5.9.07
Une vraie bergamote (et sa confiture)
Voici une vraie bergamote, le fruit, l'agrume :
Elle est belle, n'est-ce pas ? De la taille d'une orange, à peu près, d'une couleur jaune-orangée, un peu boursoufflée, très très parfumée.
Cet été, en vacances chez mes grands-parents, dans l'est de la France, j'étais en train de lire "Est Magazine" lorsque je suis tombée sur un article intitulé "la bergamote version confiture". Je savais que la bergamote était utilisée en parfumerie, et, bien entendu, en confiserie (mon pseudo vient de mon amour pour les fameuses Bergamotes de Nancy, ces délicieux bonbons carrés, oranges, un peu amers), mais j'ignorais que l'on pouvait en faire des confitures. Et pour cause : Monsieur Rivière est, semble-t-il, le premier à faire une confiture 100% bergamote/sucre.
Après avoir lu l'article et questionné ma grand-mère au sujet du village d'Houdelaincourt, qui s'est avéré non loin de mon lieu de vacances, j'ai téléphoné à Madame Rivière, et me suis mise en route dès le début de l'après-midi.
Jean-Marie Rivière nous a reçus plus qu'aimablement, nous a fait visiter son laboratoire (il était en train de préparer des confitures de banane, une des 600 variétés qu'il propose !) et nous a tout expliqué au sujet de la bergamote. Il m'en a même donné une, celle que vous voyez un peu plus haut, congelée (car les bergamotes sont mûres en février), laquelle se trouve donc maintenant soigneusement emballée, dans mon congélateur.
En lisant les ingrédients, on est rassuré, c'est du vrai, de l'authentique :
J'utiliserai le zeste de ma bergamote, comme indiqué par monsieur Rivière, avec parcimonie.
La confiture est absolument délicieuse, un goût citronné (normal, pour une citrus bergamia) qui finit sur de fortes notes de bergamote. La confiture est forte, il faut donc l'utiliser à petite dose.
Pour mes prochaines crêpes, j'en mettrai une cuillère à café dans la pâte, pour la parfumer, un peu comme avec de la fleur d'oranger.
Attention, le goût est très spécial, très prononcé, et rappelle évidemment les Bergamotes de Nancy. J'adore. C'est bon, la confiture de bergamote .
Pour regarder une vidéo à propos de M.Rivière et de sa confiture, je vous invite à cliquer sur ce lien (merci à Nancy-webtv).
Pour finir, je joins l'article en question (cliquez sur l'image pour l'agrandir) :
4.9.07
Pain Perdu au sucre mélassé
Pour commencer, le sucre mélassé n'est pas dessus le pain perdu, mais dedans :)
Ma soeur et mon beau-frère m'ayant gentiment rapporté du sucre mélassé de leur voyage sur l'Ile Maurice, je me suis demandé ce que j'allais bien pouvoir en faire. Parce que j'avais l'embarras du choix, en fait, les idées de sucreries, ce n'est pas ce qui me manque chez moi, vous l'aurez constaté.
J'ai commencé par le goûter, ce sucre mélassé, tout seul, nature. Surprise : il est marron foncé, presque noir (c'est logique, en y repensant, pour du sucre mélassé). Il est très humide, collant, comme de la vergeoise brune mais en encore plus foncé.
Quant au goût, hmmm, c'est très bon, un peu réglissé, cela me rappelle les rouleaux Haribo. Le goût est assez prononcé, j'aime beaucoup.
J'avais une baguette de pain (pas terrible, la baguette, un truc de supermarché) à laquelle nous n'avions pas fait grand mal (normal, elle n'était pas exceptionnelle, alors...). J'ai décidé de lui faire un sort : du pain perdu ! Comme celui de ma maman, hmmm, c'est une championne du pain perdu (de la cuisine en général, d'ailleurs). J'ai mis moitié sucre blanc, moitié sucre mélassé.
Pain perdu :
une baguette de pain un peu dure
1/2 litre de lait
2 ou 3 oeufs (selon leur taille)
50g de sucre blanc
50g de sucre mélassé
1 sachet de sucre vanillé
du rhum, de la cannelle (facultatif)
du beurre
Couper la baguette en tranches d'environ 2 cm d'épaisseur.
Mélanger les oeufs, les sucres, le lait. Ajouter (facultatif) le rhum et la cannelle.
Faire fondre du beurre dans une poêle anti-adhésive.
Tremper les tranches de pain dans la "pâte à pain perdu", les laisser 2 ou 3 minutes, essorer très légèrement et faire dorer des deux côtés dans la poêle.
Servir bien chaud, saupoudré de sucre cristal.
Hmmm que c'était bon, le même goût que celui de maman, cela m'a ramenée en arrière (comme dans Ratatouille, quand le critique goûte la ratatouille de Rémy). Avec en plus, une petite note de... comment dire ? De CarEnSac, oui, de CarEnSac, vous savez, les bonbons Haribo qui ressemblent à des gélules.
Pain Perdu, je trouve ça joli, comme nom. Notez que "pain doré", c'est pas mal non plus. J'avais lu quelque part que "si vos enfants snobent le pain perdu à cause de son nom, il vous suffit d'appeler ça un brunch-toast" (ou quelque chose comme ça). Je n'ai pas compris, pour moi, "pain perdu" sonne très bien, il n'y a rien à changer, pain perdu, pas perdus, pain perdu, pas perdus... C'est comme une mélodie.
Pour finir, un petit conseil : quand votre pain perdu est bien doré, bien chaud, déposez le sur une assiette, mettez un bon copeau de beurre frais, et, enfin, sucrez. C'est merveilleux.
des Crêpes, pour oublier que c'est la rentrée...
Ca y est, nous y sommes, c'est la rentrée des classes... Après le bon coup de bambou que je viens de prendre (Bergamiss vient d'entrer au CP et Bergamoustique en maternelle), j'essaie de me remettre doucement de mes émotions.
Mes élèves arrivent aujourd'hui, mais je ne les verrai que jeudi, ouf, il me reste encore un peu de temps avant d'entrer dans l'arène.
Samedi, Bergamoustique m'a réclamé des crêpes (vous connaissez sans doute son désormais célèbre "veux des crêêêpes !"), mais nous n'étions pas à la maison. Aussi, dimanche, quand ma belle-soeur m'a gentiment demandé "tu nous inviterais à manger des crêpes", il n'en a pas fallu davantage pour que je prépare la pâte.
Pour ma recette, cliquer ici.
Pour mon mari et nos enfants, il n'existe qu'une seule sorte de crêpes : les crêpes au nutella.
Pour ma belle-soeur, du sucre, tout simplement.
Moi, j'alterne sauce au caramel au beurre salé et beurre d'érable (ou sirop d'érable, auquel cas je roule ma crêpe et la trempe comme un nem dans sa sauce).
Oh, chez moi, une crêpe est toujours roulée, jamais pliée, quelle hérésie ;-) Au restaurant, à la crêperie, je veux bien, mais, à la maison, le vrai bonheur, c'est quand même de mordre à pleine dents dans une bonne crêpe roulée.
Et un petit coucher de soleil sur une crêpe au beurre d'érable :
3.9.07
ma Confiture de Pommes
Pendant mes vacances dans l'Est de la France, (sans accès internet) j'ai eu un peu de temps à moi (merci Maman !), j'ai décidé de faire de la confiture de pommes. Quoi ? On fait bien de la gelée de pommes, pourquoi pas de la confiture de pommes ?
J'ai inventé une recette, en respectant le 50/50 pour les fruits et le sucre, je me suis dit que, au pire, j'obtiendrais une compote archi-sucrée. Je sais qu'il faut un pourcentage assez important de sucre pour que, d'une part, la confiture prenne et, d'autre part, qu'elle se conserve.
Le résultat est succulent, une merveille sur des crêpes ou simplement sur du bon pain grillé (je parle de vraies tranches de vraie baguette, hein, pas des "krichprolch" petits-pains-suédois-qui-vous-arrachent-le-palais ...).
Confiture de pommes :
1kg de pommes épluchées et épépinées
1kg de sucre
2 cuillères à soupe de jus de citron reconstitué
Couper les pommes en petits morceaux.
Dans une grande casserole, mélanger les pommes et le sucre (j'ai utilisé une grande sauteuse Tefal).
Ajouter le jus de citron (j'ai mis 1 càs de Pulco citron et 1 càs de Pulco citron vert).
Chauffer à petit feu jusqu'à ce que le sucre soit complètement fondu.
Augmenter le feu, et cuire à tous petits bouillons jusqu'à ce que toutes les pommes soient devenues translucides, confites.
Verser immédiatement dans des pots (préalablement ébouillantés) propres et secs.
Ne me demandez pas quelle variété de pommes j'ai utilisé, je l'ignore complètement, c'étaient des pommes "sauvages", tombées de l'arbre. Ma grand-mère m'a dit qu'elle appelle ça des "pommes des moissons" car elles mûrissent en août.
Il y avait une ou deux pommes différentes, qui n'ont jamais voulu devenir translucides, mais le résultat est tout même délicieux.
La prochaine fois, j'essaierai la même recette mais en moulinant les pommes d'abord, pour ne pas retrouver de morceaux.
Quelqu'un m'a très gentiment demandé "à quand les recettes au format pdf ?". J'y avais bien pensé, mais je n'ai pas trouvé comment faire. Suis-je obligée d'héberger mes fichiers .pdf sur un autre site et de mettre, ici, un lien vers les fichiers en question, ou bien y a-t-il un moyen de s'en sortir avec blogger ? Merci d'avance si vous pouvez éclairer ma lanterne :)
30.8.07
Chocolat Magazine : l'intégrale
Il y a à peu près 10 ans de cela : une amie et moi flânons dans une librairie dans les environs d'Evian, lorsque nous tombons sur un magazine extraordinaire : Chocolat Magazine ! Diantre, il est fait pour nous.
Ni une ni deux, nous achetons chacune notre exemplaire du précieux magazine.
A chaque page que nous tournons, nous ne pouvons retenir des "ooh ! ah ! waow !", c'est un régal pour les yeux, et certainement très probablement aussi pour nos papilles, car les recettes sont toutes plus alléchantes les unes que les autres.
Nous nous rendons vite compte que l'exemplaire que nous possédons est le numéro 2. Il nous faut le numéro 1. A tout prix. Les libraires que nous contactons n'en ont plus. J'appelle la société d'édition en question, laquelle me confirme ma crainte : ils ont vendu tous les exemplaires du numéro 1 (qui se sont vendus comme des petits pains... au chocolat ;-). De guerre lasse, nous perdons tout espoir de trouver un jour le Saint Graal...
Et puis, plusieurs mois plus tard, vraiment bien bien plus tard, dans une allée d'une boutique (Maxi-Livres, je crois), je déniche un tas de magazines dont le titre est "Chocolat Passion", numéro 1. Victoire ! Il s'agit en fait du premier numéro de Chocolat Magazine !!! Le nom me faisait douter, mais après vérification, je ne m'étais pas trompée.
Evidemment, j'achète 2 exemplaires de Chocolat Passion, et j'en offre un à l'amie en question.
J'ignore la raison pour laquelle il n'y a eu que 7 numéros de ce merveilleux magazine. Je les ai tous achetés, non sans mal : les libraires ne le proposaient pas tous dans leurs rayons, il m'a parfois fallu visiter 4 ou 5 librairies d'affilée. Avec force persévérance, je crois (j'espère) que ma collection est complète : l'intégrale de Chocolat Magazine en 7 numéros.
Tout en haut, vous pouvez voir les couvertures des 6 derniers numéros (cliquez pour zoomer), et, ci-dessous, l'introuvable-trouvé numéro 1 :
Vous le savez peut-être, je suis des cours de reliure d'art (non, il n'y a pas que les gens de plus de 70 ans qui font de la reliure, c'est vraiment passionnant). Lire ce billet(clic!) pour voir ma première réalisation. Cet été, mon mari et moi avons suivi un stage durant lequel j'ai enfin réussi à trouver le temps de relier mes magazines chéris. C'est le livre noir que vous voyez un peu plus haut. Je précise que j'ai réalisé la dorure moi-même, je ne suis pas peu fière.
J'ai désormais mes magazines préférés toujours sous la main, reliés, bien protégés et pratiques à consulter (ce qui est bien agréable pour des recettes).
Je ne peux pas photographier toutes les pages, il me faudrait des jours entiers, et je ne saurais quelles photos choisir, alors je vous montre au moins les couvertures :
Pour finir : dans mon billet sur le gâteau Coffre au Trésor des Pirates pour l'anniversaire de ma fille, j'écrivais que je n'arrivais pas à me rappeler sur quel blog j'avais vu cette idée géniale. En fait, ce n'était pas sur un blog, mais sur Chocolat Magazine, bon sang mais c'est bien sûr :
Ces magazines étaient vraiment très bien faits, à mon goût : des articles intéressants sur le chocolat, la crème, la vanille, les ingrédients, les chocolatières, le matériel, et, bien sûr, les recettes, de grands chefs ou pas, absolument toutes "à tomber".
Et ne me dîtes pas qu'il existe un numéro 8...
27.8.07
Cookies, je vous aime
Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai réalisé la recette "je ne changerai plus jamais de recette de cookies".
Bergamonsieur m'en a encore réclamé avant les vacances, au milieu des vacances et à la fin des vacances.
Cette fois, c'était il y a un peu plus d'une semaine, mon cher mari a eu une envie soudaine de cookies à 23 heures. Allons bon, d'habitude cela lui prend plutôt vers 22 heures. De mieux en mieux ;-) Parfois, il a des envies de femme enceinte. Mais à chaque fois, c'est des cookies, toujours. Alors il m'aide, il met la main à la pâte, on peut le dire. Maintenant, il sait presque les faire tout seul. Je me suis tout de même occupée du dosage des ingrédients ; lui a touillé, mélangé, fouetté. J'ai aussi géré la cuisson. Comme nous étions nombreux, et qu'il voulait être sûr d'avoir "sa dose", il a fait double-dose. Il a même privé Bergamiss et Bergamoustique de pépites de chocolat (qu'il concasse lui-même) pour être sûr d'obtenir des cookies suffisamment chocolatés. Heureusement, les enfants se sont rattrapés sur les cookies :)
Pour la recette, c'est par ici que ça se passe, allez y jeter un coup d'oeil, mais ne bavez pas sur votre écran ;-)
3.8.07
"Larmes d'amour" en chocolat
Voici un dessert "qui en jette" et pourtant pas difficile à réaliser. Il faut juste ne pas avoir peur de barbouiller ses mains et son plan de travail de chocolat.
Pour le "garnissage" des larmes, j'ai inventé une recette avec les ingrédients que j'avais sous la main.
Quant à la technique pour la forme des larmes, j'ai vu ça dans un livre de cuisine (les leçons de l'école Ritz-Escoffier, je crois). Pratique, pas besoin d'acheter une trente-sixième série de moules, il vous faudra juste du rhodoïd (ruban de film plastique transparent). Et si vous n'en avez pas, prenez simplement des transparents pour rétroprojecteur, mais chut je ne vous ai rien dit.
Larmes d'amour en chocolat :
(pour 4 larmes)
200g de chocolat
20cl de crème fraiche liquide entière (crème fleurette)
50g de sucre
de la vanille en poudre
une grosse meringue (ou quelques petites)
65g de pralin
4 bandes de rhodoïd d'environ 30cm de long sur 4,5cm de large
Faire fondre doucement le chocolat au bain-marie.
Avec un pinceau à pâtisserie, l'étaler en couche fine sur chacune des bandes de rhodoïd.
Redresser les bandes, les poser sur du papier sulfurisé et les "pincer" pour obtenir la forme d'une goutte. Ne vous inquiétez pas, ça tient tout seul grâce au chocolat. Réfrigérer.
Monter la crème fleurette en chantilly bien ferme avec le sucre et la vanille (la crème doit être très froide pour que votre chantilly prenne).
Déposer les larmes de chocolat sur les assiettes de service, répartir la chantilly dans les larmes.
Briser la meringue en petits morceaux, répartir les brisures sur la chantilly. Parsemer généreusement de pralin.
Avec une spatule, napper le dessus des larmes avec le chocolat fondu restant, pour "fermer" les larmes.
Réfrigérer. Retirer très délicatement le rhodoïd. Servir bien froid.
J'ai utilisé des meringues que ma soeur m'a offertes, des meringues parfumées à la bergamote. L'association chocolat, vanille, praliné, bergamote est une vraie réussite. Vous pouvez bien entendu utiliser des meringues du commerce ou les faire vous-même.
Découvrons maintenant l'intérieur des ces larmes, on voit bien les 3 textures :
Le velouté de la crème chantilly, le craquant des meringues et le croquant du pralin, hmmm...
Le petit bonus est que, à la fin, il faut nettoyer le bol(du bain-marie), le pinceau et le plan de travail de toute trace de chocolat :)
Chic, il me reste une larme pour ce midi, je sens que je vais encore me régaler.
1.8.07
Sablé breton et toffee au beurre salé nappés de chocolat
Voici un petit dessert "3 étages de bonheur". Ce n'est pas très difficile à faire, très calorique, certes, mais on n'a rien sans rien (rabattez-vous sur les haricots-verts-vapeur si vous voulez, moi je garde le dessert ;-)
Vous pouvez réaliser ces petites douceurs soit dans des cercles posés sur du papier sulfurisé, soit dans un moule carré d'environ 24cm de coté, tapissé de papier sulfurisé.
Sablé Toffee Chocolat :
Pour les palets bretons :
120g de beurre salé, à température ambiante
180g de farine
60g de sucre
Crémer le beurre avec le sucre puis ajouter la farine. Travailler la pâte jusqu'à obtenir une boule.
Cette pâte est très friable, il est préférable de l'étaler directement à la main dans le fond des cercles.
Enfourner à 170° pour 20/30 minutes. Sortir du four et laisser refroidir dans les cercles.
Pour le toffee:
120g de sucre,
120g de beurre salé (ou pas, comme vous voulez),
2 càs de miel ou de sirop d'érable
une boîte de 400g de lait concentré sucré
Chemiser les cercles (les sablés sont encore dedans) avec du rhodoïd (film plastique transparent).
Mélanger tous les ingrédients dans une casserole, faire fondre et laisser bouillir pendant 5 minutes en remuant sans arrêt. (5 minutes, hein, pas plus, sinon le toffee sera trop dur).
Verser le toffee sur les sablés.
Pour la couche de chocolat:
200g de chocolat
50g de beurre
Faire fondre le chocolat avec le beurre et napper les toffees.
Laisser refroidir au réfrigérateur.
Retirer délicatement les cercles et le rhodoïd.
Servir à température ambiante, pensez à les sortir au début du repas.
Les quantités indiquées ci-dessus étant assez énormes (même pour moi ;-) j'ai divisé toutes les proportions par 2.
31.7.07
Petits moelleux aux amandes comme des muffins de frangipane
Je vous ai déjà parlé de mon amour immodéré pour la frangipane (je fais exprès de ne pas bien racler la casserole de crème avec la spatule, quand je prépare une galette des rois, pour pouvoir le faire avec mon index...). Il me restait un peu de poudre d'amandes au fond d'un sachet, que je devais absolument finir afin de ne pas la gâcher.
Je me préparais donc à faire le Fabuleux gâteau d'amandes de Belle-Maman, quand je me suis rappelée que Minouchka avait eu l'excellente idée de cuire la pâte dans de petits moules à muffins.
Je rappelle la recette, elle est si simple :
Petits moelleux aux amandes :
100g de beurre fondu
200g de sucre
200g d'amandes en poudre
4 oeufs
(facultatif : 2 càs de kirsch ou de rhum)
Tout mélanger vigoureusement, verser dans des moules à muffins (ou dans un seul grand moule à manqué) et enfourner 20 à 25 minutes à 200°C, en surveillant la cuisson.
Voilà, tout est dans le titre, on obtient de délicieux petits gâteaux fondants, comme des muffins de frangipane, hmmm !
Pavés gourmands chocolat-cacahouète
Quand j'ai vu, sur le blog de Misscricri, les photos de ses carrés gourmands chocolat/cacahouète, j'ai été conquise : il fallait que j'essaie sa recette. Du beurre de cacahouète et du chocolat, hmmmm, tout ce qu'il faut pour mes papilles !
Je recopie sa recette, que j'ai scrupuleusement respectée :
Pavés chocolat-cacahouète :
Pour le biscuit :
250 de cookies au chocolat
70g de beurre fondu
Pour la garniture :
50g de beurre
45g de sucre roux
2 oeufs
80g de lait concentré sucré
250g de beurre de cacahouètes
Pour le glaçage :
150g de chocolat
(150g de crème fraiche)
Préparation :
Préchauffer le four à 180°C. Chemiser un moule rectangulaire de 28x18 cm de papier sulfurisé.
Écraser les cookies et les mélanger au beurre fondu, presser fermement sur la base du moule et mettre au réfrigérateur pendant 10 à 15 min.
Dans un saladier battre le beurre en crème avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse, ajouter les oeufs, le lait concentré et le beurre de cacahouète et mélanger.
Répartir la préparation dans le moule et cuire au four 15 à 20 min jusqu'à ce que la surface soit dorée. Laisser refroidir dans le moule.
Faire fondre le chocolat et la crème au bain marie, laisser refroidir un peu et napper le gâteau.
Laisser prendre au réfrigérateur, couper en carrés.
C'était très bon, mais, sincèrement, le résultat m'a un peu déçue : je m'attendais à quelque chose d'époustouflant, alors qu'en réalité, on ne sent pas assez la cacahouète, et l'ensemble est un peu fade. C'est dommage, car je trouve ces carrés vraiment très jolis, mais, au niveau du goût, pas à la hauteur de mes espérances.
26.7.07
le Kouign-Amann (pour l'anniversaire de mon blog)
Aujourd'hui, mon blog fête son premier anniversaire. Il y a un an jour pour jour, j'étais assise devant le même ordinateur - celui de mes grands-parents - et, encouragée par quelques "forumeuses", je créais Sous la hotte de Bergamote, qui a depuis troqué ce nom contre Sucrissime. Moi, la "reine des desserts", je n'avais jamais pensé à créer un blog.
Est-il utile de préciser que, quand des amis ou des membres de la famille donnaient le lien vers mon blog, bergablogue.blogspot.com n'était pas très facile à retenir ? Désormais, il leur suffit de taper Sucrissime.com et le tour est joué.
Pour cet anniversaire, il me fallait une recette symbolisant mon blog, emblématique des mes goûts et de mes réalisations. Oh, certes, je sais faire des desserts très très élaborés, pas de souci, avec une recette je peux tout faire. Mais là, il me fallait quelque chose de simple, de furieusement bon, que chacun peut réaliser chez soi : un kouign-amann ! De la farine, du sucre, du beurre salé, additionnés d'un peu de levure et d'eau, et voici probablement l'un des meilleurs desserts au monde. Si, si.
Pour la recette, je vous invite à cliquer ici. Sincèrement, ce n'est pas sorcier.
Le kouign-amann (gâteau au beurre, en breton), c'est merveilleux : une pâte moelleuse à l'intérieur, du caramel au beurre salé qui se forme tout seul, naturellement, pendant la cuisson, et le beurre salé qui dégouline au détour d'une bouchée, par ci par là, comme des petites "fleurs surprises" absolument merveilleuses que l'on découvre au bord d'un chemin. Un kouign-amann se déguste impérativement tiède. Généralement, mon mari et moi le mangeons dès la sortie du four, et nous le finissons à nous deux. Parce que c'est trop bon. A chaque fois je me brûle, impatiente que je suis, mais cela en vaut vraiment la peine.
Ne me parlez pas de kouign-amann aux pommes ou je ne sais quoi d'autre : moi, je ne parle que du vrai, de l'original, de l'authentique. Tututut, non je ne suis pas conformiste, mais un kouign-amann cela ne se galvaude pas. Et oubliez ceux du commerce, de grâce, faites-le vous même.
Bilan et perspectives :
Un an de blog, 142 billets... Dire que, si j'y avais pensé plus tôt, j'en serais probablement à 1420...
Pour cet anniversaire, je ne vais pas énumérer mes recettes préférées, mais simplement vous rappeler les trois qui ont généré le plus de commentaires :
Les Bounty faits maison :
Les Raviolis Chocolat/Pistache :
Les 13 desserts de Provence, version Tatin :
Pour ce dernier, je ne peux vous décrire ma déception de n'avoir pas gagné le Kkvkvk spécial Tarte Tatin... J'ai eu une idée géniale, je pensais gagner, je voulais gagner. Et j'ai fini 2ème. Certes, c'est honorable. Mais je n'ai pas gagné. j'avoue que je l'ai toujours un peu en travers de la gorge ;-) L'essentiel est de participer, c'est bien gentil, mais la victoire c'est quand même appréciable, non ?
Un instant, j'ai craint d'avoir vendu mon âme au diable : ne me serais-je pas mise à faire tel ou tel dessert dans l'espoir qu'il déchaine les foules, que le nombre de commentaires explose, qu'il se hisse au premier rang dans blog-Actu ? Mais non, mais non. Je fais ce que j'aime, ce dont j'ai envie, pour le plaisir égoïste de mes papilles.
Certes, j'ai des fèves tonka dans mes placards (Requia me les a offertes), certes j'ai de l'agar-agar (ils trainent depuis 2 ans et demi au fond de ce qui me sert de sac de plage, vous dire que je devrais les jeter, je ne les ai jamais utilisés...), certes j'ai pris un cours de macarons (c'était uniquement parce qu'il est impossible qu'un dessert me résiste, je ne peux pas ne pas savoir faire un dessert).
Mais l'essence de ce blog est, j'espère, toujours la même : de très bons desserts, d'excellents desserts, simples pour la plupart, avec des ingrédients que vous trouverez au supermarché du coin.
C'est incroyable ce que l'on peut faire avec 8 ingrédients : sucre, farine, beurre, oeuf, chocolat, amandes, lait et crème.
Voilà, bon anniversaire, petit blog. Je dois reconnaître que je reste jalouse des blogueurs dont les billets comptabilisent 50 commentaires, 100 commentaires ou davantage encore. J'aimerais plus de notoriété. Je ne suis ni photographe, ni romancière, je n'échafaude que rarement des desserts ultra-sophisitiqués avec quarante-douze étages au thé matcha (beurk), à la rose (re-beurk) ou au chocolat d'une variété dont je ne sais même pas prononcer le nom (miam)... Alors comment mon blog pourrait-il un jour être cité dans Elle à table ou même ailleurs ?
Allons, gardons les pieds sur terre, je régale ma famille, mes amis et même mes collègues, je me régale, je partage mes recettes avec tous les internautes, et j'ai maintenant un super livre de cuisine "virtuel" bien fourni, toujours à portée de la main, n'est-ce pas là l'essentiel ?
Pour finir, (comme aux César) merci à ceux et celles qui m'ont encouragée à créer Sucrissime, merci à mes lecteurs et lectrices (ça fait chic, on s'y croit, hein), et merci pour tous les commentaires que vous me laissez, n'hésitez pas, c'est très apprécié.
25.7.07
Des gaufres parfumées, craquantes et moelleuses à la fois
Bergamoustique me réclame presque chaque jour des crêpes. Nous en avons mangé il y a très peu de temps, alors cette fois j'ai fait des gaufres. Mais pas n'importe lesquelles : des gaufres à la levure de boulanger, gonflées, craquantes et moelleuse, légères et tellement bonnes.
Cette fabuleuse recette, c'est la recette secrète de la grand-mère de l'institutrice du frère de mon mari. Déjà, rien que ça, ça veut tout dire.
Pour les enfants, Nutella oblige.
Pour moi, sucre cristallisé, crème chantilly maison ou beurre d'érable.
Généralement, les autres gaufres ne se conservent pas très bien, le lendemain elles sont molles, et en les réchauffant elles durcissent. Celles-ci, réchauffées quelques instants dans le grille-pain, sont quasiment comme si elles venaient tout juste de sortir du gaufrier.
En ce moment, je suis chez mes grands-parents : le gaufrier de mon grand-père est énoorme, on obtient des gaufres presque carrées, avec des trous bien profonds (parfaits pour la garniture !), chaque gaufre fait presque 5cm d'épaisseur. Et pourtant, (c'est la recette magique), elles restent légères comme des nuages...
Cette fabuleuse recette, c'est la recette secrète de la grand-mère de l'institutrice du frère de mon mari. Déjà, rien que ça, ça veut tout dire.
Pour les enfants, Nutella oblige.
Pour moi, sucre cristallisé, crème chantilly maison ou beurre d'érable.
Généralement, les autres gaufres ne se conservent pas très bien, le lendemain elles sont molles, et en les réchauffant elles durcissent. Celles-ci, réchauffées quelques instants dans le grille-pain, sont quasiment comme si elles venaient tout juste de sortir du gaufrier.
En ce moment, je suis chez mes grands-parents : le gaufrier de mon grand-père est énoorme, on obtient des gaufres presque carrées, avec des trous bien profonds (parfaits pour la garniture !), chaque gaufre fait presque 5cm d'épaisseur. Et pourtant, (c'est la recette magique), elles restent légères comme des nuages...
24.7.07
le Gâteau Basque, le seul, l'unique
Voilà, Saint Jean de Luz, c'est fini. J'adore cette ville : la rue Gambetta, les Macarons Adam, le Gâteau Basque Pariès, la confiture de cerises noires Etchebaster, les confitures Francis Miot, les glaces Lopez, les chips Rémy, le jambon Jabugo... et j'en oublie.
Quand nous sommes arrivés chez ma belle-tante, un pot de confiture de cerises noires m'attendait sur le plan de travail, je savais qu'il était pour moi, pour finir sa vie en gâteau basque. Elle me connaît bien, ma belle-tante.
Je préfère toujours le gâteau basque à la crème, mais mon mari celui à la confiture. Alors va pour la confiture.
La recette, c'est toujours la même (clic!), trouvée au verso d'une carte postale affreuse. Vous savez, le genre de carte postale super kitsch avec la photo prise en 1952 par une nuit d'orage...
Une année, avec une amie, nous avions décidé d'envoyer les cartes de recettes les plus laides que nous trouvions. C'est celle des "Croûtes au Beaufort" qui a remporté la palme, et haut la main.
L'année dernière, j'ai parcouru tout Saint Jean de Luz à la recherche de cartes postales avec LA bonne recette du gâteau basque, ma recette ; j'ai fini par en trouver une, presque aussi kitsch que la mienne : il y avait une chistera qui dépassait de la carte, c'était pas mal moche... Je l'ai achetée en 20 exemplaires.
Voici le gâteau avant le démoulage (il faut le démouler encore chaud, sinon l'opération est risquée) :
Les plus observateurs remarqueront le camion de glaces Lopez, étape obligée de chaque journée (hmmmm, leur glace au caramel au beurre salé...) :
Comme je n'avais pas eu mon gâteau basque à la crème, je suis allée chez Pariès, et je m'en suis pris un tout petit, individuel, rien que pour moi. Que du bonheur.
Je persiste et signe : mon gâteau basque est le meilleur. En toute modestie. Il présente de plus l'avantage de bien se conserver, à l'abri de l'humidité, il est même encore meilleur le lendemain.
22.7.07
Du riz au lait dans une jonque...
Le riz au lait en train de cuire a une odeur magique. Inimitable. Celle du riz au lait. A la vanille, cela va de soi. Je tiens ma recette de la tante de mon mari. Un petit clic par ici pour la découvrir. La recette, pas la tante ;-)
Je déteste le riz au lait pas assez cuit, alors je le précuis à la casserole. Mais je déteste aussi le riz qui attache et brûle au fond de la casserole, alors je le finis au four. Je change presque à chaque fois le temps de cuisson au four, en fonction de la consistance que je souhaite : riz et sa sauce liquide, riz crémeux ou gâteau de riz.
Cette fois, je voulais que les grains de riz soient parfaitement détachés, dans beaucoup de sauce :
A déguster chaud, tiède, à température ambiante ou bien froid, à vous de choisir.
A venir : mon gâteau basque, le seul, l'unique, le meilleur...
6.7.07
Des macarons encore meilleurs que chez Ladurée
J'ai refait des macarons. Pour voir si ma réussite de la dernière fois était dûe à un coup de chance, ou bien à une totale maîtrise de mon four ;-)
Bilan des courses : avec les proportions pour 2 blancs d'oeufs, j'ai fait cinquante coques, soit 25 macarons, pas un n'a craquelé. Ils étaient tous comme sur les photos.
J'ai utilisé une recette sans meringue à l'italienne, la même que la dernière fois (clic!), et voilà de délicieux macarons à la vanille fourrés d'une crème pralinée soyeuse et veloutée.
Deux collègues, qui ont goûté mes macarons et ceux de Ladurée, ont été unanimes : "les tiens sont meilleurs". Et elles ont raison. Allons, pas de fausse modestie, vraiment, ils sont succulents.
La prochaine fois, je garderai la même recette pour les coques, et j'essaierai le fourrage au caramel au beurre salé. Ou peut-être bien à la réglisse ?
Je vous laisse sur ces quelques photos, mon blog prend des vacances.
L'année est passée à une vitesse folle, bientôt 1 an que j'ai ouvert Sous La Hotte de Bergamote / Sucrissime.
Et, là, cet été, je prends quatre "coups de vieux" d'un coup : ma petite soeur se marie demain, ma fille a perdu sa première dent de lait, elle va rentrer au CP, et mon fils en maternelle. Cela ne me rajeunit pas, tout ça...
A l'occasion, peut-être vous ferai-je un petit coucou en dégustant des macarons Adam, des bergamotes, de l'aligot, de la truffade, ou depuis l'usine Haribo, qui sait où ce long périple va me mener ? Aaaah, deux mois de vacances...
Bonnes vacances !
5.7.07
Le fondant au chocolat qui a failli me faire pleurer de bonheur
Tout est dans le titre, ou presque : voici le meilleur gâteau (fondant ?) au chocolat que j'aie mangé, de ma vie entière.
J'adore les gâteaux au chocolat, mais je n'aime que l'intérieur : le tour, le bord, la partie la plus cuite est toujours moins bonne. Ce gâteau là, ce n'est QUE de l'intérieur : pas de croûte, pas de dessus sec et craquelé.
Et le chocolat, le goût du chocolat, avec un fondant en bouche incomparable.
C'est là qu'on se rend compte des limites d'un blog. Ce gâteau là, il faut le goûter.
En plus, il est facile à faire. Quatre ingrédients, et hop.
Fondant au chocolat :
(pour une quinzaine de pièces)
250g de chocolat à pâtisser
166g de beurre
134g de sucre
4 oeufs
Faire fondre chocolat + beurre (micro-ondes ou bain-marie), incorporer le sucre et les oeufs.
Verser dans des petits moules à financiers (beurrés) et cuire environ 55 minutes à 100°C.
Vous pouvez aussi verser la totalité de la préparation dans un seul grand moule à cake, si vous préférez.
La cuisson à 100°C ne crée pas de "croûte", c'est ingénieux.
Une photo de l'intérieur, indescriptiblement bon :
Rendons à César... j'ai trouvé cette recette sur le blog Blanc d'Oeuf. Stanislas, tu as ma reconnaissance éternelle.
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