28.6.07
Noix de cajou caramélisées au sésame
Spéciale dédicace pour Karine(Le Carrefour) : elle a décoré son pain d'épices (enfin, mon pain d'épices ;-) avec de superbes noix de cajou au sésame.
Je la cite : "J’ai acheté mes noix de cajou miel et sésame toutes prêtes chez un marchand local et elles sont délicieuses mais il ne doit pas être si difficile de les faire ’maison’; les ingrédients: noix de cajou, sucre, graines de sésame, beurre, sel et miel. Si vous vous y essayez, laissez-moi savoir".
Voilà, Karine, je m'y suis essayée, et le résultat est dé-li-ci-eux. Et c'est facile à faire, ce qui ne gâche rien.
Noix de cajou caramélisées au sésame :
125g de noix de cajou (non salées)
1 grosse cuillère à soupe de sucre
1 cuillère à soupe de miel
15g de beurre
1 cuillère à moka de sel
3 cuillères à soupe de graines de sésame
Faire fondre le beurre dans une poêle antiadhésive, y verser le sucre, le miel, les noix de cajou et le sel. Faire dorer jusqu'à ce que le "jus" (sucre + miel) soit exactement de la même couleur que les noix de cajou. Attention, pas de couleur noire, tout de même. Stopper immédietement la cuisson, ajouter les graines de sésame, bien mélanger pour que les graines s'accrochent au noix de cajou, verser sur une feuille de papier cuisson.
Séparer les noix de cajou les unes des autres tant que le mélange est encore chaud (elles se sont collées à cause du caramel). Attention : c'est brûlant. J'ai utilisé deux fourchettes.
Laisser refroidir. Si vous vous ruez dessus, vous allez vous brûler la langue.
Et voilà, les noix sont à peine grillées, le résultat est croquant/craquant, à déguster tel quel ou bien en décoration.
On dirait que les noix ont été vernies, vous ne trouvez pas ?
On retrouve bien les goûts des noix de cajou et des graines de sésame, voilà de bien bonnes friandises (qui rappellent le nougat chinois).
Fondant au chocolat (pour amateurs de sensations fortes)
J'avais envie de brownies. Mais de brownies sans noix : du chocolat, du chocolat, et encore du chocolat (tiens, cela me fait penser à "je jure de dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité": c'est mieux en remplaçant "dire" par "manger" et "vérité" par "chocolat"...).
J'ai donc sorti ma recette de brownies (en réalité c'est celle de ma mère), et hop. Aussitôt dit, aussitôt fait.
J'ai choisi du chocolat à pâtisser "Nestlé corsé". On obtient un gâteau presque noir, sombre, fondant, moelleux et savoureux, hmmm.
Fondant au chocolat (brownie détourné) :
200g de chocolat noir
130g de sucre
50g de farine
150g de beurre
4 oeufs
1 cuillère à café de sel
Faire fondre chocolat + beurre au micro-ondes ou bain-marie.
Incorporer tous les ingrédients. Bien mélanger.
Verser dans un moule en verre carré ou rectangulaire, beurré et fariné, et enfourner 30 minutes à 150°C.
Pour être corsé, c'est corsé. Qu'est-ce que c'est bon...
26.6.07
Religieuse pralinée (qui ne se prend pas au sérieux)
Pour finir la sublime crème pralinée avec laquelle j'ai garni mes fabuleux macarons (si si, il faut dire ce qui est), j'ai fait de la pâte à choux. Je vous présente ma religieuse pralinée, avec son turban, qui ne se prend pas au sérieux, à mi-chemin entre Bianca Castafiore et un bonhomme de neige.
Ici, la version "so chic" :
Là, elle me fait penser à la Castafiore :
Enfin, ci-dessous, je vois plutôt un bonhomme de neige :
Pâte à choux :
10 cl de lait
8 cl d'eau
1 càc de sel
75 g de beurre
100 g de farine
3 oeufs
(1 càs de sucre)
Faire bouillir le lait, l'eau, le sel et le beurre. Incoporer d'un seul coup toute la farine et le sucre. Continuer à mélanger constamment jusqu'à ce que la pâte se détache des bords de la casserole. Continuer pendant encore 2 minutes. Verser la pâte dans un saladier, incorporer les oeufs un par un. Bien mélanger. C'est prêt.
Sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, déposer des petites boules régulièrement espacées. Cuire environ 25 minutes à 180°C.
Fourrer avec de la crème pâtissière, de la chantilly, de la glace pour faire des profiterolles... ou bien avec de la crème pralinée.
Je n'ai pas pu me résoudre à l'attaquer à la fourchette, le sourire de ma religieuse m'en a empêchée ;-) Alors je l'ai mangée étage par étage :
J'ai fourré les choux avec une seringue : on plonge la seringue dans la crème, on aspire, puis on plante la seringue dans le chou, et on pousse. C'est assez jubilatoire, comme manoeuvre, je trouve. Une injection de crème pralinée, hmmmm...
Il me reste encore de la crème, je crois que je vais refaire des macarons.
Une fois n'est pas coutume, je vais finir sur une note salée : me doutant bien que, si j'utilisais toute ma pâte à choux pour faire des religieuses, je devrais en manger jusqu'à épuisement des stocks, j'ai fini le reste de pâte en ajoutant 80g de gruyère râpé et obtenu de belles gougères que Bergamonsieur, Bergamiss et Bergamoustique se sont empressés de dévorer.
PS : votez pour moi, je suis le numéro 27
25.6.07
Macarons aux grains de vanille, crème pralinée veloutée
Hier, tandis que je publiais enfin les photos prises après mon retour du cours de macarons, Bergamonsieur me fit cette réflexion : "Alors, ton cours, à quoi a-t-il servi ? Tu ne nous as toujours pas fait de macarons...". Piquée au vif (il avait raison), je me suis mise aux fourneaux.
J'ai suivi la recette du chef Pauline Unger.
Avec 3 blancs d'oeufs (que j'ai pesés), j'ai réalisé environ 100 coques, donc 50 macarons.
Pas d'inquiètude, pas de meringue italienne à faire ni de thermo-sonde à manipuler. Et les recettes sont utilisables et déclinables à volonté :
Pour la pâte à macarons, vous pouvez ajouter un peu de colorant en poudre si vous le souhaitez (je n'en ai pas mis : je n'ai que du bleu...). Quant à la crème, on peut la parfumer à ce que l'on veut. N'est-ce pas merveilleux ?
Macarons vanille-praliné
Pâte à macarons :
153g de sucre glace,
109g de poudre d'amandes,
94 gr de blancs d'oeufs,
66 gr de sucre,
1 gousse de vanille.
Crème pralinée :
1/4 l lait
1 oeuf + 1 jaune
50 g sucre
25 g farine
65 g beurre pommade
30 g de praliné
Monter les blancs en neige, les serrer avec le sucre en poudre pour obtenir une masse très ferme. Incorporer à la maryse (spatule plate en plastique ou silicone) le sucre glace et la poudre d'amandes tamisés (j'ai utilisé une passoire).
A l'aide de la spatule, "macaroniser" la préparation, (on rabat la préparation sur elle même en prenant l'ensemble de la masse, l'appareil doit devenir moelleux et brillant et réaliser un ruban). Ajouter les graines de la gousse de vanille. "Ecraser" la pâte sur les bords du saladier, en appuyant bien, puis la ramener au centre. Recommencer jusqu'à obtenir une pâte bien lisse.
Avec une poche à douille (je préfère utiliser une grosse seringue, je suis plus à l'aise), dresser les macarons sur une tôle recouverte de papier cuisson. J'ai fait de petits disques d'environ 2,5 cm de diamètre (attention, la pâte s'étale).
Laisser les macarons "croûter" 15 minutes à température ambiante puis cuire environ 25 minutes dans un four à
Pour la crème :
Dans une casserole, hors du feu, fouetter vivement les oeufs avec le sucre, ajouter la farine, puis le lait, mettre à cuire en fouettant vivement jusqu'à ce que la crème épaississe. Retirer du feu. Incorporer le pralin réduit en poudre et le beurre. Lisser et laisser refroidir.
Coller les macarons deux par deux avec un peu de crème pralinée.
Je n'ai réussi à obtenir un bon résultat qu'à partir de la troisième fournée : j'ai essayé avec/sans chaleur tournante. Pour moi c'est SANS.
J'ai essayé d'enfourner les macarons à plusieurs hauteurs. Pour moi ce sera sur le premier gradin, le plus bas du four (ma lèchefrite, vide et retournée, est restée sur le 3ème gradin pendant toute la cuisson).
J'ai essayé 160°C, les macarons ont craquelé. Même chose à 150°C.
A 140°C, les deux dernières fournées étaient parfaites. A vous de trouver la bonne température et la bonne hauteur, chaque four est différent, tout cela est assez empirique, en définitive.
La crème pralinée est mousseuse, veloutée et légère, onctueuse et pas trop épaisse (même après une nuit au réfrigérateur à 4°C).
Si vous avez la patience d'attendre, les macarons sont bien meilleurs après une nuit au frais. Vraiment. Pensez simplement à les sortir 20 minutes avant de les déguster.
Vous voyez les petits grains de vanille ?
Ce matin, une amie (qui est allée chez Ladurée ce week-end) a goûté mes macarons. Elle m'a dit qu'ils étaient "aussi bons que ceux de Ladurée".
Mes enfants ont adoré (pour eux, j'ai collé les coques avec du nutella), et mon mari a fini la douzaine de coques qui restait (il préfèe les macarons non fourrés).
Yes, j'ai réussi ! Nananananère. Je ne suis pas peu fière (vous l'aurez remarqué au nombre de photos, je n'ai pas pu m'en empêcher...), voici enfin des vrais macarons, faits par moi !
Bergamote qui a un sourire jusqu'aux oreilles :)
24.6.07
Mon "cours de macarons" à l'Atelier des Chefs
Aujourd'hui, je vous présente :
- des macarons au chocolat, coeur de caramel au beurre salé
- des macarons vanille/praliné
- des macarons framboise/framboises écrasées.
J'aime beaucoup les macarons. Tous les macarons. En particulier les macarons Adam de Saint Jean de Luz. Mais je ne connais pas la recette, et ma quête du macaron est loin d'être finie.
Alors je me suis "rabattue" sur les macarons parisiens, que j'adore (aussi). Mais le résultat est souvent aléatoire, je n'avais pas encore trouvé LA recette qui me convenait. Certes, mes macarons à l'érable étaient très bons, certes ceux à la vanille étaient délicieux, mais j'ai l'impression que, pour les premiers, la réussite tenait plutôt du hasard, et que, pour les seconds, les macarons rataient lamentablement s'ils étaient plus gros qu'une pièce d'1 euro...
Alors j'ai décidé de m'inscrire au cours de macaron de l'Atelier des Chefs. Pour "voir de mes yeux voir" que, oui, il est possible de faire de beaux macarons, aussi jolis (si ce n'est plus) que chez le pâtissier.
Je me suis retrouvée en compagnie de sept femmes dans l'atelier vitré des Galeries Lafayette, pour écouter et appliquer les conseils du chef Pauline Unger. C'est amusant, l'atelier, central, est vitré : tous les clients des Lafayette Maison pouvaient nous regarder tandis que nous macaronions :) De plus, Pauline Unger est absolument charmante, le cours est passé à une vitesse folle, et nous sommes reparties avec tous les secrets de fabrication de jolis macarons aussi beaux que bons. Plus quelques petits "trucs" sur la ganache, la crème pâtissière, la crème anglaise et autres tuyaux bien utiles. Et point de meringue italienne et autre thermo-sonde à l'horizon, la recette est simple et rapide à réaliser.
Je ne connaissais pas l'Atelier des Chefs, je l'ai découvert par l'intermédiaire de Requia, merci Requia :)
Passons maintenant aux recettes :
Macarons framboise, framboises écrasées
Pour les macarons :
350 grs de sucre glace,
250 grs de poudre d'amande,
215 grs de blancs d'oeuf,
150 grs de sucre,
10 g blancs secs (facultatif)
Quelques gouttes de colorant rouge,
125 g framboises surgelées ou fraîches
10 g sucre
1 cuillère à café de vinaigre balsamique blanc
Matériel nécessaire
un mixer, un robot kenwood, une poche à douille, un tapis de cuisson, une corne
Pour les macarons :
Avec un robot coupe, réduire le sucre glace et la poudre d'amande en poudre très fine, tamiser.
Monter les blancs en neige avec les blancs secs, les serrer avec le sucre, incorporer à la maryse le sucre etla poudre d'amande.
A l'aide d'une corne en plastique, "macaroniser" la préparation, (on rabat délicatement la préparation sur elle même en prenant l'ensemble de la masse, l'appareil doit devenir moelleux et brillant et réaliser un ruban). Ajouter quelques gouttes de colorant rouge.
Avec une poche à douille, dresser les macarons sur un tapis de cuisson.
Laisser les macarons croûter 15 minutes à température ambiante puis cuire 15 à 20 minutes dans un four à
Ecraser des framboises surgelées, décongelées, à l'aide d'une fourchette, ajouter le sucre et le vinaigre balsamique blanc.
Coller les macarons deux par deux avec un peu de framboises écrasées.
Macarons chocolat-caramel au beurre salé
Pour les macarons :
350 grs de sucre glace,
250 grs de poudre d'amande,
30 grs de poudre de cacao,
215 grs de blancs d'oeuf,
10 g poudre blancs secs (facultatif)
150 grs de sucre,
Caramel :
200g sucre semoule,
140g crème liquide,
50 g beurre 1/2 sel,
Monter en neige les blancs d'oeufs, avec les blancs secs, ajouter le sucre semoule et meringuer jusqu'à obtenir une préparation ferme et brillante. Dans le cutter réduire en fine poudre la poudre d'amande, le sucre glace et la poudre de cacao, tamiser.
Incorporer la poudre d'amande et la meringue, mélanger correctement puis à l'aide d'une corne en plastique "macaroniser" la préparation, (on rabat délicatement la préparation sur elle même en prenant l'ensemble de la masse, l'appareil doit devenir moelleux et brillant et réaliser un ruban.
A l'aide d'une poche à douille, dresser les macarons sur un tapis de cuisson. Laisser les macarons croûter 15 minutes à température ambiante puis cuire 15 à 20 minutes dans un four à
Réaliser le caramel 1/2 sel : Faire fondre le sucre semoule dans une poêle jusqu'à coloration caramel blond. Ajouter le beurre 1/2 sel puis la crème liquide. Laisser refroidir et farcir les macarons.
Macarons vanille-praliné
Pour les macarons :
350 grs de sucre glace,
250 grs de poudre d'amande,
215 grs de blancs d'oeuf,
150 grs de sucre,
2 gousses de vanille,
1/2 l lait
3 oeufs
100 g sucre
50 g farine
125 g beurre pommade
40 g praliné
Matériel nécessaire
un mixer, un robot kenwood, une poche à douille, un tapis de cuisson, une corne
Pour les macarons :
Avec un robot coupe, réduire le sucre glace et la poudre d'amande en poudre trés fine, tamiser.
Monter les blancs en neige, les serrer avec le sucre, incorporer à la maryse le sucre et la poudre d'amande.
A l'aide d'une corne en plastique "macaroniser" la préparation, (on rabat délicatement la préparation sur elle même en prenant l'ensemble de la masse, l'appareil doit devenir moelleux et brillant et réaliser un ruban). Ajouter les graines de 2 gousses de vanille.
Avec une poche à douille, dresser les macarons sur un tapis de cuisson.
Laisser les macarons croûter 15 minutes à température ambiante puis cuire 15 à 20 minutes dans un four à
Pour la crème :
Mettre le lait à bouillir. Blanchir les oeufs avec le sucre, ajouter la farine, puis le lait bouillant, remettre à cuire pendant 3 minutes dès reprise de l'ébulition.
Verser dans une plaque sur un film alimentaire et refroidir rapidement.
Dans le robot avec le fouet, lisser la crème pâtissière avec le praliné et le beurre pommade.
Coller les macarons deux par deux avec un peu de crème pralinée.
Toutes mes excuses pour les photos, je n'avais pas mon appareil, c'est ce que j'ai obtenu de mieux avec celui que l'on m'a prêté.
Bien que ces macarons soient tous délicieux, ma préférence va sans aucun doute aux macarons vanille/praliné, une merveille.
Evidemment, il y a les petits trucs et tour de main dévoilés par notre chef, mais là il vous faudra assister au cours pour pouvoir les connaître ;-)
Bon, parce que c'est vous, j'en dévoile un ou deux :
- la poudre d'amandes doit être plutôt sèche, ouvrir le paquet la veille et la laisser sécher pendant 24h,
- les macarons détestent l'humidité : entr'ouvrir le four toutes les 4 minutes environ,
- il faut "écraser" la pâte à macarons sur les parois du saladier, avec une corne ou une maryse.
Voilàà !
16.6.07
Biscuits au lait concentré sucré, éclats de pistaches et brisures de chocolat
Dans la famille Pistache, après le Moelleux Pistache Chocolat et les Fondants Pistache/Chocolat blanc, voici venus les Cookies Pistache/Chocolat.
Je suis une acharnée, une obsédée des desserts. Ces deux dernières semaines, j'ai dû faire au moins 6 fois des ccokies. Je n'ai pas eu le temps de publier un billet à chaque fois. Parfois, je n'ai même pas pu faire de photos, nous avons dévoré la fournée complète trop vite. Pas le temps de dégainer mon appareil photo. Et puis, de toute façon, à chaque fois il fait nuit... C'est ça, de faire des cookies à 23h et des poussières...
J'avais dit que je ne changerais jamais plus de recette de cookies, car j'ai trouvé la recette ultime (clic!). Et puis je suis tombée sur la recette de Muriel : Cookies au lait concentré sucré, chocolat et pistaches. Là, il fallait que j'essaie, tout de suite.
Heureusement, il me restait une boîte de lait concentré sucré, et 62,5 grammes de pistache (de mon Pistache Contest). Et hop ! C'était parti.
Je recopie sa recette, je n'ai à peu près rien changé (ah, si, le temps de cuisson).
Biscuits au lait concentré sucré, éclats de pistaches et brisures de chocolat :
(pour environ 30 pièces)
- 225g de beurre mou
- 225g de sucre en poudre
- 170g de lait concentré sucré
- 350g de farine
- une pincée de levure chimique
- 100g de chocolat (au lait à pâtisser) très grossièrement haché
- 100g de pistaches (à peine concassées)
Mélanger le beurre et le sucre. Ajouter le lait concentré. Puis la farine, la levure, le chocolat et les pistaches. Diviser la pâte en 2 , faire deux gros boudins longs (c'est super rigolo à faire, en plus !) et les mettre dans du film.
Mettre au frigo jusqu'à ce qu'ils durcissent ( ils peuvent rester une semaine au frais sans bouger).
Préchauffer le four a 180 degrés.
Sortir du frigo, enlever le film et couper les boudins en tranches assez épaisses.
Mettre sur plaque et cuire environ 10 minutes.
Laisser refroidir un peu sur la plaque avant de les mettre sur une grille.
Ces biscuits sont délicieux. Le seul problème est que, une fois refroidis, ils durcissent. Il faut donc tous les manger dès la sortie du four, sans attendre ;-)
En définitive, je garde ma recette de cookies habituelle, que je préfère. La prochaine fois, j'y mettrai des pistaches et du chocolat, comme dans celle-ci.
Deux avantages non négligeables cependant :
- cette recette ne contient pas d'oeuf, impeccable pour les allergiques
- les boudins se conservent très bien au réfrigérateur, vous n'êtes pas obligé(e) de tout cuire d'un coup, et vous en avez sous la main en cas d'urgence (une copine qui passe à l'improviste, une crise d'hypoglycémie, une envie de bons gros cookies savoureux...).
Merci pour cette recette, Muriel, je me suis régalée.
15.6.07
Friandises fondantes à la pistache et au chocolat blanc
Vous l'aurez constaté : après ma période "framboise" me voici dans ma période "pistache".
Ma mère m'a donné un livre de recettes (sucrées, évidemment) ; en le feuilletant je suis carrément tombée amoureuse d'une photo de "fondant au chocolat blanc". J'étais obligée d'essayer ce dessert. Obligée.
Le livre s'appelle "Chocolat", dans la série Cordon Bleu, éditions Könemann. Mes photos ne sont pas aussi belles que les leurs, mais elles y ressemblent, tout de même.
Oh, ne craignez rien : on dirait du nougat (c'est aussi bon, sinon meilleur), mais rien d'aussi compliqué dans la recette. S'essayer au nougat, c'est périlleux, l'histoire du miel chaud avec les blancs d'oeufs en neige, argh, la consistance, re-argh, pas facile, le nougat.
Ici, il s'agit de fondant, ou de truffes au chocolat blanc, si vous voulez. Pas besoin de pain azyme non plus. Si vous trouvez les pistaches décortiquées non salées, alors vous avez fait le plus dur, promis.
On dirait un peu du fudge. La consistance est très proche.
Et maintenant, la recette :
Friandises fondantes à la pistache et au chocolat blanc :
(pour un plat carré de 18cm de côté)
350g de sucre en poudre
30g de beurre
une pincée de sel
125ml de lait en poudre (type "régilait")
de la vanille
300g de chocolat blanc, haché
80g de pistaches décortiquées, non salées
10 à 15cl de liquide (eau, lait ou crème liquide)
Dans une casserole, faire fondre le beurre tout doucement, incorporer le sucre et 10cl liquide. Remuer et faire fondre l'ensemble doucement.
Ajouter le sel, le lait en poudre, la vanille, puis le chocolat blanc haché très finement. Toujours en chauffant, remuer jusqu'à obtenir une pâte onctueuse et lisse assez épaisse. Si elle est vraiment trop épaisse (et que vous ne pouvez pas remuer...), ajouter les 5cl de liquide restants.
Ajouter les pistaches, bien mélanger.
Tapisser un moule carré (ou rectangulaire) de film alimentaire, verser la pâte, couvrir de film alimentaire et réfrigérer pendant 2 heures.
Démouler sur du papier sulfurisé et couper en cubes d'environ 1,5cm de côté.
J'ai adoré. Mes collègues ont adoré. Bergamiss a adoré. Pendant que je tapais ce message, elle m'a demandé : "Il y en a encore, du dessert comme ça, avec des pistaches ? J'en veux !".
J'imagine que l'on pourrait changer de fruits secs, avec des amandes par exemple. On pourrait aussi parfumer à la fleur d'oranger. Quand même, pistache/chocolat blanc, quelle merveille !
Oups, j'oubliais : ces petites friandises sont bien meilleures à température ambiante.
14.6.07
Pistache Contest : and the winner is...
Le Pistache Contest c'est fini, merci à tou(te)s les participant(e)s, vraiment, je ne savais pas pour quelle recette voter.
C'est finalement le cake de Tit' qui remporte la "Pistache d'Or", sa photo était si appétissante que j'ai eu envie de faire son gâteau. C'est ma version de son cake que vous voyez aujourd'hui.
Pour la recette originale, je vous invite à lire le billet de Tit'.
J'ai réalisé une recette très légèrement différente :
Moelleux pistache-chocolat :
100 g de beurre salé | 125 g de farine |
100 g de sucre roux | 30g de sucre vanillé |
4 oeufs | 125 g de pistaches crues |
75 g d'amandes hachées | 150 g de chocolat noir |
15 cl de lait | 2 càc levure chimique |
J'ai remplacé les noisettes par des amandes, et n'ai pas mis de thé matcha (je n'aime pas ça).
J'ai cuit la pâte dans un moule carré en verre : je suis fâchée avec les moules à cake. A chaque fois, c'est pareil : extérieur trop cuit, intérieur cru ou "ciré", beurk.
Fouetter les oeufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse et "gonfle". Incorporer le beurre fondu, le lait, les amandes et les pistaches hachées finement (en garder quelques unes grossièrement concassées), la farine, la levure, puis le sel et les pistaches concassées.
Verser dans un moule carré en verre beurré, déposer les carrés de chocolat (voir photo ci-dessous) et cuire environ 55 minutes à 180°C (mettre une feuille d'alu quand le dessus est assez doré).
On obtient un gâteau moelleux, au VRAI goût de pistache et pas à la SAVEUR pistache, sans colorant ni "arôme pistache" (qui est en réalité de l'amande amère...).
J'aime le goût de la pâte de pistache, mais cette fois-ci je voulais le vrai goût de la vraie pistache nature. Voilà qui est fait.
Encore un grand bravo à Tit', je suis ravie du résultat, moelleux et savoureux, pas sec du tout.
Il me reste d'autres recettes à essayer : bien que j'aie désigné le grand vainqueur, j'ai beaucoup hésité, tout me tente.
A venir : des friandises fondantes pistache - chocolat blanc...
11.6.07
Carrés au riz soufflé II (le retour)
Si vous avez manquez le début, le premier épisode des Carrés au Riz Soufflé (et la recette), c'est par ici (clic!).
Bergamiss a littéralement a-do-ré le "gâteau de riz soufflé", et m'en a réclamé plusieurs jours durant.
Pour les Rice Kripies, qui avaient été très difficiles à trouver, pas de problème cette fois-ci : il me restait encore la moitié du paquet. Le problème, c'était le sachet de chamallows, enfin, marshmallows. Alors, mine de rien, j'ai regardé à Champion (tututut ! ne me faîtes pas croire que vous ne faîtes pas vos courses dans un hypermarché normal, comme tout le monde, il y a des choses qu'on ne trouve pas chez G.Detou ! Comme quoi, il n' a pas de tout, finalement ;-) et là, bingo, un paquet de "chamallows Champion à la vanille". Ouf ! Exactement ce qu'il me fallait.
Ces chamallows sont blancs ou roses, d'où l'aspect un peu plus rosé de la présente version. Ce qui a énormément plu à Bergamiss (qui adore tout ce qui est rose, cela va de soi).
J'ai simplement ajouté un sachet de sucre vanillé, et le résultat était impeccable.
Bon, maintenant que je sais où trouver facilement les chamallows, il v a falloir que je réétudie sérieusement la question du riz soufflé...
Je peux vous annoncer que j'ai choisi la recette gagnante de mon Pistache Contest. Je viens de la faire. Hmmm, c'est bon ! Résultats dans le prochain billet...
9.6.07
le PISTACHE CONTEST (les participants)
Quinze participations, donc, plus une "hors concours" (car inscrite par moi, j'avais envie qu'elle figure dans mon récapitulatif).
Je rappelle le principe : chaque participant(e) devait m'envoyer une recette sucrée contenant des pistaches. J'élirai bientôt ma "recette gagnante", recette que je réaliserai et publierai sur ce blog.
Merci à toutes les participantes (car je crois que participant il n'y a pas), vraiment, je me suis régalée à vous lire et à regarder les photos.
Le choix va être très très difficile (et je n'aurai pas assez de temps - ni de pistaches ! - pour toutes les essayer).
Quel travail, pour 15 participations, je n'ose même pas imaginer le temps que Ninnie avait passé pour rédiger son billet aux 97 cheesecakes...
J'espère n'avoir oublié personne, si c'était le cas, je rectifierais l'erreur, bien entendu :)
C'est parti, régalez-vous :
1) délicieux noir et vert chocolat pistache (Claire)
1)bis Muffins pistache chocolat blanc (Claire)
2) Cake pistaches et noisettes, coeur fondant chocolat (Num Num, Birdy !)
3) Sous marins verts… à la pistache (Venezia)
4) Tartelettes pistaches-citron-cardamome et tarte aux pommes, aux noisettes et aux pralines rouges (Délices du Kérala)
5) Tarte pistache et abricot façon tatin Androue (pas de photo)
6) Mikados aux éclats de pralines et de pistaches (Cahier Gourmand)
7) Biscotti aux airelles et aux pistaches (Anne - Papilles et Pupilles)
8)a) Financiers pistache (Bricoandcie)
8)b) Macarons pistache
8)c) Marbré chocolat pistache
8)d) Mignardises croustillantes au chocolat - pâte à pistache - pâte d'amande
9) Muffins au lait ribot, cerises et pistache (Saveur Passion)
10) amaretti à la pistache (Mamina)
11) Tarte fine caramélisée, fraises et pistaches (Tambouille et Pistouille)
12) Les merveilleux cookies de Bergamote aux pistaches caramélisées au sirop d'érable (Valérie la Gourmande Bleue)
13) Kulfi à la pistache (Reinefeuille)
14) Panna-Cotta Coeur pistache-framboise (Chris)
15) crêpes fourrées au chocolat noir et à la pistache.(One thing in a French day)
15)bis Laetitia : Profiteroles à la pistache. Je cite :
"Pâte à choux :
- 180 g d'eau - 60 g de beurre - 110 g de farine - 3 oeufs -
J'ai ainsi obtenu 16 choux d'environ 6-7 cm de diamètre (parfaits pour les profiteroles). Ensuite, j'ai préparé 50 cl de crème pâtissière à la pistache. J'ai passé les pistaches (120g) à la râpe et je les ai incorporées dans le lait avant de le porter à ébullition. Ma crème avait un délicieux goût de pistache et était bien verte. J'ai dressé les choux au dernier moment, avec la crème pâtissière bien froide. Pour le chocolat, j'ai fait fondre 200 g de chocolat noir dessert Alter Eco (chez Monoprix) avec un peu d'eau. C'est un chocolat qui a beaucoup de goût et qui allait parfaitement avec les pistaches."
16) (hors-concours) Crèmes brûlées à la pistache
Et vous, pour qui voteriez-vous ?
Edit : cliquez ici pour les résultats
6.6.07
Beignets de fruits
Deux pommes et quatres tranches d'ananas me regardaient tristement du coin de l'oeil :
- Mange nous...
- Vous êtes bien gentilles, mais que vais-je pouvoir faire de vous ?
- Des beignets, tu sais, comme ceux que l'on sert en dessert dans les restaurants chinois.
- Ah oui, je vois.
Parce que, au restaurant chinois, Bergamonsieur prend toujours les lychees, et moi, le nougat chinois ou les perles coco ou les beignets de pomme. Alors allons-y pour des beignets de fruits.
Hum, maintenant que j'ai le concept, il va me falloir une recette. J'ai ma petite idée quant à la pâte à beignets, un genre de pâte à crêpes très épaisse.
J'ai feuilleté mes livres, me suis inspirée d'une recette dénichée je ne sais plus trop où, ai réduit la quantité d'eau d'un tiers, et voilà le résultat. De bons gros beignets moelleux-fondants.
Avant le "saupoudrage" :
Après :
Et maintenant, la recette :
Beignets aux fruits :
(pour beaucoup de beignets)
1 oeuf
90g de farine
35g de maïzena
1 cuillère à soupe de sucre
25g de beurre fondu
10cl d'eau
de la vanille
une pincée de sel
des fruits (pommes, poires, bananes, ananas...)
Tout mélanger, au fouet, pour obtenir une pâte lisse (comme une pâte à crêpes épaisse).
Epépiner et peler vos fruits, les couper en rondelles d'un peu moins d'1cm d'épaisseur, tremper dans la pâte à beignets, égoutter l'excédent, faire frire dans de l'huile très chaude (éloignez les enfants auparavant), retourner, sortir et égoutter sur du papier absorbant quand les deux faces sont bien dorées. Saupoudrer généreusement de sucre glace.
Allons maintenant visiter l'intérieur d'un beignet aux pommes :
Je n'aime pas la banane, pas de beignet de banane donc ; les beignets à l'ananas étaient bons, mais sans plus. En revanche, les beignets de pomme étaient absolument merveilleux, la pomme fondante et la pâte légère, hmmmm...
Ce qui est chouette, avec la pomme ou l'ananas, c'est que l'on obtient de beaux beignets avec un trou au milieu (ce qui permet une cuisson optimale du fruit, je pense), comme des donuts (ou une chambre à air ou un tore, mais c'est moins poétique ;-). J'adore.