en revanche, si. Je ne sais pas s'ils ont changé de variété et/ou de fournisseur, toujours est-il que nous sommes unanimes : ils sont moins bons qu'avant. Avec effectivement une surprenante note qui rappelle l'orange.
De quoi relancer ma quête du macaron Adam, puisque même eux ne font plus exactement les mêmes.
Il me restait quelques blancs d'oeufs de je ne sais plus quelle préparation, j'ai un peu regardé les recettes que j'avais, j'ai pesé mes blancs et bidouillé une autre recette. Je précise bien que j'ai pesé les blancs, car en fonction de la taille de l'oeuf, ils changent. Autant pour les crêpes, on n'est pas au gramme près, autant pour LE macaron parfait, il faut de la précision.
Esthétiquement, bien que jolis, ils ne sont pas pile comme ceux de St Jean. Mais au goût, là, "on y est" (dixit Bergamonsieur). Allez, la recette :
Macarons :
(pour une vingtaine)
70 grammes de blancs d'oeufs
140 g de sucre
185 g d'amandes en poudre
Tout mélanger. Avec les mains légèrement graissées, former des petites boules de la taille d'une grosse noix. Enfourner à 180°C (sans chaleur tournante) pendant 15 minutes. Laisser refroidir avant de déguster.
Deux remarques :
- j'ai utilisé de la poudre d'amandes fine, achetée chez G.Detou, en paquet de 1kg. Impeccable.
- j'ai trouvé que ces macarons étaient encore meilleurs après une nuit dans une boîte métallique. Ils étaient bien moelleux. Mais encore faut-il résister à la tentation, pour qu'ils survivent jusqu'au lendemain - chose fort rare chez moi, un dessert ayant à peu près la même espérance de vie qu'un piéton sur l'autoroute...
Pour vous donner un aperçu de la taille d'un macaron, en voici un dans ma main :
Maintenant, en plus des financiers, des meringues et de divers macarons, j'ai une solution "trop rapide" pour écouler les blancs d'oeufs qui me restent après avoir fait des cannelés. Parce que les macarons "parisiens", collés deux par deux, avec la collerette et tout, c'est bien beau, c'est bon, mais, en plus de prendre un temps fabuleux, on se retrouve avec la cuisine jonchée de vaisselle (batteur pour les blancs en neige, saladier, poche à douille...). Ça en met partout, il faut bien le dire. En outre, ceux que je vous présente aujourd'hui (je cite Bergamiss) : "bein ils sont meilleurs que ceux du magasin !".
Voilà, c'était Bergamote en direct de chez elle, pour une émission spéciale "Les macarons de la paresseuse", à vous Cognac-Jay.
Les macarons, nous les avons trouvés moins bons. Bergamiss s'est écriée "mais, ils ont mis de l'orange, là-dedans, où quoi ???". Après enquête auprès d'une vendeuse, non, la recette n'a pas changé, les amandes, en revanche, si. Je ne sais pas s'ils ont changé de variété et/ou de fournisseur, toujours est-il que nous sommes unanimes : ils sont moins bons qu'avant. Avec effectivement une surprenante note qui rappelle l'orange.
De quoi relancer ma quête du macaron Adam, puisque même eux ne font plus exactement les mêmes.
Il me restait quelques blancs d'oeufs de je ne sais plus quelle préparation, j'ai un peu regardé les recettes que j'avais, j'ai pesé mes blancs et bidouillé une autre recette. Je précise bien que j'ai pesé les blancs, car en fonction de la taille de l'oeuf, ils changent. Autant pour les crêpes, on n'est pas au gramme près, autant pour LE macaron parfait, il faut de la précision.
Esthétiquement, bien que jolis, ils ne sont pas pile comme ceux de St Jean. Mais au goût, là, "on y est" (dixit Bergamonsieur). Allez, la recette :
Macarons :
(pour une vingtaine)
70 grammes de blancs d'oeufs
140 g de sucre
185 g d'amandes en poudre
Tout mélanger. Avec les mains légèrement graissées, former des petites boules de la taille d'une grosse noix. Enfourner à 180°C (sans chaleur tournante) pendant 15 minutes. Laisser refroidir avant de déguster.
Deux remarques :
- j'ai utilisé de la poudre d'amandes fine, achetée chez G.Detou, en paquet de 1kg. Impeccable.
- j'ai trouvé que ces macarons étaient encore meilleurs après une nuit dans une boîte métallique. Ils étaient bien moelleux. Mais encore faut-il résister à la tentation, pour qu'ils survivent jusqu'au lendemain - chose fort rare chez moi, un dessert ayant à peu près la même espérance de vie qu'un piéton sur l'autoroute...
Pour vous donner un aperçu de la taille d'un macaron, en voici un dans ma main :
Maintenant, en plus des financiers, des meringues et de divers macarons, j'ai une solution "trop rapide" pour écouler les blancs d'oeufs qui me restent après avoir fait des cannelés. Parce que les macarons "parisiens", collés deux par deux, avec la collerette et tout, c'est bien beau, c'est bon, mais, en plus de prendre un temps fabuleux, on se retrouve avec la cuisine jonchée de vaisselle (batteur pour les blancs en neige, saladier, poche à douille...). Ça en met partout, il faut bien le dire. En outre, ceux que je vous présente aujourd'hui (je cite Bergamiss) : "bein ils sont meilleurs que ceux du magasin !".
Voilà, c'était Bergamote en direct de chez elle, pour une émission spéciale "Les macarons de la paresseuse", à vous Cognac-Jay.
26.11.09
Crêpes, Crumpets et Pancakes : de quoi faire le bonheur des petits et des grands
Pancakes
Voici l'intérieur des crumpets, bien alvéolé (argh, j'ai l'impression que mes photos sont floues) :Dimanche, j'ai fait des crêpes. Lundi, des pancakes. Et mardi, des crumpets. Ces trois desserts sont proches les uns des autres, mais en même temps pas si proches que ça.
Les crêpes : farine, sucre, oeufs, lait. Pour les pancakes, la même chose mais avec un peu de maïzena et de levure de boulanger. Quant aux crumpets : farine, eau, lait, levure de boulanger. C'est tout. Les crêpes sont plates. Les pancakes sont un peu épais, moelleux comme des coussins. Quant aux crumpets, plein de petites bulles, parfaits pour y laisser dégouliner, au choix, du beurre salé, du nutella ou du sirop d'érable :) On dirait un peu des éponges, en fait, mais bonnes, hein :
Les crêpes : farine, sucre, oeufs, lait. Pour les pancakes, la même chose mais avec un peu de maïzena et de levure de boulanger. Quant aux crumpets : farine, eau, lait, levure de boulanger. C'est tout. Les crêpes sont plates. Les pancakes sont un peu épais, moelleux comme des coussins. Quant aux crumpets, plein de petites bulles, parfaits pour y laisser dégouliner, au choix, du beurre salé, du nutella ou du sirop d'érable :) On dirait un peu des éponges, en fait, mais bonnes, hein :
Les pancakes ne sont pas en reste, eux aussi ont de petites bulles :
Nous avons tout mangé. Mes trois Bergaconvives ont vidé le pot de nutella, et moi quasiment toute la bouteille de sirop d'érable.
Les crêpes sont les plus rapides à préparer : elles ne nécessitent pas de temps de "levage". Les crumpets sont bien pratiques quand on n'a plus d'oeuf.
Tous cuisent sur une poêle à crêpes, il faut juste avoir des cercles en inox pour que les crumpets ne se "sauvent" pas.
Voilààà, vous avez le choix des armes :)
23.11.09
Madeleines aux Amandes (Financiers, en fait)
Une semaine déjà depuis mon dernier billet ? La faute à Bergamonsieur qui monopolise (je me retiens d'écrire "squatte") le PC depuis plusieurs jours.
J'ai fait des cannelés (ou des canelés, comme vous voulez, il y a des défenseurs pour chaque orthographe), qui, dans ma recette, ne requièrent que des jaunes d'oeufs. Pour écouler les blancs, il y a bien les meringues, mais les financiers c'est encore meilleur. J'en ai cuit quelques-uns dans des moules à madeleines, comme ça, juste pour le plaisir des yeux, et d'autres dans des moules à muffins.
Pour les cannelés, je me suis trompée : j'ai réparti la pâte dans 10 moules au lieu de 12. Ils ont trop gonflé, sont "sortis" du moule et ont donné le résultat pour le moins surprenant que vous voyez ci-dessous. Hum. Des cannelés moches-mais-bons, en somme.
Le financier, dans un moule à madeleines, nécessite un temps de cuisson un peu plus long. Le résultat est toujours excellent.
Pour ce qui est des moules à muffins, je ne jure plus que par les caissettes en papier. Celles de chez Mora, à Paris (5 euros les 100), sont idéales. J'en avais essayé d'autres, je vous laisse juges du résultat, après utilisation :
Il n'y a pas photo (enfin, là, si). J'ai délaissé tous mes moules souples contre ces caissettes en papier, qui donnent en plus un petit côté rétro qui me plait bien.
Je me suis généreusement servie avant de poser la volette (= la grille sur laquelle les madeleines/financiers refroidissaient) sur la table du salon. Et j'ai bien fait de me servir avant car, quand je suis revenue dans la pièce, Bergamoustique avait tout boulotté.
J'ai fait des cannelés (ou des canelés, comme vous voulez, il y a des défenseurs pour chaque orthographe), qui, dans ma recette, ne requièrent que des jaunes d'oeufs. Pour écouler les blancs, il y a bien les meringues, mais les financiers c'est encore meilleur. J'en ai cuit quelques-uns dans des moules à madeleines, comme ça, juste pour le plaisir des yeux, et d'autres dans des moules à muffins.
Pour les cannelés, je me suis trompée : j'ai réparti la pâte dans 10 moules au lieu de 12. Ils ont trop gonflé, sont "sortis" du moule et ont donné le résultat pour le moins surprenant que vous voyez ci-dessous. Hum. Des cannelés moches-mais-bons, en somme.
Le financier, dans un moule à madeleines, nécessite un temps de cuisson un peu plus long. Le résultat est toujours excellent.
Pour ce qui est des moules à muffins, je ne jure plus que par les caissettes en papier. Celles de chez Mora, à Paris (5 euros les 100), sont idéales. J'en avais essayé d'autres, je vous laisse juges du résultat, après utilisation :
Il n'y a pas photo (enfin, là, si). J'ai délaissé tous mes moules souples contre ces caissettes en papier, qui donnent en plus un petit côté rétro qui me plait bien.
Je me suis généreusement servie avant de poser la volette (= la grille sur laquelle les madeleines/financiers refroidissaient) sur la table du salon. Et j'ai bien fait de me servir avant car, quand je suis revenue dans la pièce, Bergamoustique avait tout boulotté.
16.11.09
le Flan Pâtissier, d'après une recette de Michalak
Je ne commencerai pas ce billet par un jeu de mots archi-connu en rapport avec le rugby mais plutôt en vous expliquant comment j'ai trouvé cette recette.
Je regardais LuxeTV (j'avoue, c'est mon point faible, quand il n'y a plus rien le soir à la télé, qu'il est trèèès tard et que c'est ça ou Histoires Naturelles... et le lendemain Bergamonsieur me gronde en s'apercevant que c'est la dernière chaîne que j'ai regardée...) quand je suis "tombée" sur une superbe recette de dessert. Il me manquait hélas le début. Alors je suis allée sur le site internet de la chaîne, qui m'a dirigée vers Youtube, puis, de fil en aiguille, vers les recettes filmées de Christophe Michalak. Et je me suis laissée tenter par son Flan. Ce que j'aime dans ses recettes, c'est qu'il pèse tout, même les jaunes d'oeufs. Ça, c'est de la précision, ça me plait.
Très surprenant, son flan : il le prépare "seul", c'est-à-dire sans pâte à tarte en-dessous. Alors j'ai réalisé sa recette, mais j'ai préparé un socle de pâte pour aller avec, pour avoir le contraste des textures.
Flan Pâtissier :
(pour trois flans de 7,5cm de diamètre)
pour la pâte :
50g de biscuits (type Petit Beurre)
25g de beurre
pour le flan :
3 jaunes d'oeufs
30g de maïzena
75g de sucre
75g de crème liquide
300g de lait
les graines d'une gousse de vanille
- Préparer la pâte : Réduire les biscuits en miettes, quasiment en poudre. Faire fondre le beurre puis y incorporer les biscuits émiettés. Répartir ce mélange dans trois cercles en inox puis bien tasser. Réfrigérer. Ces cercles ne cuiront pas, ils resteront au réfrigérateur jusqu'à la fin.
- Préparer le flan : Dans une casserole, hors du feu, mélanger, en fouettant constamment, les ingrédients en les incorporant dans l'ordre indiqué. Chauffer et laisser bouillir 1 minute. Répartir immédiatement dans trois cercles en inox préalablement beurrés. Laisser refroidir. Réfrigérer.
- Préchauffer le four à 170°C. Enfourner les trois cercles remplis de flan, pendant environ 15 minutes. Laisser refroidir. Réfrigérer.
- Démouler les socles, démouler les flans, poser un flan sur chaque socle.
La vanille, c'est mon idée, il n'y en avait pas dans la recette. Vous voyez les petits grains ?
Dit comme ça, tout ça a l'air plutôt long, mais en réalité c'est assez rapide : les flans étant petits, ils refroidissent très vite. Et je suis à peu près sûre que l'on pourrait remplacer les 15 minutes à 170°C par un rapide passage sous le gril.
Je me suis ré-ga-lée. Et comme personne n'aime le flan ici, j'ai mangé les trois :)
Je regardais LuxeTV (j'avoue, c'est mon point faible, quand il n'y a plus rien le soir à la télé, qu'il est trèèès tard et que c'est ça ou Histoires Naturelles... et le lendemain Bergamonsieur me gronde en s'apercevant que c'est la dernière chaîne que j'ai regardée...) quand je suis "tombée" sur une superbe recette de dessert. Il me manquait hélas le début. Alors je suis allée sur le site internet de la chaîne, qui m'a dirigée vers Youtube, puis, de fil en aiguille, vers les recettes filmées de Christophe Michalak. Et je me suis laissée tenter par son Flan. Ce que j'aime dans ses recettes, c'est qu'il pèse tout, même les jaunes d'oeufs. Ça, c'est de la précision, ça me plait.
Très surprenant, son flan : il le prépare "seul", c'est-à-dire sans pâte à tarte en-dessous. Alors j'ai réalisé sa recette, mais j'ai préparé un socle de pâte pour aller avec, pour avoir le contraste des textures.
Flan Pâtissier :
(pour trois flans de 7,5cm de diamètre)
pour la pâte :
50g de biscuits (type Petit Beurre)
25g de beurre
pour le flan :
3 jaunes d'oeufs
30g de maïzena
75g de sucre
75g de crème liquide
300g de lait
les graines d'une gousse de vanille
- Préparer la pâte : Réduire les biscuits en miettes, quasiment en poudre. Faire fondre le beurre puis y incorporer les biscuits émiettés. Répartir ce mélange dans trois cercles en inox puis bien tasser. Réfrigérer. Ces cercles ne cuiront pas, ils resteront au réfrigérateur jusqu'à la fin.
- Préparer le flan : Dans une casserole, hors du feu, mélanger, en fouettant constamment, les ingrédients en les incorporant dans l'ordre indiqué. Chauffer et laisser bouillir 1 minute. Répartir immédiatement dans trois cercles en inox préalablement beurrés. Laisser refroidir. Réfrigérer.
- Préchauffer le four à 170°C. Enfourner les trois cercles remplis de flan, pendant environ 15 minutes. Laisser refroidir. Réfrigérer.
- Démouler les socles, démouler les flans, poser un flan sur chaque socle.
La vanille, c'est mon idée, il n'y en avait pas dans la recette. Vous voyez les petits grains ?
Dit comme ça, tout ça a l'air plutôt long, mais en réalité c'est assez rapide : les flans étant petits, ils refroidissent très vite. Et je suis à peu près sûre que l'on pourrait remplacer les 15 minutes à 170°C par un rapide passage sous le gril.
Je me suis ré-ga-lée. Et comme personne n'aime le flan ici, j'ai mangé les trois :)
12.11.09
Streusel, Crumble, Cobbler & Co.
Depuis ma visite à Münster, lors de laquelle j'avais dégusté une Tarte au Streusel (chez Gilg) à tomber par terre, j'avais envie d'en faire une moi-même.
J'ai commencé ma petite enquête : qu'est-ce qu'un streusel ? C'est une spécialité alsacienne, que l'on parsème sur des tartes aux fruits, semble-t-il.
Quelle différence entre le streusel, le crumble et le cobbler, alors ? J'ai creusé un peu l'affaire, et j'ai sorti mes dictionnaires.
- Streusel : absent du Petit Robert. Allons regarder dans mon dictionnaire d'allemand. Point de streusel. Mais le verbe streuen existe : il signifie éparpiller, parsemer, répandre. OK, ça me va, je vois bien le rapport. Je sors mon dico d'anglais.
- Crumble : émietter, effriter. Je vois toujours.
- Cobbler : caillou (de chaussée). Je suppose que cela signifie gravier. Ou, en y repensant après, pavé (comme dans la chanson). Ce serait donc à peu près la même chose que le crumble, mais avec de plus gros grumeaux, comme des amandes, par exemple ?
Du coup, je vous propose trois recettes :
Streusel :
100g de beurre mou, non fondu
100g de farine
100g de sucre
100g d'amandes en poudre
de la cannelle
Crumble (clic !) :
100g de beurre mou, non fondu
100g de farine
100g de sucre
Cobbler :
100g de beurre mou, non fondu
100g de farine
100g de sucre
100g d'amandes grossièrement hachées
Pour les trois recettes, le "modus operandi" est le même :
A la fourchette, mélanger très grossièrement et très rapidement les ingrédients. On obtient un mélange granuleux, plein de grumeaux. C'est parfait.
Répandre ce mélange sur des pommes (ou d'autres fruits), ou sur une tarte aux pommes (ou à d'autres fruits). Enfourner jusqu'à ce que le dessus soit bien doré.
J'ai préparé ma tarte aux pommes et streusel. J'ai réalisé une pâte brisée (je n'avais plus assez de beurre pour une pâte sablée), que j'ai étalée dans un cercle de 23cm de diamètre. J'y ai déposé des cubes de pommes (des pommes "grises", un peu vertes, sauvages, j'ignore leur nom - dommage, car elles étaient parfaites). Puis j'y ai versé une "migaine" réalisée avec 1 oeuf, 50g de crème liquide et 30g de sucre en poudre. J'ai fait cuire la tarte pendant une trentaine de minutes. Je l'ai laissée refroidir. J'ai réparti le streusel sur la tarte, j'ai remis à cuire à 180°C, jusqu'à ce que le streusel soit bien doré.
Et voilà :
On voit bien les différents étages. J'y suis allée un peu fort sur la quantité de streusel, c'est comme ça que je voulais cette tarte :) J'aurais pu mettre davantage de cannelle, mais Bergamonsieur n'est pas fan, donc j'y suis allée modérément sur ce coup-là.
On peut utiliser d'autres fruits, mais tout le monde sait que, comme pour un crumble, c'est bien meilleur avec des pommes :)
Edit de 19h05 : on m'informe à l'instant : "Non, il n'y a pas de grumeaux dans le cobbler. L'un de mes bouquins de cuisine (mais lequel ?) affirme que le nom est en fait dû à l'aspect de la pâte après cuisson. Cette pâte contient de la levure ou un autre agent levant (qui manque dans ta recette). On la dépose par grosses cuillerées disjointes sur une couche de fruits. Ces cuillerées gonflent à la cuisson, et leur aspect rappelle alors les petits pavés d'une rue." Merci Clotilde :)
J'ai commencé ma petite enquête : qu'est-ce qu'un streusel ? C'est une spécialité alsacienne, que l'on parsème sur des tartes aux fruits, semble-t-il.
Quelle différence entre le streusel, le crumble et le cobbler, alors ? J'ai creusé un peu l'affaire, et j'ai sorti mes dictionnaires.
- Streusel : absent du Petit Robert. Allons regarder dans mon dictionnaire d'allemand. Point de streusel. Mais le verbe streuen existe : il signifie éparpiller, parsemer, répandre. OK, ça me va, je vois bien le rapport. Je sors mon dico d'anglais.
- Crumble : émietter, effriter. Je vois toujours.
- Cobbler : caillou (de chaussée). Je suppose que cela signifie gravier. Ou, en y repensant après, pavé (comme dans la chanson). Ce serait donc à peu près la même chose que le crumble, mais avec de plus gros grumeaux, comme des amandes, par exemple ?
Du coup, je vous propose trois recettes :
Streusel :
100g de beurre mou, non fondu
100g de farine
100g de sucre
100g d'amandes en poudre
de la cannelle
Crumble (clic !) :
100g de beurre mou, non fondu
100g de farine
100g de sucre
Cobbler :
100g de beurre mou, non fondu
100g de farine
100g de sucre
100g d'amandes grossièrement hachées
Pour les trois recettes, le "modus operandi" est le même :
A la fourchette, mélanger très grossièrement et très rapidement les ingrédients. On obtient un mélange granuleux, plein de grumeaux. C'est parfait.
Répandre ce mélange sur des pommes (ou d'autres fruits), ou sur une tarte aux pommes (ou à d'autres fruits). Enfourner jusqu'à ce que le dessus soit bien doré.
J'ai préparé ma tarte aux pommes et streusel. J'ai réalisé une pâte brisée (je n'avais plus assez de beurre pour une pâte sablée), que j'ai étalée dans un cercle de 23cm de diamètre. J'y ai déposé des cubes de pommes (des pommes "grises", un peu vertes, sauvages, j'ignore leur nom - dommage, car elles étaient parfaites). Puis j'y ai versé une "migaine" réalisée avec 1 oeuf, 50g de crème liquide et 30g de sucre en poudre. J'ai fait cuire la tarte pendant une trentaine de minutes. Je l'ai laissée refroidir. J'ai réparti le streusel sur la tarte, j'ai remis à cuire à 180°C, jusqu'à ce que le streusel soit bien doré.
Et voilà :
On voit bien les différents étages. J'y suis allée un peu fort sur la quantité de streusel, c'est comme ça que je voulais cette tarte :) J'aurais pu mettre davantage de cannelle, mais Bergamonsieur n'est pas fan, donc j'y suis allée modérément sur ce coup-là.
On peut utiliser d'autres fruits, mais tout le monde sait que, comme pour un crumble, c'est bien meilleur avec des pommes :)
Edit de 19h05 : on m'informe à l'instant : "Non, il n'y a pas de grumeaux dans le cobbler. L'un de mes bouquins de cuisine (mais lequel ?) affirme que le nom est en fait dû à l'aspect de la pâte après cuisson. Cette pâte contient de la levure ou un autre agent levant (qui manque dans ta recette). On la dépose par grosses cuillerées disjointes sur une couche de fruits. Ces cuillerées gonflent à la cuisson, et leur aspect rappelle alors les petits pavés d'une rue." Merci Clotilde :)
9.11.09
Pouding chômeur à l'érable : un gâteau magique
Voici un dessert au nom très étrange : "pouding chômeur", c'est bizarre, comme nom de dessert, non ? Déjà, rien que ça, j'étais intriguée. Ensuite, c'est une spécialité sucrée québecoise, donc doublement intriguée.
En plus, cette recette contient du sirop d'érable, donc triplement tentée. Enfin, le truc qui a achevé de me convaincre, ce sont ces phrases de mes amies Maryse et Véro :
"La pouding chômeur (au Québec, on dit bien « une » pouding !!) porte ce nom parce qu’à l’origine, il était essentiellement réalisé par les familles ouvrières… qui se retrouvait plus souvent qu’autrement au chômage. N’ayant pas beaucoup de moyens financiers par conséquent, on confectionnait un gâteau très simple et le sirop était réalisé non pas avec du sirop d’érable, mais de la cassonade. C’était une manière facile et surtout peu coûteuse de « relever » un gâteau ordinaire. Plusieurs familles réalisent d’ailleurs encore aujourd’hui leur pouding chômeur ainsi. Dans ma famille… on fait de la pouding chômeur de luxe ! Il y a aussi des versions qui remplacent l’eau… par de la crème. Dans toutes ces versions, c’est un dessert excellent ! Mais une fois habituée à celle au sirop d’érable, difficile de changer après !"
et les mots magiques :
"Le gâteau « s’inversera » pendant la cuisson, c’est-à-dire que le sirop se retrouvera au fond, et le gâteau sur le dessus." Oui, c'est magique !
Il fallait que j'essaie ce truc. C'est la recette d'Isa qui a eu ma préférence. J'ai fait la moitié des doses qu'elle indique (parce que 500ml de sirop d'érable, en France, ça coûte pas mal cher...). Et le résultat m'a donné de quoi satisfaire quelques bonnes rages de sucre :)
Pouding chômeur à l'érable
(pour 8 ramequins)
1 oeuf
80 g de beurre
100 g de sucre
140 g de farine
1 cuillère à moka de levure chimique
250 ml de sirop d'érable
250 ml de crème liquide
Mélanger le beurre et le sucre. Ajouter l'oeuf, puis incorporer la farine et la levure. Réserver.
Dans une casserole, amener la crème et le sirop d'érable à ébullition. Réserver.
Répartir la pâte dans 8 ramequins. Recouvrir avec le mélange sirop d'érable/crème. Enfourner à 230°C pendant 15 à 20 minutes, jusqu'à ce que le pouding ait une belle couleur dorée.
Tadaaam !
D'habitude, je m'assieds souvent par terre, devant mon four, pour regarder cuire mes pâtisseries. Là, c'est magique : le gâteau qui était au fond se met peu à peu à flotter !
Ce dessert est délicieux, moelleux, avec une sauce crèmeuse à l'érable, hmmm !
J'ai essayé une autre recette, qui m'a moins convaincue :
Alors je garde la recette de mon premier essai, succulente.
Comme diraient mes élèves, je kiffe le sirop d'érable !
En plus, cette recette contient du sirop d'érable, donc triplement tentée. Enfin, le truc qui a achevé de me convaincre, ce sont ces phrases de mes amies Maryse et Véro :
"La pouding chômeur (au Québec, on dit bien « une » pouding !!) porte ce nom parce qu’à l’origine, il était essentiellement réalisé par les familles ouvrières… qui se retrouvait plus souvent qu’autrement au chômage. N’ayant pas beaucoup de moyens financiers par conséquent, on confectionnait un gâteau très simple et le sirop était réalisé non pas avec du sirop d’érable, mais de la cassonade. C’était une manière facile et surtout peu coûteuse de « relever » un gâteau ordinaire. Plusieurs familles réalisent d’ailleurs encore aujourd’hui leur pouding chômeur ainsi. Dans ma famille… on fait de la pouding chômeur de luxe ! Il y a aussi des versions qui remplacent l’eau… par de la crème. Dans toutes ces versions, c’est un dessert excellent ! Mais une fois habituée à celle au sirop d’érable, difficile de changer après !"
et les mots magiques :
"Le gâteau « s’inversera » pendant la cuisson, c’est-à-dire que le sirop se retrouvera au fond, et le gâteau sur le dessus." Oui, c'est magique !
Il fallait que j'essaie ce truc. C'est la recette d'Isa qui a eu ma préférence. J'ai fait la moitié des doses qu'elle indique (parce que 500ml de sirop d'érable, en France, ça coûte pas mal cher...). Et le résultat m'a donné de quoi satisfaire quelques bonnes rages de sucre :)
Pouding chômeur à l'érable
(pour 8 ramequins)
1 oeuf
80 g de beurre
100 g de sucre
140 g de farine
1 cuillère à moka de levure chimique
250 ml de sirop d'érable
250 ml de crème liquide
Mélanger le beurre et le sucre. Ajouter l'oeuf, puis incorporer la farine et la levure. Réserver.
Dans une casserole, amener la crème et le sirop d'érable à ébullition. Réserver.
Répartir la pâte dans 8 ramequins. Recouvrir avec le mélange sirop d'érable/crème. Enfourner à 230°C pendant 15 à 20 minutes, jusqu'à ce que le pouding ait une belle couleur dorée.
Tadaaam !
D'habitude, je m'assieds souvent par terre, devant mon four, pour regarder cuire mes pâtisseries. Là, c'est magique : le gâteau qui était au fond se met peu à peu à flotter !
Ce dessert est délicieux, moelleux, avec une sauce crèmeuse à l'érable, hmmm !
J'ai essayé une autre recette, qui m'a moins convaincue :
Alors je garde la recette de mon premier essai, succulente.
Comme diraient mes élèves, je kiffe le sirop d'érable !
5.11.09
les 3M : Muffins Moelleux aux Myrtilles
Il y a (au moins) deux desserts que je n'ai pas encore réussi à faire :
- les mêmes macarons que ceux de chez Adam (à Saint Jean de Luz),
- les mêmes muffins aux myrtilles que ceux de chez Millie's Cookies (station de métro "Opera" à Paris).
Dans les deux cas, je ne désespère pas. Alors j'essaie, je réessaie, je ne me laisse pas abattre.
Il y a quelques jours, nous étions invités à dîner chez des amis, j'ai proposé d'apporter le dessert. Quand j'ai demandé à notre amie si un dessert particulier les tentait, j'ai entendu son mari s'écrier "moi, j'adore les myrtilles !". C'était là une bonne occasion de renouveler mes essais de muffins aux myrtilles (on dit des "brimbelles", dans les Vosges, c'est joli, hein ?).
J'ai déjà testé une recette, j'ai obtenu d'excellents muffins bleus (!?!), mais pas exactement ceux que je voulais.
Comme je veux des muffins "humides" (= surtout pas secs), j'ai repensé à ma recette de gâteau pommes-poires. J'ai acheté des pommes "Boskoop", j'ai préparé une compote, j'ai préparé la pâte et y ai rajouté 225g de myrtilles (surgelées : on ne trouve que ça, ici).
Verdict :
- les pommes Boskoop sont idéales pour préparer une compote bien lisse,
- j'y suis allée un peu fort sur les myrtilles (125g ça aurait été déjà pas mal),
- ces muffins manquaient peut-être un tout petit peu de sucre (ou bien était-ce à cause de l'excès de myrtilles ?),
- ils étaient moelleux et, surtout, humides comme je veux.
A refaire, donc, avec moins de myrtilles quand même, et un peu plus de sucre, éventuellement.
A part ça, je crois bien que j'ai adopté pour de bon les petites caissettes en papier (5 euros les 100 chez Mora), elles sont idéales pour les muffins.
- les mêmes macarons que ceux de chez Adam (à Saint Jean de Luz),
- les mêmes muffins aux myrtilles que ceux de chez Millie's Cookies (station de métro "Opera" à Paris).
Dans les deux cas, je ne désespère pas. Alors j'essaie, je réessaie, je ne me laisse pas abattre.
Il y a quelques jours, nous étions invités à dîner chez des amis, j'ai proposé d'apporter le dessert. Quand j'ai demandé à notre amie si un dessert particulier les tentait, j'ai entendu son mari s'écrier "moi, j'adore les myrtilles !". C'était là une bonne occasion de renouveler mes essais de muffins aux myrtilles (on dit des "brimbelles", dans les Vosges, c'est joli, hein ?).
J'ai déjà testé une recette, j'ai obtenu d'excellents muffins bleus (!?!), mais pas exactement ceux que je voulais.
Comme je veux des muffins "humides" (= surtout pas secs), j'ai repensé à ma recette de gâteau pommes-poires. J'ai acheté des pommes "Boskoop", j'ai préparé une compote, j'ai préparé la pâte et y ai rajouté 225g de myrtilles (surgelées : on ne trouve que ça, ici).
Verdict :
- les pommes Boskoop sont idéales pour préparer une compote bien lisse,
- j'y suis allée un peu fort sur les myrtilles (125g ça aurait été déjà pas mal),
- ces muffins manquaient peut-être un tout petit peu de sucre (ou bien était-ce à cause de l'excès de myrtilles ?),
- ils étaient moelleux et, surtout, humides comme je veux.
A refaire, donc, avec moins de myrtilles quand même, et un peu plus de sucre, éventuellement.
A part ça, je crois bien que j'ai adopté pour de bon les petites caissettes en papier (5 euros les 100 chez Mora), elles sont idéales pour les muffins.
3.11.09
les Crêpes Suzette, c'est exquis
Je ne sais plus pourquoi, il y a quelques semaines je me suis souvenue des délicieuses crêpes Suzette que Bergamonsieur avait choisies comme dessert chez Lasserre : il avait aperçu un cuisinier en train de les préparer pour des clients - visiblement des habitués - et elles lui furent servies bien que ne figurant nulle part sur la carte (après moins d'une seconde de trouble, le maître d'hotel lui avait dit : "hum, ce dessert n'est pas sur la carte, mais, pour Monsieur, nous allons faire une exception"). Je ne me rappelle absolument pas quel dessert j'avais choisi, mais, Bergamonsieur m'ayant fait goûter une de ses crêpes, ce dessert est resté gravé dans ma mémoire.
Il y a quelques semaines donc, j'ai repensé aux crêpes Suzette. Depuis, je rêve (je rêvais) de crêpes Suzette. J'ai tout regardé, épluché, potassé : la littérature sur ce sujet, tous mes livres de cuisine, internet, les blogs de cuisine... tout y est passé. J'ai comparé les recettes, les techniques, j'ai trouvé des tas de choses très intéressantes. Des sites de pros (des trucs de dingue, comme chez Lasserre !), des controverses (faut-il les flamber ou pas ?), de quoi pas mal cogiter. Parmi ces controverses, celle de l'origine des Crêpes Suzette. Il semblerait qu'Escoffier soit le créateur de cette recette. Dans le doute, j'ai décidé que j'appliquerais sa recette. Recette que j'ai trouvée dans l'édition originale de son "Guide Culinaire" et que je me suis empressée d'apprendre par coeur (le livre était vendu très très cher chez un libraire).
Première surprise : il utilise des mandarines et non des oranges.
Deuxième surprise : il n'utilise pas de Grand-Marnier mais du curaçao.
Argh. Les mandarines, j'ai pas trouvé. Alors j'ai pris des clémentines.
Argh. Le curaçao, j'ai pas trouvé (même du bleu, de toute façon il était hors de question que mes crêpes Suzette soient bleues...). Alors j'ai pris du Grand-Marnier.
Bon, OK, ce n'est pas tout-à-fait sa recette. Mais j'ai fait ce que j'ai pu, vous êtes témoins. Tiens, j'ai l'impression d'être Julie Powell devant le livre de Julia Child. Et si je faisais toutes les recettes du livre d'Escoffier ? Naan, ou alors juste les sucrées ?
Revenons à la recette. J'ai déjà une super recette de crêpes, mais tututut ! Bergamote, tu as dit que tu faisais celle d'Escoffier. Au boulot.
Dans certaines recettes, il faut faire chauffer le sucre et/ou faire fondre le beurre. Celle d'Escoffier est toute simple : une pâte à crêpes parfumée, on cuit la crêpe puis on la tartine de Beurre Suzette (beurre pommade + sucre + jus de mandarine + alcool). Même pas flambée, la crêpe.
Crêpes Suzette
pour la pâte à crêpes
165g de farine
65g de sucre
4 oeufs
1/2 litre de lait
1 sachet de sucre vanillé
1 càs de rhum brun
1 càs de Grand-Marnier
le jus d'une clémentine
pour le Beurre Suzette
100g de beurre mou mais non fondu
100g de sucre
2 ou 3 càs de Grand-Marnier
le jus + le zeste d'une clémentine
Préparer la pâte à crêpes en mélangeant tous les ingrédients dans l'ordre indiqué.
Préparer le Beurre Suzette en mélangeant tous les ingrédients dans l'ordre indiqué.
Faire cuire une crêpe. La déposer sur une assiette chaude. La tartiner de Beurre Suzette. La plier en quatre. Tartiner encore un peu de Beurre Suzette. Décorer d'un quartier de clémentine parfaitement décortiqué et de quelques zestes. Servir immédiatement.
Voilà. C'est exquis. Bergamonsieur m'a dit qu'elles étaient encore meilleures que celles du restaurant car "la clémentine donne un meilleur goût, moins acide, que l'orange".
Bon, je n'ai pas exactement respecté la recette d'Escoffier à la lettre, mais l'idée y est. Soit dit en passant, la recette de Lenôtre est assez proche de celle-ci.
Un délice. A réessayer. Et à réessayer encore, si je trouve un jour du curaçao non coloré. Vous dites ? Ah, l'abus d'alcool blablabla... Certes, mais, à quatre ou cinq cuillères à soupe d'alcool par recette (qui donne pas loin d'une vingtaine de crêpes), la bouteille devrait tenir au moins dix ans ;-)
Bergamonsieur a testé ("pour comparer les recettes") une crêpe avec du nutella. Il l'a trouvée meilleure que ma recette habituelle, bien que les crêpes obtenues soient un peu plus molles. Elles sont en effet bien moelleuses, parfaites pour devenir des crêpes Suzette. Du coup, elles sont aussi un peu plus difficiles à retourner, pendant qu'elles cuisent, dans la poêle. Mais pour quel résultat !
C'est bizarre que derrière un nom aussi peu glamour (avouez que "Crêpes Suzette" ça sonne un peu franchouillard...) puisse se cacher un dessert aussi subtil, élégant et délicieux. Des crêpes moelleuses, un sirop savoureux, hmmm !
Il y a quelques semaines donc, j'ai repensé aux crêpes Suzette. Depuis, je rêve (je rêvais) de crêpes Suzette. J'ai tout regardé, épluché, potassé : la littérature sur ce sujet, tous mes livres de cuisine, internet, les blogs de cuisine... tout y est passé. J'ai comparé les recettes, les techniques, j'ai trouvé des tas de choses très intéressantes. Des sites de pros (des trucs de dingue, comme chez Lasserre !), des controverses (faut-il les flamber ou pas ?), de quoi pas mal cogiter. Parmi ces controverses, celle de l'origine des Crêpes Suzette. Il semblerait qu'Escoffier soit le créateur de cette recette. Dans le doute, j'ai décidé que j'appliquerais sa recette. Recette que j'ai trouvée dans l'édition originale de son "Guide Culinaire" et que je me suis empressée d'apprendre par coeur (le livre était vendu très très cher chez un libraire).
Première surprise : il utilise des mandarines et non des oranges.
Deuxième surprise : il n'utilise pas de Grand-Marnier mais du curaçao.
Argh. Les mandarines, j'ai pas trouvé. Alors j'ai pris des clémentines.
Argh. Le curaçao, j'ai pas trouvé (même du bleu, de toute façon il était hors de question que mes crêpes Suzette soient bleues...). Alors j'ai pris du Grand-Marnier.
Bon, OK, ce n'est pas tout-à-fait sa recette. Mais j'ai fait ce que j'ai pu, vous êtes témoins. Tiens, j'ai l'impression d'être Julie Powell devant le livre de Julia Child. Et si je faisais toutes les recettes du livre d'Escoffier ? Naan, ou alors juste les sucrées ?
Revenons à la recette. J'ai déjà une super recette de crêpes, mais tututut ! Bergamote, tu as dit que tu faisais celle d'Escoffier. Au boulot.
Dans certaines recettes, il faut faire chauffer le sucre et/ou faire fondre le beurre. Celle d'Escoffier est toute simple : une pâte à crêpes parfumée, on cuit la crêpe puis on la tartine de Beurre Suzette (beurre pommade + sucre + jus de mandarine + alcool). Même pas flambée, la crêpe.
Crêpes Suzette
pour la pâte à crêpes
165g de farine
65g de sucre
4 oeufs
1/2 litre de lait
1 sachet de sucre vanillé
1 càs de rhum brun
1 càs de Grand-Marnier
le jus d'une clémentine
pour le Beurre Suzette
100g de beurre mou mais non fondu
100g de sucre
2 ou 3 càs de Grand-Marnier
le jus + le zeste d'une clémentine
Préparer la pâte à crêpes en mélangeant tous les ingrédients dans l'ordre indiqué.
Préparer le Beurre Suzette en mélangeant tous les ingrédients dans l'ordre indiqué.
Faire cuire une crêpe. La déposer sur une assiette chaude. La tartiner de Beurre Suzette. La plier en quatre. Tartiner encore un peu de Beurre Suzette. Décorer d'un quartier de clémentine parfaitement décortiqué et de quelques zestes. Servir immédiatement.
Voilà. C'est exquis. Bergamonsieur m'a dit qu'elles étaient encore meilleures que celles du restaurant car "la clémentine donne un meilleur goût, moins acide, que l'orange".
Bon, je n'ai pas exactement respecté la recette d'Escoffier à la lettre, mais l'idée y est. Soit dit en passant, la recette de Lenôtre est assez proche de celle-ci.
Un délice. A réessayer. Et à réessayer encore, si je trouve un jour du curaçao non coloré. Vous dites ? Ah, l'abus d'alcool blablabla... Certes, mais, à quatre ou cinq cuillères à soupe d'alcool par recette (qui donne pas loin d'une vingtaine de crêpes), la bouteille devrait tenir au moins dix ans ;-)
Bergamonsieur a testé ("pour comparer les recettes") une crêpe avec du nutella. Il l'a trouvée meilleure que ma recette habituelle, bien que les crêpes obtenues soient un peu plus molles. Elles sont en effet bien moelleuses, parfaites pour devenir des crêpes Suzette. Du coup, elles sont aussi un peu plus difficiles à retourner, pendant qu'elles cuisent, dans la poêle. Mais pour quel résultat !
C'est bizarre que derrière un nom aussi peu glamour (avouez que "Crêpes Suzette" ça sonne un peu franchouillard...) puisse se cacher un dessert aussi subtil, élégant et délicieux. Des crêpes moelleuses, un sirop savoureux, hmmm !
1.11.09
Pumpkin Muffins (muffins à la citrouille, oranges et noirs) pour Halloween
Des amis sont venus déjeuner à la maison hier. Je leur ai préparé une tarte à la citrouille (ou au potiron, je ne sais toujours pas la différence) salée. Du coup, il me restait de la bonne chair de citrouille. Que je n'allais pas gâcher, de la bonne citrouille "bio", cultivée avec amour par ma grand-mère des Vosges. Tiens, ça me fait penser à une histoire lue chez Tarzile : vous savez comment on appelait les légumes bio, avant ? ...
Bein, des légumes !
Chez ma grand-mère, c'est comme ça. Pas d'engrais, pas de pesticides ou d'insecticides. Les légumes poussent s'il veulent pousser, sinon, non. Elle s'en occupe, les arrose et tout et tout, et son petit potager est très beau. Ses pommes de terre sont imbattables, les meilleures, rien à voir avec celles du commerce.
Revenons à nos citrouilles. Hier, c'était Halloween. Alors pourquoi pas des muffins (sucrés, évidemment) à la citrouille ? J'ai inventé une recette avec les moyens du bord : plus beaucoup d'oeufs, quasiment plus de farine, un peu de citrouille mais guère, bref, les "muffins du placard".
Muffins à la citrouille :
(pour 10 muffins)
200g de chair de citrouille
2 oeufs
130g de sucre
2 sachets de sucre vanillé
50g de farine
100g de Maïzena
50g de poudre d'amandes
2 càc rases de levure chimique
10cl d'huile
épices (cannelle, muscade, gingembre)
pour le décor : de la mélasse noire (ou du nutella)
Faire bouillir la chair de citrouille (coupée en gros cubes) pendant 10 minutes. Egoutter et laisser refroidir. Ecraser la chair à la fourchette. Incorporer tous les ingrédients (sauf la mélasse) en mélangeant bien à chaque fois. Verser dans des caissettes en papier. Enfourner à 180°C (thermostat 6) pendant 20 minutes. Laisser refroidir. Décorer. Déguster.
C'est tout facile, tout doux, tout bon. Et tout orange ! Le résultat ne sent pas la citrouille ("ça n'a pas beaucoup de goût" dixit Bergamonsieur), elle donne juste un bon parfum au mélange. Vous pouvez forcer sur les épices si vous aimez la cannelle & Cie.
Quand je croque dans un muffin, je suis toujours pleine d'espoir mais aussi d'appréhension : c'est bien beau les muffins hyper gonflés qui débordent méchamment du moule, mais c'est souvent un signe de "trop de levure". Les miens ont gentiment gonflé, et ne laissent pas de goût pâteux sur la langue (contrairement aux gâteaux du commerce). Le dessus est légèrement craquant, presque sablé, et l'intérieur moelleux-moelleux :
Le goût de la citrouille étant très discret, j'imagine que l'on peut agrémenter ces muffins avec à peu près ce que l'on veut. Pourquoi pas des myrtilles, une prochaine fois ?
Halloween, c'est fini, mais je garde cette recette sous le coude :)
Bein, des légumes !
Chez ma grand-mère, c'est comme ça. Pas d'engrais, pas de pesticides ou d'insecticides. Les légumes poussent s'il veulent pousser, sinon, non. Elle s'en occupe, les arrose et tout et tout, et son petit potager est très beau. Ses pommes de terre sont imbattables, les meilleures, rien à voir avec celles du commerce.
Revenons à nos citrouilles. Hier, c'était Halloween. Alors pourquoi pas des muffins (sucrés, évidemment) à la citrouille ? J'ai inventé une recette avec les moyens du bord : plus beaucoup d'oeufs, quasiment plus de farine, un peu de citrouille mais guère, bref, les "muffins du placard".
Muffins à la citrouille :
(pour 10 muffins)
200g de chair de citrouille
2 oeufs
130g de sucre
2 sachets de sucre vanillé
50g de farine
100g de Maïzena
50g de poudre d'amandes
2 càc rases de levure chimique
10cl d'huile
épices (cannelle, muscade, gingembre)
pour le décor : de la mélasse noire (ou du nutella)
Faire bouillir la chair de citrouille (coupée en gros cubes) pendant 10 minutes. Egoutter et laisser refroidir. Ecraser la chair à la fourchette. Incorporer tous les ingrédients (sauf la mélasse) en mélangeant bien à chaque fois. Verser dans des caissettes en papier. Enfourner à 180°C (thermostat 6) pendant 20 minutes. Laisser refroidir. Décorer. Déguster.
C'est tout facile, tout doux, tout bon. Et tout orange ! Le résultat ne sent pas la citrouille ("ça n'a pas beaucoup de goût" dixit Bergamonsieur), elle donne juste un bon parfum au mélange. Vous pouvez forcer sur les épices si vous aimez la cannelle & Cie.
Quand je croque dans un muffin, je suis toujours pleine d'espoir mais aussi d'appréhension : c'est bien beau les muffins hyper gonflés qui débordent méchamment du moule, mais c'est souvent un signe de "trop de levure". Les miens ont gentiment gonflé, et ne laissent pas de goût pâteux sur la langue (contrairement aux gâteaux du commerce). Le dessus est légèrement craquant, presque sablé, et l'intérieur moelleux-moelleux :
Le goût de la citrouille étant très discret, j'imagine que l'on peut agrémenter ces muffins avec à peu près ce que l'on veut. Pourquoi pas des myrtilles, une prochaine fois ?
Halloween, c'est fini, mais je garde cette recette sous le coude :)
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