18.2.08

des Pralines, comme à la fête foraine (ou à la plage)


Hmmm, l'odeur des pralines, vous savez, ces cacahouètes caramélisées... Qu'on les appelle chichis, chouchous ou (pour moi) pralines, ces sucreries craquantes et parfumées sont un véritable appel à la gourmandise.
Pour un peu, j'irais presque chez Leroy Merlin uniquement pour m'acheter un paquet de ces friandises à la sortie du magasin. Je dois reconnaître que je suis bien plus intéressée par les pralines que par les vis et les boulons ;-) J'adore voir le petit chaudron de cuivre tourner comme une toupie, et engloutir goulument les pralines par poignées. Malheureusement, mon père m'a dit que le petit chaudron de cuivre avait disparu, et qu'ils utilisaient désormais une machine électrique à la place ! Quel dommage.

Puisqu'il en est ainsi, je boycotte les pralines du "magasin vert" (comme dit Bergamiss), et je les fais moi-même, na ! J'ai repris ma recette d'amandes caramélisées, en remplaçant les amandes par des cacahouètes (achetées au rayon "apéritif" de n'importe quel supermarché). Ce n'est pas difficile : le même poids d'eau, de sucre et de cacahouètes (125g de chaque). On fait cuire sur feu vif en remuant constamment, on retire du feu de temps en temps, et on recommence. Cela demande juste pas mal d'huile de coude (ma chère Tante, ceci est une expression, tu ne trouveras pas d'huile de coude en magasin ;-) et un récipient adapté (pour moi, un genre de wok à revêtement antiadhésif).

Un conseil : même si vous adorez ça, 125g de chaque ingrédient, c'est déjà pas mal. 250g, c'est plus long et plus difficile à remuer (pfiou).

Résultat : des pralines comme celles de la fête foraine (ou de la plage en été), une odeur sublime, et Bergamiss qui garde le bol loin de moi pour que je ne lui en chipe pas (elle les a finies).

13.2.08

Biscuit roulé à la confiture


Il y a quelques jours, je recevais toute ma famille à la maison. Quelle joie ! J'ai passé une soirée formidable. Pour le dessert, j'ai préparé le gâteau préféré de ma belle-soeur : un biscuit roulé. (Bergamonsieur, lui, appelle ça un "roulé à la confiture"). J'ai donc demandé à la demoiselle de choisir le parfum du biscuit. Elle m'a répondu "une confiture de fruits rouges, de ton choix". Après concertation avec Bergamonsieur, c'est la confiture de fraise qui a été élue.

J'utilise à chaque fois la même recette, celle de ma mère. Mais je me demande systématiquement "au fait, je le roule en longueur ou en largeur ?". Et comme je ne note pas la réponse, d'une fois sur l'autre je ne m'en souviens plus. Cette fois-ci, je l'ai roulé pour obtenir le biscuit le plus long possible. La prochaine fois, je changerai, pour faire plaisir à Bergamonsieur qui veut "plus de spires". Et je vous donnerai mon avis sur cette question cruciale qu'est "dans quel sens roule-t-on un biscuit roulé ?".

10.2.08

Biscuits fourrés (façon "guet-apens") : le choc des photos


Pour bien commencer la semaine, rien de tel que des cookies "je ne changerai plus de recette". J'ai préparé mes biscuits comme d'habitude (avec des morceaux de chocolat hachés par Bergamonsieur) sauf quelques-uns que j'ai fourrés de chocolat.
Grosses pistoles de chocolat noir (fèves de criollo et trinitario du Pérou, merci Bergamaman) pour certains, carrés de pralinoise pour d'autres.
Une merveille, je vous le dis, une merveille. Difficile d'attendre qu'ils aient refroidi pour se jeter dessus.
Les biscuits fourrés au chocolat noir sont plus forts en goût, mais aussi plus coulants à l'intérieur.
Ceux à la pralinoise sont doux et tendres, comme des "guet-apens" mais en meilleur.


Inutile de préciser que les deux fournées n'ont pas survécu longtemps : au moment où j'écris ces lignes, tout a déjà été dévoré.
Si vos biscuits ont refroidi (le chocolat n'est alors plus coulant), une dizaine de secondes au micro-ondes et hop! le tour est joué, la magie opère, ils redeviennent exactement comme à la sortie du four.

Esthétiquement, j'ai une préférence pour ceux au chocolat noir. Gustativement (ça se dit, ça ?:) la pralinoise l'emporte haut la main.

8.2.08

Trois livres gourmands et une devinette


Pas de recette ce soir, je vous présente trois petits cadeaux que je me suis offerts (et sur lesquels Bergamiss a tout de suite fait main basse ;-) Non, pas de livres de recettes non plus, mais trois livres absolument géniaux, drôles, subtils, colorés, aussi bien pour les enfants que pour leurs parents. Vraiment, je vous les conseille.
D'ailleurs, si vous connaissez d'autres livres du même genre, toujours dans le domaine du sucré, je suis intéressée, j'attends vos références.

Une petite énigme : qu'y a-t-il dans ce paquet (haut comme une bouteille d'eau et qui pèse 2kg) ? (pas de réponse grivoise, je vous prie :)

6.2.08

Risotto crémeux ultra-vanillé aux pistaches (dessert)


Mais non, rassurez-vous, je ne vous présente pas un plat salé, voyons, restons sérieux ;-)
Il s'agit tout simplement d'une variante de riz au lait (sucrée, évidemment), avec un titre "je me la joue star".

J'ai repris la recette de riz au lait de la tante de mon mari, avec quelques modifications.

Risotto sucré vanille/pistaches :

80cl de lait
20cl de crème liquide entière
140g de sucre
100g de riz rond (cru)
1 gousse de vanille
1 cuillère à soupe de sirop d'érable (facultatif)
2 ou 3 cuillères à soupe de pistaches décortiquées non salées

Couper la gousse de vanille en tronçons de 1cm de long (oui, oui, j'utilise la gousse complète, pas de gâchis). La mettre dans le bol du mixeur avec un peu de sucre. Mixer la gousse et le sucre.
Dans une casserole à fond épais, mélanger le lait, la crème, le mélange vanille/sucre, le sucre restant, le sirop d'érable et le riz (enfin, tout sauf les pistaches, quoi).
Porter à ébullition, et laisser bouillir à très petits bouillons en remuant très régulièrement pendant environ 40 minutes, jusqu'à ce que le riz ait quasiment absorbé tout le liquide.
Arrêtez la cuisson quand la consistance vous plait. Ajoutez les pistaches.
Servez chaud ou froid, selon votre préférence, dans les deux cas c'est délicieux.


Verdict : c'est une merveille. J'ai utilisé une magnifique gousse de vanille bien dodue qui venait de l'île Maurice (merci à ma sœur et à son mari), le goût de la vanille est intense mais juste comme il faut. On sent les petits grains de vanille qui croquent sous la dent, c'est génial.
Le contraste entre la crème onctueuse, le riz moelleux et les pistaches croquantes, que du bonheur. Quant au goût... il faut goûter ça. L'association pistache/vanille est une réussite.
Ah, quelle belle invention !

(Je viens de m'apercevoir que, sans le faire exprès, cette recette entre dans le cadre du jeu "quand le sucré devient salé (et vice versa)" : elle contient du riz (dans un riz au lait ou dans un risotto c'est quand même préférable ;-), un liquide parfumé (lait, sirop d'érable et vanille), des ingrédients solides pour remplacer légumes ou champignons (pistaches), et il s'agit bien d'un plat sucré qui, je trouve ressemble à un risotto (par exemple au risotto à la truffe blanche des Frères Ibarboure). Alors voici ma participation.)

5.2.08

Pancakes moelleux et simples comme bonjour


J'ai failli. Je n'ai pas respecté la tradition. Chez ma grand-mère, chez ma mère, chez nous, à Mardi-Gras on mange des beignets de carnaval. Toujours. C'est comme ça. Mais aujourd'hui, j'avais la flemme. Pas envie de faire de la friture, pas le courage. Pas assez d'oeufs dans le frigo pour faire des crêpes, alors j'ai opté pour les pancakes, la recette trop facile et inratable.

Nutella pour tout le monde à la maison, sauf pour moi : le top du top, c'est d'étaler du beurre d'érable sur le pancake encore brûlant, le beurre fond, et en refroidissant un peu, il forme comme un glaçage absolument mêêêrveilleux.

Ces pancakes sont moelleux comme des coussins, légers comme des nuages, et... un seul œuf suffit à leur préparation. Vous savez ce qu'il vous reste à faire :)

Liste de mes recettes

Amandes caramélisées à la fleur de sel
Apple Pie
Arc-en-Ciel le poisson
As de Coeur
Aumônières pralinées
Baklava
Barquettes
Basler Leckerli
Bavarois
Bavarois (recette de base)
Beignets (fourrés)
Beignets de Carnaval
Beignets de fruits
Biscuit de Savoie
Biscuits "ordinaires" du 18ème siècle
Biscuit roulé à la confiture de framboise maison
Biscuits au beurre d'arachide
Biscuits au beurre d'arachide (II)
Biscuits au lait concentré sucré, éclats de pistaches et brisures de chocolat
Biscuits aux noisettes et pépites de chocolat
Biscuits de Noël au miel et à la cannelle
Biscuits roses de Reims
Biscuits rustiques aux amandes
Bonhomme de pain d'épices (gingerbread man)
Bouchées Chocolat/Marrons
Bouchons ultra-chocolat, coeur crème de coco
Bouligous (crêpes aux pommes)
Bounty
Bounty pistache, coco et grué de cacao
Brioche à la crème d'amandes
Brioche de Tante Dédée
Brioche tressée
Brioche tortue
Brownies
Broyé du Poitou
Bûche à la vanille
Bûche aux marrons I (la meilleure !)
Bûche aux marrons II
Bûche aux marrons III
Bûche de Noël
Bugnes
Cake au citron, pistaches et pignons
Calculette
Calissons maison
Calissons à la pistache
Canelés ou cannelés
Caramels mous à l'érable
Carpaccio d'ananas en croûte de sel
Carrés au riz soufflé
Champagne de framboises (sans alcool)
Charlotte aux fraises
Charlotte Cécile de Lenôtre
Cheesecake au citron
Cheesecake à la vanille
Cheesecake menthe-chocolat
Chichis
Chinois à la frangipane
Chouchous (pralines)
Chouquettes
Clafoutis
Clafoutis aux framboises
Cobbler
Cocoland
Coffre au trésor
Confiture de mûres
Confiture de pommes
Cookies (Michalak)
Cookies (les meilleurs) la recette de base
Cookies aux pépites de chocolat blanc et noix variées (les meilleurs plus)
Cookies
Coulant au chocolat
Coulis de caramel au beurre salé
Crème anglaise
Crème au chocolat
Crème brûlée (à l'érable)
Crème brûlée à la châtaigne
Crème Chantilly
Crème Chantilly (version détaillée)
Crème d'amandes
Crème de châtaigne
Crème de coco
Crème de marrons
Crème pâtissière
Crème pralinée
Crèmillants
Crêpes
Crêpes Suzette
Croissants de lune à la noisette (façon bahlsen)
Croissants de lune (bis)
Crumble
Crumpets
Cupcakes citron/framboise
Danette au chocolat
Diamants & Emeraudes
Donuts au four
Dorayaki
Eclairs pralinés
Entremets chocolat-vanilleEtoile aux canneberges et graines de pavot bleu
Etoiles à la cannelle
Financier géant à la noisette et au beurre salé
Financiers aux amandes
Financiers à la pistache et au beurre salé
Flan à la noix de coco
Flan à la strasbourgeoise
Flan parisien
Flan pâtissier
Flan pâtissier II
Flan pâtissier III (Michalak)
Fleurs d'amandes
Fondant au chocolat (the best !)
Fondant au chocolat
Fondant au chocolat et aux marrons
Fondant chocolat blanc / lait concentré sucré
Fondant chocolat-marrons
Fondantines
Fondants à la pistache et au chocolat blanc
Fondants aux amandes
Framboisier
Frangipane
Friandises à la pistache (fudge)
Galette au beurre
Galette des rois
Galette des rois à la pistache
Galette des rois en spirale
Gâteau à la pâte d'amande
Gâteau à l'orange
Gâteau au chocolat
Gâteau au chocolat (sans croûte) le meilleur !
Gâteau aux Petit Beurre et au café
Gâteau aux pommes et poires
Gâteau au yaourt
Gâteau aux amandes
Gâteau aux trois laits
Gâteau Basque
Gâteau d'amandes
Gâteau de châtaignes
Gâteau de châtaignes (bis)
Gâteaux de pomme de terre
Gâteau de Princesse
Gâteau Princesse (en forme de princesse)
Gâteau-Livre
Gâteau mi-cuit au chocolat
Gâteau Nantais
Gâteau "semaine"
Gâteau "sexy"
Gâteau "spécial Infirmière"
Gaufres (celles de ma Grand-Mère)
Gaufres à l'ancienne
Gaufres flamandes
Gaufres Liègeoises (Gaufres de Liège)
Gaufres Meert
Gaufres sèches / gaufrettes
Gaufres (version boulangère)
Glace à la noix de coco
Glace aux marrons glacés
Guet-apens
Ile flottante
Kipferl
Kouglof
Kouign-Amann (ou Kouign-Aman)
Kouign-Amann (allégé)
Kugelhopf
Larmes d'amour en chocolatLeckerli de Bâle
Lemon curd express
Macarons de 1776
Macarons (recette de base)
Macarons Chocolat/Caramel au beurre salé
Macarons Vanille/Praliné
Macarons Framboise/Framboises écrasées
Macarons (ébauche de)
Macarons "Eve"
Macarons fourrés à l'érable
Macarons (natures et/ou en forme de calissons)
Macarons Pure Pistache
Madeleines de Commercy
Madeleines (bis)
Mantecaos
Marmelade d'agrumes
Marrons glacés
Marrons glacés (version 2, encore mieux !)
Massepain à la pistache
Meringues (I)
Meringues (II)
Mi-cuit au chocolat
Moelleux à la pistache, coeur de chocolat
Moelleux au chocolat (minis)
Moelleux au chocolat coeur de pomme verte
Moelleux-fondant chocolat-marrons
Moelleux pomme/mandarine
Montre géante
Mousse au chocolat
Mousse au chocolat (une autre)
Mousse de châtaignes (marrons)
Muffins à la citrouille
Muffins aux myrtilles (Blueberry Muffins)
Mûres blanches en habit de chocolat noir
Noix de cajou caramélisées au sésame
Nougat chinois
Oeufs à la neige
Oeufs au lait
Oeufs au lait à la noix de coco
Oeuf sur le plat sucré
Oranges confites
Oranges givrées
Pain d'épices (le meilleur !)
Pain d'épices
Pain d'épices (à emporte-piècer)
Pain d'épices de Chambéry
Pain d'épices moelleux moelleux
Pain de maïs (Cornbread)
Pain perdu (le meilleur)
Pain perdu (pain doré)
Pain perdu brioché
Pains au lait
Palets bretons
Palets bretons 2 (encore mieux)
Palets truffés à la bergamote
Panacotta
Pancakes
Pancakes au babeurre
Pannacotta
Pannacotta à la Cassonade Cuivrée
le Papillon
Paris-Brest
Pastéis de Nata
Pâte à choux
Pâte sablée
Pâte sablée "1-2-3"
Pâte à crêpes
Pâte à tarte boum-boum
Pâte à tarte express
Pâte à gâteau universelle
Pâte brisée
Pâte d'amande
Pâte d'amande à l'érable
Pâtes de fruits à la framboise
Pâte de pistache
Pavés chocolat-cacahouètes
Pecan pie
Petits moelleux au chocolat
Petits moelleux pomme-coco
Petits moelleux praliné/noisettes
Petits pains
Petits pots de crème au chocolat
Petits pots de crème au lait d'amandes
Petits pots de crème coco
Pingouin
Piscine
Pistaches en olives (une recette de 1776)
Pommes au four
Pouding chômeur à l'érable
Pralin d'amandes
Pralines (cacahouètes caramélisées)
Puce
Quatre-quarts
Quatre-quarts (variante)
Raviolis Chocolat/Pistache
Religieuses pralinées
Rice Krispies Treats
Risotto sucré vanille/pistaches
Riz au lait
Riz au lait à la réglisse
Roses des sables
Roses en pâte d'amandes
ROYAL au Chocolat
Russe
Sablés
Sablés aux amandes
Sablés bretons, toffee au beurre salé nappés de chocolat
Sablés des Flandres
Sauce caramel au beurre salé
Scones
Scones (II)
Sèches comtoises
Shortbread
Six-sixièmes
Smartphone
Soupe de fraises
Speculoos
Springerle (biscuits alsaciens)
Sticky chewy cookies
Stollen
Streusel
Sucre à la crème
Système Solaire
Tablettes de chocolat coeur de coco
Tarte au citron (la meilleure)
Tarte au citron meringuée (ou pas)
Tarte au flan
Tarte au lait concentré sucré
Tarte au sirop d'érable
Tarte au sucre
Tarte aux noix
Tarte aux noix de pécan
Tarte aux pralines roses
Tarte bourdaloue (poires/amandes)
Tarte Infiniment Vanille
Tarte tropézienne
Tartelettes à l'érable
Tian de framboises
Tiramisu
Tiramisu aux châtaignes (aux marrons)
Toffee (caramel mou)
Touron (turrón)
Touron (recette de base) turrón
le TRAIN !
Treize desserts
la TROUSSE de MAQUILLAGE
Truffes au chocolat
Tuiles feuillantines
Vanille Kipferl
Verrines de brimbelles en crumble de macarons
Verrines express à la châtaigne
Viennois à l'érable
Viennoises

4.2.08

un Financier géant à la Noisette et au beurre salé


Il me restait quatre blancs d'oeufs de mes fabuleuses crèmes brûlées. Que faire ? Des meringues ? Non, pas envie de meringues. Des macarons ? Non, plus d'amandes dans les placards. Des financiers ? Même problème : à court d'amandes, c'est difficile. Mais il me restait des noisettes ! Alors allons-y pour des financiers à la noisette et au beurre salé.


J'ai appliqué ma recette de financiers, en remplaçant les amandes par le même poids de noisettes. J'ai utilisé du beurre demi-sel et battu les blancs en neige.
Ayant la flemme de beurrer et de remplir des petits moules, j'ai décidé, dans un grand moment de paresse aigüe, de tout verser dans un moule à cake et de faire un seul financier, géant.
J'ai cuit ce gâteau à 150°C pendant... je ne sais plus trop. J'ai arrêté la cuisson quand il a été bien doré, j'ai planté la lame d'un couteau qui est ressortie sèche.


Je vais faire de la pub, mais, on dira ce que l'on voudra, la cuisson dans un moule Tefal, y'a pas mieux. Les sous-marques collent, le silicone à bas prix donne un mauvais goût aux gâteaux, et les moules en silicone de qualité n'offrent pas la même qualité de cuisson qu'un moule Tefal.


Verdict : j'adore. C'est le gâteau le plus moelleux que j'aie mangé. Pas sec du tout (vous me direz, la quantité de beurre doit y être pour beaucoup... 140g de beurre...), un bon goût de noisette franc et long en bouche, hmmm... J'ai hâte de recommencer !

31.1.08

Crème Brûlée à l'érable (enfin la recette parfaite !)


J'en ai essayé, des recettes de crèmes brûlées. Des dizaines, presque. Mais je n'ai jamais trouvé la bonne recette : soit j'obtenais du flan, soit des oeufs au lait, soit une soupe épaisse... Alors j'ai fini par me rabattre sur ça (si si, je l'avoue, leur crème brûlée est très bonne) :
Et puis hier, je suis tombée sur une recette de crème brûlée à l'érable. Il fallait que je l'essaie.
Trois ingrédients seulement : de la crème liquide, des jaunes d'oeufs et du sirop d'érable. J'ai gardé les proportions de la recette, mais en changeant le mode de cuisson : j'ai cuit mes crèmes au four et non à la casserole.

J'ai goûté ces crèmes, et je suis tombée à la renverse : c'est LA recette, celle que je cherchais, le Saint Graal de la crème brûlée, crèmeuse, onctueuse, veloutée. J'ai mangé les quatre crèmes, je crois que c'est assez significatif. Je ne m'en suis pas encore remise.
Je n'ai pas trouvé la recette des macarons Adam, mais je tiens la recette parfaite des crèmes brûlées.


Le goût de l'érable est présent mais discret, juste comme il faut.
Pour la vanille, j'ai trouvé un super filon (enfin, c'est ma maman qui l'a trouvé) : 1,75 euros les 4 sachets de 1g de vanille en poudre Leader Price. Chez Vahiné, on paie bien plus cher pour avoir un mélange de sucre contenant un peu de vanille. Ici, il s'agit de gousses de vanille à 100% :


J'ai mis la moitié d'un sachet, c'était parfait, parfumé exactement comme il faut.


Crèmes brûlées :
(pour 4 ramequins)

4 jaunes d'oeufs
40cl de crème liquide entière
75ml de sirop d'érable
de la vanille

Tout mélanger, verser dans des ramequins format "crème brûlée" et cuire pendant 15 à 20 minutes à 150°C. Laisser refroidir. Réfrigérer.
Déposer une fine couche de cassonade. Caraméliser avec un fer chaud.

Pour la caramélisation (voir mes déboires pour caraméliser mes onctueuses crèmes de châtaigne), j'hésitais à poser mon fer à brûler les crèmes directement sur ma plaque à induction. Mais le résultat étant incomparablement meilleur avec le fer (le four réchauffe la crème, alors que le fer la laisse froide), j'ai craqué et finalement chauffé mon fer sur la plaque à induction, tout s'est très bien passé.

On pourra me dire tout ce que l'on voudra, mais après avoir goûté à droite ou à gauche des crèmes caramélisées au four ou au chalumeau, je sais que seul le fer donne cette fine plaque de caramel craquant comme une couche de glace sur un lac à peine gelé :


Aah crème brûlée de mes rêves, je t'ai trouvée... *soupir*

30.1.08

le Kouign-Amann


J'ai une recette de kouign-amann que je fais depuis des années. J'en suis extrêmement satisfaite. J'en ai essayé une autre il n'y a pas très longtemps, mais le résultat m'a moins plu.
Cette fois, j'ai réalisé la recette proposée par Caroline (nous avions eu quelques échanges passionnés et passionnants à la suite de ce billet).


Je vous recopie sa recette, telle que je l'ai réalisée.

Kouign-Amann :

125 g de farine
125 g de beurre ramolli à température ambiante
un peu de beurre pour dorer la pâte
125 g de sucre
6 g de levure de boulanger
10 cl d'eau
1 pincée de sel
1 pincée de sucre

1) Dans un saladier, mettre la farine et la pincée de sel. Dans un petit bol, mettre les 10 cl d'eau et la pincée de sucre, faire tièdir (20 secondes à 750W au micro-ondes). Y délayer la levure (pour faire les 6 g, j'achète la levure au supermarché, elle est vendue en petit carré de 25 g que je coupe en quatre, et j'en prends 1/4). Mettre la levure délayée sur la farine, et mélanger du bout des doigts pour obtenir une pâte à pain. La pâte ne doit pas coller aux doigts. Si c'est le cas, ajouter un peu de farine jusqu'à ce qu'elle ne colle plus. Couvrir d'un torchon propre et laisser reposer au moins 1 heure à température ambiante, jusqu'à ce qu'elle ait doublé de volume et qu'elle soit aérée.
2) Une fois la pâte gonflée, la malaxer un peu dans les mains et l'étaler au rouleau afin d'obtenir un disque d'environ 25 cm, qui ne soit pas trop épais (je le fais sur du papier cuisson, qui me servira après, afin que ça ne colle pas trop). Couper le beurre en trois morceaux égaux, prendre 1/3 et le couper en petits morceaux sur la pâte. Je l'étale à la main jusqu'à 2 cm du bord, en faisant doucement pour ne pas trouer la pâte.
3) Répartir 1/3 du sucre sur le beurre. Rabattre un côté de la pâte vers le centre. Faire pivoter d'1/4 de tour. Faire de même trois fois pour fermer la pâte.
4) Une fois la pâte pliée en quatre, recommencer les étapes 2 et 3 (étaler la pâte, beurre, sucre, plier) encore deux fois (vous aurez fait les étapes 2 et 3 en tout trois fois).
A chaque fois, faire doucement pour ne pas trouer la pâte et faire sortir le beurre et le sucre.
5) Après le troisième pliage, reformer une boule et l'étaler (faire doucement pour éviter que le beurre et le sucre ne sortent), afin d'obtenir une forme à peu près ronde. Etaler sur le dessus un peu de beurre ramolli (à la main ou au pinceau), afin de donner une belle couleur dorée à la cuisson. Mettre dans un plat rond, pas trop grand par rapport au kouign-amann, avec le papier cuisson pour que le kouign-amann soit plus facile à sortir du moule. Et laisser reposer avec un torchon dessus, à température ambiante pendant 3 heures, afin que la pâte s'imprègne bien du beurre et du sucre.
6) Mettre dans un four à 180°C (préchauffé environ 10 minutes à la même température), et laisser cuire 25 minutes. Ne pas trop faire cuire pour que la pâte reste fondante (vous aurez sûrement l'impression que la pâte n'est pas cuite, mais il ne faut pas prolonger la cuisson, sous peine d'un résultat sec !). Le kouign-amann doit être croustillant et caramélisé à l'extérieur et fondant à l'intérieur. Attendre qu'il soit tiède pour le déguster.


Verdict : ce kouign-amann est très très bon. J'ai dû mettre plus de farine qu'indiqué car la pâte était bien trop collante (j'imagine que cela doit dépendre de la farine utilisée). Caroline ne précisait pas s'il s'agissait de beurre salé (ou bien j'ai mal lu), j'ai donc mis un peu plus de sel qu'indiqué. Afin de ne pas être taxée de partialité (je plaisante), j'ai fait un effort particulier sur la présentation, car d'habitude, pour le kouign-amann, je n'y fais pas très attention. La pâte était bien moelleuse, le beurre coulant, il manquait juste (à mon avis) une pointe de sucre (peut-être à cause du sel ?).

Conclusion : Caroline, votre recette est vraiment délicieuse (et facile à retenir : même poids de sucre que de beurre que de farine), alors la prochaine fois je ferai un "mélange" de nos deux recettes :)

28.1.08

les Shortbread écossais, comme ceux de chez Walkers


Bergamonsieur et moi sommes de grands fans des biscuits "shortbread" de chez Walkers, que l'on trouve (par exemple) à Monoprix ou Champion, dans des boîtes reconnaissables à leur fond de tartan (tissu écossais) :


Souvent, je me suis demandé quelle pouvait bien être la recette de ces petites merveilles. C'est un lisant un billet de Claude-Olivier que j'ai réalisé que, cette recette, je l'avais déjà. Une part de sucre, deux parts de beurre, trois parts de farine, c'est la recette de ma pâte sablée "1-2-3". C'est aussi celle de mes palets bretons préférés.

Il ne me restait plus qu'à trouver :
- les proportions idéales de mes shortbread,
- la température du four et une durée de cuisson indicative.


C'est sur le blog Péchés Mignons que j'ai trouvé la réponse : 30 minutes à 150°C.
Les shortbread doivent être cuits, mais pas dorés, à peine blonds. C'est ce qui fait leur charme, je trouve. Les palets bretons, eux, sont dorés, cuits à une température plus élevée.
Pour découper les disques, j'avais le choix entre les six emporte-pièces ronds offerts par mon frère. J'ai choisi celui de diamètre 6,5cm.


Shortbread :
(pour environ 15 pièces)

100g de sucre
200g de beurre demi-sel à température ambiante
300g de farine

Mélanger tous les ingrédients (au robot c'est moins fatigant), assez longtemps, jusqu'à obtenir une grosse boule de pâte. Etaler, sur une feuille de papier cuisson, la pâte sur une épaisseur d'environ 1cm. Réfrigérer.
Découper des disques de diamètre 6,5cm. Enfourner (la pâte doit être encore bien froide) à 150°C pendant 30 minutes.

D'expérience, je peux vous dire que la qualité du beurre que vous utilisez est primordiale.
Ces biscuits se conservent très bien dans une boîte métallique.

Ces biscuits sentent bon le beurre, sont friables et croquants, sablés comme on en rêve.
La tradition voudrait certainement qu'on les déguste avec une tasse de thé, mais, chez moi, les shortbread se servent accompagnés d'un grand verre de lait frais. Hmmmm...


24.1.08

Macarons : une recette de 1776 !


Ma quête du macaron "Adam" touche presque à sa fin : je n'ai pas encore trouvé leur recette, mais ceux que je vous présente aujourd'hui sont au même niveau d'excellence, je trouve.

Tout comme mes savoureuses pistaches en olives, cette recette vient du livre "La science du maître d'hôtel confiseur", ouvrage qui date de 1776.
Voici donc des macarons tels qu'on les mangeait au 18ème siècle. Des macarons qui ont peut-être été dégustés par Montesquieu, Buffon, Benjamin Franklin, Rousseau, Diderot, Louis XVI, Kant, Mozart ou Georges Washington... S'ils avaient tous vécu en France ;-)

La recette : (cliquer sur l'image pour agrandir)


J'ai mis, comme indiqué, 4 blancs d'oeufs, 250g de sucre et 250g d'amandes. J'ai suivi la recette, et cuit mes macarons pendant 15 minutes environ à 180°C (th6). Il faut stopper la cuisson dès qu'ils font mine de blondir.


Ces macarons restent moelleux même une fois refroidis. Ils ne sont pas durs.
Pas de blancs en neige, pas de sucre cuit, aucune technique particulière : j'ai tout mélangé, et hop !
Finalement, ces macarons moelleux sont bien plus faciles à faire que les macarons dits "parisiens", bien plus rapides, et (dixit Bergamonsieur) bien meilleurs. En tous cas, ils n'ont pas tenu la soirée :)

23.1.08

Palets Bretons


Samedi soir, un couple d'amis venait dîner à la maison. La femme étant enceinte, je lui ai proposé de me "passer commande" pour le dessert : elle me disait ce dont elle avait envie et je le lui préparais. Je ne m'attendais certes pas à des fraises (elle ne ne m'en a pas réclamé, ouf) mais encore moins à des "sablés presque feuilletés".
J'ai une recette de palets bretons qui est très bonne, mais je réalise en écrivant ce billet que ces sablés feuilletés sont en fait d'exquis palets bretons.
Pour accompagner les sablés/palets, je lui ai préparé "en direct-live" une flûte abricot/velouté/crumble de macarons qui, je crois, lui a bien plu. Elle a pu ainsi choisir elle-même le parfum du coulis, le type de sucre, etc.

Je trouve que, pour une femme enceinte qui plus est, le coup du "dessert à la carte" est plutôt une bonne idée : vos invités choisissent un ou plusieurs desserts, et tout le monde est content. On se croirait presque au restaurant :)

22.1.08

Macarons très ronds, très bons


Je ne désespère toujours pas de clore ma "quête du macaron" (j'essaie de reproduire, chez moi les fabuleux macarons Adam de Saint Jean de Luz, absolument sublimes). Je fais des expériences, je change les proportions, je calcule, je ré-essaie...
La dernière fois, je n'étais pas tombée très loin, au niveau de la texture, alors j'ai refait la même recette. Ce qui m'a donné les macarons que je vous montre aujourd'hui. Très bons, mais pas "Adam".


J'ai bien tenté le coup avec de la pâte d'amandes (achetée, à 33%), j'ai fait des boules et les ai cuites au four. Non seulement, le résultat était dur, mais en plus j'ai obtenu de petits volcans qui dégoulinaient. Sans parler du goût, beurk, la pâte d'amandes que j'ai achetée était bourrée d'arôme amande amère, infecte. Pas de photo, donc, et direction la poubelle.

Mes macarons étaient bons, certes, mais ma quête continue...

21.1.08

irrésistibles Canelés, comme je les aime


J'ai récemment acheté de superbes gousses de vanille à un collègue originaire de Madagascar. De grandes gousses très parfumées, dont je vous parlerai dans un prochain billet. Quand j'ai montré ces gousses à Bergamonsieur, il m'a aussitôt réclamé des canelés. Vous pouvez lire ma recette ainsi que leur "histoire" en cliquant ici.

Les canelés (ou cannelés) ont deux "inconvénients" :
- la pâte doit être préparée la veille de la cuisson, donc il s'écoule au moins 24 heures entre le moment où l'on a envie de canelés et celui où l'on va pouvoir les déguster...
- le canelé est capricieux : parfois beau, parfois moins, quelquefois ratatiné, ou bien superbe.

Cette fois, je crois (Bergamonsieur confirme) que nous avons atteint la perfection :


Que ce soit au niveau de l'aspect, du goût et de la texture, je les ai trouvés sublimes.


Comme indiqué dans la recette, j'ai mis deux gousses de vanille, vous voyez les petits grains ?


J'ai suivi la recette presque à la lettre, mais n'ai ajouté le beurre fondu que quelques minutes avant la cuisson. J'ai enfourné les canelés en "chaleur tournante", puis, une fois que le dessus a été bien doré, j'ai mis le four en mode "statique", et posé une feuille d'aluminium sur les canelés.



Canelés, je vous aime !

19.1.08

Nougat Chinois maison


Il me restait un fond de paquet de graines de sésame dont je ne savais que faire depuis longtemps. A part sur le pain ou dans les nougats chinois, à vrai dire, je ne voyais pas trop (je dois avouer qu'au départ, j'étais persuadée que les graines de sésame n'étaient que de la nourriture pour les oiseaux...). Alors allons-y pour une tentative de nougat mou.

Nougat chinois
(pour une vingtaine de gros cubes)

200g d'eau (soit 200ml)
100g de sucre (50g de sucre blanc + 50g de cassonade)
50g de fécule de maïs
de la vanille

Dans une casserole, mélanger le sucre et la fécule de maïs (maïzena). Incorporer l'eau en fouettant vivement. Ajouter de la vanille. Chauffer, en remuant constamment avec une spatule, jusqu'à obtenir une pâte épaisse et collante (style colle à papier-peint, si si).
Verser dans un moule carré tapissé de papier cuisson. Egaliser la surface. Laisser refroidir. Détailler des cubes.
Faire griller quelques instants les graines de sésame dans une poële anti-adhésive.
Rouler les cubes dans les graines.

Verdict : c'est très joli, mais l'intérieur n'est pas transparent comme dans les vrais nougats chinois. C'est bon, mais l'intérieur n'est pas assez parfumé. La prochaine fois que j'achèterai du nougat, je regarderai la liste des ingrédients.
Ce n'était pas mauvais, mais je crois qu'une version avec eau de fleurs d'orangers (sans sésame) roulée dans du sucre glace ferait d'excellents loukoums :)

Macarons au praliné velouté


Pour écouler des blancs d'oeufs, je ne connais pas 36 recettes : les meringues, les financiers ou les macarons. Autant j'adorais les meringues quand j'étais petite (celles avec un creux au milieu, garnies de crème chantilly et couronnées d'une framboise), autant maintenant je les trouve trop sucrées (un comble pour une Bergamote Sucrissime !). Pas de meringues cette fois, donc.
Quant aux financiers, j'adore, mais il me restait de la crème veloutée pralinée, alors les macarons étaient particulièrement indiqués.

Tout de même, les macarons (ceux qui sont garnis et collés 2 par 2), ce n'est pas évident à faire. Certes, j'ai une recette qui fonctionne bien, mais j'appréhende toujours la cuisson. Cette fois, un seul macaron a craqué. Et j'ai même réussi à faire des gros macarons. Vraiment gros.

Si vous avez la patience d'attendre, ces macarons sont bien meilleurs après une nuit au réfrigérateur.

Il faut vraiment que j'essaie les macarons à la réglisse, depuis le temps que j'en parle...

15.1.08

Verrines de brimbelles en crumble de macarons


Intérieurement, je me l'étais promis : "non, tu ne feras pas de verrines, c'est à la mode, mais tout le monde fait des verrines ; non, tu n'en feras pas". C'est vrai, tous les blogs ou presque regorgent de verrines plus belles les unes que les autres.

Et puis, un jour, récemment, Bergacousine m'a dit : "j'aimerais bien que tu fasses des verrines, oh, un truc simple, mais joliment présenté dans un verre".
Alors j'ai craqué. Le seul problème, c'est que je n'ai pas de verres. De verres adéquats, je veux dire. A la maison, j'en ai une vingtaine, à peu près tous différents : verres à moutarde (amora), verres droits (nutella), verres coca (offerts avec mon menu au Mac Donald's - si, si, ne râlez pas, j'adore le McDo), un verre givré offert par la municipalité... Verres qui sont passés si souvent au lave-vaisselle qu'ils ont blanchi et ne sont plus très transparents (je le savais, j'aurais dû acheter les pastilles trucmuchemachin qui conservent la brillance et l'éclat du verre ;-)
Nous ne buvons pas d'alcool (par goût), donc pas de cristal à la maison (quelle honte, la moitié de ma famille, du côté maternel, travaille ou travaillait chez Daum...).

Je louche depuis pas mal de temps sur les verres à double paroi "bodum", mais je n'ai pas encore investi (bein oui, je me connais, je vais les mettre au lave-vaisselle, et poum, fichus les bodum...). Alors dans quoi allais-je pouvoir présenter mes verrines ? Et là, je me suis souvenue que les anciens voisins de mes parents nous avaient offert, pour notre mariage, des flûtes à champagne ! Nous ne buvons pas de champagne non plus, mais ces flûtes sont très jolies - et je ne les passe pas au lave-vaisselle (enfin, pas très souvent...). Allons-y pour les flûtes.


Verrines de brimbelles en crumble de macarons :
(pour 6 flûtes)

6 cuillères à soupe de brimbelles (=myrtilles)
6 cuillères à soupe de sucre
6 yaourts bulgares
6 sachets de sucre vanillé
du pralin d'amandes (des macarons ratés ou cassés)

Dans une petite casserole, faire chauffer les myrtilles avec le sucre, jusqu'à ce qu'elles éclatent. On obtient un coulis que l'on laisse refroidir.
Verser un peu de coulis au fond de chaque flûte.
Mélanger chaque yaourt bulgare à un sachet de sucre vanillé.
Verser dans les flûtes.
Faire un pralin d'amandes (ou récupérer des macarons ratés, que vous aurez au préalable réduits en grosses miettes), le répartir au sommet des flûtes.
Déguster bien froid.

On peut bien sûr, à la place du coulis de myrtilles, déposer une grosse cuillère à soupe de la confiture de son choix. Quant au crumble de macarons, il s'agit des macarons ratés que j'avais écrasés (de rage) puis congelés ("bah, on verra plus tard ce que j'en ferai").

Voilà, spéciale-dédicace à Bergacousine, un petit dessert rapido-presto "qui en jette". Et, en plus, c'est suuuper bon.