30.4.08
Les Recettes de Gil et Julie : souvenez-vous...
Il y a quelques semaines, voyant mes enfants plongés dans un dessin animé mettant en scène un cuisinier et deux enfants (dont j'ignore le titre), je me suis vaguement souvenue d'un autre dessin animé que je regardais étant petite. La série en question avait aussi pour héros un petit garçon et une petite fille. Ca, je me le rappelais bien, mais le titre... impossible. Un petit tour sur un site spécialisé dans les dessins animés, et le mot "recettes" dans leur moteur de recherche me fournissait la réponse : Gil et Julie, bien sûr !
Maintenant que j'y repense, à l'époque je croyais entendre "Jules et Julie", dans le générique super entrainant que vous pouvez écouter en cliquant ici.
Le dessin animé (d'origine suédoise ?) a été diffusé dans les années 1983/84, ce qui concorde avec mes souvenirs : je me rappelle bien l'avoir regardé quand nous habitions encore dans les Vosges.
Vous pouvez regarder un épisode en cliquant ici (je ne sais pas plus insérer une vidéo qu'une chanson).
Vous imaginez bien que je suis tout de suite allée regarder sur le net si l'on pouvait trouver un dvd ou une cassette de mes deux cuistots. J'ai déniché (en cassette, je m'en doutais) en tout et pour tout une vhs comprenant une dizaine d'épisodes : "Gil et Julie : les fins gourmets" que je me suis empressée de commander. Le début de la bande est un peu usé, mais le reste est en bon état (pour une cassette qui a 24 ans, c'est déjà pas mal). Quant aux recettes, simples, elles sont tout-à-fait réalisables.
J'adore la coupe au bol de Gil ;o)
Ça et "Le Secret des Sélénites", me voici de retour dans les années 80 de mon enfance.
Voilà, c'est gentil, c'est mignon, un peu naïf, calme comme tout : mes enfants adorent.
27.4.08
Tartelettes à l'érable
Quand j'ai vu les tartelettes de Tarzile, j'ai su que j'étais obligée de les essayer. Je vous recopie sa recette, telle que je l'ai réalisée.
Tartelettes au sirop d'érable :
pour 12 tartelettes ou 1 tarte de 23 cm de diamètre
30g de beurre
30g de farine
125 ml de crème liquide
375 ml de sirop d’érable
une abaisse de pâte sablée, cuite et refroidie
Dans une casserole, faire fondre le beurre. Ajouter la farine et mélanger avec un fouet pour obtenir une pâte.
Ajouter le liquide en plusieurs fois. Mélanger après chaque addition.
Amener à très douce ébullition puis laisser cuire pendant 5 à 8 minutes en mélangeant régulièrement. Le mélange aura la texture d’une crème épaisse.
Retirer du feu, verser dans l’abaisse cuite. Réfrigérer pour que le mélange fige.
Remarque : pour doser les liquides, je vous conseille de verser d'abord la crème dans un verre-doseur muni d'un bec verseur (125ml = 12,5cl = 1/8 de litre) puis de compléter avec le sirop d'érable jusqu'à 500ml (= 50cl = 1/2 litre).
Ces tartelettes sont délicieuses. Pour moi qui suis raide-dingue des produits de l'érable, c'est le paradis.
En relisant la recette, je me rends compte que c'est exactement la recette de la "sauce blanche" de ma maman (vous savez, celle, salée, que l'on verse sur les pommes de terre ou le chou-fleur), mais dans laquelle on a remplacé le lait par du sirop d'érable !
Merci Tarzile, ces tartelettes sont succulentes.
24.4.08
les Crumpets, enfin !
Les crumpets ? Késseusséssa ? En guise de réponse, laissez-moi vous raconter une histoire :
l'histoire débute au mois d'avril 2005, lors de notre séjour au Canada. Ma belle-soeur avait eu l'excellente idée d'acheter de drôles de muffins, comme des pancakes un peu bizarres avec plein de trous. Un petit tour dans le grille-pain, ensuite du beurre, du sirop d'érable ou du beurre d'érable par dessus, et c'est le bonheur assuré : le nappage de son choix dégouline dans les petites alvéoles, c'est trop génial :D
Là, pause dans l'histoire, Bergamote oublie l'existence des crumpets (et n'a probablement jamais su leur nom...).
Février 2008 (eh oui, longue longue pause) : je ne sais pas pourquoi, ces drôles de pancakes me reviennent en mémoire. "Mais comment ça s'appelait, ces machins... ?". Je cherche un peu partout, et, bredouille, finis par me dire que je vais poster un message dans le forum de Flo, demandant si quelqu'un voit de quoi je parle. Mais j'oublie de poster le message. Quand soudain, le 26 février, Flo (justement) poste un message intitulé "envie de crumpets". Vous imaginez bien qu'un tel titre dans la section cuisine ne peut qu'attirer mon attention. Et là, Flo décrit exactement l'objet de ma convoitise, le drôle de muffin, en un mot le crumpet ! Photo à l'appui, c'est bien ce que je recherche, yes ! Maintenant je connais le nom de ces machins.
Certains les appellent "muffins anglais" (pour moi ce n'est pas la même chose), d'autres "crêpes anglaises" (bof je ne suis pas convaincue), mais le mieux c'est quand même crumpets (à prononcer creum-pette-ssssss), essayez de le dire, à voix haute, plusieurs fois d'affilée : "crumpets, crumpets, crumpets...." ça sonne très très bien. Comme "trumpet" mais avec un C comme croustillant :)
Bon, c'est pas tout ça, mais maintenant que je connais le nom, il faut que je trouve la recette. J'en vois plusieurs, ne conserve que celles avec photos (évidemment), mais ne suis pas encore convaincue par ce que j'ai vu.
Les crumpets de chez Hovis ou Warburton ne contiennent, semble-t-il que de la farine, de l'eau (+ éventuellement du lait), de la levure et du sel. Pas d'oeuf donc. Exit les recettes avec oeufs. OK, je n'ai plus de recettes :(
Le 14 avril, je trouve enfin mon bonheur : Muriel, du blog Time 4 Tea ?, publie une recette sans oeufs assortie d'une photo de crumpets sublimes (si si). Hop, dans mes favoris, à essayer très vite. Ne me sentant pas le courage de cuire des crumpets toute l'après-midi (je n'ai que 6 cercles à pâtisserie, et une poêle à crêpes qui, en plus, ne peut en contenir que 5 à la fois...), je diminue les doses, bien proportionnellement.
Crumpets :
(pour environ 18 pièces)
250g de farine
175ml d'eau
175ml de lait
1 sachet de levure de boulanger déshydratée
1 toute petite cuillère à café de sel
Dans un saladier un peu haut, verser la farine, la levure et le sel.
Faire tiédir très légèrement le lait avec l'eau.
Incorporer petit à petit les liquides aux poudres, en fouettant vigoureusement.
Laisser lever pendant au moins 1 heure.
Ne plus mélanger la pâte.
Beurrer des cercles à pâtisserie (les miens font 7,5cm de diamètre), les déposer sur la poêle légèrement beurrée (revêtement antiadhésif conseillé), faire chauffer à vide.
Quand la poêle est chaude, verser une petit louche de pâte dans chaque cercle, sur une épaisseur d'un peu plus de 1 cm, et laisser cuire doucement jusqu'à ce que le dessus du crumpet soit "sec" (plus humide, la pâte n'est plus blanche mais jaune).
Là, deux options :
- soit vous retirez les crumpets de la poêle
- soit vous retirez seulement les cercles, et retournez les crumpets pour que l'autre face dore légèrement.
Je préfère les crumpets dorés d'un côté, et blancs de l'autre (du côté "alvéoles").
J'ai re-beurré les cercles au bout de 2 fournées.
Si l'on ne possède pas de cercles à pâtisserie, j'ai lu que l'on pouvait utiliser des boîtes de thon (vides et scrupuleusement nettoyées), mais je reste dubitative sur le bon "décollement" des crumpets (ainsi que sur le découpage à l'ouvre-boîte qui risque, lors de l'utilisation, de vous abîmer les doigts).
Les crumpets se conservent bien jusqu'au lendemain (ou au congélateur), un petit tour dans le grille-pain leur redonne tout leur moelleux et leur croustillant.
Verdicts : ils sont PARFAITS. Exactement comme je les voulais. Bien levés, pleins de bubulles, pas caoutchouteux, tout comme il faut :) Même Bergamonsieur a aimé. Merci Muriel pour cette recette parfaite :)
Crumpets, crumpets, crumpets !
23.4.08
Petits Biscuits, trop mignons trop bons
J'ai repéré ces petits biscuits "timbre imprimé" sur plusieurs blogs. Sans pour autant savoir comment les fabriquer. Quand je les ai vus, je me suis dit : "il me faut ce truc" (comme quoi la frontière entre besoin et envie est bien mince...). C'est en lisant un billet de Requia que j'ai enfin appris le nom de l'ustensile en question : le brigitte-keks.
Il s'agit d'un emporte-pièce en forme de "petit beurre" intégrant un petit rail sur lequel on fixe les caractères (lettres, chiffres, ponctuation...) de son choix. Pour les noms plus longs, il y a un "rail" supplémentaire, plus grand. L'objet du délit coûte environ 9 euros. On le trouve plus facilement en Allemagne (sur amazon.de, coolinarium.de ou ebay.de par exemple). Ou bien par l'intermédiaire de la très sympathique Cachou.
J'ai reçu mon joujou hier, ni une ni deux il fallait que je l'essaie. Pour cela, rien de tel que ma recette de sablés au beurre salé, une valeur sûre.
Mes impressions :
- tiens, le truc est plus petit que ce que j'avais imaginé, proche du format boîte d'allumettes (ceci dit, c'est plutôt normal pour des biscuits ;) au moins ce n'est pas un truc encombrant de plus dans ma cuisine...
- l'objet est très simple d'utilisation, même pour une Bergamote pas douée pour construire les surprises des Kinder-Surprise,
- le premier biscuit que j'ai découpé/imprimé, au nom de mon fils, était légèrement trop épais, mais son prénom s'est très bien imprimé,
- le deuxième, au nom de ma fille, un peu trop fin, le prénom pas tout-à-fait assez marqué,
- les suivants (avec une petite déclaration d'amour pour Bergamonsieur) étaient parfaits, ni trop fins ni trop épais, bien marqués tout comme il faut.
J'ai choisi une recette de biscuits que j'adore, mais qui présente l'inconvénient de se déformer un peu pendant la cuisson. Les noms restent cependant (je crois) visibles, donc pas bien grave. A réessayer, avec une recette plus stable.
Les enfants ont a-do-ré. Carrément. Bergamoustique s'est écrié : "Maman, je viens de manger mon N !". Bergamiss, ébahie, a englouti son biscuit et aussitôt demandé "Comment tu les as fabriqués ? Je pourrai en faire ? Hein, dis, on pourra en faire d'autres avec mon prénom ?".
Admirez la texture :
Bilan des courses : un petit gadget bien sympathique, qui donne des biscuits personnalisés jolis comme tout et qui ne prend pas de place, le tout pour une dizaine d'euros. Testé et approuvé.
22.4.08
Marmelade d'agrumes, d'après une recette de 1698
Samedi midi, nous avions rendez-vous avec 11 convives dans un petit restaurant parisien. Pour ne pas faillir à ma réputation, j'ai décidé de leur apporter chacun un macaron (voir la recette - qui date, elle, de 1776 - sur ce billet) accompagné d'un petit pot de marmelade maison.
Pour la marmelade, je suis allée piocher dans cet ouvrage (qui date, comme vous pouvez le constater, de 1698) :
Voici la recette dont je me suis inspirée :
N'ayant pas de pommes sous la main, j'ai finalement bricolé ma propre recette, que voilà :
Marmelade de citrons et d'oranges bergamotée et vanillée :
1 petit citron vert (non traité)
2 gros citrons jaunes (idem)
3 grosses oranges (idem)
1 gousse de vanille
1 ou 2 gouttes d'essence de bergamote (facultatif)
du sucre
de la cassonade
Faire bouillir une grande casserole d'eau.
Couper les citrons et les oranges en quartiers.
Plonger les quartiers dans l'eau bouillante, et laisser frémir pendant 30 minutes.
Retirer les quartiers de la casserole, les jeter dans de l'eau froide, laisser refroidir. Egoutter soigneusement.
Se débarrasser du citron vert, son écorce est trop dure.
Enlever la pulpe des citrons et des oranges (les conserver éventuellement pour une autre utilisation), ne garder que les écorces.
Couper les écorces en cubes les plus petits possibles.
Peser la quantité d'écorces obtenues (pour moi, 500g).
Mélanger, dans une casserole en cuivre ou à revêtement antiadhésif, la gousse de vanille fendue en deux, les écorces avec le même poids de sucre (pour moi, 500g) et la moitié du poids de cassonade (pour moi, 250g donc). Bien mélanger. Laisser bouillonner gentiment en remuant régulièrement.
La marmelade est prête quand la partie blanche de l'écorce devient translucide. Je n'ai pas chronométré, mais j'ai bien dû la cuire au moins 1h30/2h.
Ajouter éventuellement l'essence de bergamote (ou un peu de zeste, si vous avez comme moi la chance de disposer d'une bergamote dans votre congélateur, merci monsieur Rivière).
A cette étape, trois possiblités s'offrent à vous :
- si vous aimez la marmelade avec des petits morceaux, empotez-la immédiatement,
- si vous aimez la marmelade un peu plus homogène, passez-la au moulin à légumes,
- si vous aimez la marmelade plus crèmeuse, passez-la au mixeur (ce que j'ai fait).
Au début de la cuisson, j'ai eu un peu peur : la marmelade était très très amère (trop pour moi), d'où les 250g de cassonade :) Finalement, le résultat est très bon, bien dosé en sucre.
Bon, d'accord, j'ai un peu modifié la recette, mais c'était pour une bonne cause :D
Post Scriptum :
- voilà, Xavier, la recette est publiée, tu vas pouvoir te lancer :)
- un grand merci à Hugues pour la photo (que j'avais oublié de prendre avant d'offrir mes petits pots...)
19.4.08
les Macarons comme en 1776
Une recette simplissime et sucrissime : des macarons comme au XVIIIème siècle. Trois ingrédients (normal pour des macarons : sucre, blancs d'oeufs et amandes), on mélange tout et le tour est joué. Très rapides et faciles à préparer, ces macarons ne requièrent ni blancs en neige, ni thermomètre à sucre.
Je les ai réalisés comme on les faisait à l'époque, suivant une recette de Menon, publiée dans "La science du maître d'hôtel confiseur" en 1776. Pour lire la recette complète, cliquez ici.
Ces macarons restent moelleux, même le lendemain. Ils se conservent très bien dans une boîte métallique.
Si vous voulez des macarons plus lisses, il suffit de passer la poudre d'amandes au mixeur.
Si vous voulez des macarons plus ronds, il suffit de faire des boules bien régulières.
Dans tous les cas, il faudra plus de temps à votre four pour préchauffer qu'à vous pour les préparer :)
A venir : compotée de citron et d'orange à la bergamote, une recette de 1698...
17.4.08
Sablés au beurre salé (shortbread écossais)
Souvent, le soir, j'ai une envie irrésistible de me mettre aux fourneaux et de me préparer un dessert (bon, ok, je rectifie, souvent, ça veut dire 24 heures sur 24 - oui, parce que je rêve de desserts, en plus). Mais commencer un dessert à 22h n'est pas toujours chose aisée : les enfants dorment, donc pas de robot. Je ne veux pas me coucher à 2 heures du matin, et je veux manger mon dessert tout de suite. Alors plusieurs options s'offrent à moi, entre autres :
- les meilleurs cookies qui soient,
- les macarons express,
- les shortbread(cliquez ICI pour la recette).
Cette fois, ce sont les shortbread (sablés au beurre salé, comme des palets bretons mais plus pâles) qui ont eu ma préférence. Et je n'y suis pas allée de main-morte, comme on dit : 125g de sucre, 250g de beurre (oui, la plaque complète, j'avoue) et 375g de farine. J'ai quasiment mangé tous les biscuits à moi toute seule (Bergamiss m'a un peu aidée). On peut dire que j'ai englouti près de 250g de beurre en 24 heures... Je sais, ce n'est pas bien. Mais qu'est-ce que c'est booon !
Maintenant que je sais faire les shortbread comme ceux de chez Walkers, je ne m'en prive pas :)
12.4.08
Variations sur des Cupcakes Citron/framboise
Cupcakes. Voilà un mot, comme pour muffins, dont je ne connais pas la traduction française. De toute façon, je trouve que cupcakes sonne très bien. Le problème du cupcake du commerce (aux Etats-unis par exemple), c'est qu'il est souvent joli, mais pas toujours bon. Pour ne pas dire rarement bon. Une mie sèche et un glaçage sans goût, voilà qui ne fait pas mon affaire.
Alors j'ai fait mes cupcakes moi-même, dans mes nouveaux petits moules en silicone (je n'aime pas les caissettes en papier, il en reste toujours une partie collée sur le gâteau...), en utilisant comme base une recette de gâteau au citron et framboises.
Le premier cupcake (ci-dessus) est sans glaçage. On dirait un petit volcan et sa lave. Le haut du cupcake s'est fendu pendant la cuisson, et le jus des framboises a un peu dégouliné, je trouve ça très joli.
Voici le second, avec un glaçage au citron, bien lisse :
Le troisième, glaçage sucre/vanille :
Le quatrième, glaçage citron et déco 70's :
Je n'ai acheté que 6 moules (j'ignorais s'ils allaient me donner satisfaction), j'ai versé le reste de pâte dans un moule à soufflé. J'ai obtenu un bon gâteau bien moelleux et bien parfumé.
Cupcakes citron/framboise :
(pour beaucoup de cupcakes...)
200g de sucre
200g de farine
1 sachet de levure chimique
4 oeufs
100mL (=10cL= 1/10L) d'huile de tournesol
1 citron
des framboises (fraîches ou surgelées)
facultatif : 1 goutte d'essence de bergamote
Dans un saladier, mélanger le sucre, la farine et la levure.
Incorporer, en fouettant vivement, l'huile et les oeufs.
Ajouter le jus + le zeste du citron, et éventuellement l'essence de bergamote.
Verser la pâte dans des moules en silicone préalablement beurrés.
Déposer 3 framboises dans chaque moule (pas la peine de les enfoncer, elles le feront toutes seules).
Enfourner à 180°C (th6) pendant environ 25 minutes. Les cupcakes doivent être dorés.
Glacer (ou pas) avec un mélange (pas trop liquide, assez épais) de sucre glace et de jus de citron (ou d'eau). Décorer selon vos goûts.
Verdict : dé-li-cieux. Ces cupcakes sont très moelleux et très parfumés. L'acidité du citron se marie à merveille avec les framboises, qui donnent une pointe acidulée très tonique. Il s'agit en fait d'une recette de quatre-quarts dans laquelle les 200g de beurre ont été remplacés par 100ml d'huile. La recette, à l'origine, indiquait de verser la pâte dans un moule à cake, mais je n'aime pas les moules à cake : souvent, le gâteau est cru à l'intérieur et brûlé à l'extérieur. Mes petits moules en silicone sont parfaits, je pense que je vais m'en racheter au moins une série de six.
Je recommencerai très certainement cette recette, peut-être bien avec des myrtilles (j'essaie toujours de faire des muffins aux myrtilles comme les Blueberry Muffins de chez Millie's Cookies).
10.4.08
des Gaufres craquantes et parfumées
Les gaufres et moi, c'est une grande histoire d'amour : les gaufres de ma grand-mère (qui sont passées à la télé !), les gaufres flamandes (toute une aventure), les gaufres liégeoises avec leurs gros grains de sucre, les gaufres de mon beau-frère... J'adore.
Ce sont ces dernières que je vous présente aujourd'hui. La pâte est une pâte liquide, levée : elle contient de la levure de boulanger. D'où ce petit goût exquis, ce craquant et cette légèreté.
La pâte doit reposer quelques heures, ces gaufres se méritent, elles se font attendre.
L'avantage de cette recette est qu'elle cuit aussi bien dans un gaufrier traditionnel que dans un anti-adhésif : elles seront craquantes dans les deux cas, et non molles comme cela se produit souvent dans les gaufriers anti-adhésifs.
Ces gaufres ne contiennent quasiment pas de sucre : un sachet de sucre vanillé en tout et pour tout. Libre à chacun de les garnir de ce qui lui plaît. Pour moi, le beurre d'érable s'impose : il fond sur la gaufre, puis forme une fine pellicule à sa surface lorsqu'il refroidit légèrement. Sinon, quand j'ai le temps, c'est une crème chantilly maison vanillée qui les sublime. On croirait croquer dans un nuage sucré. Le velouté de la chantilly se marie à la perfection avec le craquant de la gaufre.
9.4.08
le Gâteau à l'Orange
Et de trois ! Voici en effet le troisième gâteau à l'orange que je réussis. Historiquement, c'est LE dessert préféré de Bergamonsieur, que sa maman prépare à la perfection, alors j'angoisse toujours un peu au moment où mon cher mari mord dans sa part de gâteau : mon œuvre va-t-elle être à la hauteur de ses attentes ? Je guette, un peu crispée, sa réaction première : y aura-t-il une étincelle dans son regard, ou bien un froncement de sourcils ? Je crois avoir passé le test avec succès.
Le gâteau à l'orange, ce n'est pourtant pas compliqué (la recette est ici) : une base de quatre-quarts à laquelle on incorpore le jus d'une orange. Mais tout réside dans l'ordre des ingrédients et, bien sûr, dans le fameux glaçage à l'orange (le seul glaçage que j'aime, en fait).
Peut-être trouvez-vous les quatre-quarts un peu secs ? Là, ce n'est pas le cas : le jus d'orange apporte du moelleux et une fraîcheur inattendue dans ce type de gâteaux.
Moi qui ne mettais jamais de zestes nulle part, eh bien depuis que mon petit-frère m'a offert un zesteur, tout a changé : je mets les zestes dans le gâteau à l'orange, des zestes dans la tarte au citron...
Il me reste des oranges, chic, j'ai tout ce qu'il faut pour en refaire un bientôt :)
8.4.08
Biscuits rustiques aux amandes (ou des scones inattendus)
Depuis pas mal de temps, je louche sur les biscuits tendres et rustiques aux noisettes de Mamina. Mais j'oublie toujours d'acheter de la crème fraîche épaisse (je suis une fan de la crème liquide, j'en ai toujours un litre d'avance). Cette fois, j'avais tous les ingrédients sous la main. Mais (car il y a un mais) mes noisettes étaient entières, pas sous forme de poudre, et je ne voulais pas réveiller mes enfants avec le bruit du moulin. Je me suis donc rabattue sur des amandes qui, elles, étaient déjà moulinées.
Verdict : visuellement, on dirait effectivement des tranches de baguette, c'est très original. Les biscuits sont moelleux, avec un goût léger d'amandes. En fait, ils me font penser aux scones anglais : avec un peu de clotted cream (ou, pour moi, de crème fouettée) et de la confiture de fraise, c'est une merveille. Leur seul défaut est qu'ils sont moins bons le lendemain, on est donc obligé de tous les manger le jour même ;)
Je vous donne la recette de Mamina (j'espère qu'elle ne m'en voudra pas d'avoir un peu copié son titre), version Bergamote.
Biscuits rustiques aux amandes :
(pour une dizaine de biscuits)
100 g de farine
100 g de poudre d'amandes
50 g de sucre en poudre
20 g de crème fraîche épaisse (soit une cuillère à soupe bombée)
1 œuf entier
Mélanger farine, sucre, amandes. Incorporer la crème fraîche et l'oeuf. Bien mélanger pour obtenir une boule (un peu friable), puis faire un boudin. Envelopper ce boudin dans du film alimentaire, et réserver au réfrigérateur pendant environ 1 heure.
Retirer le film. Couper des tranches assez épaisses, poser sur une feuille siliconée ou du papier sulfurisé et enfourner pour 10 mn.
Laisser les biscuits refroidir sur la plaque avant de les retirer à la spatule.
La prochaine fois, j'essaie avec des noisettes, et un peu plus de crème fraîche, pour voir :)
7.4.08
Petits Pots de Crème à l'érable
Dans ma famille, nous sommes tous un peu du genre à dire "ce serait vraiment dommage de jeter ça..." au sujet de tout et n'importe quoi - ce sont certainement mes origines paysannes (ce n'est pas péjoratif, bien au contraire, j'en suis très fière) qui s'expriment. Alors nous gardons tout, conservons tout. Les boîtes en bois, les étuis, les pots, les vis, boulons... on ne sait jamais, peut-être qu'en 2048, pour le lit-parapluie du petit dernier (qui aura alors 44 ans, mais on ne sait jamais), cet écrou-là pourrait servir. C'est inimaginable tout ce que l'on peut conserver. Evidemment, dans notre appartement, nous n'avons pas une place illimitée. Alors tous ces objets font une étape (ils ne sont qu'en transit) chez mes parents, qui, eux, ont une maison, puis ils atterrissent dans la vieille maison familiale vosgienne, soit dans le grenier, soit dans les granges jouxtant la maison. Là, ils attendent patiemment, sous les toiles d'araignées, que quelqu'un leur découvre une utilité, une deuxième vie en somme, ou bien que mon père les emmène vers leur dernière demeure : la déchetterie. 12 cuisinières, 8 lave-linge, des poëles, des poids en fonte et j'en oublie... Je suis persuadée que si M6 venait débarrasser tout ça dans une benne (j'ai cru voir ça dans une émission, ils donnent 100 euros pour chaque kilo jeté me semble-t-il), nous serions millionaires ;) Souvent, j'imagine tous ces vieux meubles et objets en train de papoter dès que nous avons le dos tourné, vous savez, comme dans la Belle et la Bête (version Disney).
Tout ça pour dire que mon grand-père (pas celui qui est passé à la télé le jour de mes gaufres et qui ronfle près de la cheminée ; j'ai la chance d'avoir encore mes quatre grands-parents) qui ne pouvait se résoudre à jeter ses pots de yaourts en terre cuite, les a conservés pendant un certain temps (ou un temps certain ?) avant de me demander s'ils m'intéressaient (on ne sait jamais, ça peut servir, et puis ce serait vraiment dommage de les jeter, n'est-ce pas ?). Devant de si jolis petits pots, je ne pouvais résister. Je les ai sauvés de la déchetterie, et ils ont trouvé une deuxième vie.
J'avais envie de crèmes à l'érable. J'ai pris ma recette de crèmes brûlées à l'érable (toujours aussi parfaite, la recette), les doses indiquées m'ont donné 6 pots. Je voulais des crèmes bien lisses, alors je les ai cuites à 100°C pendant 30 minutes. Elles étaient par-faites. Crèmeuses (pour des crèmes, ça vaut mieux), onctueuses et veloutées. Et le goût de l'érable, hmmm... A refaire très vite.
6.4.08
un terrible Cheesecake et sa sauce au "carambeurre" salé
Une amie et collègue m'a récemment fait goûter son cheesecake à la vanille : une merveille. Une texture fraîche et crémeuse, le goût puissant de la vanille et la pointe acidulée du fromage frais, tout pour le bonheur de mes papilles. D'habitude, je trouve les cheesecakes trop mousseux, mais là pas de mousse à l'horizon. D'autre part, j'ai toujours une petite réticence face à l'utilisation d'œufs crus, mais le cheesecake d'aujourd'hui cuit, donc pas d'appréhension.
Bergamonsieur s'étant absenté en emportant MON appareil photo (en réalité c'est le sien, mais c'est une private joke), il ne me restait qu'un vieux numérique (que j'ai depuis longtemps donné à Bergamiss), d'où la qualité désastreuse des deux photos suivantes. On ne voit malheureusement pas grand-chose.
Pour la sauce au "carambeurre salé", il s'agit de ma sauce au caramel (ou coulis de caramel au beurre salé) maison, dans laquelle j'ai fait fondre un carambar, juste pour le fun.
Pour le cheesecake, j'ai doublé les quantités données par ma collègue, parce c'est trop bon. Donc je vous donne les doses pour un cheesecake de compétition.
Cheesecake à la vanille
(pour un moule rond d'environ 26cm de diamètre)
Pour le fond :
200g de biscuits type speculoos
100g de beurre
Pour la garniture:
400g de fromage frais (le "nature à tartiner" de Leader Price est parfait)
20cl de crème liquide
160g de sucre
4 oeufs
2 gousses de vanille
- Préparer le fond : réduire les biscuits en poudre (dans un sac congélation sur lequel vous tapez avec le rouleau à pâtisserie, c'est défoulatoire et très efficace), puis les mélanger au beurre fondu. Tasser ce mélange au fond du moule (j'ai utilisé un moule en silicone). Réserver au frais.
- Pour la garniture : prélevez une partie du sucre (une cuillère à soupe) que vous mixerez avec les gousses de vanille coupées en tronçons (oui, on utilise les gousses entières afin de profiter au maximum de leur parfum). Fouettez vivement ce "sucre vanillé" avec les oeufs et le reste du sucre. Ajouter le fromage frais et la crème liquide. Fouetter vivement.
Verser ce mélange sur le fond "speculoos-beurre" et enfourner (sur le gradin le plus bas du four) à 180°C pendant 40 minutes. Laisser complètement refroidir. Réfrigérer. Servir bien frais, nappé de sauce au caramel au beurre salé.
Evidemment, le dessus du cheesecake est moins joli que celui des cheesecakes sans cuisson, mais le goût, lui, est fabuleux.
J'ai préparé ce gâteau pour l'anniversaire de ma petite soeur, il fallait une petite touche "déco", tout de même. Un peu de chocolat fondu versé dans mon moule "chiffres" et le tour était joué :
5.4.08
Gâteau d'Amandes (si vous aimez la frangipane, vous allez craquer)
Un gâteau simple et rapide à préparer : le gâteau d'amandes de belle-maman (la recette se trouve ici). A réserver aux amateurs d'amandes, bien entendu. Si, comme moi, la frangipane vous fait chavirer (et saliver rien que d'en parler), alors ce gâteau est fait pour vous. Quatre ingrédients, on mélange tout, et hop dans le four. L'intérieur est moelleux, fondant (riche aussi, mais on n'a rien sans rien) et parfumé.
On peut le réaliser dans un moule à manqué, ou dans de petits moules individuels, comme ici ou là.
Si vous souhaitez voir l'intérieur du gâteau (non photographié cette fois car je l'ai emporté chez des amis), voyez ce billet (petits moelleux aux amandes comme des muffins de frangipane).
On peut bien sûr l'agrémenter d'un soupçon de fève tonka, qui se marie à merveille avec les amandes.
Pour la décoration (pochoir) : dessiner un trèfle sur du carton pas trop épais. Découper au cutter. Poser le carton sur le gâteau, tamiser du sucre glace au-dessus à l'aide d'une passoire. Retirer très délicatement le carton.
30.3.08
des Canelés ou des Cannelés, comme vous voulez
On me demande souvent des conseils "pour réussir des canelés". Je suis parfois gênée de répondre, car, comme je le dis souvent, un canelé, c'est capricieux. Et je ne les réussis pas toujours... Là, aujourd'hui, j'ai l'impression que je peux quand même un peu me vanter : 11 réussis sur 12. C'est un bon score, je crois. Un seul n'a pas voulu se démouler, j'ai dû l'aider, pour le coup il était un peu ratatiné. Oh, il était très bon, pas de problème de ce côté-là. En revanche, il n'a pas fait partie des élus photographiés, c'est tout.
La recette est toujours la même, celle donnée chez Baillardran lors de l'achat de mes moules. Le résultat varie, vous pouvez voir mes canelés ici, là, là, ou là.
Le moment qui me tracasse le plus est toujours le démoulage. J'appréhende cette étape à chaque fois. D'où, maintenant, une couche de beurre d'1mm d'épaisseur, systématique, au fond de mes moules. Du beurre mou, surtout, pas fondu.
J'utilise des moules en cuivre, car, de ce que j'ai vu à droite ou à gauche, le silicone ne m'a pas l'air optimal pour la caramélisation des parois des canelés. Si quelqu'un les a réussis dans des moules souples, qu'il se manifeste :)
Pour finir, je vous invite à lire un petit article drôlissime sur ces merveilleux petits gâteaux.
28.3.08
Donuts au four
J'ai vu passer, sur plusieurs blogs, une recette de donuts (ou doughnuts) au four. Bien sûr, des donuts sans friture, ce ne sont pas des donuts, mais ce n'est pas grave : les photos étaient appétissantes.
J'ai préparé la pâte comme indiqué dans la recette, mais elle était si collante que j'ai dû augmenter la quantité de farine. Ce qui nous donne :
Donuts au four :
(pour 6 gros donuts)
90ml de lait
1 gros oeuf
30g de beurre fondu
1 pincée de sel
30g de sucre
260g de farine
1 sachet de levure de boulanger déshydratée
1 sachet de sucre vanillé
Mélanger tous les ingrédients, bien pétrir et laisser reposer 10 minutes.
Sur une surface farinée, étaler la pâte sur 1 cm d’épaisseur.
Détailler des cercles avec des emporte-pièces ronds (un grand + un petit pour le trou), déposer sur une plaque à biscuits huilée et laisser lever 1 heure.
Enfourner à 180°C pendant 15 minutes.
Glacer ou poudrer de sucre.
Le glaçage (celui au sucre glace, coloré ou pas), on dira ce que l'on voudra, c'est beau mais pas bon. J'ai donc réalisé deux versions de donuts :
- nappés de beurre d'érable,
- nappés de nutella (+ vermicelles colorés pour la déco).
Verdict : ce ne sont pas des donuts (je m'en doutais), mais c'est très bon. Moelleux et léger. En fait, on dirait des muffins (vous savez, les muffins anglais, ces petits pains blancs et ronds).
Pour de vrais donuts, comme ceux que je dégustais sur le "pier" de Brighton, il aurait fallu que j'utilise ma pâte à chichis et que je la fasse frire. Mais, d'une part j'ai un peu peur de la friture (surtout ces derniers jours où Bergamoustique, malade, est "dans mes pattes"), d'autre part ma cuisine ouverte laisse passer les odeurs de friture dans toute la maison. En tous cas, Bergamiss et moi nous sommes régalées.
Quand j'ai dit à Bergamiss que j'avais préparé des donuts pour le goûter, elle m'a demandé :
"- C'est dans le dictionnaire, ce mot-là ?
- Je ne crois pas, mais dans un dictionnaire anglais, sans doute.
- Ah bon. Alors comment ça s'appelle, en français ?
- Je ne sais pas trop (ndlr : beignets toriques, c'est pas folichon hein ?). Tu pourras inventer un nom, si tu veux."
Bergamiss a décidé de les appeler "anneaux au chocolat".
27.3.08
Macarons Pure Pistache (et Pâte de Pistache maison)
Ceci n'est ni une soucoupe volante extra-terrestre, ni de la purée d'épinards. Il s'agit en fait d'une création personnelle : des macarons à la pistache. A la vraie pistache, j'entends.
J'aime beaucoup le goût "pistache", le vrai goût des pistaches. Je ne parle pas de l'arôme artificiel qui remplace malheureusement les pistaches dans la plupart des préparations : quelques gouttes d'amande amère, du colorant vert, et hop on écrit "saveur pistache". J'en veux pour exemple les célèbres crèmes-desserts (vous savez, "on se lève tous pour D...") : la prochaine fois que vous serez dans le rayon frais, regardez la composition des "D... saveur pistache" : elles ne contiennent pas un gramme de pistache !
Pour les bûches, les crèmes au beurre ou les macarons, c'est la même chose. Evidemment, l'extrait d'amande amère revient bien moins cher que les pistaches... Entre 40 et 60 euros le kilo, les pistaches décortiquées, c'est presque du luxe...
J'ai décidé de faire mes propres macarons à la pistache. Je ne devrais pas les appeler "macarons", car il ne contiennent pas d'amande, mais je le fais quand même. Trois ingrédients, sans colorant ni conservateur : des pistaches, du sucre et des blancs d'oeufs. C'est tout. Et pas de pâte de pistache en boîte (j'ai eu la désagréable surprise de lire sur ma boîte, pourtant achetée chez G.Detou, entre autres ingrédients : "préparations aromatisantes, substances aromatisantes naturelles, colorant E100-E132). Rien que du vrai.
Macarons Pure Pistache :
(pour environ 12 macarons)
Pour les coques :
125g de pistaches émondées non salées
125g de sucre
2 blancs d'oeufs
Pour le fourrage :
100g de sucre
100g de pistaches émondées non salées
1 cuillère à soupe d'eau
Préparer les coques : mixer finement les pistaches. Mélanger avec le sucre et les blancs d'oeufs (je ne les ai pas montés en neige). Déposer, à l'aide d'une cuillère à café, la préparation en petits tas espacés sur un tapis siliconé (ou sur une feuille siliconée : j'en ai acheté une à 3 euros à Babou, c'est du tonnerre). La préparation est assez liquide, elle s'étale beaucoup. Enfourner à 180°C (th6) pendant 6 minutes. Laisser complètement refroidir avant de décoller très délicatement.
Préparer le fourrage (qui est en fait une pâte de pistache maison) : mixer les pistaches. Dans une poêle anti-adhésive, mélanger pistaches, sucre et eau. Chauffer et laisser "buller" pendant 2 ou 3 minutes en remuant constamment. Laisser refroidir.
Déposer un peu de fourrage au centre d'une coque, et recouvrir avec une autre coque. Et ainsi de suite jusqu'à épuisement des stocks.
La prochaine fois, j'essaierai avec un seul blanc d'oeuf, car je trouve que la pâte était un tout petit peu trop liquide, et les coques un peu trop aplaties.
Verdict : quel parfum ! quel moelleux ! quel goût ! Evidemment, l'aspect surprend un peu, au début, mais le goût est vraiment sans égal. Les macarons à la pistache du pâtissier, pfft, oubliés. Evidemment, tout cela a un coût, mais pour quel plaisir !
(ces macarons participent au jeu 100% vert)
25.3.08
la TACT (Tarte Au Citron qui Tue)
J'aime beaucoup les tartes au citron, mais je suis (j'étais) toujours à la recherche de la recette de la tarte au citron parfaite. J'ai bien une recette que je fais de temps en temps, mais celle que je vous présente aujourd'hui la bat à plate couture. Simple, rapide, crémeuse comme il faut (un peu), que du bonheur. Acide, mais pas trop.
J'ai vu cette recette sur plusieurs blogs, la pâte préconisée est un genre de pâte à cheesecake (speculoos + beurre), pâte que j'aime beaucoup pour les cheesecakes, mais pas pour une tarte au citron. Une vraie tarte au citron se fait sur une vraie pâte sablée. Maison, la pâte. Sinon, elle est trop fine, et, surtout, moins bonne.
Tarte au citron :
une abaisse de pâte sablée (voir la recette ici ou là)
1 boîte de lait concentré sucré (environ 400g)
le jus + les zestes de 2 gros citrons (environ 125 ml de jus)
2 oeufs
Garnir un moule à tarte (ou un cercle à pâtisserie) avec la pâte sablée. Piquer la pâte avec une fourchette et enfourner pendant environ 10/15 minutes à 180°C.
Pendant ce temps, mélanger très vivement le lait concentré, le jus des citrons, les zestes et les oeufs. Verser sur la pâte précuite et enfourner à 180°C pour environ 15 minutes.
Laisser refroidir. Réfrigérer. Servir bien frais.
Vous voyez les zestes ? D'habitude, je trouve qu'il y en a trop, mais, là, vraiment, c'est le bon dosage.
J'ai hâte de refaire cette tarte !
20.3.08
Macarons express, comme au Siècle des Lumières
Il y a des soirs (euh, en fait, c'est tous les soirs) où j'ai envie d'un dessert rapide, vite fait bien fait. Il est entre 21h et 22h, les enfants dorment, hors de question de faire tourner le robot (terriblement bruyant) pour monter des blancs en neige... Que faire ? Des cookies ? Non, j'en ai fait très récemment. Des crèmes brûlées ? Non, temps de réfrigération trop long.
Des macarons ! Ma recette qui date de 1776 (exactement 200 ans avant ma naissance, si c'est pas chouette, ça) nous ayant beaucoup plu (je cite Bergamonsieur : "je me demande s'ils ne sont pas meilleurs que ceux de chez Adam..." ndlr : à St Jean de Luz) et demandant très peu de temps, je m'y suis mise.
La dernière fois, j'avais mixé très très finement les amandes. Cette fois, pas possible (je vous rappelle que les enfants dorment toujours et que mon moulin est presque aussi bruyant que le robot). Alors j'ai tout mélangé, à la barbare. Sucre, blancs d'oeufs et amandes. En théorie, j'aurais dû faire de jolies petites boules, ou tout au moins de jolis petits tas. Que nenni. Des cuillères à café de pâte régulièrement espacées, et hop dans le four.
Verdict : ils sont moelleux, ces macarons. Vraiment délicieux. Les grains d'amandes et de sucre qui craquent sous la dent, hmmm. Leur aspect proche du rocher à la noix de coco est dû à ma façon expéditive de les réaliser, mais ne vous y fiez pas, un rocher coco est sec, tandis que mes macarons pas du tout. Une preuve ? Cliquez sur la photo ci-dessous, et admirez l'intérieur en gros plan (j'insiste, approchez-vous) :
19.3.08
Cookies aux éclats de noix de macadamia et pépites de chocolat blanc
Vendredi soir, mega-glace chez Haagen-Dazs sur les Champs-Elysées + une boisson sprite/sorbet citron/sorbet framboise) (environ 15 euros).
Samedi soir, Déclinaison au Chocolat Grand Cru chez Lasserre (nous étions invités) (environ 25 euros).
Mercredi après-midi, chocolat viennois et millefeuilles réglisse/caramel chez Ladurée (environ 15 euros).
Mon podium est le suivant :
1- Lasserre
2- Haagen-Dasz
3- Ladurée
Le dessert et les mignardises chez Lasserre étaient exquis. Tout en finesse et en subtilité, des goûts et des textures formidables.
Haagen-Dazs, une valeur sûre. Evidemment, le service n'est pas le même, mais tout aussi sympathique.
Ladurée, grosse déception, troisième et bon dernier. L'intitulé était prometteur, alléchant. A la dégustation, il s'agit d'un banal millefeuilles, ni plus ni moins bon que celui du rayon pâtisserie d'un supermarché (!). Le chocolat chaud, quant à lui, était délicieux. Service aimable mais très trèès lent. La prochaine fois, je m'en tiendrai à leur macaron à la réglisse ou au caramel au beurre salé...
N'allez pas croire que je vais souvent à Paris : j'habite juste à côté, mais en réalité je n'y vais même pas une dizaine de fois dans l'année. Cette semaine a été riche en sorties, simple concours de circonstances.
Un jour, une collègue m'a fait goûter les muffins aux myrtilles de chez Millie's Cookies (station de métro Opéra). J'ai essayé de faire les mêmes, ils étaient bons, mais pas autant que ceux de Millie. Alors je suis allée chez Millie exprès pour m'acheter un énooorme muffin : "oh, désolé, nous n'en avons plus...". Vous imaginez ma déception ? Je me suis rabattue sur un gros cookie au chocolat blanc et noix de macadamia (délicieux).
Il y a quelques jours, je me suis souvenue du cookie en question, et j'ai décidé d'en faire moi-même. J'ai repris ma recette de cookies (parfaite :) en remplaçant le chocolat noir par des pépites de chocolat blanc et en ajoutant des noix de macadamia concassées. Une merveille. Mes parents m'ont même dit préférer cette version à celle au chocolat noir.
Le mariage chocolat blanc/noix de macadamia, vraiment, j'adore.
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