26.12.06
Marrons glacés maison (bis)
Voilà, mes marrons glacés sont prêts, je les ai offerts à ma belle-famille hier, à la fin du repas de Noël, et ce fut un énorme succès (chut, ne répétez pas que je vous l'ai dit, mais belle-maman en a mangé... quatre !), la boîte s'est vidée à toute vitesse.
Ces marrons sont fondants, non pâteux, faciles à réaliser (pourvu qu'on ait du temps devant soi), avec une légère couche craquante de sucre autour, mais pas trop (sinon on dirait du plâtre), avec un goût fin et agréable : on retrouve vraiment le goût de la châtaigne.
Tout a commencé il y a deux semaines, je me promenais dans le rayon "chocolats" d'un magasin, quand j'aperçus l'objet du délit : une boîte de marrons glacés qui me faisait signe, disons-le qui m'appelait "achète-moi ! achète-moi !". Mais il ya avait un hic (en fait deux) :
1) mon salaire n'était pas encore tombé (et les marrons glacés coûtent trèèès cher)
2) j'ai lu la composition des marrons : "Marrons, sucre, sirop de glucose, humectant : sorbitol, sel, conservateurs : sorbate de potassium, anhydride sulfureux, arôme" Aaaaaargh ! Qu'est-ce que c'est que ça, de l'anhydride sulfureux ? Ca ne doit pas pousser sur un arbre, ça... Beurk. J'attendrai.
Et puis, la semaine dernière, en parcourant Blog Actu, je suis tombée sur le blog d'Isa, laquelle avait réalisé de magnifiques et appétissants marrons glacés. Alors je me suis lancée.
J'ai acheté un sachet d'1kg de marrons surgelés chez Picard (car ils sont bons, et surtout déjà épluchés, ce qui me facilite la tâche). Je n'achète que ceux-là, jamais ceux en bocal ou en conserve ou sous vide : ils sont déjà cuits et ont perdu leur goût si caractéristique de châtaignes grillés dans la cheminée).
La recette est celle donnée par Isa, celle de L'Internaute.com, que je recopie ici.
Marrons glacés :
- 1 kg de marrons surgelés ou en boîte
- 1,5 kg de sucre
- 1,5 l d eau
- 1 gousse de vanille
1/ Faire cuire les marrons comme indiqué sur l'emballage (en général 12 à 15 minutes dans une casserole d'eau frémissante). Vérifier la cuisson : les marrons doivent rester un peu fermes sinon ils se brisent.
2/ Porter l'eau et le sucre à ébullition dans une cocotte jusqu'à formation d'un sirop. A ce moment, ajouter éventuellement la gousse de vanille fendue en deux dans la longueur et grattée. Laisser bouillir 4-5 minutes puis y plonger les marrons. Le mieux est de les disposer dans le panier cuisson, cela facilitera l'égouttage. Laisser frémir 1 minute. Couper le feu et laisser reposer une journée (24 heures).
3/ Le lendemain, égoutter les marrons (en retirant le panier). Porter le sirop à ébullition 4-5 minutes et plonger les marrons. Laisser frémir 3 minutes. Couper le feu et laisser reposer une journée.
4/ Les lendemain et surlendemain, répéter la même opération. Après les dernières 24 heures de repos, sortir les marrons, les poser sur un plateau recouvert de papier cuisson et laisser sécher à l'air.
Pour finir ... Ces marrons se conservent dans une boîte hermétique pendant environ une semaine, au réfrigérateur, à 6°C.
Par ailleurs, ne jetez pas le sirop ! Il est parfait pour napper crêpes, glaces vanille, fromages blancs, etc.
J'ai un peu modifié la recette ci-dessus : 350g de marrons, 750g d'eau (75cl), 500g de sucre, 250g de vergeoise blonde.
J'ai utilisé ma cocotte-minute, j'ai placé les châtagines dans le panier à trous, cela évite de briser les marrons à chaque manipulation (oui, je sais, pour le coup cela monopolise votre cocotte pendant presque une semaine, mais croyez-moi, cela en vaut la peine, rien à voir avec les marrons glacés du commerce, les miens sont 3 fois meilleurs).
La fine croûte de sucre s'est formée toute seule, certainement grâce à ma petite astuce (oui oui, je vous la donne, cette astuce) : le dernier jour, au moment de sortir définitivement les marrons de leur bain, j'ai un peu chauffé le sirop (avec les marrons dedans), j'ai placé les marrons sur ma "volette" (je ne sais pas comment s'appelle la grille sur laquelle vous faîtes refroidir vos gâteaux, chez moi nous appelons ça une volette), au-dessus de la cocotte, et j'ai versé tout doucement un filet de sirop sur chaque marron.
Vraiment, ils sont bons, mes marrons glacés, et ils sont beaux, non ?
Pour finir, juste une petite anecdote : un jour, je passais devant la boutique Hédiard, je me suis permis un petit "luxe" : je suis entrée et me suis acheté... un marron glacé. Oui, j'ai bien dit un, ce n'est pas donné ces bricoles. La vendeuse m'a un peu regardé de haut : j'étais la plus jeune des clientes présentes ce jour-là, les autres étaient toutes des "mémés avec caniche et chemisier blanc qui dépensent une fortune en foie gras et tout et tout". Pfff, m'en fiche, mes marrons à moi sont bien meilleurs !
25.12.06
Marrons glacés maison
Une petite photo pour vous faire patienter avant la recette : comme vous pouvez le constater, mes marrons glacés sont en phase de séchage, mais je peux d'ores-et-déjà vous dire qu'ils sont délicieux. Un goût très subtil, pas pâteux, naturels... Reste à savoir si le séchage "leur réussira".
(MrGood : recette à essayer de toute urgence :)
Joyeux Noël à tous !
18.12.06
Onctueuses crèmes de châtaignes...
Je connaissais les "maronsui's", sorte de mousse à la châtaigne, pas mauvaise mais un peu écoeurante, et avec un goût un peu chimique. Exit les maronsui's. Alors j'ai goûté les fondants aux marrons de Senoble. Très bons. Vraiment très très bons. Alors j'ai décidé d'essayer de reproduire moi-même ces délicieuses crèmes à la châtaigne, à la maison.
Tiens tiens, si je commençais par une base de crème brûlée, à laquelle je rajouterais (non, pas de la crème de marrons, ça n'a pas exactement le goût que je recherche), de la purée de châtaignes... (il faut dire qu'il me restait un peu de purée Clément Faugier de mon tiramisu aux châtaignes).
Problème : je n'ai pas encore trouvé de bonne recette de crème brûlée : soit elle est trop liquide, pas assez crèmeuse, soit trop sucrée, trop flan ou trop oeufs au lait. Après un petit sondage, j'ai décidé d'adapter à ma sauce la recette de Mijo.
Et le résultat est... époustouflant. On frôle la perfection (un peu d'auto-congratulation ne fait pas de mal, parfois). En fait, ces crèmes SONT la perfection.
Alors je note tout de suite la recette.
Crèmes de châtaignes
(pour 4 ramequins format "crème brûlée")
3 jaunes d'oeufs
33cl de crème fleurette (liquide, à 15% de m.g.)
100g de purée de châtaignes (aussi appelée purée de marrons)
75g de cassonade
un peu de vanille (gousses en poudre)
Mixer la purée de châtaignes avec la moitié de la crème. Incorporer les jaunes d'oeufs, le sucre et le reste de la crème. Fouetter vivement.
Ce n'est pas grave s'il reste des petits morceaux de marrons, c'est délicieux ainsi.
Verser dans quatre ramequins plats.
Enfourner 20 minutes à 150°C (en réalité, j'ai mis 6 minutes à 120°, puis 7 minutes à 150° et enfin 7 minutes à 180°...), jusqu'à ce que le bord de la crème commence légèrement à bouillonner.
Sortir du four, laisser refroidir, puis réfrigérer.
Et voilà, une merveille, une crème de velours, veloutée à souhait.
J'ai essayé, avec mon fer à brûler les crèmes, d'en caraméliser une. Ô rage, ô désespoir, ô induction ennemie : je n'ai pas voulu poser directement le fer sur ma plaque à induction, alors je l'ai posé sur le grill à viande. Le fer n'a pas réussi à chauffer assez, cela n'a rien donné. Alors j'ai sorti des bougies (ne riez pas), toujours pas de caramélisation... J'ai eu la flemme d'aller chercher mon "bleuet" à gaz à la cave, la crème a donc fini sous le grill de mon four. C'est bon, mais moins bien qu'avec le fer... Et puis ça a réchauffé la crème.
Alors j'ai mangé les autres natures :
Si vous aimez les marrons, je peux vous jurer que vous adorerez ces crèmes !
Si j'en reprenais une petite dernière ?
(edit : j'ai mis la crème brûlée au froid, je pensais que le caramel allait se liquéfier, eh bien non, pas du tout, il est resté bien craquant, comme dans Amélie Poulain, et la crème est redevenue bien froide, hmmmmmmm !)
17.12.06
LE mi-cuit au chocolat (3)
J'avais des invités ce midi, je n'ai pas pu résister : il fallait que je leur fasse goûter mes fabuleux mi-cuits au chocolat.
Pour la recette, cliquez ici.
Pour d'autres photos, cliquez là.
Pour vous régaler... préchauffez le four à 260°C et c'est parti !
Un petit billet "express" ce soir, demain je vous présenterai... mes onctueuses crèmes à la châtaigne.
16.12.06
Chocolat Hot Masala, et puis...
Vous avez peut-être entendu parler du concours 100% chocolat organisé par Claude-Olivier. Je n'avais pas gagné, mais j'ai tout de même reçu un prix : une plaque de chocolat "hot masala", chocolat au lait aux épices (cannelle, girofle, gingembre, poivre, cardamome). C'est un délice. Fondant, chaud, suave, un régal. Je le déguste en ce moment, avec un verre de lait, et vraiment, il est "trop bon". Merci Claude-Olivier, je me régale !
Dans une toute autre catégorie, voici un petit pot de crème à la châtaigne. Très appétissant, mais, je dois l'avouer, pas assez cuit. Je m'étais inspirée de ma recette fétiche de petits pots de crème au chocolat, en remplaçant le chocolat par le même poids de châtaignes. Sincèrement, ce n'est pas tout à fait comme je le voulais, mais assez bon tout de même.
Je préfère cependant vous donner la recette originale, celle des
Petits pots de crème au chocolat :
Pour 10 ramequins :
60 cl de lait
80g de sucre
4 oeufs
100g de chocolat noir à pâtisser
Faire fondre le chocolat cassé en morceaux dans la moitié du lait. Incorporer le reste du lait, le sucre et les 4 oeufs prélablement battus. Verser dans des ramequins et cuire au bain-marie 15/20 minutes à 180°C. Servir très frais.
Ca, c'est la recette du livre. Parfois je remplace le lait par de la crème de coco : cela donne une crème saveur "bounty" à tomber à la renverse.
Je profite de quelques instants de calme pour, vous l'aurez remarqué, mettre mon blog "à jour", et publier les photos qui ne l'étaient pas encore.
Ci-dessus, il s'agit d'une sorte de crêpe/clafoutis poêlé aux pommes :
Crêpe à la pomme :
1 pomme
50g de sucre
50g de farine
50g de lait
1 oeuf
un peu de beurre
Peler et épépiner la pomme, la couper en quartiers, les faire dorer dans un peu de beurre.
Préparer la pâte en mélangeant sucre, farine, lait et oeuf.
Verser la pâte sur les quartiers de pomme, dans la poêle et cuire pour obtenir une couleur bien dorée. si vous aimez le risque et êtes patients, vous pouvez la "retourner". Sinon, faîtes comme moi et remuez le tout comme des oeufs brouillés : cela va plus vite.
Je continue à feuilleter mon album photo. Ci-dessus, il s'agit d'un reste de frangipane de pistache versé dans des moules et cuit au four. très calorique, mais très bon (un peu bourratif quand même...).
Là, c'est le sublime mi-cuit au chocolat noir, version chocolat au lait (je n'avais plus de chocolat noir...). Bon, mais beaucoup moins savoureux que l'original. Qui, lui, était fantastique (voir ici et là).
Enfin, une tentative de raviolis au chocolat qui a lamentablement échoué (le fourrage était trop sec et compact), que je n'avais donc pas publiés, MAIS (car il y a un mais) le caramel au beurre salé était terrRrrible.
Sauce caramel au beurre salé :
20 g de beurre demi-sel
12 cl de crème liquide
100 g de sucre semoule
Chauffer à sec (sans eau) 100 g de sucre semoule dans une casserole, remuer avec une spatule en bois. Lorsque le sucre est fondu, incorporer petit à petit sur feu très doux 12 cl de crème liquide (attention aux projections !) en remuant sans cesse avec une spatule en bois, puis, après avoir pris soin de retirer la casserole de la plaque de cuisson, 20 g de beurre demi-sel. Laisser tiédir le caramel.
On dirait une petite méduse sur une mer de caramel, je trouve.
Ce coulis est vraiment parfait, et utilisable dans bien des contextes, il se marie avec (presque) tout.
11.12.06
Tiramisu "comme un nuage" de châtaignes
J'avais envie d'un tiramisu, alors j'ai acheté une boîte de mascarpone. Qui allait bientôt périmer au fond de mon frigo. En fait je n'avais plus envie de tiramisu. Et puis Bergamoustique avait mangé tous les biscuits "à la cuillère".
Je fis part de mon désoeuvrement à ma chère maman. Réponse : "tiens, dans le magazine de Champion (ndlr : du supermarché du même nom), il y a une recette de tiramisu aux marrons".
Je n'avais pas de crème de marrons sous la main, mais de la purée de châtaignes. Pas de biscuits à la cuillère non plus, mais des bastognes (genre de speculoos). Alors j'ai un peu trituré la recette. Et ainsi naquit le
Tiramisu "comme un nuage" de châtaignes :
(pour 8 coupes)
150g de sucre
150g de purée de châtaignes
4 oeufs
1 sachet de sucre vanillé
250g de mascarpone
8 speculoos (ou biscuits de votre choix)
quelques càs de lait chocolaté
Séparer les blancs d'oeufs des jaunes.
Monter les blancs en neige très ferme avec une pincée de sel. Réserver.
Fouetter vivement les jaunes avec les sucre jsuqu'à ce que le mélange blanchisse et augment de volume. Incoporer le mascarpone et la purée de châtaignes, fouetter vivement.
Incorporer délicatement les blancs en neige, avec une spatule, jusqu'à obtenir un mélange à peu près uniforme.
Dans 8 coupelles, déposer un (ou deux) speculoos préalablement trempé dans du lait chocolaté (non sucré, car les speculoos le sont déjà beaucoup). Répartir la mousse de châtaignes dans les coupelles. Réserver au frais.
Au moment de servir, saupoudrer, à l'aide d'une passoire, d'un peu de cacao, et décorer d'un marron glacé (ou d'une châtaigne cuite).
Ce tiramisu est fin et nuageux, donne une belle mousse onctueuse, qui change du traditionnel tiramisu au café.
De quoi réconcilier avec le tiramisu ceux qui n'aiment pas le café ;-)
Ce n'est pas de la pub, mais juste une ou deux infos :
- cette fois-ci j'ai utilisé de la purée de marrons Clément Faugier, qui goûte vraiment la châtaigne, et qui est bien plus savoureuse que de la crème de marrons (mais peu sucrée, d'où les 150g de sucre dans ma recette)
- ce que nous mangeons, ce sont des châtaignes, qui proviennent du châtaignier (les marrons viennent du marronnier, et ce sont les cochons qui les mangent ;-) donc la traditionnelle bûche aux marrons devrait s'appeler bûche aux châtaignes...
- si vous cherchez des châtaignes crues et épluchées, ne les prenez pas sous vide, en bocal, elles sont moins bonnes et n'ont pas le même goût que les fraîches, allez plutôt chez Picard, elles sont vendues surgelées en sachet d'1 kg (ce n'est pas donné, mais, vraiment, elles sont très très bien).
Vous pouvez aussi utiliser la "pâte à tiramisu" en guise de mousse à la châtaigne.
Hmmm, il me reste de la purée de châtaignes, le boîte n'est pas finie, que vais-je bien pouvoir faire... ?
8.12.06
Etoile aux canneberges et graines de pavot bleu
Un paquet de canneberges séchées me regardait tristement du fond de son placard, et son voisin le sachet de graines de pavot bleu me suppliait du regard "achève-moi". Alors j'ai décidé de marier Melle Canneberge à M. Pavot, pour le meilleur, et... pour le meilleur.
Pour cela, il me fallait une "base". Je vous livre ma recette de "pâte à gâteau universelle" ou "gâteau semaine", car on peut le faire tous les jours d'une façon différente. La base est la même, vous changez ce que vous y incorporez.
Pâte à gâteau universelle :
125g de farine
200g de sucre
3 oeufs
10cl d'huile
(facultatif : 1 càc de levure chimique, 1 sachet de sucre vanillé, 3 càs de lait)
Pour celui que je vous présente, incorporez à la fin :
1 càs de rhum brun
1 càs bombée de graines de pavot
120g de canneberges séchées (préalablement trempées dans un bol d'eau chaude, pendant 1 heure, pour qu'elles se réhydratent)
Préparation :
Fouetter vivement oeufs + sucre (le mélange va "blanchir" et augmenter de volume).
Incorporer la farine, l'huile, éventuellement levure et sucre vanillé. Bien mélanger.
A cette étape, vous pouvez incorporer ce que vous voulez : pommes, poires, quetsches, mirabelles, cacao, pépites de chocolat, noix de coco râpée, amandes en poudre, raisins secs, ananas, lychees, abricots, cerises, pruneaux... enfin CE QUE VOUS VOULEZ, c'est ce qui est chouette avec cette recette !
Cuire à 180°C pendant 30 minutes (40 minutes si vous avez mis des fruits très juteux).
La lame d'un couteau plantée dans le gâteau doit ressortir sèche.
J'étrennais aujourd'hui un moule bleu en silicone très bon marché acheté chez Lidl. Verdict : cuisson et démoulage im-pec-cables !
Cela donne un gâteau très moelleux, pas sec du tout, un peu acidulé grâce aux canneberges, et légèrement craquant grâce aux graines de pavot.
Il n'y pas très longtemps, je faisais venir mes canneberges du Québec, maintenant je les trouve au rayon "fruits secs, sucre vanillé et levure" de Franprix, vous savez, près des amandes en poudre.
Bergamonsieur lui-même, bien que sceptique lors de l'énoncé du nom de mon gâteau, a apprécié :)
6.12.06
Pain d'épices, tout blond, tout doux
Je crois que je suis dans ma période "miel et cannelle" : j'ai eu envie de me faire du pain d'épices, Saint Nicolas oblige. Mais les "Saint Nicolas en pain d'épices" sont toujours un peu trop secs à mon goût. Et je ne parle même pas du pain d'épices Prosperyouplaboum, qui n'a du pain d'épices que le nom... Alors je me suis "fabriqué" une recette (je me suis inspirée de mon livre "daddy sucre", quand même). Recette qui me plaît bien. Le résultat est tout doux, pas acide, pas sec. J'ai préféré la farine blanche à la farine complète, pourtant utilisée traditionnnellement pour le pain d'épices, et le résultat est à la hauteur de mes espérances, bien anisé, pas trop sucré, et doux doux doux !
Pain d'épices
(pour 1 pain dans un moule à cake)
250g de farine blanche tamisée
120g de miel d'acacia ou mille-fleurs, liquide
50g de cassonade
50g de vergeoise brune
10cl de lait
1 oeuf
1 càc bombée d'épices (anis, cannelle, gingembre, girofle...)
1 sachet de levure chimique
Fouetter vivement l'oeuf et les sucres, incorporer le miel puis les autres ingrédients.
Verser dans le moule beurré.
Enfourner 20 à 30 minutes à 165°C (cela dépend de la taille du moule), la lame d'un couteau plantée dans le gâteau doit ressortir sèche.
Déguster tiède ou froid, avec un verre de lait, un bol de Banania, un thé, ou même un café, comme vous voulez :)
Le pain d'épices se conserve très bien, dans une boîte hermétique, ou même métallique.
Une recette facile et rapide que j'ai envie de refaire bientôt.
3.12.06
Biscuits de Noël au miel et à la cannelle
Ca y est, nous sommes en décembre, chic chic chic ! J'adore les fêtes de fin d'année. Non pour les huîtres, le caviar, le foie gras ou le champagne (beurk pour les quatre), mais pour les gâteaux et chocolats de Noël (et les cadeaux, bien entendu, j'adore les cadeaux), évidemment. Tiens, pour les dingues de chocolat, regardez les photos au bas de cette page.
Alors, voyons, j'ai acheté trois calendriers de l'Avent (non non, pas pour moi, un pour Bergamiss, un pour Bergamoustique et le dernier... pour Bergamonsieur), nous sommes allées chercher le sapin ma fille et moi ce matin, les enfants l'ont décoré, il fait froid dehors, que manque-t-il au décor ? Des biscuits de Noël, bien sûr ! Moelleux, au bon goût de miel et de cannelle, pur beurre bien entendu.
La recette :
Biscuits de Noël au miel et à la cannelle
(pour une trentaine de biscuits)
300g de farine
100g de beurre mou
100g de miel liquide
150g de cassonade
1 oeuf
2 càc de levure chimique
1 ou 2 cuillères à soupe de lait
1 càc de cannelle
Mélanger tous les ingrédients pour obtenir une boule de pâte genre "pâte sablée".
Etaler la pâte sur la plaque farinée sur une épaisseur d'environ 5 millimètres.
Découper des formes à l'aide d'un emporte-pièce (c'est cette étape que Bergamiss a préférée).
Enfourner à 180°C pendant 10 minutes.
Laisser refroidir sur une grille.
Avec un verre de lait, hmmmm...
Ce sont les odeurs des Noël que j'ai passés en Allemagne qui embaumaient la maison, cet après-midi.
Pour Bergamonsieur, j'ai refait des Mi-Cuits au Chocolat (voir ce billet), j'ai démoulé le mien cette fois-ci.
Quant à Bergamiss, ell a mangé le "mi" et Bergamonsieur le "cuit" ;-) La demoiselle a en effet dévoré toute la partie coulante de son gâteau, tandis que monsieur ingurgitait le sien (complet) plus la partie "cuite" laissée par ma princesse...
Bien que possédant désormais deux séries d'emporte-pièces, je n'en ai toujours pas en forme de bonhomme... Ah ça, les étoiles et les coeurs, j'en ai. Mais pas de petit bonhomme. Père Noël, si tu me lis... (il y a aussi le plat à cake rectangulaire, et puis... ;-)
Evidemment, mes petits biscuits seraient peut-être plus jolis avec un glaçage blanc, mais, sincèrement, le glaçage, c'est beau mais loin d'être bon, vous ne trouvez pas ?
29.11.06
LE mi-cuit au chocolat, LA recette ultime
Amateurs de chocolat, lisez bien ce qui va suivre. Mon amie Gaëlle a gentiment accepté de me livrer sa recette de "mi-cuits au chocolat", ou "coulants au chocolat". Le résultat est parfait. Aucun superlatif n'est suffisant pour décrire le goût de ces merveilles. Je n'étais pas sûre d'y arriver du premier coup : je n'ai pas le même four que le sien, ni les mêmes ramequins... Mais le résultat est là : ils sont parfaits. Il n'y a pas d'autre terme. Si, ils sont fabuleux.
Evidemment, vous pourriez croire que je dis ça à chaque recette (d'accord, ça peut m'arriver, de temps en temps...), mais ici il s'agit bien de LA recette ultime, celle qui détrône toutes les autres. Une merveille. Bergamonsieur en redemande (si si). Et moi, je salive en écrivant ces lignes, en regardant les photos, j'ai envie de lâcher le clavier et de courir préparer ces concentrés de volupté.
Gaëlle : MERCI.
Et maintenant, la recette :
Mi-cuits au chocolat
(pour 4 ramequins)
Ingrédients :
100 g de chocolat + 8 carrés
3 oeufs
80 g de sucre
50 g de beurre (+ 1 noix pour les ramequins)
1 cuillère à soupe de farine ( + 1 c. à café pour les ramequins)
Matériel : 4 ramequins de terre cuite, ou de céramique, pouvant passer au four
1) préchauffer le four à 260 °C
2) faire fondre le beurre avec 100 g de chocolat au bain marie (ou au micro-ondes)
3) incorporer, hors du bain-marie, les oeufs, le sucre et la farine ; bien mélanger
4) verser 1/3 de la préparation dans les ramequins beurrés et farinés
5) déposer 2 carrés de chocolat puis recouvrir avec le reste de la préparation
6) placer les ramequins au four environ 12 min (ou 9 minutes si vous préférez un coeur très coulant)
7) dégustez les fondants tièdes, démoulés ou non.
La réussite de la recette résidant essentiellement dans la cuisson, je précise que j'avais posé les ramequins sur ma lèchefrite, que j'avais mise sur le gradin le plus bas du four.
La photo ne lui rend pas vraiment hommage, mais voici l'intérieur :
Evidemment, le temps de cuisson dépend des ramequins et de votre four.
Je n'ai pas pu attendre qu'il tiédisse. Tant pis, je me suis un peu brûlée. Pour la bonne cause.
Démoulé, il ressemble à un champignon. Je préfère le manger dans le ramequin (ainsi il est plus facile de récupérer le chocolat qui coule... à moins de lécher l'assiette ;-)
Le contraste partie cuite/partie coulante est fabuleux. Vraiment.
Voilà, vous connaissez maintenant LA recette. Précipitez-vous dans votre cuisine. Et régalez-vous.
24.11.06
Raviolis "pâte de chocolat, frangipane de pistache"
Quand Alhya a choisi comme thème "les raviolis" (voir ce billet), j'avoue que j'ai un peu fait la moue. Oh, non que je n'aime pas les raviolis, bien au contraire (je réussis particulièrement bien mes raviolis à la fondue de légumes : fins bâtonnets de carottes, de poireaux, échalotes ciselées, sauce blanche à la noix de muscade, que j'aurais pu présenter pour cette édition du kkvkvk), mais ce blog est dédié aux desserts, ma passion, donc je me devais de réaliser des raviolis sucrés, présentés en dessert. Voici donc ma recette, inventée pour l'occasion, de "raviolis pâte de chocolat, coeur frangipane de pistache".
Pour la pâte à raviolis :
100g de farine
50g de chocolat à pâtisser
1 oeuf
2 cuillères à soupe de sucre
3 cuillères à soupe de lait
Mélanger tous les ingrédients et pétrir jusqu'à obtenir une boule de pâte :
Pour la frangipane de pistache :
50g de pistaches mondées non salées
40g de sucre
1 jaune d'oeuf
40g de beurre
1 cuillère à soupe de fécule de maïs
5 cl de lait
un peu de fève Tonka
Moudre les pistaches, ajouter le sucre :
Incorporer les autres ingrédients, chauffer en remuant sans cesse jusqu'à épaississement. La pâte doit devenir collante et se détacher des parois de la casserole. Elle forme une masse.
Je ne voulais pas fariner ma plaque de travail (mes raviolis auraient été "tachés" de blanc) alors je l'ai farinée avec... du Banania !
Disposer des petits tas de farce pistachée, environ espacés de 4 cm.
Badigeonner de blanc d'oeuf, replier la pâte et découper les formes souhaitées. Voici un ravioli cru :
Plonger les raviolis dans de l'eau bouillante additionnée d'un ou deux sachets de sucre vanillé, et laisser cuire pendant 9 minutes. Egoutter. Voici un ravioli cuit :
Saupoudrer de sucre :
Ceux-ci ont été cuits au four, pour Bergamiss :
Et re-voici le fameux ravioli, cuisson "classique" dans de l'eau sucrée :
Conclusion : qu'ils sont bons, mes raviolis ! La frangipane de pistache est savoureuse, moelleuse, avec une consistance proche de la pâte d'amandes, et un vrai goût de pistache omniprésent. Le mariage avec le chocolat est une réussite.
Un petit plus : ces raviolis sont aussi bons chauds que froids.
Vraiment, je suis fière de mon invention :D
Pour la pâte à raviolis :
100g de farine
50g de chocolat à pâtisser
1 oeuf
2 cuillères à soupe de sucre
3 cuillères à soupe de lait
Mélanger tous les ingrédients et pétrir jusqu'à obtenir une boule de pâte :
Pour la frangipane de pistache :
50g de pistaches mondées non salées
40g de sucre
1 jaune d'oeuf
40g de beurre
1 cuillère à soupe de fécule de maïs
5 cl de lait
un peu de fève Tonka
Moudre les pistaches, ajouter le sucre :
Incorporer les autres ingrédients, chauffer en remuant sans cesse jusqu'à épaississement. La pâte doit devenir collante et se détacher des parois de la casserole. Elle forme une masse.
Je ne voulais pas fariner ma plaque de travail (mes raviolis auraient été "tachés" de blanc) alors je l'ai farinée avec... du Banania !
Disposer des petits tas de farce pistachée, environ espacés de 4 cm.
Badigeonner de blanc d'oeuf, replier la pâte et découper les formes souhaitées. Voici un ravioli cru :
Plonger les raviolis dans de l'eau bouillante additionnée d'un ou deux sachets de sucre vanillé, et laisser cuire pendant 9 minutes. Egoutter. Voici un ravioli cuit :
Saupoudrer de sucre :
Ceux-ci ont été cuits au four, pour Bergamiss :
Et re-voici le fameux ravioli, cuisson "classique" dans de l'eau sucrée :
Conclusion : qu'ils sont bons, mes raviolis ! La frangipane de pistache est savoureuse, moelleuse, avec une consistance proche de la pâte d'amandes, et un vrai goût de pistache omniprésent. Le mariage avec le chocolat est une réussite.
Un petit plus : ces raviolis sont aussi bons chauds que froids.
Vraiment, je suis fière de mon invention :D
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