7.3.07
Le crumble, l'unique, le vrai : celui aux pommes
Difficile de photographier un crumble... ça ne se laisse pas avoir comme ça. Surtout s'il fait nuit.
Difficile de décrire un crumble, c'est tellement simple et bon à la fois.
Pas la peine de tergiverser, en fait : Bergamum (ma mère) fait le meilleur crumble de la galaxie.
Pour la recette, c'est par ici.
Petite précision tout de même : celui-ci est une version un peu plus légère que d'habitude, car, sur les conseils de la Reine du Crumble (ma mère, donc), j'ai mis 100g de sucre, 100g de farine et "seulement" 80g de beurre au lieu des 100g habituels. Le résultat n'en est que plus croustillant, encore plus "crumbling", délicieux.
Bien sûr, la variété de pomme choisie est primordiale. Point de pomme verte dans un crumble. Il vous faudra de belles pommes rouges, comme celle que la sorcière offre à Blanche-Neige (mais en non-empoisonnée, nous sommes bien d'accord). A la rigueur, certaines pommes jaunes peuvent convenir. Ne me demandez pas de nom, je les achète "à l'oeil".
Bien sûr, il y a le crumble aux fruits rouges, à la poire... mais ma préférence va, et sans hésitation, au crumble de pommes. Le meilleur, sans aucun doute.
Dommage, je n'ai plus de pommes, sinon...
6.3.07
Tartine de Pain d'Epices Cuivré, Copeaux de Beurre Frais et Cristaux de Fleur de Sel Vanillés
Suite aux conseils d'Edith, de Valérie et de Claude-Olivier, je viens de découvrir le jeu "le sucré s'invite chez le salé", dont le thème est cette fois-ci "le pain d'épices", choisi par Mamina.
Il se trouve en effet que j'ai préparé un délicieux pain d'épices avant-hier, qu'il me suffisait donc de trouver la bonne association.
Cependant, d'une part (vous l'avez remarqué) j'ai plutôt la dent sucrée (c'est un euphémisme), et ce blog est dédié aux desserts et uniquement aux desserts ; d'autre part, je ne suis pas ultra-fan des mélanges sucré-salé, à petite dose ça va, mais sinon sans plus.
Pour finir, comme il se trouve que mon pain d'épices était intrinsèquement et solitairement bon, je ne voulais pas le "gâcher" en lui faisant subir un mariage forcé...
Tout cela pour vous dire que, comme je vous l'expliquais hier, une tartine de pain d'épices beurrée est un régal absolu, donc, me fiant à mon amour du caramel au beurre salé, j'ai tout simplement décidé de napper de belles tranches de pain d'épices de fins copeaux de beurre frais, et de quelques pincées de fleur de sel vanillée (merci Requia).
Le résultat est fabuleux. Parfait. Vraiment. Le mélange a sublimé le pain d'épices.
Pour la recette et plus de détails sur la réalisation du pain d'épices, je vous invite à lire le billet d'hier.
Je ne sais pas si mon "oeuvre" remplit toutes les conditions du jeu, mais, une chose est sûre : je me suis ré-ga-lée !
5.3.07
Le Roi du Pain d'Epices, cuivré, moelleux, moelleux, moelleux...
Me voici de retour après une semaine de "vacances" à Chamonix. J'écris vacances entre guillemets, parce que, à raison de 4 heures de cours de ski par jour, c'était plutôt intensif, pour moi qui, pour tout sport, joue du piano... Allez, d'après le moniteur, j'aurais atteint le niveau "deuxième étoile", ce n'est pas si mal que cela, pour une anti-sport comme moi ;-)
Je suis revenue de cette charmante ville avec un pot de miel de sapin de Savoie, d'une magnifique couleur ambrée, au parfum envoûtant, ainsi qu'avec une boîte de crozets au sarrasin (mais ceci est une autre histoire).
J'avais dans l'idée de réaliser le pain d'épices de Lilo (Cuisine Campagne). Je reprends donc ici sa recette.
Le Roi du Pain d'Epices :
250 g de miel
50 g de sucre (vergeoise brune pour moi)
10 cl de lait
100 g de beurre
200 g de farine
1 oeuf
2 cuillères à soupe de poudre d'amandes (40g)
1 sachet de levure chimique
1 cuillère à café (bombée) d'épices (cannelle, anis, badiane, girofle, muscade...), au goût
1- Faites chauffer le lait dans une casserole avec le miel. Ajoutez le beurre coupé en dés et mélangez bien.
2- Hors du feu, ajoutez le sucre, la farine, l'oeuf, la poudre d'amande, la levure et les épices.
3- Beurrez et farinez un moule en verre carré, d'environ 18cm de côté et enfournez à 180°C pendant 45 minutes.
En ce qui me concerne, au bout de 10 minutes le dessus du pain d'épices était doré à point, je l'ai donc couvert de papier aluminium, que je n'ai pas retiré ensuite : j'ai laissé le gâteau refroidir ainsi, il a gardé tout son moelleux.
Je ne sais pas si les photos lui rendent hommage, mais le résultat est sublime, moelleux et pas sec, d'une belle couleur cuivrée.
Vous pouvez le déguster ainsi, ou bien trempé dans une tasse de lait froid, ou encore (proposition complètement indécente, la décadence absolue...) tartiné de beurre frais. Vous ne connaissez pas ? Essayez, vraiment, vous n'allez pas le regretter.
Bergamoustique en raffole. Moi aussi, vous l'aurez compris à mon enthousiasme :)
Encore merci à Lilo pour cette fabuleuse recette, et à Bergasister pour les épices 'spéciales pain d'épices'.
Sur ce, m'en vais retrouver mes élèves, moi (qui ne m'ont pas manqué, à vrai dire...).
22.2.07
Crèmillants à la bergamote, alias Triple Sensations ou encore Trilogie Gourmande
Pour commencer, merci à toutes et tous pour votre inventivité quant au nom potentiel de ce dessert.
Finalement, comme me le suggérait Flo(Boucledor), j'ai inventé un nom : les Crèmillants.
Cependant, j'ai aussi retenu l'idée de Grignote et Barbotine : "triple sensations" ainsi que celle de Claude-Olivier : "trilogie gourmande". Elles étaient trop belles...
Félicitations à Isabelle qui a deviné le parfum du crémillant jaune, à savoir la bergamote. En passant, un petit clin d'oeil à Lae, qui avait bien lu que je détestais la banane, et que ce ne pouvait donc pas être le "parfum mystère" :)
Tout a commencé hier matin : j'avais décidé de poursuivre ma quête du macaron, donc d'essayer de fabriquer des macarons comme ceux de St Jean de Luz (maison Adam). Je pensais avoir eu l'idée de génie.
Tout se présentait très bien : avant la cuisson, mes macarons étaient beaux, avaient une belle texture... Assise devant mon four (je fais toujours ça, je surveille), je me léchais déjà les babines et me réjouissait de mon proche succès. Hélas, 5 minutes plus tard, mes macarons se transformaient en une énorme flaque informe.
Que faire ?
J'ai râclé la grosse flaque, et jeté ça dans un saladier, en attendant d'avoir l'idée de génie (la deuxième, donc, dur !).
Et là, tout d'un coup, elle était là : j'allais étrenner mes petits cercles individuels (offerts par Bergafrèrot) ET recycler mes macarons ratés en petits fonds croustifondants. Je me suis souvenue d'une recette de Mercotte qui me faisait de l'oeil (la recette, pas Mercotte ;-) depuis déjà quelques temps.
Je n'avais pas tous les ingrédients sous la main, alors j'ai bidouillé, trituré et remanié sa recette à ma façon, mais gardé l'idée générale de son dessert.
Oh que j'ai bien fait. Voici le(s) résultat(s), seul le parfum de la crème pâtissière varie.
Crèmillant aux bleuets :
Crèmillant à la pistache :
Crèmillant à la bergamote (j'ai conservé un peu de chantilly nature, pour celui-ci) :
Crèmillant à la vanille :
Juste avant de verser la crème pâtissière sur les fonds croustillants, je l'ai répartie dans 4 ramequins et parfumée de 4 manières différentes.
Au final, je trouve que le crèmillant au bleuet est le plus joli, mais le moins réussi au niveau du goût. Les autres sont ex aequo, absolument génialissimement bons.
Depuis le temps que je la promets, cette recette (n'exagérons rien, depuis hier seulement ;-), la voici.
Crèmillants à la bergamote
(pour 4 cercles de 7,5 cm de diamètre)
95g de chocolat au lait (60g + 35g)
30g de chocolat blanc
100g de pralin (voir recette ci-dessous)
40g de beurre
140g de crème fraîche liquide (40g + 100g)
200g de lait (150g + 50g)
2 jaunes d'oeufs
2 càc de maïzena
70g de sucre (40g + 30g)
2 feuilles de gélatine (1 + 1)
1 sachet de sucre vanillé
Parfum, au choix :
4 gouttes d'essence de bergamote
ou 1 pointe de couteau de pâte de pistache
ou 1 c-à-s de confiture de bleuets
ou une grosse pincée de vanille en poudre
(pour la décoration : un peu de cacao amer en poudre, ou quelques graines de cardamome, une étoile de badiane ou un bâton de cannelle)
Le fond croustillant : fondre au bain-marie 60g de chocolat au lait, ajouter en remuant 100g de pralin et 40g de crème fraîche liquide. Verser au fond des cercles (préalablement chemisés de rhodoïd). Laisser figer au réfrigérateur.
Le crèmeux parfumé :
Porter à ébullition en fouettant, 150g de lait, 2 jaunes d'oeufs, 2 cuillères à café de maïzena et 40g de sucre.
Laisser épaissir puis incorporer hors du feu 1 feuille de gélatine ramollie et essorée et 30g de chocolat blanc haché grossièrement.
Ajouter 40g de beurre et l'essence de bergamote (ou le parfum choisi).
Répartir sur les fonds croustillants, réfrigérer.
La mousse légère :
Fondre 35g de chocolat au lait dans 50g de lait bouillant, y dissoudre 1 feuille de gélatine ramollie et essorée. Laisser refroidir quelques instants.
Monter 100g de crème liquide entière bien froide en chantilly, incorporer 30g de sucre et un sachet de sucre vanillé.
Incorporer délicatement le lait chocolaté, et répartir sur les crémeux parfumés.
Réfrigérer au moins 2 heures.
Au moment de servir, saupoudrer une pincée de cacao amer, ou décorer selon vos goûts.
Voilà pour les "crémillants".
Vous pouvez acheter du pralin tout fait, ou bien le faire vous-même, comme expliqué ci-dessous.
Pralin doré aux amandes :
Il s'agit en fait d'une pâte d'amandes maison, un peu torréfiée, à laquelle j'ai ajouté un blanc d'oeuf. Il vous faudra :
60g de sucre
15g d'eau
30g d'amandes
1 blanc d'oeuf
1) Pâte d'amandes : mélanger 60g de sucre et 15g d'eau.
Cuire au petit boulé (115°C, une goutte de sirop jetée dans l'eau froide doit former une boule molle). Arrêter la cuisson.
Incorporer immédiatement 30g d'amandes, moulues, à l'aide d'une spatule en bois, et mélanger jusqu'à refroidissement.
Vous obtenez une boule de pâte d'amande (que vous pouvez consommer immédiatement, ou bien étaler sur un plan de travail saupoudré de sucre glace, ou encore conserver enveloppée dans un film alimentaire).
2) Pralin d'amandes : détendre la pâte d'amandes précédente avec 1 blanc d'oeuf.
Etaler dans un moule très large, antiadhésif.
Cuire à 180°C pendant 15 à 20 minutes, en surveillant la coloration.
Avec une spatule, déposer grossièrement le tout dans un grand saladier (solide, le saladier), et piler vigoureusement jusqu'à obtenir des pépites de pralin.
On ne les voit pas sur les photos, mais les fonds croustillants sont fondants, et les pépites de pâte d'amandes torréfiée, hmmm, une merveille. Comme si vous tombiez sur des petits morceaux de turron. Le rêve.
Verdict :
L'ensemble est assez long à expliquer, mais en réalité rapide à préparer, et pas très difficile.
Pour un résultat, avouons-le, assez épatant.
Et surtout succulent.
L'huile essentielle de bergamote est relativement discrète, en définitive, et très proche du citron (citrus bergamia...).
Le contraste entre les textures est sublime, et l'associations des arômes m'a vraiment plu.
J'ai hâte de recommencer, et d'essayer de nouveaux parfums !
Bientôt la recette !
Dans un billet précédent, le "jeu" que je proposais était de deviner le parfum d'un dessert, très semblable à celui-ci, l'étage vert étant, dans le gâteau-mystère, de couleur jaune (je n'ai pas encore choisi le nom du gâteau).
Deux personnes ont trouvé la bonne réponse : Claude-Olivier et Isabelle.
Plus rapide, Isabelle est la grande gagnante.
La crème pâtissière du gâteau était en effet parfumée... à la bergamote !
J'ai très récemment acheté une toute petite bouteille d'huile essentielle de bergamote, et (après avoir vérifié qu'elle était comestible) j'ai voulu la tester dans une crème pâtissière. Hmmm que c'était bon, raffiné...
Cela me donne une idée : je pourrais nommer ce dessert "sophisticake". Hum, non, je cherche encore.
Donc, je récapitule :
- le premier gâteau était parfumé à la bergamote
- le deuxième à la vanille (vous pouvez voir les petits grains, j'ai eu la main un peu lourde sur la gousse en poudre)
- le troisième (ci-dessus) à la pistache, avec une pointe de fève tonka.
Et il en reste un quatrième et dernier, à venir, avec la recette bien sûr.
Pour l'instant, j'aurais du mal à vous dire celui que j'ai préféré.
Et si je vous demandais de deviner le parfum du dernier ? Naaan ;-)
Pour vous faire patienter...
... avant la recette, voici une autre déclinaison du "dessert mystère" :
En ce qui concerne le parfum, quelqu'un a trouvé la bonne réponse :)
En ce qui concerne le parfum, quelqu'un a trouvé la bonne réponse :)
Crèmillants à la bergamote, alias Triple Sensations ou encore Trilogie Gourmande
Pour commencer, merci à toutes et tous pour votre inventivité quant au nom potentiel de ce dessert.
Finalement, comme me le suggérait Flo(Boucledor), j'ai inventé un nom : les Crèmillants.
Cependant, j'ai aussi retenu l'idée de Grignote et Barbotine : "triple sensations" ainsi que celle de Claude-Olivier : "trilogie gourmande". Elles étaient trop belles...
Félicitations à Isabelle qui a deviné le parfum du crémillant jaune, à savoir la bergamote. En passant, un petit clin d'oeil à Lae, qui avait bien lu que je détestais la banane, et que ce ne pouvait donc pas être le "parfum mystère" :)
Tout a commencé hier matin : j'avais décidé de poursuivre ma quête du macaron, donc d'essayer de fabriquer des macarons comme ceux de St Jean de Luz (maison Adam). Je pensais avoir eu l'idée de génie.
Tout se présentait très bien : avant la cuisson, mes macarons étaient beaux, avaient une belle texture... Assise devant mon four (je fais toujours ça, je surveille), je me léchais déjà les babines et me réjouissait de mon proche succès. Hélas, 5 minutes plus tard, mes macarons se transformaient en une énorme flaque informe.
Que faire ?
J'ai râclé la grosse flaque, et jeté ça dans un saladier, en attendant d'avoir l'idée de génie (la deuxième, donc, dur !).
Et là, tout d'un coup, elle était là : j'allais étrenner mes petits cercles individuels (offerts par Bergafrèrot) ET recycler mes macarons ratés en petits fonds croustifondants. Je me suis souvenue d'une recette de Mercotte qui me faisait de l'oeil (la recette, pas Mercotte ;-) depuis déjà quelques temps.
Je n'avais pas tous les ingrédients sous la main, alors j'ai bidouillé, trituré et remanié sa recette à ma façon, mais gardé l'idée générale de son dessert.
Oh que j'ai bien fait. Voici le(s) résultat(s), seul le parfum de la crème pâtissière varie.
Crèmillant aux bleuets :
Crèmillant à la pistache :
Crèmillant à la bergamote (j'ai conservé un peu de chantilly nature, pour celui-ci) :
Crèmillant à la vanille :
Juste avant de verser la crème pâtissière sur les fonds croustillants, je l'ai répartie dans 4 ramequins et parfumée de 4 manières différentes.
Au final, je trouve que le crèmillant au bleuet est le plus joli, mais le moins réussi au niveau du goût. Les autres sont ex aequo, absolument génialissimement bons.
Depuis le temps que je la promets, cette recette (n'exagérons rien, depuis hier seulement ;-), la voici.
Crèmillants à la bergamote
(pour 4 cercles de 7,5 cm de diamètre)
95g de chocolat au lait (60g + 35g)
30g de chocolat blanc
100g de pralin (voir recette ci-dessous)
40g de beurre
140g de crème fraîche liquide (40g + 100g)
200g de lait (150g + 50g)
2 jaunes d'oeufs
2 càc de maïzena
70g de sucre (40g + 30g)
2 feuilles de gélatine (1 + 1)
1 sachet de sucre vanillé
Parfum, au choix :
4 gouttes d'essence de bergamote
ou 1 pointe de couteau de pâte de pistache
ou 1 c-à-s de confiture de bleuets
ou une grosse pincée de vanille en poudre
(pour la décoration : un peu de cacao amer en poudre, ou quelques graines de cardamome, une étoile de badiane ou un bâton de cannelle)
Le fond croustillant : fondre au bain-marie 60g de chocolat au lait, ajouter en remuant 100g de pralin et 40g de crème fraîche liquide. Verser au fond des cercles (préalablement chemisés de rhodoïd). Laisser figer au réfrigérateur.
Le crèmeux parfumé :
Porter à ébullition en fouettant, 150g de lait, 2 jaunes d'oeufs, 2 cuillères à café de maïzena et 40g de sucre.
Laisser épaissir puis incorporer hors du feu 1 feuille de gélatine ramollie et essorée et 30g de chocolat blanc haché grossièrement.
Ajouter 40g de beurre et l'essence de bergamote (ou le parfum choisi).
Répartir sur les fonds croustillants, réfrigérer.
La mousse légère :
Fondre 35g de chocolat au lait dans 50g de lait bouillant, y dissoudre 1 feuille de gélatine ramollie et essorée. Laisser refroidir quelques instants.
Monter 100g de crème liquide entière bien froide en chantilly, incorporer 30g de sucre et un sachet de sucre vanillé.
Incorporer délicatement le lait chocolaté, et répartir sur les crémeux parfumés.
Réfrigérer au moins 2 heures.
Au moment de servir, saupoudrer une pincée de cacao amer, ou décorer selon vos goûts.
Voilà pour les "crémillants".
Vous pouvez acheter du pralin tout fait, ou bien le faire vous-même, comme expliqué ci-dessous.
Pralin doré aux amandes :
Il s'agit en fait d'une pâte d'amandes maison, un peu torréfiée, à laquelle j'ai ajouté un blanc d'oeuf. Il vous faudra :
60g de sucre
15g d'eau
30g d'amandes
1 blanc d'oeuf
1) Pâte d'amandes : mélanger 60g de sucre et 15g d'eau.
Cuire au petit boulé (115°C, une goutte de sirop jetée dans l'eau froide doit former une boule molle). Arrêter la cuisson.
Incorporer immédiatement 30g d'amandes, moulues, à l'aide d'une spatule en bois, et mélanger jusqu'à refroidissement.
Vous obtenez une boule de pâte d'amande (que vous pouvez consommer immédiatement, ou bien étaler sur un plan de travail saupoudré de sucre glace, ou encore conserver enveloppée dans un film alimentaire).
2) Pralin d'amandes : détendre la pâte d'amandes précédente avec 1 blanc d'oeuf.
Etaler dans un moule très large, antiadhésif.
Cuire à 180°C pendant 15 à 20 minutes, en surveillant la coloration.
Avec une spatule, déposer grossièrement le tout dans un grand saladier (solide, le saladier), et piler vigoureusement jusqu'à obtenir des pépites de pralin.
On ne les voit pas sur les photos, mais les fonds croustillants sont fondants, et les pépites de pâte d'amandes torréfiée, hmmm, une merveille. Comme si vous tombiez sur des petits morceaux de turron. Le rêve.
Verdict :
L'ensemble est assez long à expliquer, mais en réalité rapide à préparer, et pas très difficile.
Pour un résultat, avouons-le, assez épatant.
Et surtout succulent.
L'huile essentielle de bergamote est relativement discrète, en définitive, et très proche du citron (citrus bergamia...).
Le contraste entre les textures est sublime, et l'associations des arômes m'a vraiment plu.
J'ai hâte de recommencer, et d'essayer de nouveaux parfums !
21.2.07
Quel est le nom de ce dessert ?
Voilà, tout est dans le titre (plutôt, rien n'y est...), je ne sais pas comment appeler ce dessert.
Mon petit frère m'a offert des petits cercles, pour mon anniversaire, cercles que je n'avais encore utilisés qu'en guise d'emporte-pièces. Et puis j'attendais d'avoir du rhodoïd.
Aujourd'hui, je me suis lancée :
- rez-de-chaussée : un fondant au chocolat au lait, plus ferme qu'une ganache, avec des pépites de pralin aux amandes maison
- 1er étage : une crème pâtissière épaisse, aromatisée à ... non, je ne vous le dis pas, essayez de deviner (celui/celle qui trouve en premier recevra la recette en avant-première :)
- 2ème étage : une crème chantilly maison, vanillée.
J'attends vos propositions de titre, le "gagnant" sera le titre du billet dans lequel j'écrirai la recette :)
Plus de détails, donc, dans le prochain message.
Au fait, je dois le dire, je me suis épatée moi-même : ce "truc" est délicieux !
20.2.07
Petits Moelleux Pomme/Coco, ou "six-sixièmes"
Voici une petite invention que j'ai testée hier soir : un six-sixièmes. Vous avez bien lu, ce n'est pas un quatre-quarts, mais un 6/6.
Tout le monde connaît le principe du quatre-quarts :
3 oeufs, que vous pesez (ou 4 selon la taille du moule que vous comptez utiliser)
le même poids de farine, de beurre et de sucre.
J'ai fait la même chose, mais en rajoutant quelques ingrédients.
Petits Moelleux Pomme/Coco, ou Six-Sixièmes :
(pour 12 pièces)
2 oeufs, que vous pesez (les miens pèsent environ 50g chacun)
le même poids de farine
le même poids de sucre
le même poids de beurre fondu
le même poids de noix de coco râpée
le même poids de jus de pomme
Tout mélanger, verser dans des petits moules à muffins beurrés, et cuire environ 30 minutes à 180°C. Ils doivent être dorés mais pas trop.
Le résultat est merveilleux : une odeur fabuleuse, un moelleux incomparable, la pulpe de coco qui s'écrase sous la dent... Souvent, je trouve que les desserts à base de noix de coco sont secs. Là, le jus de pomme a parfaitement joué son rôle ; vraiment, cette invention est une réussite.
Allez, je vous l'avoue, il y a quelques temps de cela, j'ai raté des muffins. Je n'avais plus de levure chimique. Ils n'ont pas levé. Ils étaient compacts. dommage, c'étaient des muffins aux canneberges et aux framboises, le goût était très bon.
Comment, vous vous dîtes, Bergamote à court de levure chimique ? Eh oui, je ne m'en sers quasiment jamais. Le dernier sachet que j'ai utilisé était périmé depuis plus de 2 ans, pour vous dire... Dans mes gâteaux au chocolat, pas de levure. Dans mes gaufres et beignets, je préfère la levure de boulanger. Alors je ne m'inquiète jamais de savoir s'il me reste de la levure chimique...
Ce soir, j'ai refait des crêpes. Oui, vous avez bien lu, petits moelleux hier soir, beignets ce midi et crêpes ce soir.
J'entends déjà Bergapapa me dire "mais non, aujourd'hui, Mardi-Gras, ce sont les beignets, les crêpes c'est pour la Chandeleur". Je sais, Papa (héhé, je ne l'appelle pas Papa, mais par son prénom, en réalité), mais voilà toute l'histoire :
Bergamonsieur m'a dit (en lisant mon billet sur les beignets de Carnaval !!!) :
"- ah, aujourd'hui c'est Mardi Gras, tu vas faire des crêpes alors ?
- bein non, j'ai fait des beignets, de carnaval...
- oui mais ma mère me faisait toujours des crêpes, ce jour-là".
Alors j'ai capitulé : je ne peux pas être moins forte que Belle-Maman. D'autant plus que Bergamoustique me réclamait toujours ses crêpes...
Alors j'ai remis ça, mes super crêpes (20 oeufs au kilo de farine...). Toujours aussi bonnes.
J'ai oublié de vous dire, il y a quelques jours, j'ai fait du riz au lait (pour finir la bouteille de lait entier que j'avais entamée pour mes petits pains au lait), le Riz au Lait Crèmeux de Tante, un vrai régal. Pas de photo, car je l'ai fait chez mes parents (oui, j'ai trimballé mon paquet de riz rond et ma bouteille de lait entier jusque chez eux).
Vous connaissez l'expression "la semaine des 4 jeudis" ? Je préfèrerais "la semaine des 14 desserts" :)
Les Beignets de Carnaval, bien sûr !
Aujourd'hui, c'est Mardi Gras. Alors j'ai fait des Beignets de Carnaval. Obligée. La tradition familiale, ça se respecte.
Appelez-les Bugnes (Lyon), Bottereaux (Anjou), Corvechets, Tourtisseaux (Poitou), Oreillettes (Provence), Ganses, Mensonges, Guenilles (Auvergne), Roussettes (Alsace), Roubigneaux, Nouets, Merveilles... ou comme vous voudrez, chez nous, en Lorraine, nous appelons ça des Beignets de Carnaval, qui se mangent, comme leur nom l'indique, aujourd'hui.
Chaque cuisinière a sa recette, moi c'est celle de ma mère qui la tient de sa mère qui la tenait de sa mère...
Pour ces beignets (qui ressemblent aux chichis, beignets fourrés, mais avec une autre forme), il ne vous faudra 'que des bonnes choses' : du beurre, du sucre, de la crème, des oeufs, et quand même un peu de farine, pour que l'ensemble "tienne"...
Beignets de Carnaval :
250g de farine
2 oeufs
50g de sucre
50g de beurre mou ou fondu
20g de crème fraîche (ou de lait)
de la levure de boulanger (qsp 250g de farine)
1 càc de rhum, ou d'eau de fleur d'oranger
Pour la friture : un litre d'huile (j'ai pris de l'huile Frial, et c'est vrai, ça marche, la maison ne sent pas la friture).
Mélanger tous les ingrédients pour obtenir une boule de pâte.
Laisser reposer pendant 2 heures.
Etaler au rouleau, sur une épaisseur d'environ 3 mm.
Avec un couteau, une roulette ou des emporte-pièces, découper toutes les formes que vous voulez. Vous pouvez même faire des noeuds.
Plonger dans l'huile bien chaude (attention, c'est très dangereux), retourner quand la première face est bien dorée, puis, quand les deux faces sont colorées, égoutter sur du papier absorbant.
Saupoudrer de sucre glace (ou de sucre cristallisé) à volonté.
Tadaaam !
Très bons, moelleux à l'intérieur et croustillants à l'extérieur :
Verdict de Bergamiss : "hmmmm !" (avec le pouce dressé vers le ciel).
19.2.07
5 révélations / Je suis ce que je mange ?!?
Point de recette, ce matin, mais des bavardages.
Cyrielle, de bullesucre, m'invite a vous faire 5 révélations. Je ne sais pas si ce sont vraiment des révélations, mais voici ce que j'ai envie de vous raconter :
1. De la sixième à la Terminale, j'ai pleuré la veille de chaque cours de sport. J'ai tout essayé, du "je ne me sens pas bien" au "je suis malade" en passant par "j'ai 39 de fièvre", rien n'y a fait, mes parents n'ont pas lâché d'un pouce, je n'ai jamais eu de dispense. Maintenant, je suis prof de maths. Je sais, personne n'est parfait ;-) Je côtoie donc plusieurs professeurs d'EPS, et, sincèrement, c'est beaucoup mieux de ce côté là. A l'école, j'étais une "intello", lunettes et bonnes notes dans toutes les matières, sauf en sport... J'ai su faire du vélo vers l'âge de 10 ans, et nager environ 3 ans plus tard (merci Tonton, qui a mis deux étés à m'apprendre la brasse). Bref, on disait de moi "c'est une intellectuelle, sûrement pas une manuelle !".
2. Je suis anti-fumeurs, anti-tabac, complètement véhémente et virulente. Je ne supporte pas ça, c'est viscéral. Tous les ans je mène ma campagne anti-tabac auprès de mes élèves, problèmes et calculs à l'appui. Je risque de me faire des "ennemis", peu importe, vive le 1er février 2007 et la salle des profs entièrement non-fumeurs, et vivement 2008 pour pouvoir enfin savourer des repas dans des restaurants non enfumés ! Voilà, c'est dit. A bas le tabac. Cuisine et nicotine ne font pas bon ménage.
3. Je suis difficile, je n'aime rien, sauf les pâtes et les desserts. Une véritable calamité. Une aberration diététique. Je me suis cependant nettement améliorée de ce côté-là grâce à la persévérance de mon mari.
4. Je joue du piano depuis presque 20 ans, je devrais être une virtuose, mais ce n'est pas le cas... Je suis un peu trop paresseuse pour cela. Je joue plutôt bien, certes, mais pas aussi bien que je le devrais... Je fais de la reliure d'art, depuis septembre, et là je vous présente mon tout premier livre relié par mes petites mains. En peau d'autruche. Je ne suis pas peu fière.
5. Je suis un moulin à paroles, ma mère dit toujours que j'ai été "vaccinée avec une aiguille de grammophone". Toute petite, déjà, je pouvais monopoliser la conversation sans même m'en rendre compte. Une pipelette. Avec Bergamonsieur, cela fait une moyenne ;-) Je suis bavarde pour deux.
Je serais curieuse de lire les 1001 , euh, non, les cinq révélations de Claude-Olivier :)
Puisque nous en sommes aux confidences :
Vous êtes ce que vous mangez... par Bergamote
Vincent m'invite à répondre à ce petit questionnaire, je m'y colle avec plaisir.
(ceci dit, si je suis vraiment ce que je mange, alors ouille ouille ouille ça promet ;-)
1. Si vous étiez coincés sur une île pour le reste de votre vie, et que vous ne pouviez choisir qu’une seule cuisine (française, italienne…), laquelle adopteriez-vous ? Pourquoi ?
La cuisine française, sans hésiter, car c'est la meilleure. Non, trêve de chauvinisme, je choisirais à coup sûr la cuisine française tout simplement parce que c'est celle que je connais le mieux.
2 - Quel est l’aliment ou le plat le plus inhabituel que vous ayez goûté ?
De la pieuvre, chez une amie vietnamienne. Ca ou du coutchouc, je n'ai pas bien saisi la différence...
De la cervelle, chez ma mère. Beurk.
3. Quel est l’aliment ou le plat le plus inhabituel que vous ayez goûté et aimé ?
Des escargots (ne riez pas, c'est inhabituel, pour moi).
De l'omelette avec du sirop d'érable (vous savez, à la Sucrerie de la Montagne, au Canada, j'ai été la seule de la table à oser le mélange).
4. Quels aliments évitez vous de manger (que ce soit à cause d’allergies, d’un régime alimentaire précis ou juste parce que vous n’aimez pas) ?
Alors là, il n'y aura pas assez de place pour ma liste, tant elle est longue :
poisson cru, viande crue, mollusques et crustacés, viande saignante, abats, chou-fleur, épinards, brocolis, avocat, pâté, foie gras, rillettes, thé, tisane, saumon fumé, camembert, saucisson, viande qui a du "blop" (gélatine, gras, nerfs...), alcool (vin et spiriteux), thon, oignons crus... Je n'aime rien, quoi. Sauf les pâtes et les desserts. J'aime à peu près tous les desserts, sauf la banane, dont je n'aime ni le goût ni la texture. Un dessert qui contient de la banane, pour moi, c'est un dessert gâché. Je ne raffole pas des goûts "lychee", "thé matcha" et "rose", bof, ça sent le papier toilette...
Le tout par goût, car je ne souffre d'aucune allergie. Je n'aime tout simplement pas ces aliments.
Des étudiants en médecine m'avaient qualifiée d'"anomalie gastronomique", et d'"énigme diététique". Tout ça parce que je rêve, au restaurant, de prendre un dessert en entrée, un dessert en plat et un dessert en dessert...
5. Est-ce que vous cuisinez ?
Oui, mais que des desserts ;-) Je plaisante.
Bien sûr, je cuisine un peu de tout (euh, sauf les aliments de la question 4...) mais ma préférence va nettement au sucré (vous aviez remarqué ?).
6. Quel est le plat favori que vous préparez lorsque vous souhaiter impressionner ?
Un Coq au Vin Jaune et aux Morilles. Epoustouflant.
Du poulet au curry. Des gaufres flamandes.
Mon but n'est pas d'impressionner, mais de régaler, et j'ai la faiblesse de croire que j'y parviens souvent, notamment avec mes desserts.
(chut, ne le répétez pas, mais si, parfois je veux impressionner : quand je reçois ma belle-famille...)
7. Lorsque vous allez au restaurant, quels plats préférez-vous choisir ?
Du poisson, car j'en cuisine peu (à ma grande honte), de la viande rouge, la farandole des desserts.
8. Avez-vous déjà retourné un plat ou un vin au restaurant ? si oui, pourquoi ?
Oui, une fois, un tournedos : il était saignant, limite "bleu", j'ai horreur de ça, je l'avais demandé "à point" !
Cet été, j'aurais dû retouner une entrée à base de morue : elle était CRUE, quelle horreur. Ce n'était pas précisé sur la carte. J'ai bien tenté de me faire violence, mais c'était absolument inmangeable. Pour le coup, j'ai pris deux desserts, et le restaurant ne m'en a facturé qu'un.
9. Combien de livres de cuisine possédez-vous?
Une petite douzaine. Dont deux préférés : Le Petit Larousse de la Cuisine, qui rassemble toutes les bases, offert par mes parents ; La Cuisine d'Hélène Vincent (Maïzena), une mine de de recettes éprouvées, rien que des desserts.
Pour certaines recettes, j'appelle ma mère (les crêpes), ma grand-mère (les beignets de caranaval, bientôt), mon autre grand-mère (les gaufres) ou Tata Lulu (les petits pains au lait).
10. Quel est l’aliment dont vous ne pourriez vous passer ?
Le sucre. Plus précisément les desserts. Ah, mais là il s'agit d'une catégorie de plats. Alors : les pâtes ! Avec du beurre et du sel, il n'y a que ça de vrai.
A qui vais-je pouvoir passer le relais ? A Requia, peut-être, si elle accepte.
Voilà, j'attends avec impatience qu'on me livre mes courses, je n'ai plus d'oeufs, et Bergamoustique me réclame des crêpes à tue-tête...
18.2.07
Moelleux-fondant au chocolat et aux marrons
Que faire avec un reste de chocolat (entamé pour la réalisation de mes Bounty maison) et de purée de marrons (ouverte pour mes crèmes de châtaignes) ? Une invention au chocolat.
J'ai décidé de modifier un peu ma recette de gâteau au chocolat (pourtant déjà parfait, en gâteau simple, ou bien nappé de chantilly maison ou encore fourré à la pomme verte).
J'ai tout simplement remplacé les 50g de farine par 100g de purée de marrons.
Attention : j'ai bien dit de la purée de marrons, pas de la crème de marrons. La purée ne contient pas de sucre ajouté.
Le résultat est fondant, moelleux, bien chocolaté et pas trop sucré (contrairement à une recette bien connue qui utilise de la crème de marrons). A refaire sans hésiter. "Il déchire" (dixit Bergamonsieur).
On ne les voit pas très bien sur les photos, mais il y a quelques petits "grumeaux" de purée de marrons (je l'ai écrasée, et non mixée), qui font penser à des petits morceaux de marrons, une agréable surprise qui fond sous le palais.
Petite précision : si vous réussissez à résister jusque là, ce gâteau est encore meilleur le lendemain...
16.2.07
Délicieux Bounty "faits maison"
J'adore les Bounty. Je pourrais en manger un paquet complet. J'ai trouvé cette recette sur un blog (je ne me rappelle plus lequel, ah si, chez Gisou), et le résultat est vraiment, vraiment terrible. En plus, c'est très facile à faire.
Bounty maison :
(pour une vingtaine de pièces)
400g de lait concentré sucré (1 boîte)
250g de noix de coco râpée (2 sachets)
200g de chocolat (j'ai utilisé du chocolat au lait à pâtisser, Nestlé, impeccable)
30g de beurre
Préparation :
Verser la noix de coco et le lait concentré sucré dans un saladier. Bien mélanger.
Répartir dans des petits moules rectangulaires en silicone (ou bien faire des boudins ou des bâtonnets à la main) sur une épaisseur d'environ 1,5cm.
Mettre au réfrigérateur pendant 12 heures (pour que la pulpe de coco s'imprègne bien du lait concentré).
Mettre au congélateur pendant 12 heures (pour faciliter le démoulage).
Faire fondre le chocolat et le beurre au bain-marie (ou, comme moi, au micro-ondes), mélanger jusqu'à ce que le tout soit bien lisse. Si ce chocolat est trop épais, incorporer une cuillère à soupe de lait.
Démouler les barres de coco.
Plonger les bâtons de coco un par un dans le chocolat, bien les enrober, sortir à l'aide d'une fourchette, et laisser figer sur du papier sulfurisé (ou alu, à défaut).
Réfrigérez vos Bounty si vous êtes vraiment très pressé(e) de les dévorer.
On croirait manger des vrais. Ils sont vraiment délicieux.
Mon enrobage a un aspect un peu granuleux, mais qui ne se sent aboslument pas à la dégustation (j'ai fait fondre le chocolat et le beurre "à la barbare", au micro-ondes, paresseuse et pressée que je suis...)
Je ne m'en lasse pas, alors je remets le gros plan sur l'intérieur :
Moi qui n'ai pas eu le temps de déjeuner ce midi, mon goûter est tout trouvé !
12.2.07
Coeur de crème de châtaigne
Je plaide non-coupable : pour préparer mes crèmes de châtaignes, j'ai besoin de 100g de purée de marrons. La boîte en contient 400g. Une fois entamée, il faut la finir, sans quoi ce serait un véritable gâchis, pour ne pas dire un sacrilège. Alors j'ai craqué, j'ai succombé, j'ai recommencé mes magnifiques, merveilleuses, onctueuses crèmes de châtaignes.
Comme tous les ans, depuis 10 ans, il ne se passera rien de spécial le jour de la St Valentin, Bergamonsieur me dira simplement "c'est commercial, ce truc" (je mens, l'année dernière, exceptionnellement, j'ai eu droit à un superbe dîner en bateau-mouche à Paris !). Alors je me suis préparé ma petite surprise, moi-même, et en avance.
J'ai un peu modifié le temps de cuisson (je fais ça à vue d'oeil, il faut que le centre de la crème soit encore légèrement tremblotant). Ce fut 27 minutes à 150°C.
Evidemment, dans des ramequins en forme de coeurs ce serait l'idéal, mais à défaut, utilisez votre cuillère, ou votre doigt ;-) Bien sûr, je ne peux pas présenter ces crèmes ainsi à mes convives, mais pfff je m'en moque, personne d'autre que moi, ici, n'aime les crèmes de châtaignes : elles sont toutes pour moi !
Avec un peu d'avance, Joyeuse Saint Valentin !
10.2.07
Les Petits Pains au Lait de Tata Lulu
Tata Lulu est la tante de ma mère. Ce n'est pas un personnage. C'est une institution.
Tata Lulu sait tout faire : coudre (elle a cousu ma robe de mariée, en satin et guipure, et mon étole en fourrure blanche), tricoter (des pulls pour mes enfants, entre autres), bricoler, tuer un cochon et s'en occuper de la tête à la queue (elle fait du boudin, des pieds de porc, du fromage de tête, enfin, "tout est bon dans le cochon !" dit-elle toujours), réparer, broder, et cuisiner (très très bien)...
Tata Lulu ne fait pas dans la dentelle (sauf pour ma robe ;-) : une dent la faisait souffrir, elle se l'arracha elle-même avec une tenaille (véridique) ; sa quiche lorraine, c'est une demie-livre de beurre, le pot de crème, la plaque de fromage et la douzaine d'oeufs. Elle a un tablier (blanc, enfin, il fut blanc un jour...) comme ceux des bouchers, sur lequel on peut "lire le menu", comme on dit chez nous. Elle a des lunettes, qu'elle ne porte pas, ou qui sont si sales que, lorsqu'elle les porte, elle voit encore moins bien.
Tata Lulu ne fait pas de demi-portions. Elle ne peut pas cuisiner pour moins de 8 personnes (bon, là, j'exagère un peu, mais juste un peu).
Tata Lulu ne parle pas au téléphone, elle crie (plus fort que moi, il faut le faire !). Elle vit à 100 à l'heure. N'a jamais le temps. Est partout à la fois.
Tata Lulu a une drôle de grande maison, tout contre un passage à niveau. Il y a la "chambre pique-cul", dans laquelle elle coud, comme son nom l'indique, vous risqueriez donc d'avoir quelques surprises en dormant dans ce lit. Et puis des points d'eau dans chaque chambre, avec de grands baquets et brocs de céramique, pour faire sa toilette "comme dans l'ancien temps".
Tata Lulu a une cloche accrochée à sa porte d'entrée, immémoriale, toujours la même, comme quand vous entriez chez votre vieil épicier.
Tata Lulu a un "poireau" (vous savez, ce drôle de grain de beauté, sur le menton, avec 3 poils qui poussent dedans) comme les veilles sorcières, mais elle est tout le contraire.
Tata Lulu a tout fait : couturière, cuisinière, épicière, chocolatière (si si, j'ai malheureusement peu connu cette période, pendant laquelle elle nous rapportait d'énormes plaques de chocolat blanc, 4 kilos et demi si ma mémoire est bonne, oh, pardon, on ne dit plus "chocolat blanc" mais "couverture ivoire"... ;-), peut-être même charcutière (chez elle, c'est sûr) et j'en oublie.
Tata Lulu sait toujours tout sur tout, et mieux que vous par-dessus le marché ;-) Elle ne ferme jamais sa maison à clé ("on ne sait jamais, si quelqu'un vient"). Elle conduit... un peu bizarrement, dirons-nous.
Tata Lulu a le coeur sur la main, elle vous donnerait sa chemise.
Mais surtout, Tata Lulu fait les meilleurs petits pains du monde. Et là, je n'exagère pas.
Petits Pains au Lait :
(pour environ 30 petits pains - je vous avais prévenus)
1kg de farine
1/2 litre de lait entier, tiède
50g de sucre en poudre
50g de levure de boulanger
3 oeufs
1 càc de sel
(1 oeuf battu, pour dorer)
de l'eau de fleur d'oranger (facultative)
Préparation : mélanger tous les ingrédients, sauf le sel, et pétrir longuement. Couvrir d'un linge propre et laisser lever à température ambiante, pendant 1 heure.
Re-pétrir en incorporant le sel.
Façonner des petits pains, ronds ou allongés.
Laisser lever 1 heure.
Badigeonner d'oeuf battu.
Cuire à 200°C pendant environ 15 minutes, en surveillant la coloration (je conseille de mettre la grille sur le gradin le plus bas du four).
Dégustez tiède ou froid (ces petits pains se congèlent très bien, dès la sortie du four).
Je ne suis pas passée loin de la catastrophe, la pâte a levé comme jamais :
Le dessous doit être doré, mais pas brun (le dessus aussi, d'ailleurs ;-)
La mie est moelleuse, pas trop sucrée (vous pouvez donc y étaler du beurre d'érable sur une couche d'au moins 1cm...) :
Ces petits pains au lait présentent l'avantage de dorer sans durcir (je déteste les pains au lait qui ont une croûte dure), c'est parfait pour moi qui préfère la mie à la croûte.
Merci Tata Lulu.
Bergmoustique m'a fourni le mot de la fin : "c'est bon, painlolait !"
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