Et voilà, c'est la rentrée. Comme tous les ans, j'aurai une boule au ventre en entrant en classe avec mes premiers élèves de l'année. Comme tous les ans, je me dirai "allez, cette année, tu fais ta tête genre hyper-ultra-sérieuse et sévère, pour leur faire peur dès le premier jour". Et comme tous les ans un de ces charmants (heum) bambins fera (ou dira) une bêtise plus grosse que lui et j'éclaterai de rire. Comme tous les ans.
Parce que, peut-être l'ignorez-vous, il y a une catégorie de personnes qui aime encore moins la rentrée que les élèves. Naan, pas les parents, eux sont enfin débarrassés de leur progéniture. Ce sont les profs. Bein oui. Imaginez-vous une heure devant une cohorte d'adolescents plus ou moins pubères (tiens, ça me rappelle "Le cercle des poètes disparus", un de mes films préférés - mon frère et moi pouvions réciter à peu près tous les dialogues par coeur, à une époque), intéressés uniquement par leur équipe de foot fétiche, leur iphonebiduletruc, la dernière marque de shoes à la mode, et vous en train de leur expliquer "mais j'vous jure que les cosinus c'est utile dans la vie !"... Je ne vous raconte pas la crédibilité. Tout ça toute la semaine, toute l'année.
Ne vous méprenez pas, je ne me plains pas, j'adore mon métier, c'est juste que 1) j'ai toujours un peu la trouille le jour J, c'est vrai ; 2) heureusement qu'il y a eu les vacances pour recharger mes batteries.
Allez, pour détendre l'atmosphère, quelques-unes de leurs meilleures blagues (véridiques, hein, qui me sont réellement arrivées, pas des machins inventés qui circulent sur le net) :
Quand j'étais enceinte :
- Madame, maintenant il faut que vous fassiez attention à ce que vous mangez.
- Oui, effectivement, mais qu'est-ce qui te fait dire ça ?
- Bein, si vous avalez des trop gros morceaux, le bébé va s'étouffer.
- (*je devrais dire deux mots à son prof de biologie*)
ou encore :
- Quand vous accoucherez, il faudra remettre le squelette du bébé dans l'ordre ?
- Hein ???!!!???
- Bein oui, j'ai entendu que ma tante, elle avait perdu les os.
- (*idem*)
et mes élèves de troisième, voulant connaître le sexe du bébé :
- Ca y est, vous l'avez faite, votre chorégraphie ?
J'en aurais des dizaines à vous raconter, mais je finirai par celle-ci, lue sur la copie d'un élève (la deuxième ligne de son contrôle sur le théorème de Thalès) :
"Et là, c'est le drame : trou de mémoire. J'aurais dû manger plus de poisson..."
Ce qui lui a tout de même rapporté 2 points, parce qu'il m'avait fait rire :-)
Pour oublier la rentrée, et parce que je n'en avais encore jamais vraiment publié, voici ma recette de mousse au chocolat. Bergamonsieur m'a dit que sa mère avait une très bonne recette "quand il était petit", j'ai donc appelé Belle-Maman, mais elle ne l'a pas retrouvée, sa recette. J'ai appelé ma mère à moi, mais elle n'a pas su me dire quelle recette elle utilisait autrefois. Alors elle m'a donné sa recette du moment, que j'ai bidouillée. Je vous livre le résultat.
Mousse au chocolat
200g de chocolat
30g de beurre
4 oeufs
une pincée de sel
30g de sucre
1 sachet de sucre vanillé
Battre les blancs d'oeufs en neige avec la pincée de sel. Réserver au frais.
Faire fondre le chocolat au bain-marie. Retirer du feu. Ajouter le beurre, mélanger à la spatule. Incorporer les jaunes d'oeufs un à un, mélanger. Incorporer le sucre et le sucre vanillé. Ajouter un peu de blancs en neige, mélanger, puis le reste de blancs en neige. Mélanger délicatement (toujours à la spatule). Répartir dans des verres ou des coupelles, réfrigérer.
J'aime beaucoup la mousse dans ces verres, on dirait qu'elle est en lévitation :
Voilà, quelques grammes de finesse dans un monde de brutes ...
Demain, je reprends mon costume de prof (c'est-à-dire je m'habille comme d'habitude : jean/T-shirt), et c'est reparti [c'est bien connu, les enseignants ne sont pas une référence en matière de mode vestimentaire, il faut le dire - sauf peut-être ma prof de latin en seconde, qui portait un tailleur différent chaque jour de l'année, avec sac-à-main, chaussures et ceinture assortis, s'il vous plait].
Bonne rentrée à tous, et plus particulièrement aux enfants !
2.9.10
24.8.10
Marathon Macarons : 400 Macarons pour une Pièce Montée
Je vous en avais parlé il y a quelque temps, ma soeur a eu la "bonne" idée de proposer à une de ses amies qui se mariait de s'occuper de la pièce montée... en macarons ! L'idée a évidemment plu aux futurs mariés, et ma petite soeur de me téléphoner, la bouche en coeur : "diiis, tu voudrais bien m'aider à faire une pièce montée en macarons, pour 80 personnes ?". Bein là, vous imaginez bien que la gourmande que je suis n'a pas pu refuser.
Le truc un peu compliqué, c'est que les fiancés avaient des idées bien précises, ils voulaient :
- une pièce montée EN macarons, sans support, vous savez, sans le traditionnel cône autour duquel on plante les macarons,
- des macarons verts au citron,
- des macarons roses à la fraise,
- des macarons blancs à la fleur d'oranger,
- des macarons violets "surprises" (fourrage au hasard parmi les trois parfums précédents).
Pour ce qui est des couleurs (et des parfums), ça allait : j'ai des colorants alimentaires bleu, jaune, rouge, c'est juste une question de dosage. Pour ce qui est de la première contrainte, argh, là c'était plus dur : après la phase de test dont je vous ai parlé, nous avons été dans l'obligation de constater que, comme je m'en doutais, on ne pouvait pas empiler les macarons, c'était trop risqué.
Nous avons regardé dans diverses boutiques les présentoirs proposés. Soit ils étaient laids, soit hors de prix (>300 euros...). Alors ma soeur en a fabriqué un. Oui, vous avez bien lu, fabriqué. Je vous montre le résultat, et ensuite je vous explique :
La classe, hein ? Elle a recouvert de vénilia blanc des disques en polystyrène, elle a découpé (à la scie sauteuse !) des trèfles dans des plaques de plexiglas, et elle a joliment empilé et fixé le tout. Il n'y a que les deux gugusses - euh, pardon, mariés - en porcelaine qui ont été achetés tout faits.
Ce fut un véritable marathon : une journée complète à "macaronner". De 9h à 19h (on dirait des horaires d'ouverture...).
10 heures de travail, 7 doses de macarons : 21 blancs d'oeufs, 1kg600 de sucre glace, 850g de poudre d'amandes, 210g de sucre. Et pour le fourrage je n'ai pas compté (chocolat blanc de couverture, crème liquide, etc.). Au total, pas loin de 400 macarons.
Dressage des macarons à la poche à douille (jetable, heureusement, nous en avons utilisé 7) :
Vu que je n'avais ni douille de 8mm, ni douille de 10mm, et que toutes les boutiques étaient dévalisées (même Mora), j'ai pris une douille en plastique d'une autre taille et... je l'ai sciée, au couteau. Bein oui, j'ai pas de scie sauteuse, moi ;-). Ca a fait le boulot.
La pâte rose dans les poches vertes donnait un effet d'optique carrément flashy, malheureusement invisible en photo.
Les macarons après cuisson :
Le truc un peu compliqué, c'est que les fiancés avaient des idées bien précises, ils voulaient :
- une pièce montée EN macarons, sans support, vous savez, sans le traditionnel cône autour duquel on plante les macarons,
- des macarons verts au citron,
- des macarons roses à la fraise,
- des macarons blancs à la fleur d'oranger,
- des macarons violets "surprises" (fourrage au hasard parmi les trois parfums précédents).
Pour ce qui est des couleurs (et des parfums), ça allait : j'ai des colorants alimentaires bleu, jaune, rouge, c'est juste une question de dosage. Pour ce qui est de la première contrainte, argh, là c'était plus dur : après la phase de test dont je vous ai parlé, nous avons été dans l'obligation de constater que, comme je m'en doutais, on ne pouvait pas empiler les macarons, c'était trop risqué.
Nous avons regardé dans diverses boutiques les présentoirs proposés. Soit ils étaient laids, soit hors de prix (>300 euros...). Alors ma soeur en a fabriqué un. Oui, vous avez bien lu, fabriqué. Je vous montre le résultat, et ensuite je vous explique :
La classe, hein ? Elle a recouvert de vénilia blanc des disques en polystyrène, elle a découpé (à la scie sauteuse !) des trèfles dans des plaques de plexiglas, et elle a joliment empilé et fixé le tout. Il n'y a que les deux gugusses - euh, pardon, mariés - en porcelaine qui ont été achetés tout faits.
Ce fut un véritable marathon : une journée complète à "macaronner". De 9h à 19h (on dirait des horaires d'ouverture...).
10 heures de travail, 7 doses de macarons : 21 blancs d'oeufs, 1kg600 de sucre glace, 850g de poudre d'amandes, 210g de sucre. Et pour le fourrage je n'ai pas compté (chocolat blanc de couverture, crème liquide, etc.). Au total, pas loin de 400 macarons.
Dressage des macarons à la poche à douille (jetable, heureusement, nous en avons utilisé 7) :
Vu que je n'avais ni douille de 8mm, ni douille de 10mm, et que toutes les boutiques étaient dévalisées (même Mora), j'ai pris une douille en plastique d'une autre taille et... je l'ai sciée, au couteau. Bein oui, j'ai pas de scie sauteuse, moi ;-). Ca a fait le boulot.
La pâte rose dans les poches vertes donnait un effet d'optique carrément flashy, malheureusement invisible en photo.
Les macarons après cuisson :
Un truc très important, primordial même : nous avons utilisé du papier siliconé (Exopap de chez Matfer), c'est absolument in-dis-pen-sable. Le papier cuisson traditionnel colle. Là, le décollage était impeccable.
Les coques cuites, avant fourrage :
Une superstar en gros plan :
Une superstar en gros plan :
Allez, une autre :
Cette fois, les macarons verts étaient au citron vert, et non au citron jaune comme pour nos essais. Pour ce qui est des macarons blancs, je crois bien que je n'aurais jamais pensé à les parfumer à la fleur d'oranger. C'était délicieux.
Et voilà le résultat final, le jour J, dans son contexte :
Que de travail, mais pour quel résultat !
La recette, c'est celle du livre de Mercotte, sans meringue italienne (pas le temps et pas l'envie), cuisson 15 minutes exactement à 150°C (chaleur tournante). Certains macarons n'étaient pas tout-à-fait lisses (pas grave), pas le temps de mixer davantage la poudre d'amandes, ni de tamiser. Sinon, on y aurait passé la nuit, aussi.
Merci p'tite soeur pour cette journée aussi agréable que mémorable, je me suis bien amusée. C'était du boulot, mais on a réussi !
PS : je vous rassure, ma soeur m'en a quand même laissé quelques-uns, sur les 400 :-)
19.8.10
Farandole de desserts
Je profite de notre retour "anticipé" pour publier quelques photos qui attendaient leur tour depuis un certain temps (pour ne pas dire un temps certain). J'écris "anticipé" car nous sommes rentrés de Chamonix deux jours plus tôt que prévu : nous avions apporté un sac de voyage avec des vêtements légers, nous nous sommes retrouvés sous la pluie, avec des températures avoisinant les 10°C... J'avais bien pris un petit gilet, mais Bergamonsieur, optimiste, n'avait que des shorts et T-shirts...
Ci-dessus et dessous, une vingtaine de tiramisu individuels, que j'avais préparés pour la Fête des Voisins :
Ci-dessus et dessous, une vingtaine de tiramisu individuels, que j'avais préparés pour la Fête des Voisins :
Des gâteaux au chocolat préparés par les enfants :
La même recette (faite par moi cette fois-ci), décor chocolat blanc, pour la fête du Conservatoire :
Une galette des rois "calzone", façon gros chausson à la frangipane (pratique quand il ne vous reste qu'un seul rouleau de pâte feuilletée) :
Des financiers, dans des caissettes en papier (pas de moules à beurrer ni à nettoyer, yes !) :
11.8.10
Petits Moelleux aux Amandes en 5 minutes (cuisson comprise)
Roooh, un mois et demi que je n'ai rien publié... Après la cavalcade de fin d'année (fêtes des divers clubs de sport, du conservatoire, auditions, bagages à préparer, rendez-vous, réinscriptions aux diverses activités...), j'ai fait une bonne pause (bien méritée, il faut le dire, quand même) à Saint Jean de Luz. Les glaces Lopez y sont toujours aussi bonnes (me manquez pas la "Caramel au sel de Guérande", ma préférée) ; les macarons Adam, après une baisse de qualité l'année dernière, sont redevenus au top, et le gâteau basque à la crème de chez Pariès est toujours sublime.
Je profite de mon retour à la maison pour poster un véritable péché de gourmandise, un truc que j'ai fait en 5 minutes, pour calmer une soudaine rage de sucre (affection fréquente chez ma petite personne, vous le savez :). J'ai fait cuire le gâteau d'amandes de Belle-Maman dans des caissettes en papier, au micro-ondes (non, je n'ai pas mis ma belle-mère dans le four, seulement les caissettes, voyons).
Je profite de mon retour à la maison pour poster un véritable péché de gourmandise, un truc que j'ai fait en 5 minutes, pour calmer une soudaine rage de sucre (affection fréquente chez ma petite personne, vous le savez :). J'ai fait cuire le gâteau d'amandes de Belle-Maman dans des caissettes en papier, au micro-ondes (non, je n'ai pas mis ma belle-mère dans le four, seulement les caissettes, voyons).
Dans mon verre-doseur (en verre, avec bec verseur), j'ai fait fondre (au micro-ondes) 25g de beurre. J'ai ajouté 50g de sucre, 50g de poudre d'amandes, une goutte de rhum brun et 1 oeuf. J'ai versé (d'où l'utilité du bec verseur) la pâte dans des caissettes en papier, et hop, une trentaine de secondes au micro-ondes et le tour était joué. Il faut tout de même laisser refroidir un peu avant de se jeter dessus, sinon vous allez vous brûler (je parle en connaissance de cause, vous l'aurez compris).
Je vous l'avais dit, 5 minutes top chrono. Je suis sûre que l'on peut même compter la vaisselle dans ces 5 minutes.
On obtient des moelleux aux amandes vraiment moelleux, sans croûte car sans cuisson au four traditionnel (pas dorés, a fortiori), au bon goût de frangipane, avec une texture proche de l'intérieur des bonnes perles-coco des restaurants chinois.
Tiens, en parlant de ça, nous avons récemment dîné chez Vong, à Paris, où, en plus d'un sublime canard laqué à la Pékinoise, j'ai dégusté le meilleur dessert qu'il m'ait été donné de mangé dans un restaurant chinois : une glace en beignet. Il s'agit d'une boule de glace à la vanille enrobée de pâte à beignet puis plongée dans la friture. J'ignore comment c'est possible, mais le beignet est bien frit, doré, tandis que la glace à l'intérieur n'est absolument pas fondue... J'imagine que c'est un peu comme pour la meringue de l'omelette norvégienne, je suppose que la pâte à beignet fait isolant ? Toujours est-il que la glace à la vanille était sublime, au vrai bon goût de vanille - pas comme celle du commerce qui a toujours une sorte d'amertume, quelle que soit la marque - avec des petites graines comme il faut, et la pâte à beignet délicieuse, elle m'a rappelé le goût des doughnuts que j'ai pu manger sur les "Piers" de Brighton et d'Eastbourne, en Angleterre. Une merveille. Ce qui est assez inattendu, car, soyons honnêtes, au restaurant chinois la meilleure partie est rarement le dessert... Là, je me suis ré-ga-lée.
Le blog reprendra son rythme habituel à la rentrée, d'ici là bonne fin de vacances à ceux qui en ont encore, et bon courage aux autres.
Tiens, en parlant de ça, nous avons récemment dîné chez Vong, à Paris, où, en plus d'un sublime canard laqué à la Pékinoise, j'ai dégusté le meilleur dessert qu'il m'ait été donné de mangé dans un restaurant chinois : une glace en beignet. Il s'agit d'une boule de glace à la vanille enrobée de pâte à beignet puis plongée dans la friture. J'ignore comment c'est possible, mais le beignet est bien frit, doré, tandis que la glace à l'intérieur n'est absolument pas fondue... J'imagine que c'est un peu comme pour la meringue de l'omelette norvégienne, je suppose que la pâte à beignet fait isolant ? Toujours est-il que la glace à la vanille était sublime, au vrai bon goût de vanille - pas comme celle du commerce qui a toujours une sorte d'amertume, quelle que soit la marque - avec des petites graines comme il faut, et la pâte à beignet délicieuse, elle m'a rappelé le goût des doughnuts que j'ai pu manger sur les "Piers" de Brighton et d'Eastbourne, en Angleterre. Une merveille. Ce qui est assez inattendu, car, soyons honnêtes, au restaurant chinois la meilleure partie est rarement le dessert... Là, je me suis ré-ga-lée.
Le blog reprendra son rythme habituel à la rentrée, d'ici là bonne fin de vacances à ceux qui en ont encore, et bon courage aux autres.
20.6.10
Gâteau au Chocolat "spécial natation" : une piscine comestible
Hier avait lieu la fête du club de natation de Bergamoustique. Je lui ai préparé un gâteau ad hoc.
Tout a commencé quand j'ai vu un gâteau "piscine" dans un magazine pour petite fille (celui de Bergamiss, plus précisément). Il s'agissait d'un cheese cake (fromage blanc/speculoos) recouvert de glaçage bleu et décoré façon piscine.
Pour une fête réunissant des enfants de 5/6 ans, il faut forcément un gâteau au chocolat, LE gâteau au chocolat, le préféré de Bergamoustique. La recette du gâteau en question se trouve dans ce billet(clic!). Je l'ai fait cuire dans un moule rectangulaire antiadhésif, puis placé dans mon plat à gratin, blanc.
Pour ce qui est du glaçage, je trouve que c'est un peu comme la tarte au concombre, dans la blague : c'est pas bon, heiiiiin. Déjà que je n'aime pas préparer un glaçage, mais en plus ça gâche complètement les gâteaux, surtout sur un gâteau au chocolat (je parle de glaçage au sucre glace et/ou au beurre). Alors comment avoir une surface bleue imitant l'eau sans faire ce type de glaçage ? Un petit tour sur internet, et je trouvais la solution : une fondue de schtroumpfs !
Comme je ne voulais pas "saboter" mon super gâteau au chocolat avec des bonbons fondus (le mélange me semblait hasardeux), j'ai protégé le gâteau avec une feuille de papier azyme (comestible, donc) :
Allons-y pour la préparation de "l'eau de la piscine". J'ai utilisé un peu plus d'un paquet de bonbons schtroumpfs. Raaaah ! il y a la schtroumpfette et le grand-schtroumpf qui ont des chapeaux jaunes et rouges, raah, il faut les couper, sinon je n'aurai pas une eau de la bonne couleur...
Pour les lignes de bouées, quelques colliers de bonbons et deux fils scoubidous acidulés :
Avec un feutre alimentaire, j'ai dessiné deux lignes noires sur une autre feuille de papier azyme. J'ai fait fondre les schtroumpfs (en ayant pris soin de scalper les schtroumpfettes et grands-schtroumpfs au préalable) au micro-ondes avec trois cuillères à soupe d'eau. J'ai étalé le mélange sur le papier posé sur une plaque, et j'ai déposé les lignes de bouées avant que l'ensemble ne fige.
Bon, le papier sur la plaque, c'était pas la meilleure idée de la journée : j'ai galéré pour le décoller (heureusement que Bergamonsieur m'a aidée). Mais le résultat était joli, très ressemblant à de l'eau. Et, comme je le voulais, pas du tout collé sur le gâteau au chocolat.
Ah, oui, j'oublais : ça en met partout, le schtroumpf fondu, ça colle, ça file... Il m'a fallu pas mal d'eau chaude pour nettoyer les ustensiles :)
Pour les plots, des chamallows que j'ai coupés aux ciseaux et marqués avec un feutre alimentaire. Pour le plongeoir, un "paille d'or framboise" collé sur un morceau de chamallow. Pour l'échelle, un fil bleu et un morceau de paille d'or :
La touche finale, un nageur en pâte d'amande :
Et voilà le travail ! Une piscine comestible.
Mon gâteau a fait sensation. J'avais tous les enfants du club autour de moi, ils voulaient tous "tremper leur doigt dans l'eau" et "manger la piscine" !!! Un des entraineurs, bluffé, a photographié le gâteau et l'a mis en fond d'écran sur son téléphone.
Pour la dégustation, j'ai décollé délicatement les bords et retiré toute "l'eau" de la piscine et la feuille azyme, et ainsi accédé facilement au gâteau au chocolat (mon stratagème ayant bien fonctionné, le gâteau n'était pas du tout recouvert de schtroumpf fondu) :
16.6.10
Crème à la Vanille (façon "Danette")
Il y a trois mois, mon beau-frère me demandait comment faire de la "Danette" soi-même. Après quelques tentatives plus ou moins fructueuses, j'avais fini par trouver une recette facile, rapide et trèèès proche de la vraie Danette au chocolat (cliquez ici pour la recette).
J'ai voulu voir ce que cette recette donnerait avec de la vanille à la place du chocolat (enfin, à la place du cacao, plus précisément). J'ai repris la même recette, en faisant infuser une gousse de vanille (fendue et grattée) dans le lait bien chaud, lait que j'ai laissé refroidir avant de le mélanger à la fécule de maïs (vous avez déjà essayé de mélanger de la maïzena et du lait chaud ? Ca marche pas, hein :)
Bilan :
- question préparation : il a fallu que je laisse cuire le mélange plus longtemps pour qu'il finisse par épaissir (normal : des grains de vanille, ça n'a pas la même consistance que 50 grammes de cacao...), pas facile de jauger le truc.
- question visualisation : c'est un peu pâlot, de la crème à la vanille sans colorant et sans jaune d'oeuf... Un peu trop blanc, ça manque de peps.
- question dégustation : mouais, pas mauvais, mais je ne suis pas convaincue. La version chocolat est bien meilleure. J'ai testé la version vanille, je ne recommencerai pas.
Je préfère une bonne crème brûlée, même quand elle n'est pas brûlée :)
J'ai voulu voir ce que cette recette donnerait avec de la vanille à la place du chocolat (enfin, à la place du cacao, plus précisément). J'ai repris la même recette, en faisant infuser une gousse de vanille (fendue et grattée) dans le lait bien chaud, lait que j'ai laissé refroidir avant de le mélanger à la fécule de maïs (vous avez déjà essayé de mélanger de la maïzena et du lait chaud ? Ca marche pas, hein :)
Bilan :
- question préparation : il a fallu que je laisse cuire le mélange plus longtemps pour qu'il finisse par épaissir (normal : des grains de vanille, ça n'a pas la même consistance que 50 grammes de cacao...), pas facile de jauger le truc.
- question visualisation : c'est un peu pâlot, de la crème à la vanille sans colorant et sans jaune d'oeuf... Un peu trop blanc, ça manque de peps.
- question dégustation : mouais, pas mauvais, mais je ne suis pas convaincue. La version chocolat est bien meilleure. J'ai testé la version vanille, je ne recommencerai pas.
Je préfère une bonne crème brûlée, même quand elle n'est pas brûlée :)
14.6.10
j'ai testé pour vous : les Kinder Joy
(Préambule : il ne s'agit PAS d'un billet sponsorisé, il n'y en a pas chez moi :)
Quand je suis allée à Venise, j'ai aperçu ces drôles de Kinder dans une vitrine. Chaque jour, je me disais "il faut que je goûte ce truc, il le faut". Et puis les jours ont passé, j'ai goûté et testé des tas de choses, mais je n'ai pas revu les Kinder-machins (je ne crois pas qu'ils s'appelaient Kinder Joy, en Italie, mais je ne me rappelle plus), et je suis rentrée. En me disant que, bah, ils finiraient bien par arriver en France.
Bingo, quelques jours plus tard, je voyais une pub pour les Kinder Joy, chez nous. Etant donné que je suis comme les enfants, une vraie gamine, il fallait que je goûte ça. Un tour à la supérette du coin, et hop, l'affaire était faite.
Verdict, quasiment en temps réel :
- argh, 3 euros les trois bidules ! C'est "rêche". Bon, pas grave, attaquons.
- "Kinder Joy" : j'espère que, chez Ferrero, ils n'ont pas payé trop cher l'équipe qui a bossé pour trouver ce nom, parce que dans le genre nul, c'est carrément nul. Disons-le franchement, c'est même pourri... Passons aux choses sérieuses.
- le packaging : ouais, pas mal, mais Shrek est un peu trop gros, limite omniprésent. La coque en plastique me plait bien : sûre, solide, hygiénique, rien à redire.
- roooh, ça s'ouvre en deux comme ça ! Trop génial ! (quand je vous disais que j'étais comme les enfants). Reste que ce n'est pas très facile à ouvrir, pour un enfant.
- dans une moitié, sous l'opercule, la surprise, ok.
- une petite cuillère (euh, dans quel sens on l'utilise ?) qui ressemble à un champignon plat.
- l'autre moitié : deux petites sphères, genre "rocher", sont à la surface d'un lit de chocolat blanc sur fond de chocolat au lait. Appétissant, mais je vais engloutir ce Kinder-spécial en moins de deux... c'est pas bien gros.
- hmm, c'est bon, ce truc. Peut-être pas assez crémeux. Pourtant il est à température ambiante. Heureusement que je ne l'ai pas mis au frigo, j'aurais eu du béton.
- les petites sphères : ça peut aller, mais je m'attendais à mieux. Le goût est sympa, mais c'est un peu léger tout de même.
Bilan : c'est bon (surtout la partie blanche, en fait), ça a plu à 3 Bergatesteurs sur 4, mais, nous sommes unanimes, ça ne vaut pas un bon vieux Kinder traditionnel [et encore moins un Raffaello - mais il n'y a rien de meilleur qu'un Raffaello, alors la barre est haute]. Et puis je n'aime pas trop le principe de râcler avec la petite cuillère : malgré tous mes efforts, il est resté un tout petit peu de chocolat dans la coque, qui m'a laissé comme une impression de gâchis (je sais, il ne restait pas grand-chose, je suis à la limite du TOC, là...).
Voilààà, vous savez tout :)
10.6.10
un Pain Perdu "magique" (d'après une recette de Michalak)
Quand il est tard le soir, et qu'il n'y a plus rien à la télé, rien à part Histoires Naturelles (émission pourtant super intéressante avec une super musique de générique) ou des séries allemandes déprimantes (type "La clinique de la Forêt Noire"), je zappe parfois sur LuxeTV. Je vous jure, ça existe. On nous y montre des hôtels de luxe, des "spas" de dingues, des bijoux de ouf (aucun prix n'est donné, ce serait juste vulgaire, ma chère) et parfois des restaurants "hype", des cuisiniers de folie, et même, avec beauuucoup de chance, des pâtissiers.
Inutile de vous dire que Bergamonsieur se moque gentiment de moi chaque fois qu'il s'aperçoit que je suis (j'ai été) devant cette chaîne... Quand je finis par aller me coucher, tombant de sommeil, il faut juste que je pense à remettre la télé sur une chaine "normale", sinon c'est sûr, je suis grillée :)
Bref, en regardant une vidéo de LuxeTV sur internet, de fil en aiguille je suis tombée sur des vidéos de Christophe Michalak (après réflexion, j'avais peut-être atterri sur le site de Femme Actuelle, mais c'est moins glamour que LuxeTV, vous ne trouvez pas ?) nous expliquant quelques recettes de desserts. Youpie !
Il y avait entre autres le Flan Pâtissier, la tarte Tatin (c'est malin, son idée, pour faire une tatin express, d'ailleurs) et le Pain perdu.
Le pain perdu, il y a au moins trois raisons d'en faire :
1) c'est trop bon,
2) c'est trop facile,
3) ça me rappelle quand ma mère nous en faisait quand j'étais petite et qu'on se battait, mon frère, ma soeur et moi, pour en manger le plus possible (inutile de préciser qu'on se brûlait à chaque fois, du coup...),
4) c'est trop bon (je vous l'avais dit : au moins 3 raisons :)
J'avais déjà une bonne recette de pain perdu, mais celle de Michalak était bien tentante. Je vous écris la recette en résumé, si vous voulez voir le modus operandi, c'est sur youtube ou dailymotion.
Pain perdu
(pour une quantité énooorme de pain perdu)
200g de lait
800g de crème liquide
100g de jaunes d'oeufs (environ 5 jaunes)
150g de sucre
du pain rassis (ou de la brioche, pour du pain perdu "de luxe")
Mélanger les jaunes et le sucre, ajouter le lait et la crème en fouettant. Déposer des tranches de pain dans ce mélange et laisser reposer une nuit au frais. Le lendemain, déposer un voile de cassonade et du beurre dans une poêle, égoutter rapidement les tranches de pain et les faire dorer de chaque côté. Servir chaud.
Plusieurs remarques :
- j'ai ajouté une peu de rhum et de vanille à la préparation (ma maman fait comme ça, et c'est encore meilleur),
- avec ces quantités, on peut préparer du pain perdu pour un régiment, un bataillon : il faut plusieurs baguettes pour utiliser tout ce liquide (yes ! j'ai pu manger tout le pain perdu que je voulais !)
- vous voyez, je vous l'avais dit, en pâtisserie, il FAUT tout PESER. Y'a que ça de vrai. Si le "dieu" Michalak pèse, c'est qu'il faut peser. En plus, peser du lait et de la crème, ça évite de salir un verre doseur : cool.
Verdict : il est excellentissime, sucrissime, ce pain perdu. Recette testée et adoptée à tout jamais.
Alors, en quoi est-il magique, ce pain perdu, me direz-vous. Déjà, il est sublime, ce qui en soi n'est déjà pas mal. Mais surtout, c'est une recette "2 en 1" : comme j'avais un peu trop de liquide (et pourtant j'avais divisé les proportions pour 3 jaunes d'oeufs), j'ai versé le reste dans des ramequins à crème brûlée, et hop dans le four à 110°C jusqu'à ce que la crème soit prise. Tadaaam :
Inutile de vous dire que Bergamonsieur se moque gentiment de moi chaque fois qu'il s'aperçoit que je suis (j'ai été) devant cette chaîne... Quand je finis par aller me coucher, tombant de sommeil, il faut juste que je pense à remettre la télé sur une chaine "normale", sinon c'est sûr, je suis grillée :)
Bref, en regardant une vidéo de LuxeTV sur internet, de fil en aiguille je suis tombée sur des vidéos de Christophe Michalak (après réflexion, j'avais peut-être atterri sur le site de Femme Actuelle, mais c'est moins glamour que LuxeTV, vous ne trouvez pas ?) nous expliquant quelques recettes de desserts. Youpie !
Il y avait entre autres le Flan Pâtissier, la tarte Tatin (c'est malin, son idée, pour faire une tatin express, d'ailleurs) et le Pain perdu.
Le pain perdu, il y a au moins trois raisons d'en faire :
1) c'est trop bon,
2) c'est trop facile,
3) ça me rappelle quand ma mère nous en faisait quand j'étais petite et qu'on se battait, mon frère, ma soeur et moi, pour en manger le plus possible (inutile de préciser qu'on se brûlait à chaque fois, du coup...),
4) c'est trop bon (je vous l'avais dit : au moins 3 raisons :)
J'avais déjà une bonne recette de pain perdu, mais celle de Michalak était bien tentante. Je vous écris la recette en résumé, si vous voulez voir le modus operandi, c'est sur youtube ou dailymotion.
Pain perdu
(pour une quantité énooorme de pain perdu)
200g de lait
800g de crème liquide
100g de jaunes d'oeufs (environ 5 jaunes)
150g de sucre
du pain rassis (ou de la brioche, pour du pain perdu "de luxe")
Mélanger les jaunes et le sucre, ajouter le lait et la crème en fouettant. Déposer des tranches de pain dans ce mélange et laisser reposer une nuit au frais. Le lendemain, déposer un voile de cassonade et du beurre dans une poêle, égoutter rapidement les tranches de pain et les faire dorer de chaque côté. Servir chaud.
Plusieurs remarques :
- j'ai ajouté une peu de rhum et de vanille à la préparation (ma maman fait comme ça, et c'est encore meilleur),
- avec ces quantités, on peut préparer du pain perdu pour un régiment, un bataillon : il faut plusieurs baguettes pour utiliser tout ce liquide (yes ! j'ai pu manger tout le pain perdu que je voulais !)
- vous voyez, je vous l'avais dit, en pâtisserie, il FAUT tout PESER. Y'a que ça de vrai. Si le "dieu" Michalak pèse, c'est qu'il faut peser. En plus, peser du lait et de la crème, ça évite de salir un verre doseur : cool.
Verdict : il est excellentissime, sucrissime, ce pain perdu. Recette testée et adoptée à tout jamais.
Alors, en quoi est-il magique, ce pain perdu, me direz-vous. Déjà, il est sublime, ce qui en soi n'est déjà pas mal. Mais surtout, c'est une recette "2 en 1" : comme j'avais un peu trop de liquide (et pourtant j'avais divisé les proportions pour 3 jaunes d'oeufs), j'ai versé le reste dans des ramequins à crème brûlée, et hop dans le four à 110°C jusqu'à ce que la crème soit prise. Tadaaam :
Ma-gi-que. Pain perdu super bon, crème brûlée (non brûlée pour cause de paresse) délicieuse (très sucrée, la crème, quand même, je vous préviens)... super recette.
Ma photo ne lui fait pas vraiment honneur, mais ce pain perdu était vraiment savoureux et moelleux. En un mot : parfait.
9.6.10
70 Macarons : au Citron, à la Fraise, à la Vanille, à la Fleur d'Oranger
Jeudi dernier, j'ai fait des macarons. Plus précisément, nous avons fait des macarons, ma soeur et moi. Nous faisions un coup d'essai pour le mariage d'une de ses amies.
Les couleurs et les parfums ont a fortiori été choisis par les futurs mariés : du vert pour le citron, du rose pour la fraise et du blanc pour la fleur d'oranger.
La recette, c'est moi qui l'ai choisie (chacun son boulot, hein ;-). J'en avais déjà une (clic!) qui fonctionne bien, mais j'avais envie de tester une de celles du livre de Mercotte : Solution Macarons.
Pour que les macarons à la fleur d'oranger soient bien blancs, nous avons mis du colorant alimentaire blanc. Vous pouvez voir ci-dessus la différence entre le macaron blanc sans colorant (il est plutôt beige) et celui avec colorant (blanc, donc). Il s'agissait d'une expérience, pour que les futurs mariés nous donnent leur avis quant à la teinte dudit macaron.
Pour la recette des coques, je vous invite à consulter celle de Mercotte(clic!).
Pour le fourrage, j'ai opté pour une ganache blanche (chocolat blanc/crème fraîche), toujours selon les indications de Mercotte. Mais "non montée" (sans chantilly, donc), juste pour une question de timing. Ganache blanche que nous avons ensuite partagée en quatre et parfumée avec :
- une bonne dose de confiture de fraise,
- un peu d'eau de fleur d'oranger,
- de la pulpe de citron,
- de la vanille (eh oui, j'adore les macarons à la vanille).
Bilan des courses : pas loin de 4 heures pour réaliser 70 macarons (seulement !), pfiou, c'est du boulot, quand même. Et je ne vous raconte pas la quantité de vaisselle à faire. Nous avons suivi la recette à la lettre, et obtenu des macarons présentables, non fissurés, et absolument délicieux. Et tout ça pour que, au final, ma soeur emporte les trois-quarts des macarons... Bein oui, il fallait bien les montrer et faire goûter aux mariés :)
Bon, nos macarons n'étaient pas aussi beaux que ceux de Mercotte (pourtant nous avons bien respecté toutes les indications), mais nous nous sommes régalées. Les fiancés, quant à eux, les ont beaucoup appréciés, semble-t-il.
Comme toujours, les macarons sont bien meilleurs après une nuit au réfrigérateur dans une boîte hermétique.
Une question subsiste, le papier cuisson utilisé (standard, acheté en supermarché) ayant tendance à coller : Mercotte, si tu nous lis, le papier siliconé que tu utilises, de quelle marque/référence précise s'agit-il (Gerex ? Exopap ?) et où le trouves-tu ? Merci d'avance (parce que, c'est pas le tout, mais on doit remettre ça "pour de vrai" en août :)
Merci p'tite soeur : je me suis amusée et régalée !
Les couleurs et les parfums ont a fortiori été choisis par les futurs mariés : du vert pour le citron, du rose pour la fraise et du blanc pour la fleur d'oranger.
La recette, c'est moi qui l'ai choisie (chacun son boulot, hein ;-). J'en avais déjà une (clic!) qui fonctionne bien, mais j'avais envie de tester une de celles du livre de Mercotte : Solution Macarons.
Pour que les macarons à la fleur d'oranger soient bien blancs, nous avons mis du colorant alimentaire blanc. Vous pouvez voir ci-dessus la différence entre le macaron blanc sans colorant (il est plutôt beige) et celui avec colorant (blanc, donc). Il s'agissait d'une expérience, pour que les futurs mariés nous donnent leur avis quant à la teinte dudit macaron.
Pour la recette des coques, je vous invite à consulter celle de Mercotte(clic!).
Pour le fourrage, j'ai opté pour une ganache blanche (chocolat blanc/crème fraîche), toujours selon les indications de Mercotte. Mais "non montée" (sans chantilly, donc), juste pour une question de timing. Ganache blanche que nous avons ensuite partagée en quatre et parfumée avec :
- une bonne dose de confiture de fraise,
- un peu d'eau de fleur d'oranger,
- de la pulpe de citron,
- de la vanille (eh oui, j'adore les macarons à la vanille).
Bilan des courses : pas loin de 4 heures pour réaliser 70 macarons (seulement !), pfiou, c'est du boulot, quand même. Et je ne vous raconte pas la quantité de vaisselle à faire. Nous avons suivi la recette à la lettre, et obtenu des macarons présentables, non fissurés, et absolument délicieux. Et tout ça pour que, au final, ma soeur emporte les trois-quarts des macarons... Bein oui, il fallait bien les montrer et faire goûter aux mariés :)
Bon, nos macarons n'étaient pas aussi beaux que ceux de Mercotte (pourtant nous avons bien respecté toutes les indications), mais nous nous sommes régalées. Les fiancés, quant à eux, les ont beaucoup appréciés, semble-t-il.
Comme toujours, les macarons sont bien meilleurs après une nuit au réfrigérateur dans une boîte hermétique.
Une question subsiste, le papier cuisson utilisé (standard, acheté en supermarché) ayant tendance à coller : Mercotte, si tu nous lis, le papier siliconé que tu utilises, de quelle marque/référence précise s'agit-il (Gerex ? Exopap ?) et où le trouves-tu ? Merci d'avance (parce que, c'est pas le tout, mais on doit remettre ça "pour de vrai" en août :)
Merci p'tite soeur : je me suis amusée et régalée !
5.6.10
le sucre Graeffe, vous connaissez ?
Je discutais pâtisserie avec une collègue originaire du Nord de la France (nous parlions plus précisément de ma Tarte au Sucre) lorsqu'elle m'a demandé si je connaissais le vrai sucre du Nord, la vraie cassonade. "Euh, tu veux dire comme de la vergeoise ? - Non, le sucre Graeffe, le vrai. - Alors là pas du tout". Vous imaginez bien que j'étais intriguée : il existe un sucre spécial pour la tarte au chuc' et les pâtisseries du Nord !
Ah oui, parce que ne vous y trompez pas, ce que les gens du nord appellent cassonade n'est pas fabriqué à partir de la canne à sucre (elle ne pousse pas facilement en France...), mais bien à partir des betteraves à sucre (pas des betteraves rouges, hein ;-). Jusque là, j'utilisais de la vergeoise (blonde ou brune), à défaut d'autre chose.
Toujours est-il que, il n'y a pas très longtemps, ma super gentille collègue en question m'a rapporté un paquet dudit sucre, de la cassonade Graeffe, "celle qu'on utilise depuis toujours dans ma famille, sur des crêpes par exemple". Etudions un peu l'objet du délit.
Déjà, j'aime bien le packaging (ce mot sonne un peu trop moderne pour le produit, mais ce n'est pas grave), rétro à souhait, image gourmande, qui rappelle les couvertures des albums Martine (celui-là pourrait s'intituler "Martine prend son p'tit déj"...), et qui fait bien passer le message qui veut être transmis :
Ensuite, niveau texture, c'est l'extase : ce sucre est sablonneux, fin, doux, trop génial. Avec quelques toutes petites "perles" cristallisées, légèrement plus foncées (cliquez sur la première photo et vous devriez les voir). En plus, il a une très jolie couleur.
Enfin, niveau goût : en ouvrant le paquet, on est surpris, l'odeur est très... particulière. Mais le goût est très doux, très bon. Vraiment très bon.
On peut l'utiliser (entre autres) :
- sur des crêpes (cf. photo n°1),
- dans la tarte au sucre,
- pour fourrer les gaufres Flamandes :
Vous avez vu ? On dirait que cette gaufre me tire la langue ;-)
Ah oui, parce que ne vous y trompez pas, ce que les gens du nord appellent cassonade n'est pas fabriqué à partir de la canne à sucre (elle ne pousse pas facilement en France...), mais bien à partir des betteraves à sucre (pas des betteraves rouges, hein ;-). Jusque là, j'utilisais de la vergeoise (blonde ou brune), à défaut d'autre chose.
Toujours est-il que, il n'y a pas très longtemps, ma super gentille collègue en question m'a rapporté un paquet dudit sucre, de la cassonade Graeffe, "celle qu'on utilise depuis toujours dans ma famille, sur des crêpes par exemple". Etudions un peu l'objet du délit.
Déjà, j'aime bien le packaging (ce mot sonne un peu trop moderne pour le produit, mais ce n'est pas grave), rétro à souhait, image gourmande, qui rappelle les couvertures des albums Martine (celui-là pourrait s'intituler "Martine prend son p'tit déj"...), et qui fait bien passer le message qui veut être transmis :
Ensuite, niveau texture, c'est l'extase : ce sucre est sablonneux, fin, doux, trop génial. Avec quelques toutes petites "perles" cristallisées, légèrement plus foncées (cliquez sur la première photo et vous devriez les voir). En plus, il a une très jolie couleur.
Enfin, niveau goût : en ouvrant le paquet, on est surpris, l'odeur est très... particulière. Mais le goût est très doux, très bon. Vraiment très bon.
On peut l'utiliser (entre autres) :
- sur des crêpes (cf. photo n°1),
- dans la tarte au sucre,
- pour fourrer les gaufres Flamandes :
Vous avez vu ? On dirait que cette gaufre me tire la langue ;-)
27.5.10
Cookies
Rohlala, je n'ai rien posté depuis 10 jours, c'est la-men-table. Je pourrais vous dire que c'est parce que j'étais submergée de copies à corriger (j'étais submergée, et je le suis toujours), mais cela n'explique pas ce (trop) long silence. Je pourrais vous dire que j'étais en vacances, mais non, à peine en week-end prolongé. J'ai juste fait une pause, en fait, c'est tout.
Ce week-end, j'ai fait 3 framboisiers (énormes) et 3 forêts-noires (énormes aussi) - j'ai un doute quant à l'accord au pluriel pour forêt-noire. Si mon p'tit frère m'envoie les photos, je les posterai (sans S, je vous en supplie, c'est du futur !) ici. Mon père a coupé les gâteaux bien régulièrement, 96 parts (énormes, forcément) en tout. Je vous en reparlerai.
J'hésite à chaque fois à re-publier des recettes que j'ai déjà postées de nombreuses fois. Un exemple typique : les crêpes. Etant donné que j'en fais presque une fois par semaine, ça finirait par manquer d'originalité. Pour les cookies, c'est un peu pareil, mais ils étaient tellement bons et beaux que je n'ai pas pu résister :)
Tiens, je viens à l'instant de voir une pub pour des "Kinder Joy" (j'en ai vu pour la première fois à Venise, il y a quelques jours, mais je n'ai pas eu le temps de les goûter). Le nom est plutôt nul, je trouve (en Italie ce n'était pas le même nom, je crois), mais il faudra que je goûte quand même. Vous avez déjà testé ? Pour moi, en numéro 1, il y a toujours les Raffaello, indétrônables, que j'ai découverts en Allemagne en 1990 et qui ont (enfin !) fini par arriver en France il y a quelques années.
Mais, j'y pense : je n'ai pris qu'un seul dessert, ce soir, il va falloir que je remédie à cela :)
Ce week-end, j'ai fait 3 framboisiers (énormes) et 3 forêts-noires (énormes aussi) - j'ai un doute quant à l'accord au pluriel pour forêt-noire. Si mon p'tit frère m'envoie les photos, je les posterai (sans S, je vous en supplie, c'est du futur !) ici. Mon père a coupé les gâteaux bien régulièrement, 96 parts (énormes, forcément) en tout. Je vous en reparlerai.
J'hésite à chaque fois à re-publier des recettes que j'ai déjà postées de nombreuses fois. Un exemple typique : les crêpes. Etant donné que j'en fais presque une fois par semaine, ça finirait par manquer d'originalité. Pour les cookies, c'est un peu pareil, mais ils étaient tellement bons et beaux que je n'ai pas pu résister :)
Tiens, je viens à l'instant de voir une pub pour des "Kinder Joy" (j'en ai vu pour la première fois à Venise, il y a quelques jours, mais je n'ai pas eu le temps de les goûter). Le nom est plutôt nul, je trouve (en Italie ce n'était pas le même nom, je crois), mais il faudra que je goûte quand même. Vous avez déjà testé ? Pour moi, en numéro 1, il y a toujours les Raffaello, indétrônables, que j'ai découverts en Allemagne en 1990 et qui ont (enfin !) fini par arriver en France il y a quelques années.
Mais, j'y pense : je n'ai pris qu'un seul dessert, ce soir, il va falloir que je remédie à cela :)
17.5.10
Sablés de la paresseuse
J'avoue que, en ce moment, je suis un peu flemmarde. J'aime toujours autant le sucre, rassurez-vous, mais voilà, j'ai la flemme de faire des desserts longs à préparer. Il me faut des recettes 2 temps 3 mouvements, comme celle du gâteau d'amandes de la semaine dernière par exemple.
Cette fois, je me suis fait des sablés ultra-rapides à préparer : trois ingrédients (farine, beurre, vergeoise), pas de temps de repos, même pas d'oeufs à casser, on met tout dans le robot, quand c'est bien amalgamé on arrête. J'ai fait des petites boules que j'ai aplaties du plat de la main, hop un passage au four et c'était prêt.
On obtient des sablés vraiment sablés, friables à souhait, dorés juste comme il faut. La recette se trouve ici (clic !).
Je dois souffrir de flemmingite aigüe, sans doute ;-) Tenez, aujourd'hui par exemple, il faudrait que je fasse des courses, mais, bah, ça pourra bien attendre demain : il me reste encore des légumes bizarres à préparer. La semaine dernière je me battais contre des fèves (une sacrée v******e, il faut les éplucher DEUX FOIS ; mais j'ai laissé la deuxième peau, faut pas abuser quand même, je me suis mise aux légumes récemment) , cette semaine je dois affronter un chou pointu (???) et des haricots plats - je ne savais même pas s'il fallait les écosser ou pas.... Pfiou, c'est bon les légumes, mais c'est looong à préparer, les pâtes c'est bien plus rapide. Comme les sablés :)
Cette fois, je me suis fait des sablés ultra-rapides à préparer : trois ingrédients (farine, beurre, vergeoise), pas de temps de repos, même pas d'oeufs à casser, on met tout dans le robot, quand c'est bien amalgamé on arrête. J'ai fait des petites boules que j'ai aplaties du plat de la main, hop un passage au four et c'était prêt.
On obtient des sablés vraiment sablés, friables à souhait, dorés juste comme il faut. La recette se trouve ici (clic !).
Je dois souffrir de flemmingite aigüe, sans doute ;-) Tenez, aujourd'hui par exemple, il faudrait que je fasse des courses, mais, bah, ça pourra bien attendre demain : il me reste encore des légumes bizarres à préparer. La semaine dernière je me battais contre des fèves (une sacrée v******e, il faut les éplucher DEUX FOIS ; mais j'ai laissé la deuxième peau, faut pas abuser quand même, je me suis mise aux légumes récemment) , cette semaine je dois affronter un chou pointu (???) et des haricots plats - je ne savais même pas s'il fallait les écosser ou pas.... Pfiou, c'est bon les légumes, mais c'est looong à préparer, les pâtes c'est bien plus rapide. Comme les sablés :)
9.5.10
Gâteau d'Amandes, simple comme bon
C'est mon gâteau préféré. Un truc qui me fait saliver rien qu'à y penser. Le gâteau d'amandes de Belle-Maman. Si vous êtes au régime, si les calories (je croyais qu'on devait dire "joules" ?) vous effraient, passez votre chemin : ce dessert est une bombe. Je vous ai aurai prévenus :)
Je disais donc, c'est mon gâteau préféré. Je le fais presque pour moi toute seule. Bergamonsieur et Bergamiss m'ont un peu (très peu) aidée, ils en ont mangé une part. Ce qui m'a laissé dix ou onze douzièmes du gâteau rien que pour moi, yes !
La recette (clic!) est ultra-simple : beurre fondu, sucre, amandes, oeufs. Pas de farine, pas de beurre à température ambiante (parce qu'il n'est jamais à température ambiante quand il le faut, celui-là...), pas de blancs à monter en neige ni même à séparer des jaunes : trop fa-ci-le. Pas light, c'est sûr, mais si vous cherchez de l'allégé, vous n'êtes pas sur le bon site. J'ajoute une cuillérée de rhum à la pâte (parce qu'elle n'est pas assez riche, la pâte, hum, vous voyez...) et éventuellement une pincée de fève tonka (une espèce d'amande noire que l'on râpe comme de la muscade et qui a un goût de... colle Cléopâtre !). C'est trop bon. De la frangipane en barre, en quelque sorte.
Et si le meilleur gâteau du monde était aussi le plus facile à faire ?
Je disais donc, c'est mon gâteau préféré. Je le fais presque pour moi toute seule. Bergamonsieur et Bergamiss m'ont un peu (très peu) aidée, ils en ont mangé une part. Ce qui m'a laissé dix ou onze douzièmes du gâteau rien que pour moi, yes !
La recette (clic!) est ultra-simple : beurre fondu, sucre, amandes, oeufs. Pas de farine, pas de beurre à température ambiante (parce qu'il n'est jamais à température ambiante quand il le faut, celui-là...), pas de blancs à monter en neige ni même à séparer des jaunes : trop fa-ci-le. Pas light, c'est sûr, mais si vous cherchez de l'allégé, vous n'êtes pas sur le bon site. J'ajoute une cuillérée de rhum à la pâte (parce qu'elle n'est pas assez riche, la pâte, hum, vous voyez...) et éventuellement une pincée de fève tonka (une espèce d'amande noire que l'on râpe comme de la muscade et qui a un goût de... colle Cléopâtre !). C'est trop bon. De la frangipane en barre, en quelque sorte.
Et si le meilleur gâteau du monde était aussi le plus facile à faire ?
3.5.10
Je suis rentrééée :)
Si je vous dis "gondoles", à quoi pensez-vous ? Gagné ! Je rentre de Venise où j'ai passé un séjour sensationnel. Inoubliable. Je pourrais publier les 150 photos que j'ai prises là-bas (et encore, je me suis auto-freinée), mais :
1) ça risquerait de vous barber (je zappe toujours les photos de vacances sur les blogs que je lis, je trouve ça ennuyeux),
2) ça me prendrait trois plombes à télécharger (je ne peux les poster que 5 par 5...),
3) il y a déjà des millions de photos de Venise sur le web, certainement beaucoup plus belles que les miennes d'ailleurs,
4) sur l'une d'entre elles, vous pourriez me voir avec mes baskets (jadis-)blanches, mon bob rouge taille 61, ma polaire noire à la taille, mon sac-à-dos rose fluo et mes T-shirts bariolés qui datent des années 90 : la honte, quoi ;-)
Bref, je vous propose juste quelques morceaux choisis (je me suis limitée à six photos, soyez rassurés).
Des chocolats colorés en forme de masques vénitiens stylisés : Un truc de dingue, un genre de tuyau/fouet en réglisse, de 93 cm de long (j'ai mis une pièce de 20 centimes pour vous donner une idée de l'échelle), j'adooore :
1) ça risquerait de vous barber (je zappe toujours les photos de vacances sur les blogs que je lis, je trouve ça ennuyeux),
2) ça me prendrait trois plombes à télécharger (je ne peux les poster que 5 par 5...),
3) il y a déjà des millions de photos de Venise sur le web, certainement beaucoup plus belles que les miennes d'ailleurs,
4) sur l'une d'entre elles, vous pourriez me voir avec mes baskets (jadis-)blanches, mon bob rouge taille 61, ma polaire noire à la taille, mon sac-à-dos rose fluo et mes T-shirts bariolés qui datent des années 90 : la honte, quoi ;-)
Bref, je vous propose juste quelques morceaux choisis (je me suis limitée à six photos, soyez rassurés).
Des chocolats colorés en forme de masques vénitiens stylisés : Un truc de dingue, un genre de tuyau/fouet en réglisse, de 93 cm de long (j'ai mis une pièce de 20 centimes pour vous donner une idée de l'échelle), j'adooore :
Quelques "biscotti" :
Des morceaux de verre en technique "millefiori" sur l'île de Murano, qui me rappellent les sucettes plates, rondes, blanches avec le bord coloré et un motif transparent au milieu, comme celles que je mangeais quand j'étais petite :
Nous avions emporté avec nous des valises bien trop grandes, pour pouvoir rapporter... des pâtes bien sûr ! Au moins 16 paquets, si j'ai bien compté :
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