Amandes caramélisées à la fleur de sel

Voici des petites friandises qui peuvent être dévorées à tout moment de la journée, que ce soit en guise d'apéritif ou bien avec le café (précisons que je ne bois ni l'un ni l'autre...). A tout moment de la journée, je disais donc, avec un bon chocolat au lait (froid, pour moi) par exemple.

Avant de commencer, éloignez vos enfants de la cuisine, on ne rigole pas avec le caramel, c'est potentiellement très dangereux.
Pour la cuisson, j'ai utilisé un genre de wok à revêtement antiadhésif. Je recommande l'utilisation d'un récipient à bord haut, afin de limiter (et de récupérer) les éventuelles projections de caramel.


Amandes caramélisées à la fleur de sel :

des amandes mondées
le même poids de sucre
le même poids d'eau
un peu de fleur de sel
de la vanille en poudre (facultatif)

ETAPE 1:
Verser les amandes crues, le sucre, la vanille et l'eau dans une casserole (de préférence avec un revêtement antiadhérent) et chauffer à feu vif.
Remuer constamment avec une spatule en bois pour faire fondre le sucre. Faire chauffer le tout jusqu'à ce que le sucre caramélise et prenne une belle couleur de... de caramel. Retirer la casserole du feu.
Hors du feu, continuer à remuer très énergiquement le tout.
Remarque: si vous ne remuez pas énergiquement, le caramel va prendre et un bloc "bétonné" d'amandes au caramel dur se formera.
Si tout se passe bien, le caramel va former autour de chaque cacahouète une sorte de pellicule granuleuse. Le sucre non aggloméré va se transformer en fine poudre qui va blanchir. À cette étape, il faut bien racler la casserole afin qu'aucune plaque de sucre ne s'y accroche.
ETAPE 2:
Remettre la casserole sur le feu (même puissance). Cette étape sert à donner une belle couleur (et un bon goût !) au résultat. Il faut bien remuer, mais pas trop fort afin de ne pas casser l'enrobage des amandes. Verser une grosse pincée de fleur de sel. Faire chauffer le tout jusqu'à ce que la couleur vous plaise.
Dès que cette couleur est obtenue, retirer la casserole du feu. Continuer à remuer afin que les amandes ne s'agglomèrent pas. Dès qu'elles sont assez froides pour ne plus se coller, les verser sur une assiette couverte de papier cuisson.
Laisser complètement refroidir (j'insiste, si vous cédez à la tentation, vous allez vous brûler, croyez-en mon expérience...).


Pour faire des pralines (ou "chouchous"), il suffit de suivre le même procédé avec des cacahouètes, en respectant simplement la règle "même poids de sucre, de cacahouètes et d'eau".

L'explication est longue, mais en fait c'est très rapide et pas difficile. Il faut juste avoir de bons biscottos et ne pas craindre de mélanger comme un(e) dingue ;-)

Calissons maison à la pistache

Il y a quelques jours, je réalisais mes premiers calissons maison. J'ai été plus que satisfaite du résultat : un goût et une texture fabuleuse, pas de colorant, d'arôme chimique, et, surtout, pas d'amertume (caractéristique hélas commune à tous les calissons que j'ai goûtés).

Et puis, tout-à-coup, comme ça, là, j'ai eu une illumination : pourquoi pas des calissons à la pistache ? Il me restait des amandes, j'avais des pistaches décortiquées sous la main, et des feuilles de papier azyme pour une dizaine d'années.

J'ai repris la même recette que pour les calissons aux amandes, mais en remplaçant la moitié des amandes par des pistaches (non salées).
Je précise que je n'ai pas mis de pâte de pistache, ni de colorant, la belle couleur verte est exclusivement dûe aux pistaches.

Le résultat est vraiment appétissant, d'abord surprenant, puis tout suite enthousiasmant, et le goût, hmmm... une merveille.

Au fait, le papier azyme n'est pas indispensable, si vous utilisez des moules souples (ou un emporte-pièces).


Noël approche, pensez-y !

Gâteaux comme des fleurs d'amandes...

Il fallait à tout prix que j'étrenne mon nouveau moule en silicone, qui compte 6 empreintes en forme de roses. J'avais envie de gâteaux au chocolat, mais les 50 pauvres grammes restant dans mes placards n'étaient pas suffisants. En revanche, je disposais d'au moins 600 grammes d'amandes. Alors allons-y pour le gâteau d'amandes de Belle-Maman.


J'ai fait demi-dose : 2 oeufs, 50g de beurre, 100g d'amandes et 100g de sucre (eh oui, c'est un gâteau sans farine !). J'avais bien beurré les moules, mais il a tout de même fallu que je prolonge bien la cuisson, mes fleurs ne voulaient pas se démouler ! Le moule a failli finir à la poubelle... (c'est le sort réservé aux moules qui collent, chez moi, pas de pitié pour les traîtres !)


J'ai ajouté un peu de fève tonka pour renforcer le parfum des amandes (je la préfère à l'arôme d'amande amère, ce dernier étant un peu écoeurant, je trouve).
J'ai dû attendre leur complet refroidissement pour pouvoir les démouler : ils sont si moelleux qu'ils se déchirent si on les manipule chauds.
Si vous voulez voir l'intérieur des gâteaux, très proche de la frangipane, je vous invite à lire ce billet.


Vous aimez les amandes ? Vous craquez pour la frangipane ? Foncez !

à quoi sert cet objet ?

J'ai besoin de votre aide. Pas de recette aujourd'hui, mais une question : à quoi sert cet objet ? Chez mes parents, on s'en servait comme d'une cuillère à miel, mais je doute que ce soit sa fonction première. Je me suis demandé si c'était pour percer les choux afin d'ensuite les fourrer. Ou bien pour façonner des cônes... Cela ressemble à une foreuse pour creuser un tunnel, mais, à part pour les choux, je ne vois pas. Moi, pour les choux, j'utilise un couteau :)
Voilà, l'objet est en bois, il mesure une douzaine de centimètres. J'attends vos lumières.
[edit : je ne suis même pas sûre qu'il s'agisse du domaine culinaire, pourtant il me semble que mon frère a récupéré ce "truc" dans une cuisine...]

Réponse : je viens d'apprendre qu'il s'agit effectivement d'un "écarteur" pour ouvrir la bouche des personnes évanouies par exemple. Bravo aux personnes qui l'avaient écrit en commentaire, bien vu !

faites vous-même vos CALISSONS

J'aime beaucoup les calissons, leur goût, leur forme appétissante, le glaçage bombé et brillant dont ils sont recouverts, ils sont une véritable invitation à la gourmandise.
Le seul problème est leur amertume. Quelle que soit la marque, le fabricant, il y a toujours cet arrière-goût amer (dont j'ignore l'origine). J'ai donc décidé d'en fabriquer moi-même.

Un petit tour sur internet, sur un ou deux blogs, et un rapide coup d'oeil à mon livre "les bonbons" m'ont permis de constater que la majorité des recettes indiquait le même poids d'amandes que de sucre. Ensuite, les ingrédients variaient d'une recette à l'autre : fleur d'oranger, confiture d'abricot, abricots confits, melon confit, écorces d'orange, miel... J'ai concocté la mienne à ma façon.


Calissons :
(pour 12 très gros, énormes calissons)

200g d'amandes (effilées)
200g de sucre glace
1 cuillère à soupe d'écorces d'orange confites (en magasin bio)
1 cuillère à soupe de confiture d'abricot
1 cuillère à soupe d'eau de fleurs d'oranger

du pain azyme (papier hostie), facultatif
un peu d'eau

Pour la glace royale (glaçage) :
1 blanc d'oeuf
du sucre glace

Mixer ensemble amandes, sucre glace, écorces d'orange, confiture d'abricot, fleur d'oranger, très finement.
Mélanger à la spatule en ajoutant une ou deux cuillères à soupe d'eau, pour obtenir une pâte épaisse.
Au fond d'empreintes (en silicone) en forme de calissons, poser un morceau de pain azyme, déposer la pâte à calissons et presser fortement pour que la pâte remplisse totalement l'empreinte.
Laisser reposer pendant 2 heures. Démouler délicatement.
Préparer la glace royale : incorporer progressivement du sucre glace à 1 blanc d'oeuf, en fouettant vivement, jusqu'à obtenir une pâte blanche pas trop épaisse (comme du dentifrice en un peu plus liquide). Je dirais que j'ai mis environ 4 cuillères à soupe de sucre glace. Déposer une fine couche de ce mélange sur les calissons. Laisser sécher pendant 12 heures.

Le pain azyme facilite le démoulage, mais n'est pas indispensable (et ce n'est pas un ingrédient facile à trouver).

Si vous ne possédez pas le moule adéquat, vous pouvez étaler directement la pâte sur le pain azyme ou sur du papier cuisson, déposer le glaçage, laisser sécher, puis couper en losanges.


Ces calissons sont, et de loin, les meilleurs que j'aie goûtés. Ils sont moelleux, savoureux, et pas une once d'amertume à l'horizon. Et je ne me vante pas, je constate ;-)
En ces périodes de fêtes qui approchent, lancez-vous, le résultat est sensationnel.

[edit : J'ai utilisé un moule en silicone à 9 trous en forme de navettes (ou de calissons) "emprunté" à ma mère - elle ne s'en servait jamais ;-) Cela m'a donné des calissons vraiment énormes, parfaits pour une gourmande comme moi. J'imagine qu'il doit exister des emporte-pièces en forme de calisson, sinon. D'autre part, je trouve que ces calissons sont meilleurs le surlendemain, les arômes se sont diffusés]

le Fondant au Chocolat qui vous fera fondre

Il y a des recettes dont on se lasse pas, dont on ne se passe pas. Certes, elle n'est pas nouvelle, j'ai déjà fait ces gâteaux de nombreuses fois (voir ici, là, là ou là), mais elle est si... parfaite que c'est à chaque bouchée un étonnement, une saveur incomparable, une explosion de chocolat.
Ce n'est pas très "bloguesque" de refaire une même recette autant de fois, peu importe, mes papilles me réclamaient ces moelleux/fondants au chocolat, je les ai faits, il me les fallait.


La recette se trouve ici(clic!).
Ne pouvant me résoudre à supprimer des photos, je vous propose aujourd'hui un petit défilé de mode, le même fondant vu sous toutes les coutures.


Ces petits gâteaux sont vraiment simplissimes (sans farine, 4 ingrédients), et, si vous respectez la température de cuisson, ne forment pas de croûte en cuisant : que du bonheur !
Evidemment, vous n'êtes pas obligés de suivre la recette au gramme près, tout de même, 166g de beurre et 134g de sucre, ce n'est pas aisé à peser sans balance électronique, et je suis prête à parier que 175g de beurre et 125g de sucre ne devraient pas altérer significativement le goût et la texture du gâteau.


Et dire que je viens de manger le dernier...

Mûres Blanches en habit de Chocolat Noir

Voici la solution (que personne n'a trouvée) de ma devinette. Il s'agissait de mûres blanches séchées. Vous ignoriez leur existence ? Moi aussi, jusqu'à il y a trois jours : je parcourais le rayon "fruits secs" de Monoprix à la recherche de pistaches vertes décortiquées non salées (qui coûtent une fortune), quand mon regard a été attiré par ces drôles de fruits séchés :


"Tiens, des mûres blanches, je ne savais pas que ça existait" me suis-je dit. "Essayons, ça ne doit pas être mauvais".
En rentrant à la maison, je les ai bien sûr immédiatement goûtées. Verdict : le goût est doux, très proche de celui du raisin sec, je trouve. Absolument aucune ressemblance avec les mûres noires.

Une petite recherche sur le net m'a permis d'apprendre que la mûre blanche était le fruit du mûrier (vous savez, celui dont le ver à soie mange les feuilles) :
"La mûre blanche est un fruit dont la forme rappelle les fruits des mûres de ronce (Rubus). Sa couleur est blanc-rosée. Le fruit, qui arrive à maturité en automne, est comestible. Morus alba, le mûrier blanc, est un arbre de la famille des Moracées (la même famille que le figuier) originaire d'Asie, et probablement de Chine. C'est un arbre à longue durée de vie, à feuillage caduc, dont le tronc prend un aspect noueux tout-à-fait pittoresque avec l'âge. C'est un arbre qui peut atteindre une quinzaine de mètres de hauteur en forme libre. Mais lorsqu'il est taillé, il garde des dimensions plus modestes. Le mûrier blanc est un arbre que l'on retrouve souvent dans les paysages Méditerranéens, servant souvent d'arbre à ombrage. Anciennement cultivé principalement pour son feuillage, il servait de nourriture pour les vers à soie. Il est très résistant au froid, puisqu'il pourra survivre à des froids de -30°C et moins."

Il existerait même une recette traditionnelle de Conserves de Mûres Blanches à l'huile de phoque (il vous faudra l'huile et la peau du phoque...). Vincent, si tu me lis ;-)

Je me suis contentée de les déguiser en tenue de soirée, habit noir de rigueur, un rapide passage dans du chocolat fondu et le tour était joué.




J'ai obtenu de bien bonnes friandises, originales s'il en est, et je trouve particulièrement chic de préciser que ces petits fruits viennent de l'arbre qui nourrit les vers à soie :)

Avec le chocolat fondu restant, j'ai fait quelques expériences : abricots secs enrobés, peu photogéniques, mais surtout pâtes de fruits à la bergamote, sublimes :

des Crêpes, des Cookies et une devinette

Bergamonsieur aime peu (très peu) de desserts. Mais quand il en aime un, c'est à la folie. Par exemple les cookies, depuis que j'ai trouvé la recette parfaite. Je lui prépare les ingrédients, les pèse, et lui mélange et fait les petits tas (oui, Claude-Olivier, j'ai bien écrit tas, et pas boules, car mes cookies s'aplatissent en cuisant ;-)


Bergamoustique, quant à lui, préfère les crêpes (prononcer "crêêêêpes !"), un classique du bergagoûter :


Aujourd'hui, mercredi ensoleillé mais glacial, en revenant du square, j'ai mis tous les ingrédients dans un pichet, et hop deux coups de mixeur, ma pâte à crêpes était prête.

Pour finir, une devinette, je vous mets au défi de trouver ce qui se cache sous cet habit de chocolat :


Un indice (qui n'en est pas un) : j'ai fait l'enrobage moi-même. L'intérieur est constitué d'un seul ingrédient.

des Moelleux Praliné/Noisettes qui fondent dans la bouche

Rendons à Bergacousine ce qui appartient à Bergacousine : c'est elle qui a inventé cette recette, en "customisant" ma recette de gâteau au chocolat (le préféré de Bergamonsieur).


Elle a remplacé le chocolat à pâtisser (Nestlé Corsé) par de la Pralinoise (Poulain 1848), et a ajouté la moitié d'un paquet de poudre de noisettes. Une merveille, mes amis, une merveille.
Le problème des gâteaux à la noisette est leur sécheresse (j'en ai goûté qui s'apparentaient davantage à l'éponge qu'au gâteau...). Eh bien là, on obtient le meilleur des gâteaux à la noisette, des petits moelleux fondants, fondants, fondants...



La recette, maintenant, légèrement modifiée, telle que je l'ai réalisée :

Petits moelleux praliné/noisettes :
(pour 9 madeleines + 12 "bûchettes")

200g de pralinoise
125g de sucre
50g de farine
125g de beurre
4 oeufs
62g de noisettes en poudre

Faire fondre pralinoise + beurre au micro-ondes ou bain-marie.
Incorporer tous les ingrédients. Bien mélanger.
Verser dans des moules individuels en silicone et enfourner à 180°C pendant 15 à 20 minutes, sur la grille la plus basse de votre four.


Ces merveilles se conservent très bien dans une boîte hermétique, elles gardent tout leur moelleux et leur délicieux goût praliné reste intact.


Bergacousine, je n'aurai qu'un mot : merci.

un quatuor de Barquettes (comme celles de LU)

Ah les Barquettes de Lu ! J'adore ces petits gâteaux (euh, en y réfléchissant, quels gâteaux n'adoré-je pas ?... ah oui, ceux à la banane). Quand j'ai vu celles de Gaëlle, je me suis aussitôt mise aux fourneaux.

Barquettes :
(pour 12 barquettes)

2 oeufs
50g de sucre
50g de farine

Séparer les blancs des jaunes. Travailler les jaunes avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse.
Ajouter la farine. Battre les blancs en neige et les incorporer à la préparation. Verser dans les moules et cuire 12 minutes à 180°C (th6).
Démouler les barquettes. Avec le manche d'un couteau ou d'une spatule, appuyer sur le milieu des barquettes pour former un creux. Garnir selon vos envies.

Ci-dessous, quatre variantes :
- barquette au nutella
- barquette à la mélasse
- barquette à l'abricot
- barquette à la groseille


Bergamiss et moi avons un net penchant pour celles au nutella :


La recette indiquait 10 minutes, à mon sens il manquait 1 ou 2 minutes de cuisson.
Bergamiss : "elles sont très bonnes, mais pas tout-à-fait assez cuites" (Bergamiss a le palais très fin)
Bergamoustique : "Maman, c'est très très délicieux".


Une petite friandise vite faite et vite mangée :)

Riz au Lait velouté à la Réglisse

J'adore le riz au lait, surtout depuis que la tante de mon mari m'a donné sa recette.
Le recette en question contient 24 morceaux de sucre, soit 144g (oui, je les ai pesés), pour 1 litre de lait. Ici, j'ai remplacé 44g de sucre par 7 bonbons à la réglisse.

Riz au lait à la réglisse :

1 litre de lait
1 sachet de sucre vanillé
1 cuillère à soupe de crème fleurette (facultatif)
100g de riz rond
100g de sucre
7 bonbons Batna de Krema

Dans une casserole, porter à ébullition le lait, la crème, les sucres et les bonbons.
Ajouter le riz, bien mélanger, et laisser cuire à petits bouillons pendant 40 minutes, en mélangeant très régulièrement.
Verser dans des coupelles (ou dans une jatte), laisser refroidir, réfrigérer.

D'habitude, je commence mon riz au lait à la casserole, et je finis la cuisson au four.
Cette fois, je l'ai cuit à la casserole du début à la fin.

J'imagine qu'à défaut de bonbons batna on pourrait utiliser des rouleaux de réglisse.

Verdict : un riz au lait crémeux et velouté comme on en rêve, des grains moelleux et tendres (même après une nuit au réfrigérateur), la réglisse présente juste comme il faut, un goût subtil qui change du traditionnel riz au lait à la vanille.
J'ai tout mangé, seule. C'était trop bon.

l'Oeuf Sur Le Plat sucré

Oui oui, sucré, vous avez bien lu (on est sur Sucrissime, tout de même).



Allez, dîtes-moi qui vous y avez cru, que cela ressemblait bien à un oeuf sur le plat, allez...

Il me restait quelques abricots au sirop de mon gâteau magique, j'ai posé un oreillon sur un lit de yaourt bulgare, une pincée de vanille pour simuler le poivre, et le tour était joué.

Je trouve l'effet assez sympa (mais moins joli que celui de Mijo), un petit dessert au visuel très agréable, très frais, léger, ultra-rapide à préparer, et qui fait sensation auprès des enfants.

le Gâteau Moelleux à ... ce que vous voulez !

Cette recette est magique : vous préparez la pâte à gâteau, en moins de 5 minutes (chrono), vous y mettez ce que vous voulez (pommes, poires, amandes, noix de coco, lychees, cerises, abricots, rhubarbe, pistache, prunes, mirabelles, canneberges, vanille, rhum, orange, cacao, ananas, banane -beurk-, raisins,... peut-être pas tous en même temps, quand même), vous versez dans le premier moule qui vous tombe sous la main, et vous enfournez 30 minutes (un peu plus en cas de fruits juteux).


La recette de la Pâte à Gâteau Universelle se trouve ici(clic).
Pas de beurre, ni de blancs en neige, pas d'ingrédient mystère qui coûte les yeux de la tête et que l'on ne peut se procurer que les 29 février (et uniquement en cas d'éclipse solaire, bien entendu), on peut changer de version à l'infini, agrémenter d'amandes effilées, saupoudrer de cassonade, associer la fraise et la rhubarbe, le citron et la framboise, les canneberges et le pavot...


Idéal pour un goûter, pour apporter chez vos hôtes lorsque vous êtes l'invité, pour une tablée de 35 convives (ce qui arrive très souvent dans ma famille de l'est de la France), ou même si vous avez oublié qu'aujourd'hui c'était vous l'hôtesse et que, fort heureusement, vos invités vous ont appelée 30 minutes avant d'arriver pour "confirmer que c'était bien aujourd'hui, qu'on était invités" (ça sent le vécu, tout ça, n'est-ce pas ?).

Hier, on me livrait mes courses - dont des oeufs - à midi, et j'étais attendue à 15h, pour un goûter à quelques kilomètres de chez moi, je ne disposais donc que de peu de temps. Et hop ! Cette fois, j'ai fait un gâteau aux abricots, avec quelques oreillons d'abricots au sirop et une poignée d'amandes effilées.

Il était bon, ce gâteau, comme à chaque fois, moelleux comme un oreiller, et doré comme un coucher de soleil.

Petits Pots de Crème Coco (façon La Laitière)

Bergamiss raffole des Crèmes Coco La Laitère. J'ai donc essayé d'en faire, inventant une recette à chaque fois.

- Premier essai : trop "pulpeux" à son goût.
- Deuxième essai : "meilleures que celles du magasin".

- Troisième essai : (photo ci-dessous) " je préfère celles-là". J'avais cuit ces crèmes dans un seul moule (à soufflé), le résultat s'est un peu avachi, ce n'était pas très présentable. J'avais mis 50cl de lait, 50cl de crème de coco (épicerie asiatique), 4 oeufs et 150g de sucre.


- quatrième essai : (que je présente aujourd'hui) "elles sont bonnes, mais je préfèrais celles d'avant".

Pour ma part, je préfère définitivement celles du quatrième essai.

Petites Crèmes Coco
(pour 6 ramequins)

2 oeufs
60g de sucre
1 sachet de sucre vanillé
350ml de crème de coco (en épiceries asiatiques)

Mélanger tous les ingrédients. Verser dans des ramequins en verre.
Cuire au bain-marie, à 200°C, sur le gradin le plus bas du four, pendant 25 minutes environ (il faut que le bord de la crème dore légèrement, comme sur la première photo). Laisser refroidir. Réfrigérer.

Je n'avais plus qu'un oeuf, cela m'a donné 4 ramequins peu remplis. Je pense donc pouvoir en remplir environ 6 avec 2 oeufs.

Je recommencerai, pour Bergamiss, le troisième essai, mais dans des ramequins individuels cette fois.

Un crumble "classique", et un autre... plutôt original

Ma mère m'ayant donné quelques pommes du verger, je m'apprêtais à faire une tarte tatin, quand Bergamonsieur me demanda ce que je préparais :
"- une tarte tatin
- ah, dommage, pourquoi pas un crumble ?
- parce que je n'ai plus de beurre
- je peux aller t'en acheter"
Et voici Bergamonsieur qui s'habille en toute hâte, qui file chez le "dépanneur" (l'épicier du coin) - terme emprunté à nos amis québecois - le seul magasin ouvert un dimanche après-midi.

Pendant ce temps, je prépare mes pommes. Inutile de chercher la recette : je la connais par coeur (facile : le même poids de beurre, de farine et de sucre).
Et voilà un délicieux crumble comme celui de ma maman.


Après avoir rempli quatre ramequins, il me restait un peu de pommes, et très peu de pâte à crumble. J'ai complété la pâte avec une poignée de riz soufflé (20 grammes), un sachet de sucre vanillé, quelques vermicelles en chocolat, et une grosse cuillère à soupe de sucre mélassé.
Voici le résultat, après cuisson :


L'ensemble est délicieux, ayant quelque chose d'enfantin, le riz soufflé apporte une touche de croustillant supplémentaire, et le sucre mélassé une note réglissée du meilleur goût. Un crumble original et bien bon, ma foi.

les Pancakes (immanquables)

Nous sommes vendredi après-midi, Bergamoustique réclame ses crêpes hebdomadaires, mais vous n'avez plus que 20 grammes de beurre et 1 ou 2 oeufs au réfrigérateur... Que faire ? Des pancakes, bien sûr ! La recette ne requiert pas de beurre (sauf pour la poêle) et seulement un oeuf. Et puis cela devrait à peu près satisfaire les envies de crêpes du petit dernier.

La première photo me fait penser à l'Aven Armand, un site naturel à visiter absolument, une perle située près de Montpellier-le-Vieux, dans une région absolument magnifique, où l'on ne peut pas faire 1km sans avoir envie de visiter quelque chose.


Ci-dessus, je vois un magnifique coussin, bien gonflé et bien moelleux.

Pour la recette (inratable) des pancakes, cliquez ici.
Pour celle des pancakes à la crème frangipane, cliquez là.
Pour les pancakes au babeurre (une variante au petit-lait), un petit tour par ici.
Enfin, pour les pancakes au caramel au beurre salé maison, c'est par là que cela se passe.


Pas facile de photographier les pancakes, cette fois : avec cette fichue heure d'hiver, il fait nuit si tôt que la lumière artificielle remplace la lumière naturelle. Je déteste l'heure d'hiver (je sais, je sais, c'est pourtant la plus proche de celle du soleil, mais je m'en contrefiche), je hais l'heure d'hiver, j'ai horreur de l'heure d'hiver !

Me recette donne à peu près deux douzaines de pancakes, cela peut varier en fonction de la taille que vous leur donnez.


La recette contenant de la levure de boulanger, je vous conseille de tous les cuire le même jour, et de les réchauffer le lendemain (s'il en reste) au grille-pain ou quelques secondes au micro-ondes.

J'ai fini ma boîte de sirop d'érable, cette fois j'ai carrément plongé mes pancakes dedans :)

le Mi-Cuit au Chocolat : venez le regarder, il n'y a rien à ajouter.

Oui, après avoir montré cette photo, je pense qu'il n'y a pas grand-chose à ajouter.
Peut-être juste la recette, qui se trouve ici(clic!).


Bergamonsieur voulait des cookies, mais avec seulement 50g de beurre au réfrigérateur, ce n'était pas facile... Allons-y donc pour les merveilleux mi-cuits au chocolat si faciles et rapides à préparer.
Aujourd'hui, je voulais un coeur très coulant, je ne les ai donc cuits que pendant 9 minutes (au lieu des 12 habituelles). Evidemment, tout cela dépend de votre four et du type de ramequins utilisés.


Si jamais vous n'avez pas vu assez de photos (elles ne sont pas trafiquées, je vous assure, c'est l'assiette blanche qui a fait ça...), si vous n'êtes pas encore convaincus (là je ne comprends pas ;-) vous pouvez aller faire un tour par ici (en bas du billet).

4 ramequins, 4 personnes à la maison, vous imaginez comme, pour le goûter, nous nous sommes ré-ga-lés (*soupir*).