20.6.10

Gâteau au Chocolat "spécial natation" : une piscine comestible

Hier avait lieu la fête du club de natation de Bergamoustique. Je lui ai préparé un gâteau ad hoc.
Tout a commencé quand j'ai vu un gâteau "piscine" dans un magazine pour petite fille (celui de Bergamiss, plus précisément). Il s'agissait d'un cheese cake (fromage blanc/speculoos) recouvert de glaçage bleu et décoré façon piscine.
Pour une fête réunissant des enfants de 5/6 ans, il faut forcément un gâteau au chocolat, LE gâteau au chocolat, le préféré de Bergamoustique. La recette du gâteau en question se trouve dans ce billet(clic!). Je l'ai fait cuire dans un moule rectangulaire antiadhésif, puis placé dans mon plat à gratin, blanc.
Pour ce qui est du glaçage, je trouve que c'est un peu comme la tarte au concombre, dans la blague : c'est pas bon, heiiiiin. Déjà que je n'aime pas préparer un glaçage, mais en plus ça gâche complètement les gâteaux, surtout sur un gâteau au chocolat (je parle de glaçage au sucre glace et/ou au beurre). Alors comment avoir une surface bleue imitant l'eau sans faire ce type de glaçage ? Un petit tour sur internet, et je trouvais la solution : une fondue de schtroumpfs !
Comme je ne voulais pas "saboter" mon super gâteau au chocolat avec des bonbons fondus (le mélange me semblait hasardeux), j'ai protégé le gâteau avec une feuille de papier azyme (comestible, donc) :
Allons-y pour la préparation de "l'eau de la piscine". J'ai utilisé un peu plus d'un paquet de bonbons schtroumpfs. Raaaah ! il y a la schtroumpfette et le grand-schtroumpf qui ont des chapeaux jaunes et rouges, raah, il faut les couper, sinon je n'aurai pas une eau de la bonne couleur...
Pour les lignes de bouées, quelques colliers de bonbons et deux fils scoubidous acidulés :
Avec un feutre alimentaire, j'ai dessiné deux lignes noires sur une autre feuille de papier azyme. J'ai fait fondre les schtroumpfs (en ayant pris soin de scalper les schtroumpfettes et grands-schtroumpfs au préalable) au micro-ondes avec trois cuillères à soupe d'eau. J'ai étalé le mélange sur le papier posé sur une plaque, et j'ai déposé les lignes de bouées avant que l'ensemble ne fige.
Bon, le papier sur la plaque, c'était pas la meilleure idée de la journée : j'ai galéré pour le décoller (heureusement que Bergamonsieur m'a aidée). Mais le résultat était joli, très ressemblant à de l'eau. Et, comme je le voulais, pas du tout collé sur le gâteau au chocolat.
Ah, oui, j'oublais : ça en met partout, le schtroumpf fondu, ça colle, ça file... Il m'a fallu pas mal d'eau chaude pour nettoyer les ustensiles :)
Pour les plots, des chamallows que j'ai coupés aux ciseaux et marqués avec un feutre alimentaire. Pour le plongeoir, un "paille d'or framboise" collé sur un morceau de chamallow. Pour l'échelle, un fil bleu et un morceau de paille d'or :
La touche finale, un nageur en pâte d'amande :
Et voilà le travail ! Une piscine comestible.
Mon gâteau a fait sensation. J'avais tous les enfants du club autour de moi, ils voulaient tous "tremper leur doigt dans l'eau" et "manger la piscine" !!! Un des entraineurs, bluffé, a photographié le gâteau et l'a mis en fond d'écran sur son téléphone.
Pour la dégustation, j'ai décollé délicatement les bords et retiré toute "l'eau" de la piscine et la feuille azyme, et ainsi accédé facilement au gâteau au chocolat (mon stratagème ayant bien fonctionné, le gâteau n'était pas du tout recouvert de schtroumpf fondu) :
Les enfants ont bien attaqué "l'eau" : ils ont tout mangé.
Une dernière photo :
Vous savez quoi ? Je dois avouer que décapiter des schtroumpfs et les faire fondre au micro-ondes est une expérience délicieusement régressive :)

16.6.10

Crème à la Vanille (façon "Danette")

Il y a trois mois, mon beau-frère me demandait comment faire de la "Danette" soi-même. Après quelques tentatives plus ou moins fructueuses, j'avais fini par trouver une recette facile, rapide et trèèès proche de la vraie Danette au chocolat (cliquez ici pour la recette).

J'ai voulu voir ce que cette recette donnerait avec de la vanille à la place du chocolat (enfin, à la place du cacao, plus précisément). J'ai repris la même recette, en faisant infuser une gousse de vanille (fendue et grattée) dans le lait bien chaud, lait que j'ai laissé refroidir avant de le mélanger à la fécule de maïs (vous avez déjà essayé de mélanger de la maïzena et du lait chaud ? Ca marche pas, hein :)

Bilan :
- question préparation : il a fallu que je laisse cuire le mélange plus longtemps pour qu'il finisse par épaissir (normal : des grains de vanille, ça n'a pas la même consistance que 50 grammes de cacao...), pas facile de jauger le truc.
- question visualisation : c'est un peu pâlot, de la crème à la vanille sans colorant et sans jaune d'oeuf... Un peu trop blanc, ça manque de peps.
- question dégustation : mouais, pas mauvais, mais je ne suis pas convaincue. La version chocolat est bien meilleure. J'ai testé la version vanille, je ne recommencerai pas.
Je préfère une bonne crème brûlée, même quand elle n'est pas brûlée :)

14.6.10

j'ai testé pour vous : les Kinder Joy


(Préambule : il ne s'agit PAS d'un billet sponsorisé, il n'y en a pas chez moi :)

Quand je suis allée à Venise, j'ai aperçu ces drôles de Kinder dans une vitrine. Chaque jour, je me disais "il faut que je goûte ce truc, il le faut". Et puis les jours ont passé, j'ai goûté et testé des tas de choses, mais je n'ai pas revu les Kinder-machins (je ne crois pas qu'ils s'appelaient Kinder Joy, en Italie, mais je ne me rappelle plus), et je suis rentrée. En me disant que, bah, ils finiraient bien par arriver en France.

Bingo, quelques jours plus tard, je voyais une pub pour les Kinder Joy, chez nous. Etant donné que je suis comme les enfants, une vraie gamine, il fallait que je goûte ça. Un tour à la supérette du coin, et hop, l'affaire était faite.

Verdict, quasiment en temps réel :
- argh, 3 euros les trois bidules ! C'est "rêche". Bon, pas grave, attaquons.
- "Kinder Joy" : j'espère que, chez Ferrero, ils n'ont pas payé trop cher l'équipe qui a bossé pour trouver ce nom, parce que dans le genre nul, c'est carrément nul. Disons-le franchement, c'est même pourri... Passons aux choses sérieuses.
- le packaging : ouais, pas mal, mais Shrek est un peu trop gros, limite omniprésent. La coque en plastique me plait bien : sûre, solide, hygiénique, rien à redire.
- roooh, ça s'ouvre en deux comme ça ! Trop génial ! (quand je vous disais que j'étais comme les enfants). Reste que ce n'est pas très facile à ouvrir, pour un enfant.
- dans une moitié, sous l'opercule, la surprise, ok.
- une petite cuillère (euh, dans quel sens on l'utilise ?) qui ressemble à un champignon plat.
- l'autre moitié : deux petites sphères, genre "rocher", sont à la surface d'un lit de chocolat blanc sur fond de chocolat au lait. Appétissant, mais je vais engloutir ce Kinder-spécial en moins de deux... c'est pas bien gros.
- hmm, c'est bon, ce truc. Peut-être pas assez crémeux. Pourtant il est à température ambiante. Heureusement que je ne l'ai pas mis au frigo, j'aurais eu du béton.
- les petites sphères : ça peut aller, mais je m'attendais à mieux. Le goût est sympa, mais c'est un peu léger tout de même.

Bilan : c'est bon (surtout la partie blanche, en fait), ça a plu à 3 Bergatesteurs sur 4, mais, nous sommes unanimes, ça ne vaut pas un bon vieux Kinder traditionnel [et encore moins un Raffaello - mais il n'y a rien de meilleur qu'un Raffaello, alors la barre est haute]. Et puis je n'aime pas trop le principe de râcler avec la petite cuillère : malgré tous mes efforts, il est resté un tout petit peu de chocolat dans la coque, qui m'a laissé comme une impression de gâchis (je sais, il ne restait pas grand-chose, je suis à la limite du TOC, là...).

Voilààà, vous savez tout :)

10.6.10

un Pain Perdu "magique" (d'après une recette de Michalak)

Quand il est tard le soir, et qu'il n'y a plus rien à la télé, rien à part Histoires Naturelles (émission pourtant super intéressante avec une super musique de générique) ou des séries allemandes déprimantes (type "La clinique de la Forêt Noire"), je zappe parfois sur LuxeTV. Je vous jure, ça existe. On nous y montre des hôtels de luxe, des "spas" de dingues, des bijoux de ouf (aucun prix n'est donné, ce serait juste vulgaire, ma chère) et parfois des restaurants "hype", des cuisiniers de folie, et même, avec beauuucoup de chance, des pâtissiers.
Inutile de vous dire que Bergamonsieur se moque gentiment de moi chaque fois qu'il s'aperçoit que je suis (j'ai été) devant cette chaîne... Quand je finis par aller me coucher, tombant de sommeil, il faut juste que je pense à remettre la télé sur une chaine "normale", sinon c'est sûr, je suis grillée :)

Bref, en regardant une vidéo de LuxeTV sur internet, de fil en aiguille je suis tombée sur des vidéos de Christophe Michalak (après réflexion, j'avais peut-être atterri sur le site de Femme Actuelle, mais c'est moins glamour que LuxeTV, vous ne trouvez pas ?) nous expliquant quelques recettes de desserts. Youpie !
Il y avait entre autres le Flan Pâtissier, la tarte Tatin (c'est malin, son idée, pour faire une tatin express, d'ailleurs) et le Pain perdu.

Le pain perdu, il y a au moins trois raisons d'en faire :
1) c'est trop bon,
2) c'est trop facile,
3) ça me rappelle quand ma mère nous en faisait quand j'étais petite et qu'on se battait, mon frère, ma soeur et moi, pour en manger le plus possible (inutile de préciser qu'on se brûlait à chaque fois, du coup...),
4) c'est trop bon (je vous l'avais dit : au moins 3 raisons :)

J'avais déjà une bonne recette de pain perdu, mais celle de Michalak était bien tentante. Je vous écris la recette en résumé, si vous voulez voir le modus operandi, c'est sur youtube ou dailymotion.

Pain perdu
(pour une quantité énooorme de pain perdu)

200g de lait
800g de crème liquide
100g de jaunes d'oeufs (environ 5 jaunes)
150g de sucre

du pain rassis (ou de la brioche, pour du pain perdu "de luxe")

Mélanger les jaunes et le sucre, ajouter le lait et la crème en fouettant. Déposer des tranches de pain dans ce mélange et laisser reposer une nuit au frais. Le lendemain, déposer un voile de cassonade et du beurre dans une poêle, égoutter rapidement les tranches de pain et les faire dorer de chaque côté. Servir chaud.

Plusieurs remarques :
- j'ai ajouté une peu de rhum et de vanille à la préparation (ma maman fait comme ça, et c'est encore meilleur),
- avec ces quantités, on peut préparer du pain perdu pour un régiment, un bataillon : il faut plusieurs baguettes pour utiliser tout ce liquide (yes ! j'ai pu manger tout le pain perdu que je voulais !)
- vous voyez, je vous l'avais dit, en pâtisserie, il FAUT tout PESER. Y'a que ça de vrai. Si le "dieu" Michalak pèse, c'est qu'il faut peser. En plus, peser du lait et de la crème, ça évite de salir un verre doseur : cool.

Verdict : il est excellentissime, sucrissime, ce pain perdu. Recette testée et adoptée à tout jamais.

Alors, en quoi est-il magique, ce pain perdu, me direz-vous. Déjà, il est sublime, ce qui en soi n'est déjà pas mal. Mais surtout, c'est une recette "2 en 1" : comme j'avais un peu trop de liquide (et pourtant j'avais divisé les proportions pour 3 jaunes d'oeufs), j'ai versé le reste dans des ramequins à crème brûlée, et hop dans le four à 110°C jusqu'à ce que la crème soit prise. Tadaaam :
Ma-gi-que. Pain perdu super bon, crème brûlée (non brûlée pour cause de paresse) délicieuse (très sucrée, la crème, quand même, je vous préviens)... super recette.
Ma photo ne lui fait pas vraiment honneur, mais ce pain perdu était vraiment savoureux et moelleux. En un mot : parfait.

9.6.10

70 Macarons : au Citron, à la Fraise, à la Vanille, à la Fleur d'Oranger

Jeudi dernier, j'ai fait des macarons. Plus précisément, nous avons fait des macarons, ma soeur et moi. Nous faisions un coup d'essai pour le mariage d'une de ses amies.
Les couleurs et les parfums ont a fortiori été choisis par les futurs mariés : du vert pour le citron, du rose pour la fraise et du blanc pour la fleur d'oranger.
La recette, c'est moi qui l'ai choisie (chacun son boulot, hein ;-). J'en avais déjà une (clic!) qui fonctionne bien, mais j'avais envie de tester une de celles du livre de Mercotte : Solution Macarons.

Pour que les macarons à la fleur d'oranger soient bien blancs, nous avons mis du colorant alimentaire blanc. Vous pouvez voir ci-dessus la différence entre le macaron blanc sans colorant (il est plutôt beige) et celui avec colorant (blanc, donc). Il s'agissait d'une expérience, pour que les futurs mariés nous donnent leur avis quant à la teinte dudit macaron.
Pour la recette des coques, je vous invite à consulter celle de Mercotte(clic!).
Pour le fourrage, j'ai opté pour une ganache blanche (chocolat blanc/crème fraîche), toujours selon les indications de Mercotte. Mais "non montée" (sans chantilly, donc), juste pour une question de timing. Ganache blanche que nous avons ensuite partagée en quatre et parfumée avec :
- une bonne dose de confiture de fraise,
- un peu d'eau de fleur d'oranger,
- de la pulpe de citron,
- de la vanille (eh oui, j'adore les macarons à la vanille).
Bilan des courses : pas loin de 4 heures pour réaliser 70 macarons (seulement !), pfiou, c'est du boulot, quand même. Et je ne vous raconte pas la quantité de vaisselle à faire. Nous avons suivi la recette à la lettre, et obtenu des macarons présentables, non fissurés, et absolument délicieux. Et tout ça pour que, au final, ma soeur emporte les trois-quarts des macarons... Bein oui, il fallait bien les montrer et faire goûter aux mariés :)

Bon, nos macarons n'étaient pas aussi beaux que ceux de Mercotte (pourtant nous avons bien respecté toutes les indications), mais nous nous sommes régalées. Les fiancés, quant à eux, les ont beaucoup appréciés, semble-t-il.
Comme toujours, les macarons sont bien meilleurs après une nuit au réfrigérateur dans une boîte hermétique.

Une question subsiste, le papier cuisson utilisé (standard, acheté en supermarché) ayant tendance à coller : Mercotte, si tu nous lis, le papier siliconé que tu utilises, de quelle marque/référence précise s'agit-il (Gerex ? Exopap ?) et où le trouves-tu ? Merci d'avance (parce que, c'est pas le tout, mais on doit remettre ça "pour de vrai" en août :)

Merci p'tite soeur : je me suis amusée et régalée !

5.6.10

le sucre Graeffe, vous connaissez ?

Je discutais pâtisserie avec une collègue originaire du Nord de la France (nous parlions plus précisément de ma Tarte au Sucre) lorsqu'elle m'a demandé si je connaissais le vrai sucre du Nord, la vraie cassonade. "Euh, tu veux dire comme de la vergeoise ? - Non, le sucre Graeffe, le vrai. - Alors là pas du tout". Vous imaginez bien que j'étais intriguée : il existe un sucre spécial pour la tarte au chuc' et les pâtisseries du Nord !

Ah oui, parce que ne vous y trompez pas, ce que les gens du nord appellent cassonade n'est pas fabriqué à partir de la canne à sucre (elle ne pousse pas facilement en France...), mais bien à partir des betteraves à sucre (pas des betteraves rouges, hein ;-). Jusque là, j'utilisais de la vergeoise (blonde ou brune), à défaut d'autre chose.

Toujours est-il que, il n'y a pas très longtemps, ma super gentille collègue en question m'a rapporté un paquet dudit sucre, de la cassonade Graeffe, "celle qu'on utilise depuis toujours dans ma famille, sur des crêpes par exemple". Etudions un peu l'objet du délit.
Déjà, j'aime bien le packaging (ce mot sonne un peu trop moderne pour le produit, mais ce n'est pas grave), rétro à souhait, image gourmande, qui rappelle les couvertures des albums Martine (celui-là pourrait s'intituler "Martine prend son p'tit déj"...), et qui fait bien passer le message qui veut être transmis :
Ensuite, niveau texture, c'est l'extase : ce sucre est sablonneux, fin, doux, trop génial. Avec quelques toutes petites "perles" cristallisées, légèrement plus foncées (cliquez sur la première photo et vous devriez les voir). En plus, il a une très jolie couleur.
Enfin, niveau goût : en ouvrant le paquet, on est surpris, l'odeur est très... particulière. Mais le goût est très doux, très bon. Vraiment très bon.

On peut l'utiliser (entre autres) :
- sur des crêpes (cf. photo n°1),
- dans la tarte au sucre,
- pour fourrer les gaufres Flamandes :
Vous avez vu ? On dirait que cette gaufre me tire la langue ;-)

27.5.10

Cookies

Rohlala, je n'ai rien posté depuis 10 jours, c'est la-men-table. Je pourrais vous dire que c'est parce que j'étais submergée de copies à corriger (j'étais submergée, et je le suis toujours), mais cela n'explique pas ce (trop) long silence. Je pourrais vous dire que j'étais en vacances, mais non, à peine en week-end prolongé. J'ai juste fait une pause, en fait, c'est tout.

Ce week-end, j'ai fait 3 framboisiers (énormes) et 3 forêts-noires (énormes aussi) - j'ai un doute quant à l'accord au pluriel pour forêt-noire. Si mon p'tit frère m'envoie les photos, je les posterai (sans S, je vous en supplie, c'est du futur !) ici. Mon père a coupé les gâteaux bien régulièrement, 96 parts (énormes, forcément) en tout. Je vous en reparlerai.

J'hésite à chaque fois à re-publier des recettes que j'ai déjà postées de nombreuses fois. Un exemple typique : les crêpes. Etant donné que j'en fais presque une fois par semaine, ça finirait par manquer d'originalité. Pour les cookies, c'est un peu pareil, mais ils étaient tellement bons et beaux que je n'ai pas pu résister :)

Tiens, je viens à l'instant de voir une pub pour des "Kinder Joy" (j'en ai vu pour la première fois à Venise, il y a quelques jours, mais je n'ai pas eu le temps de les goûter). Le nom est plutôt nul, je trouve (en Italie ce n'était pas le même nom, je crois), mais il faudra que je goûte quand même. Vous avez déjà testé ? Pour moi, en numéro 1, il y a toujours les Raffaello, indétrônables, que j'ai découverts en Allemagne en 1990 et qui ont (enfin !) fini par arriver en France il y a quelques années.

Mais, j'y pense : je n'ai pris qu'un seul dessert, ce soir, il va falloir que je remédie à cela :)

17.5.10

Sablés de la paresseuse

J'avoue que, en ce moment, je suis un peu flemmarde. J'aime toujours autant le sucre, rassurez-vous, mais voilà, j'ai la flemme de faire des desserts longs à préparer. Il me faut des recettes 2 temps 3 mouvements, comme celle du gâteau d'amandes de la semaine dernière par exemple.

Cette fois, je me suis fait des sablés ultra-rapides à préparer : trois ingrédients (farine, beurre, vergeoise), pas de temps de repos, même pas d'oeufs à casser, on met tout dans le robot, quand c'est bien amalgamé on arrête. J'ai fait des petites boules que j'ai aplaties du plat de la main, hop un passage au four et c'était prêt.

On obtient des sablés vraiment sablés, friables à souhait, dorés juste comme il faut. La recette se trouve ici (clic !).

Je dois souffrir de flemmingite aigüe, sans doute ;-) Tenez, aujourd'hui par exemple, il faudrait que je fasse des courses, mais, bah, ça pourra bien attendre demain : il me reste encore des légumes bizarres à préparer. La semaine dernière je me battais contre des fèves (une sacrée v******e, il faut les éplucher DEUX FOIS ; mais j'ai laissé la deuxième peau, faut pas abuser quand même, je me suis mise aux légumes récemment) , cette semaine je dois affronter un chou pointu (???) et des haricots plats - je ne savais même pas s'il fallait les écosser ou pas.... Pfiou, c'est bon les légumes, mais c'est looong à préparer, les pâtes c'est bien plus rapide. Comme les sablés :)

9.5.10

Gâteau d'Amandes, simple comme bon

C'est mon gâteau préféré. Un truc qui me fait saliver rien qu'à y penser. Le gâteau d'amandes de Belle-Maman. Si vous êtes au régime, si les calories (je croyais qu'on devait dire "joules" ?) vous effraient, passez votre chemin : ce dessert est une bombe. Je vous ai aurai prévenus :)

Je disais donc, c'est mon gâteau préféré. Je le fais presque pour moi toute seule. Bergamonsieur et Bergamiss m'ont un peu (très peu) aidée, ils en ont mangé une part. Ce qui m'a laissé dix ou onze douzièmes du gâteau rien que pour moi, yes !

La recette (clic!) est ultra-simple : beurre fondu, sucre, amandes, oeufs. Pas de farine, pas de beurre à température ambiante (parce qu'il n'est jamais à température ambiante quand il le faut, celui-là...), pas de blancs à monter en neige ni même à séparer des jaunes : trop fa-ci-le. Pas light, c'est sûr, mais si vous cherchez de l'allégé, vous n'êtes pas sur le bon site. J'ajoute une cuillérée de rhum à la pâte (parce qu'elle n'est pas assez riche, la pâte, hum, vous voyez...) et éventuellement une pincée de fève tonka (une espèce d'amande noire que l'on râpe comme de la muscade et qui a un goût de... colle Cléopâtre !). C'est trop bon. De la frangipane en barre, en quelque sorte.

Et si le meilleur gâteau du monde était aussi le plus facile à faire ?

3.5.10

Je suis rentrééée :)

Si je vous dis "gondoles", à quoi pensez-vous ? Gagné ! Je rentre de Venise où j'ai passé un séjour sensationnel. Inoubliable. Je pourrais publier les 150 photos que j'ai prises là-bas (et encore, je me suis auto-freinée), mais :
1) ça risquerait de vous barber (je zappe toujours les photos de vacances sur les blogs que je lis, je trouve ça ennuyeux),
2) ça me prendrait trois plombes à télécharger (je ne peux les poster que 5 par 5...),
3) il y a déjà des millions de photos de Venise sur le web, certainement beaucoup plus belles que les miennes d'ailleurs,
4) sur l'une d'entre elles, vous pourriez me voir avec mes baskets (jadis-)blanches, mon bob rouge taille 61, ma polaire noire à la taille, mon sac-à-dos rose fluo et mes T-shirts bariolés qui datent des années 90 : la honte, quoi ;-)

Bref, je vous propose juste quelques morceaux choisis (je me suis limitée à six photos, soyez rassurés).

Des chocolats colorés en forme de masques vénitiens stylisés : Un truc de dingue, un genre de tuyau/fouet en réglisse, de 93 cm de long (j'ai mis une pièce de 20 centimes pour vous donner une idée de l'échelle), j'adooore :
Quelques "biscotti" :
Des morceaux de verre en technique "millefiori" sur l'île de Murano, qui me rappellent les sucettes plates, rondes, blanches avec le bord coloré et un motif transparent au milieu, comme celles que je mangeais quand j'étais petite :
Nous avions emporté avec nous des valises bien trop grandes, pour pouvoir rapporter... des pâtes bien sûr ! Au moins 16 paquets, si j'ai bien compté :
Pour finir, ce n'est pas du sucré, mais j'ai tellement rigolé quand j'ai vu ça : du vrai "fast-huîtres" et aussi du "rapid'asperges" !!! Si si, regardez :
Et admirez le slogan : "Voulez-vous Pâté avec moi ?"... AAaaaaah, l'horreur !
Allez, blague à part, je publie une recette de dessert dans le prochain billet, c'est promis.

16.4.10

Gâteau au Chocolat "Poisson d'Avril" qui ne se prend pas au sérieux

Dans la famille "Bergamote au pays des légumes", je voudrais... les blettes. Aucun rapport avec le gâteau ci-dessus, c'est juste qu'en allant chercher mon panier de légumes hebdomadaire, je me suis (encore) retrouvée avec un truc bizarre : après le céleri-rave, le potimarron, le brocolis (si si, pour moi c'est bizarre) et les nèfles, je suis tombée sur une plante géante très étrange qui sortait du panier. Un genre de rhubarbe verte et blanche. Une fois de plus, heureusement qu'il y avait le papier avec les explications, sinon j'en serais encore à parcourir google images pour trouver le nom du légume en question... Après la lecture dudit papier et un coup de fil à ma maman, j'ai fini par cuisiner la bête, et c'était très bon. Bon, je n'en suis pas encore tout-à-fait à 5 fruits et légumes par jour, mais ça s'améliore (avant, 5, c'était plutôt mon quota mensuel - et encore, lors des bons mois...).

Revenons à nos poissons : j'avais prévu d'apporter un gâteau à la fête de la piscine. Qui dit fête avec enfants dit gâteau au chocolat. La bonne recette, je l'ai (voir ici ou ). Pour la déco... hum, pas le temps de faire un truc sophistiqué (et qui va être découpé en moins de deux, par dessus le marché) ... c'est là que l'expression "comme un poisson dans l'eau" m'est venue à l'esprit. C'était parti pour un poisson rapidos. Nan, ça n'existe pas, comme race de poisson, c'est juste pour dire que je suis allée vite. Du Nutella, des vermicelles, des perles à croquer, et le tour était joué. Si vous préférez un poisson un peu plus coloré, je vous invite à aller voir le dernier gâteau d'anniversaire de Bergamiss (clic !).

Bilan des courses : mon gâteau a été le dernier découpé et le premier terminé. Englouti. Je n'en ai pas eu une miette. Ca veut tout dire.

10.4.10

Salade de Fruits aux Nèfles

Si je calcule bien, ça fait 3 semaines que je mange des légumes (depuis que je me suis abonnée à un "panier de légumes" hebdomadaire). La semaine dernière, j'ai testé le panier mixte, i.e. fruits/légumes. Dedans, il y avait un truc encore plus bizarre que d'habitude, un machin si étrange que j'ignorais même s'il s'agissait d'un fruit ou d'un légume. Ce qui est bien avec les paniers, c'est qu'ils vous écrivent sur un papier tout ce qu'il y a dedans (pour moi qui rêve de cultiver des nouilles, c'est absolument indispensable). Après le céleri-rave il y a quelques semaines, j'ai découvert les nèfles. Après les premières questions et constatations immédiates (ça s'épluche ? y'a un noyau ? oh, il y en a même trois !), nous avons goûté lesdites nèfles. Bergamiss a été conquise, moi un peu moins. Franchement, les nèfles, c'est très beau, mais niveau goût, ce n'est pas transcendant.

Il me restait une grosse pomme verte, une énooorme mandarine, une poire bien mûre et quelques nèfles. J'aurais pu faire une compote, mais je trouvais ça dommage. J'ai transformé le tout en salade de fruits. J'ai épluché et coupé les fruits, ajouté un sachet de sucre vanillé et un peu de sucre. Hop, dans un saladier, au frais, en attendant que le sucre fasse son effet : c'est magique, le jus des fruits sort tout seul, il n'y a pas besoin d'ajouter d'eau ou de sirop de sucre.

Mon papa dit toujours que, dans une salade de fruits, il doit y avoir 3 couleurs, ni plus ni moins (vous connaissiez ce principe ?). Là, je pense que j'ai respecté le cahier des charges. Enfin, si c'est bien de 3 couleurs qu'il s'agit (je lui demanderai confirmation)...
Les nèfles, en salade de fruits, c'est pas mal du tout. Un dessert savoureux et rafraîchissant.

3.4.10

un Crumble ? non, trois !

Un jour, il y a plus de 20 ans, ma mère nous a préparé un dessert qui nous était inconnu jusque là et qui avait un nom bizarre : un crumble. Je ne précise pas un crumble aux pommes, car, chez nous, c'est implicite. Un crumble, c'est aux pommes, c'est comme ça et c'est tout. J'ai tout de suite adoré ce dessert. Un étage de pommes fondantes, parfumées, et une couche sablée au bon goût de beurre, avec, entre les deux, un millimètre de pur bonheur (le jus des pommes qui a légèrement imbibé la pâte sablée, vous avez déjà remarqué ?). En plus, l'odeur d'un crumble en train de cuire, c'est tout bonnement irrésistible, peut-être bien la meilleure odeur au monde. D'habitude, je suis impatiente au possible et je me jette immédiatement sur mes desserts, mais alors là, le crumble, c'est encore pire, vous pouvez être sûrs que je me brûle à tous les coups : je ne peux pas attendre.

Je ne m'étendrai pas sur les détails, mais, en 1995, je n'avais pas beaucoup d'appétit. Déjà que, le reste du temps, je ne mangeais que des pâtes (cf. ce billet), mais là, c'était encore pire. Alors ma mère, ma super maman, me faisait des crumbles. Parce que c'était mon dessert préféré. Elle m'en faisait presque tous les jours, même. J'en mangeais un peu, pour lui faire plaisir.

Le crumble et moi, c'est une histoire particulière, donc. Et comme : 1) c'est très facile à faire (la recette est ici), 2) Bergamonsieur adore ça, 3) ça me rappelle mes "jeunes" années, insouciantes, quand mes parents s'occupaient de tout et moi de rien, 4) c'est uuultra-bon, vous aurez compris que j'en fais très régulièrement.
Comme j'ai eu la main un peu lourde sur les quantités, il m'est resté un peu de pâte à crumble après avoir recouvert mes pommes. Je l'ai répartie dans deux ramequins, l'un contenant des mûres surgelées, l'autre des myrtilles. C'était très bon dans les deux cas, mais les mûres, ça a vraiment trop de pépins pour moi. Les myrtilles, c'est OK.
Le meilleur crumble reste le vrai, l'unique, le crumble aux pommes, celui de ma maman.
Quand j'y repense, elle avait d'ailleurs une bonne longueur d'avance sur la mode culinaire, ma mère : elle nous fait depuis plus de 20 ans des crumbles qui sont drôlement à la mode maintenant.

30.3.10

Pain Perdu Brioché Pris en Crème Brûlée

Bon , c'est pas tout ça, les légumes c'est bien gentil, mais ça ne vaut pas un dessert. Moi qui mangeais 5 fruits et légumes par mois jusqu'à il y a deux semaines, ça me fait tout drôle maintenant. Aujourd'hui par exemple, j'ai préparé pour la première fois de ma vie... (roulements de tambour)... un chou-fleur. Ouaip. Tenez-vous bien, j'en ai même mangé. Rassurez-vous, je ne suis tout de même pas allée jusqu'à le photographier, faut pas exagérer ;-)

Revenons à nos moutons : je veux du suuUuucrééé ! Voici donc une brioche en pain perdu, que j'ai "figée" dans une crème brûlée. Oui, bon, techniquement, c'était une crème pas brûlée : 1) j'ai trouvé qu'elle était belle comme ça 2) j'avais la flemme. Je voulais du pain perdu ET une crème brûlée, et j'ai repensé à une verrine goûtée chez Angelina. J'ai découpé un rond de brioche, que j'ai fait dorer dans du beurre. J'ai déposé la brioche dans un ramequin, je l'ai recouverte de crème (cf. ma recette de crème brûlée) et hop dans le four jusqu'à ce que l'aspect me plaise.

C'était très bon, mais peut-être pas assez crémeux à mon goût. J'aurais dû remplir un peu plus chaque ramequin.

Ah, ça fait du bien, un dessert *soupir*. Moi je vous le dis, les desserts, y'a que ça de vrai :)

21.3.10

Gâteau Breton (Gâteau Basque à la Crème de Pruneaux)

J'ai acheté un paquet de pruneaux pour Bergamiss. Le paquet entamé est resté sur le plan de travail de ma cuisine pendant un certain temps (Bergamiss fonctionne par "périodes", et sa période pruneaux venait de prendre fin). Que faire de ces pruneaux ? J'ai repensé à une carte postale vue je ne sais plus trop où (impossible de la retrouver ni chez moi ni chez ma maman). La carte postale parlait de gâteau breton. Un genre de gâteau basque fourré à la crème de pruneaux, en somme. Avec du beurre salé, bien sûr.

La recette du gâteau basque, je l'ai. Elle était au verso d'une autre carte postale (la plus moche que j'aie jamais vue). Elle est excellente. La meilleure, même. Et pourtant, tous les ans je teste pas mal de gâteaux basques de tous les pâtissiers de Saint Jean de Luz. Pour voir. Le seul qui (à mon avis) peut rivaliser avec le mien, c'est celui de chez Pariès. Bref, ma recette se trouve dans ce billet.
Pour la crème de pruneaux, il a fallu improviser (bein oui, impossible de retrouver la carte postale "gâteau breton", laquelle de toute façon ne donnait peut-être même pas la recette de cette crème...).

Crème de pruneaux
(pour un gâteau)

30cl d'eau
200g de pruneaux dénoyautés
1 càs de sucre roux
1 càs de rhum brun (facultatif)

Mélanger l'eau, le sucre et le rhum. Porter à ébullition. Retirer du feu et ajouter les pruneaux coupés en deux. Laisser tremper 24h minimum (48h c'est mieux). Remettre le tout sur le feu et laisser cuire (réduire) en remuant très régulièrement jusqu'à obtention d'une texture "confiture". Retirer du feu. Réserver.

J'ai obtenu une crème de pruneaux dé-li-cieuse. Parfumée, veloutée, un régal. J'ai procédé comme d'habitude pour mon gâteau basque, en remplaçant la confiture de cerises noires par la crème de pruneaux. Nous nous sommes régalés (même Bergamonsieur, c'est pour dire).

Je sais qu'il est difficile de résister, mais si vous avez la patience d'attendre, ce gâteau est encore meilleur le lendemain.

18.3.10

"Maman, y'a des trucs bizarres dans ton frigo..."

La honte. Je crois qu'il n'y a pas d'autre mot. La h-o-n-t-e. Vous avez bien vu : les trucs bizarres dans mon frigo, ce sont des légumes. Je n'ai pas honte d'avoir des légumes chez moi, comprenez-moi bien, j'ai honte que mes enfants s'étonnent de leur présence dans mon frigo.

Allez, je vous le refais chronologiquement : jusqu'à très récemment, je ne mangeais rien. Rien à part des sucres lents ou rapides. Des féculents et des desserts, en somme. Pâtes, riz, purée et desserts. Des amis (étudiants en médecine) m'ont même surnommée "l'aberration diététique" ou "l'anomalie gastronomique". Oh, mes parents ont bien essayé de me faire ingurgiter des aliments normaux, des légumes et tout et tout. Mais j'étais mille fois plus têtue qu'une mule, alors je ne cédais pas. Je sais, c'est lamentable.
Bergamaman, Bergapapa, je vous présente toutes mes excuses. Il faut le dire, j'étais un vrai dragon. Je n'ai pas fait de bêtises, j'ai eu une adolescence plutôt paisible (mes parents me corrigeront si je mens), mais alors question alimentation... mea culpa.

Si je n'avais pas d'enfants (et si je n'avais pas rencontré Bergamonsieur), je suivrais toujours ce régime alimentaire aberrant. Je ne mangerais que des desserts (et des pâtes "a la carbonara"). Merci Bergamonsieur. Pour tout vous avouer, la semaine dernière j'ai acheté pour la première fois de ma vie (et mangé pour la première fois...) des brocolis. Et des aubergines aussi. Je dois dire que c'était très bon. Mais chassez le naturel... vous connaissez l'expression. Au supermarché, je passe plus de temps dans le rayon pâtes que dans celui des légumes (dont je ressors toujours avec des pommes de terre, d'ailleurs....).

Bref, j'ai décidé d'acheter plus de légumes, et surtout plus de légumes variés. Alors, pour ne pas me défiler, je me suis inscrite à un truc où l'on commande son panier de légumes chaque semaine. Comme ça, je serai obligée de cuisiner ce qu'il y a dedans. Le panier n'est pas donné, certes, mais au moins il y aura des légumes chez moi.

Aujourd'hui, je suis allée chercher mon premier panier (je suis fière de moi). Une fois rentrée à la maison, j'ai vidé le bac à légumes de mon frigo (à titre indicatif, il contenait 9 plaques de chocolat, 2 pots de beurre d'érable, des fruits confits et des pépites de beurre de cacahouète... la honte - je vous rappelle qu'il s'agissait du bac à légumes). Et j'y ai délicatement déposé mes beaux légumes (biologiques, s'il vous plait).

Il y a quelques minutes, lorsqu'elle a ouvert le réfrigérateur, Bergamiss s'est écriée : "Maman, y'a des trucs bizarres dans ton frigo...". La honte. Elle parlait des légumes (pas l'ombre d'un doute, cf. la photo). J'ai éclaté de rire.

Bon, en fait, je crois qu'elle parlait du céleri-rave (si c'est bien comme ça que s'appelle cette boule toute moche ?) et du potimarron (j'en fais quoi, de ce truc ?). Parce que, quand même, j'en fais de temps en temps, des carottes et des haricots, enfin des légumes normaux quoi.

Voilà, des légumes sur ce blog, regardez-les bien, vous n'êtes pas près d'en revoir :)

Pour finir, tout de même, sur une note sucrée, voici des madeleines dorées et moelleuses à souhait, avec un essai dans une caissette en papier (impec) :
Pour la recette, c'est facile : comme pour un quatre-quarts. Le même poids d'oeufs, de beurre, de sucre et de farine.
"Légumes". Je n'aurai jamais autant écrit ce mot que dans ce billet ! Désolée pour les répétitions...

13.3.10

Crème au Chocolat Express (ou comment faire sa "Danette" soi-même)

Tout a commencé un dimanche midi. Mon beau-frère, qui vit au Québec, m'a soumis un problème : il aime les "Danette", les crèmes type "liègeois" ou "vienneois" au chocolat, et, au Québec, il ne trouve qu'une seule marque proposant ce type de produit avec le goût qu'il recherche. Malheureusement pour lui, la marque en question a changé de recette, et - comme souvent dans ce genre de situation - la nouvelle recette n'est pas bonne ; cela me rappelle les céréales Alpen que j'achetais pour Bergamonsieur, avant qu'ils ne changent de recette... ou bien le nouveau film alimentaire Albal qui est soi-disant "encore plus adhérent" alors qu'il ne colle plus du tout !!! Le coup de "nouvelle recette" m'inquiète généralement plus qu'il ne me réjouit : nouvelle = moins chère à fabriquer ??? Sinon, je ne vois pas leur intérêt.
Bref, mon beau-frère ne trouvant plus son bonheur, il en a conclu qu'il ne lui restait plus qu'une seule solution : fabriquer sa crème lui-même. Le hic, c'est qu'il est certes le spécialiste des gaufres (cf sa recette ici ou ), mais pas de la crème au chocolat. Il m'a donc lancé un S.O.S. (Sucrissime "O" Secours) : comment faire sa crème au chocolat maison ? Devant un défi aussi agréable à relever, je me suis immédiatement mise aux fourneaux (pendant que mon mari et son frère bidouillaient l'ordinateur, comme à leur habitude dès qu'ils sont ensemble).
J'ai testé une recette que j'avais (avec oeufs), mais le résultat n'était pas assez crémeux, légèrement granuleux, pas assez chocolaté. Je ne la publie pas ici, car c'était bon mais sans plus.
Finalement, j'ai étudié en détail la composition des "Danette" au chocolat (pas d'oeuf à l'horizon), j'ai regardé à droite et à gauche sur le net, et j'ai fini par concocter ma propre recette (très ressemblante à d'autres qui circulent sur le web).
Crème au Chocolat
(pour 6 pots)
1/2 litre de lait
25g de Maïzena (fécule de maïs)
50g de cacao non sucré (type van Houten)
85g de sucre
Dans une casserole, hors du feu, mélanger les poudres (maïzena, cacao, sucre). Incorporer, toujours hors du feu, le lait froid en fouettant vivement. Porter à ébullition en fouettant constamment. Retirer du feu dès l'ébullition. Verser dans des ramequins individuels (ou dans un seul grand), laisser refroidir, réfrigérer. Je vous conseille de remuer cette crème avant de la déguster.
Je trouve que ces crèmes sont encore meilleures le lendemain, voire (si vous avez la patience d'attendre) deux jours après leur fabrication.
Niveau goût, le résultat est exactement comme de la Danette. Niveau texture aussi, si ce n'est peut-être une très légère granulosité (infime), sans doute dûe à la grande quantité de cacao.
J'imagine que l'on peut varier les doses de cacao (j'essaierai d'en mettre un peu moins, une prochaine fois, pour voir), ajuster la quantité de sucre en fonction de ses goûts, et même jouer sur la texture plus ou moins crémeuse en augmentant ou diminuant la Maïzena.

A titre indicatif, j'ai fait le calcul (prix constatés à Auchan) :
0,44 euro de lait Auchan
+ 0,13 euro de Maïzena
+ 0,56 euro de cacao Van Houten
+ 0,12 euro de sucre Daddy
= 1,25 euro pour 660g de produit fini.
Soit un coût total de 1,90 euro/kg.
Contre 3 euros/kg pour de la Danette Chocolat en magasin.
[Je n'ai pas compté le prix de l'électricité pour la cuisson car, d'une part ça "cuit de peur" comme on dit chez nous (c'est-à-dire très rapidement), d'autre part j'ai choisi des produits "de marque" (sauf pour le lait), donc ça compense.] NDLR : Bergamonsieur me signale à l'instant que je n'ai pas pris en compte le prix de la vaisselle (produit vaisselle, eau, pastille...). Oui, bon, soit.

Ajoutez cela au plaisir d'avoir préparé son dessert soi-même, c'est tout benef'.
Pour changer les parfums, il suffit de remplacer le cacao par de la pistache, de la vanille, du café, du caramel... bref, ce que l'on veut :)
En résumé : trop facile, trop rapide, trop bon.

7.3.10

Making of : mon gâteau "Naissance du Printemps" pour M6

Voilà, c'est passé, ouf. Le reportage a été diffusé, et je suis soulagée : sur plus de trois heures (presque quatre) de tournage, on ne sait jamais ce qui va ressortir après le montage, c'est-à-dire dans les 2 minutes qu'ils vont conserver... Voici donc les explications, le "making of" de ce gâteau.

Le caméraman et la journaliste sont arrivés avec trois bons quarts d'heure de retard (c'était pas plus mal, j'ai eu le temps de tout planquer dans les placards et de passer vite fait un coup d'aspirateur...). Super sympas, ils m'ont tout de suite détendue (j'étais ultra stressée, je dois l'avouer). Ils m'ont posé des questions, se sont visiblement intéressés pour de vrai à ce que je racontais. J'ai attaqué la préparation des deux gâteaux au chocolat.
J'ai utilisé cette recette(clic!), en doublant les doses.

J'ai réparti la pâte dans deux moules : à peu près les deux-tiers dans un grand moule à manqué, rond, de 24 cm de diamètre, et le reste dans un moule plus petit (moule à soufflé, rond aussi).
Pendant que les gâteaux cuisaient, j'ai étalé l'équivalent de deux paquets de pâte d'amande verte, avec un grand rouleau, sur une feuille de papier cuisson.

J'ai sorti les gâteaux, les ai démoulés sur du papier cuisson et les ai laissés refroidir ainsi (à l'envers, donc). Une fois froid, j'ai retourné le plus grand sur le plat de présentation. Je l'ai revouvert de pâte d'amande verte, j'ai un peu lissé l'affaire et découpé l'excédent de pâte avec un couteau non cranté.

J'ai enveloppé le plus petit gâteau de pâte d'amande puis je l'ai posé sur le grand gâteau.

Ensuite, j'ai attaqué la fabrication des roses en pâte d'amandes. Je vous invite à vous rendre sur ce billet pour avoir plus de détails. Je commence par faire un petit cône, pour faire le centre de la rose. Ensuite, je prends une petite boule que j'aplatis en rond, et j'aplatis encore plus un des côtés pour l'affiner. Cela forme un pétale que je colle (juste en appuyant, ça colle tout seul) autour du cône, et ainsi de suite. A la fin, je coupe l'excédent de pâte d'amande du pied de la rose.

Je remercie ma petite voisine d'en face qui m'a prêté la petite fée ci-dessous (merci à sa maman, qui m'a retrouvé le joujou in extremis, le matin même, juste avant de partir à l'école) :

Trois anecdotes :
- j'ai fait tous les magasins de jouets et/ou de loisirs créatifs d'Ile-de-France pour essayer de trouver (sans succès) une petite fée Clochette (re-merci à ma petite voisine, qui m'a sauvée :)
- la journaliste (qui en mourrait d'envie) a proposé de m'aider à faire les roses en pâte d'amande (c'est ce qu'on appelle mettre la main à la pâte !)
- c'est le caméraman qui a eu l'idée de mettre une petite perle argentée (on peut en trouver dans le rayon "dragées" du supermarché) dans la feuille que tient la petite fée.

Pour faire les feuilles, j'ai utilisé un emporte-pièce (pour les feuilles d'érable), j'ai découpé les autres (on les voit moins) directement au couteau. J'ai fait leurs stries avec un cure-dent. Pour imiter des tiges/branchages, j'ai fait un petit boudin de pâte d'amande verte (façon "ver de terre") que j'en entortillé genre "queue de cochon" (en tire-bouchon).

J'ai utilisé de la pâte d'amande blanche pour faire un ruban, puis j'ai déposé une rangée de perles nacrées en sucre (trouvées chez Cultura).

Enfin, j'ai placé la petite fée et les perles argentées de façon harmonieuse (enfin, j'espère...).

Voilà, un gâteau intégralement comestible (sauf la petite fée en plastique, que j'ai bien sûr rendue à ma petite voisine) et, surtout, bon.
Parce que, il faut le dire, souvent, les beaux gâteaux ne sont pas forcément très bons. Là, j'ai utilisé ma recette de brownie, excellente (si si). La preuve en image :
Il n'en est pas resté une miette : nous avons attaqué le début du gâteau à la maison, j'ai emmené le reste à mes collègues, qui l'ont désintégré en moins de deux.
Ce n'était pas excatement le "design" que j'avais prévu au départ, mais je me suis adaptée aux aléas de la cuisson, aux contraintes techniques et aux conditions du tournage (je n'avais rien préparé avant leur arrivée... il fallait d'abord que je range tout le b***** de ma cuisine).
J'ai mis une semaine à retrouver tout ce que j'avais caché dans les placards... Je me demande s'il ne reste pas encore deux ou trois petites choses qui ne sont pas à leur place.
J'ai essayé de la cacher, mais il me semble qu'on voit dans le reportage que, chez moi, il n'y a que des ampoules au bout des douilles, pas de lustre ou d'applique... Bah, c'est pas ça qui m'empêche de faire des gâteaux :)
J'aurais aimé prendre des photos de chaque étape, mais ça na pas été possible.
Au final, je suis ravie d'être passée à la télé, c'était beaucoup de stress mais pour un beau résultat, je trouve. Il y a quand même un côté frustrant, dans tout ça : j'ai dit tellement de choses, j'ai tout expliqué, et on ne voit en définitive qu'une toute petite partie de mon travail. Mais je suis contente, le gâteau était chouette :)
Si vous n'avez pas vu le reportage, il est visible (encore pendant quelques jours), ici(clic!). Choisissez l'émission 100%Mag du 3 mars, je suis dans le chapitre 1.

3.3.10

Sucrissime à la télé : ce soir sur M6 !

Un rapide message pour vous dire que je serai dans l'émission 100% Mag de ce soir, sur M6, quelque part entre 18h50 et 19h40. Leur équipe est venue me filmer en train de réaliser ce gâteau.
Tous les détails dans un prochain billet :)

Si vous n'avez pas pu voir le reportage, il est visible ici. Choisissez l'émission 100%Mag du 3 mars, je suis dans le chapitre 1.