30.6.08

le Gâteau-Livre : exceptionnel.


J'aime les livres. Vous savez peut-être déjà que je fais de la reliure d'art (oh, en amateur, je relie trois livres par an...). Pour un déjeuner avec des amis bibliophiles, j'ai eu envie de préparer un gâteau en forme de livre.


Quelques recherches m'ont permis de trouver 3 exemples de gâteaux-livres :
- un livre ouvert chez Amuses Bouche
- un livre fermé dans l'ouvrage "Gâteaux Rigolos" de Debbie Brown
- un livre ancien chez Artamuse.

Le livre ouvert m'a eu l'air un peu risqué ces temps-ci (crème au beurre alors qu'il fait 27°C dehors, hum...). Celui de Debbie Brown, un peu trop "pop art" pour l'occasion.
De toute façon, j'ai eu le coup de foudre pour celui d'Artamuse. Problème : pas le temps de trouver de la pâte à sucre, et pas envie de me lancer dans la fabrication de la pâte à sucre. Etant donnée la bonne expérience que j'ai eue avec la pâte d'amandes pour le superbe gâteau d'anniversaire de ma fille, j'ai décidé de tenter le coup avec la pâte d'amandes.


- Pour le gâteau : il me fallait un gâteau pas trop sec, pas trop humide, qui se tienne bien et se découpe facilement. J'ai opté pour la recette magique de la "pâte à gâteau universelle" à laquelle j'ai rajouté 100g de noix de coco râpée et 1 cuillère à soupe de rhum brun. Une sorte de génoise rhum-coco, en somme.
- Pour la colle alimentaire : de la confiture de mirabelles, pardi ! (notez que n'importe quelle confiture claire aurait fait l'affaire, sans doute).
- Pour la couverture (reliure) et la tranche : 4 paquets de pâte d'amandes blanche du commerce (je n'aime pas trop, mais elle se travaille super bien, comme de la pâte à modeler).
- Prévoir une grande feuille de papier cuisson afin de faciliter les manipulations. Et, surtout, prévoir beauuuucoup de temps devant soi, sans les enfants dans les pattes ;)


1- Préparer le gâteau rhum-coco dans un moule rectangulaire (le mien a les bords, au fond, légèrement arrondis). Démouler et laisser refroidir sur une feuille de papier cuisson. Couper trois bords pour obtenir un gâteau aux proportions proches de celles d'un livre. Laisser le plus grand bord (il est un peu arrondi) tel quel.
2- Prendre un paquet de pâte d'amandes, la malaxer avec les mains, et l'étaler sur une épaisseur de 4 ou 5 mm.
3- Découper trois bandes pour faire les 3 tranches, couper les bords en biseau (comme pour le bois dans un cadre photo) afin de permettre un parfait ajustement. Réserver les trois bandes pour plus tard.
4- Rassembler toute la pâte d'amandes restant (tous les paquets), et l'étaler sur une épaisseur d'environ 4 ou 5 mm (cette étape a été, pour moi, la plus longue).
5- Poser cette pâte sur la feuille de papier cuisson. Poser le livre, poser les trois bandes prédécoupées à leur place (sans les coller), recouvrir le gâteau avec la pâte et découper en laissant 5 mm tout autour du livre (sur trois côtés seulement, bien sûr). Retourner l'ensemble et répéter l'opération de l'autre côté.
6- Retirer les trois bandes, les réserver.
7- Préparer la "peinture" : faire un café fort, ajouter 2 cuillères à soupe de cacao et rajouter du colorant en poudre (pour moi, jaune + bleu + rouge) jusqu'à obtenir un liquide marron foncé.
8- Avec un pinceau, peindre toute la couverture du livre, c'est-à-dire toute la pâte d'amandes visible.
9- Laisser sécher.
10- Enduire les trois bandes blanches d'un peu de confiture de mirabelle (juste une face), les coller très délicatement sur les trois bords.
11- Appuyer délicatement.
12- Avec le dos de la lame d'un couteau, faire des tries sur les bandes afin d'imiter les pages.
13- Egaliser éventuellement les gros défauts (les petits feront plus "authentique").
14- Avec une aiguille à tricoter (ou une pique à brochette), marquer le "mors" (la pliure). Remettre un peu de "peinture alimentaire" dans la petite gorge obtenue.
15- Laisser sécher jusqu'au lendemain (j'ai rangé le tout dans mon four éteint).
16- Le lendemain, retourner délicatement le livre sur une plaque recouverte de papier cuisson, retirer le papier cuisson (celui qui était au fond, et qui est certainement taché de marron), retourner délicatement le gâteau sur le plat de service.
17- Admirer le travail.


Verdict : je me suis é-pa-tée ! Et j'ai bluffé tous nos amis. (J'ai oublié de faire les "nerfs", je souhaitais en faire cinq, tant pis, la prochaine fois peut-être)
C'est un peu long à préparer, certes, mais pour quel résultat ! Sur les photos, on ne voit pas très bien les stries des pages, mais en réalité elles étaient bien visibles.
Aaah, je suis contente :D

29.6.08

l'Oeuf sur le Plat Sucré (et ses Mouillettes !)


Comme je vous l'ai dit récemment, je suis dans ma période "lait concentré sucré". Pour finir la boîte, une petite mise en scène s'imposait. J'avais déjà fait un oeuf sur le plat sucré, avec des abricots au sirop et un yaourt bulgare.

Aujourd'hui je vous présente la version "abricots frais et lait concentré sucré" :
- éplucher les abricots si leur peau est trop rouge
- couper les abricots en deux, dénoyauter
- déposer les abricots dans une petite casserole, couvrir d'eau froide
- ajouter 2 cuillères à soupe de sucre et un sachet de sucre vanillé
- amener à ébullition, éteindre
- laisser infuser jusqu'à complet refroidissement

- verser un peu de lait concentré sucré dans un ramequin large
- déposer un oreillon d'abricot
- passer quelques tranches de brioche au grille-pain, puis les couper en mouillettes.
- c'est prêt !

Bien sûr, des abricots au sirop font parfaitement l'affaire.

Au moment de déguster, j'ai coupé l'abricot en petits morceaux, que j'ai mélangés au lait concentré, hmmmm c'est un délice : l'abricot acidulé et le lait sucré se marient à merveille, un contraste délicieux.
Finir le lait concentré sucré en y plongeant les mouillettes de brioche... que du bonheur !

26.6.08

vous mangerez bien un Teletubbies ?


Bergamoustique fêtera ses 4 ans en août. Pour cette occasion, je voudrais lui préparer un gâteau spécial. Alors je m'entraîne.
Son doudou, depuis toujours, est le teletubbies rouge. "Il s'appelle Po mais moi je dis Lala". Vous me pardonnerez donc d'appeler cette charmante bestiole Lala car c'est l'usage à la maison. Son doudou, Lala donc, est une peluche rose avec un petit grelot caché dans son ventre. Il le transporte par la poignée (l'antenne, vous l'aurez compris). Et ne lui dîtes pas que Lala est rose, il vous répondra qu'elle est rouge, vous ne comprenez décidément rien ! ("ma préférée couleur" comme il dit).

Me voilà donc devant l'ordinateur à chercher un dessin du sacré Teletubbies. Je trouve mon bonheur, essaie de l'imprimer, hélas Bergamonsieur est parti avec le seul PC qui reconnait l'imprimante. Pas grave : je décalque Lala à même l'écran. Si si, carrément sur l'écran. Argh, je l'ai fait trop grand, il prend plus d'une feuille A4. Tant pis, je mets une rallonge de papier, je fais une rustine, un peu de scotch et c'est bon. Je glisse le dessin dans une pochette plastique.
ATTENTION : à cette étape, il faut mettre une feuille de carton en-dessous du dessin, sinon il risque de se briser au "décollement" (je parle d'expérience...).
Faire fondre du chocolat noir, et tracer les contours avec (une petite poche à douille en papier glacé fait bien l'affaire). Préparer un glaçage avec du sucre glace et un peu d'eau (ou de jus de citron). Commencer par les couleurs claires : remplir les zones claires du teletubbies, puis colorer le reste du glaçage en rouge et étaler dans les zones qui doivent être rouges (j'ai utilisé une petite cuillère).
Laisser sécher loooongtemps, trèèès longtemps, pas au réfrigérateur, pendant au moins 24h, retourner le tout sur le gâteau, retirer délicatement la feuille de carton et décoller encore plus délicatement.

Le bras de Lala est un peu cassé (voilà pourquoi je suggère de mettre un carton dans la pochette plastique), à part ça je trouve qu'il (elle ?) est très joli(e).
Si la poche à douille vous effraie, je sais que certain(e)s utilisent un cure-dents pour étaler le chocolat sur les traits.
Je manque encore d'entraînement, mais je pense (j'espère) que la surprise lui fera énormément plaisir :)

25.6.08

une Tarte au Sucre complètement décadente

J'adore le lait concentré sucré. Le problème est que, généralement, une fois cuit dans une préparation, on ne sent plus beaucoup (voire plus du tout) son goût.
J'avais envie de lait concentré sucré. Pourquoi pas dans une tarte au sucre, à la place du mélange crème/sucre ? J'ai repris ma super recette de tarte au sucre, en remplaçant la garniture par la moitié d'une boîte de lait concentré sucré. Ce qui nous donne :

Tarte au sucre (au lait concentré sucré) :
(pour une tarte de diamètre 24cm)

Pour la pâte :
1 oeuf
1 cuillère à soupe bombée (20g) de cassonade
1 sachet de levure de boulanger déshydratée
50g de beurre fondu
50g d'eau tiède (5cl)
150g de farine

Pour la garniture :
200g (la moitié d'une boîte) de lait concentré sucré

Dans un saladier, mélanger l'œuf et la cassonade. Ajouter, en mélangeant, le beurre fondu, l'eau, puis la moitié de la farine. Ajouter la levure de boulanger. Incorporer le reste de la farine. Couvrir et laisser lever pendant 1 heure à température ambiante.
Etaler la pâte sur une feuille de papier cuisson de manière à obtenir un disque d'environ 24cm de diamètre (on obtient une épaisseur proche de celle d'une pâte à tarte du commerce, déjà étalée). Déposer le disque (avec le papier cuisson), sur une tôle (ou dans un moule à tarte de diamètre supérieur). Faire un bourrelet tout autour du disque (comme un petit rebord).

Verser le lait concentré sucré sur le disque de pâte (sauf sur le petit bourrelet).
Enfourner à 165°C (th 5/6) pendant 15 minutes.

Déguster la tarte au sucre tiède.


Admirez la texture briochée de la pâte, aérienne et moelleuse :


Verdict : hmmm, c'est délicieux ! On sent bien le goût du lait concentré sucré, la pâte est moelleuse et la partie lactée fondante, un régal.

Si vous connaissez de bonnes recettes où l'on sent bien le goût du lait concentré sucré, je suis preneuse (j'ai déjà celle des cookies, et celle du flan à la noix de coco). Merci :)

23.6.08

un gâteau au chocolat pour une occasion spéciale


D'habitude, je n'écris jamais les vrais noms des personnes dans mes billets. Mais, cette fois, difficile de flouter les prénoms sans altérer le gâteau...
J'étais dans les Vosges, nous fêtions les 35 ans de mariage de mon oncle et ma tante. Pour la petite histoire, mon mari dit toujours que tous les Vosgiens sont consanguins depuis qu'il a appris que mon père et mon oncle (le frère de mon père) ont respectivement épousé ma mère et la cousine de ma mère (pas de consanguinité donc, vous l'aurez peut-être compris, mais des fêtes de famille absolument géniales).
Qui dit fête dans ma famille dit, si l'on se limite au minimum, au moins 30 personnes. Là, nous étions bien plus nombreux que cela. Beaucoup de desserts, donc, préparés par plusieurs personnes, mais pas un seul gâteau avec bougies à l'horizon. Et un anniversaire sans bougies, ce n'est pas possible.
Me voici donc chez mes grand-parents (ceux des gaufres) sans mes recettes sous la main. Eh oui, il y a bien le téléphone, mais internet il ne faut pas exagérer ;) Je vous parle tout de même d'un petit village de 45 habitants en haut d'une colline, où la route finit en cul-de-sac. Plus de vaches que d'habitants, vous imaginez ?
J'adore cet endroit. Des étables, des granges, des caves et des greniers... L'odeur d'eau de vie de mirabelle à chaque fois que je descends à la cave.... Je joue au scrabble avec ma grand-mère... Je me ressource, c'est le bonheur. Mais je vous en reparlerai un autre jour.
Bref, point de recette, bah, j'improvise. Un gâteau au chocolat dont je serais bien incapable de vous donner les proportions... Un peu de glaçage au chocolat noir, du chocolat blanc pour la déco, je rajouterai des bougies un peu plus tard.
Le glaçage, certes, n'était pas du grand-art : Bergamonsieur a choisi le moment précis où j'étalais le chocolat noir (je déteste faire ça, étaler un glaçage, il n'est jamais parfaitement lisse) pour me dire qu'il avait absoooluuuuuument besoin de mon aide tout de suite... Grrr, c'est sûr que ça n'aide pas ;)
Mon père s'est chargé de découper le gâteau en environ 40 parts (mon père est un champion du découpage de gâteaux, nous nous amusons souvent à peser les parts qu'il a coupées afin de vérifier si elles sont bien toutes identiques... nous sommes un peu dingues, parfois... et encore je ne vous parle même pas du dictionnaire... pas un repas sans lui).

Bilan : il était délicieux, ce gâteau. "Bon, mais un peu court" en somme. Joli, ceci dit. Réalisé avec les moyens du bord, ce n'était déjà pas si mal.

Vous ai-je déjà raconté que j'ai cuisiné pendant plusieurs années sur, en tout et pour tout, UNE plaque électrique dont le thermostat était bloqué sur 6 ? Pour l'éteindre, il fallait carrément la débrancher... Et si les pâtes s'avisaient de vouloir déborder, puisque je ne pouvais pas baisser la température, je soulevais la casserole pendant quelques instants, la reposais, et ainsi de suite. Quant au four, c'était un mini-four moulinex, si petit que j'ai dû découper mes moules en silicone pour qu'ils y rentrent... La résistance avant étant morte, seule celle du fond chauffait, je devais donc tourner le gâteau, la tarte ou les biscuits, à mi-cuisson sous peine d'avoir une moitié crue et l'autre carbonisée... D'après Bergamonsieur, ce n'était déjà pas si mal (si je l'avais écouté, je cuisinerais encore sur un Bleuet, si si, il ne voulait pas que j'investisse dans une plaque électrique).
Alors aujourd'hui, j'ai une grande plaque 4 feux à induction et un beau four chaleur tournante (héhé, plus besoin de tourner le gâteau !) à pyrolyse et tout et tout. Elle est pas belle, la vie ?

la Brioche qui se prenait pour un Kouglof...


Ma foi, il doit s'agir d'un cas de dédoublement de personnalité : "c'est l'histoire d'une brioche qui voulait être un kouglof...".
Tout a commencé il y a quelques jours par une envie soudaine de brioche (non, je ne suis pas enceinte, et cela fait plus de 30 ans que j'ai des envies soudaines de desserts :). J'ai téléphoné à mon grand-père maternel (pas celui qui fait sa sieste pendant le tournage du reportage sur les gaufres, l'autre) pour lui demander sa super recette. Mais il était absent.
Je me suis tournée vers ma référence suprême : le Petit Larousse de la Cuisine (offert par mes parents quand je me suis décidée à voler de mes propres ailes). Livre qui ne m'a(vait) jamais déçue. Je prépare ma brioche, je pétris, je laisse lever tout comme il faut blablabla, je cuis ma brioche, mais je trouve qu'elle ne gonfle que très très peu lors de la cuisson.
Moi qui voulais faire une jolie brioche comme celle dans la publicité "Vahiné, c'est gonflé !", je me retrouve avec... un genre de gâteau.
Allons-bon, me dis-je, cela ne doit pas être mauvais, du beurre, du sucre, de la farine, du lait... Je coupe ma brioche, je la goûte, et j'ai l'impression de manger du kouglof (sans raisins, ce qui m'arrange car je n'aime pas trop ça). Sauf que, la bonne recette de kouglof, je l'ai déjà.

Je l'ai mangée, bien sûr, cette pseudo-brioche, elle était très bonne, mais ce n'était pas une brioche.

A refaire, mais en utilisant une autre recette, donc.

21.6.08

les Crêpes de la paresseuse (ni grumeaux ni vaisselle)


Vous savez quoi ? Je viens de me faire réprimander par ma petite sœur pour cause de fréquence de publication insuffisante ! J'ai eu du mal à reconnaître sa voix, au début, quelle chipie ;o)
Oh, ce n'est pas le manque d'envie qui m'a empêchée de publier des recettes, ni le nombre de desserts réalisés. C'est le manque de temps.
[Je ne pense qu'aux desserts. Mon rêve est d'entrer dans un grand restaurant (ça c'est déjà fait) et de manger un dessert en entrée, un dessert en plat et un dessert en dessert. Un jour, je le ferai, j'oserai. C'est sûr.]

Toujours est-il que ces derniers temps, j'ai été "overbookée" : 2 kermesses, les 80 ans de mon grand-père (vous savez, celui des gaufres, cf. "Bergamote à la télé" dans la colonne de droite), les conseils de classe, Bergamoustique malade... Tous nos week-ends sont pris jusqu'au 4 août !

Aussi, quand Bergamoustique m'a demandé pour la vingt-cinquième fois de l'année ses crêpes dominicales, j'ai dû passer en mode express. La recette, je la connais par coeur. Evidemment. Seule la préparation a changé. J'ai mis tous les ingrédients dans le désordre n'importe comment dans un pichet tupperware. Hop, un bon coup de mixeur plongeant (le machin à soupe) et tadaaaam ! Les crêpes étaient prêtes. Pas de grumeaux (pulvérisés, les grumeaux, gnarf gnarf gnarf !), pas de vaisselle (juste le pichet à rincer, et la poêle à essuyer, assez inévitable pour des crêpes), bref j'ai hésité à intituler ce billet "les crêpes de la feignasse", mais cela ne sonnait pas très glamour...

Certes, le concept est encore améliorable : reste à trouver une bouteille en plastique (jetable) dont le goulot serait assez large pour laisser passer le pied du mixeur, et là, plus besoin de pichet, plus de vaisselle du tout. Mais je ne désespère pas ;o)

Voilà, Bergasister, contente ? :D

11.6.08

Pain perdu brioché aux flocons d'érable


Le pain perdu. C'est un dessert magique : du pain dur qui retrouve son moelleux en y gagnant un goût fabuleux. Ma mère nous en faisait souvent lors des froides soirées hivernales, je me souviens encore du croustillant de l'extérieur et du moelleux de l'intérieur, de l'odeur qui régnait dans la maison... Ce sont des souvenirs merveilleux.
Pur réussir du pain perdu (ou pain doré), il ne faut ni lésiner sur le beurre, ni sur le sucre.
Si vous avez du sirop d'érable et/ou des flocons d'érable (merci Maryse) sous la main, n'hésitez pas, c'est un petit "plus" absolument savoureux.
Le pain perdu de ma maman était toujours à base de pain (de baguette), mais le pain de mie et la brioche conviennent parfaitement aussi.

Pain perdu brioché aux flocons d'érable :

1/2 litre de lait
3 oeufs
100g de sucre
1 sachet de sucre vanillé
1 bonne cuillère à café de rhum
1 cuillère à soupe de sirop d'érable

de la brioche tranchée (ou du pain de mie ou du pain rassis)

des flocons d'érable

Dans un saladier large mais pas trop haut, fouetter les oeufs avec les sucres. Incorporer, en fouettant, le lait, le rhum et le sirop d'érable.
Faire chauffer un peu de beurre dans une poêle antiadhésive.
Tremper très rapidement une tranche de brioche dans le liquide, déposer dans la poêle et faire dorer des deux côtés. Renouveler l'opération avec les autres tranches.
Servir les tranches chaudes, décorées de quelques flocons d'érable ou tout simplement poudrées d'un voile de sucre.

Voilà un goûter simple et délicieux. Le rhum ajoute, à mon avis, une petite touche indispensable. Si vous ne souhaitez pas en mettre, vous pouvez augmenter la dose de vanille ou remplacer le rhum par de l'eau de fleurs d'oranger.

Sinon, le pain perdu est idéal pour les "repas libres" du dimanche soir :)

6.6.08

Carrés moelleux au chocolat


Vous êtes au début du mois de juin, et les enfants ne touchent plus à leurs chocolats de Pâques (il faut préciser qu'ils en ont reçu, au total, près de 2 kg...), que faire ? Du recyclage, bien entendu ! Vous versez les chocolats dans votre plus grand saladier en verre, les broyez joyeusement au pilon, et déposez le tout dans un bain-marie. Quant l'eau bout, vous éteignez le feu, et oubliez tranquillement tout ça. Quand vous revenez 30 minutes plus tard, vous avez obtenu un joli saladier de chocolat fondu, lisse et brillant. Versez le tout dans un moule en silicone et réfrigérez.

J'ai obtenu un gros bloc de chocolat au lait légèrement praliné (grâce aux petits oeufs fourrés), pas très facile à couper, mais on y arrive.
J'en ai utilisé 200g pour réaliser ma recette de gâteau au chocolat, mais cette fois j'ai cuit la pâte dans une plaque à biscuits. J'ai découpé le gâteau (refroidi) en carrés que j'ai soigneusement rangés dans une boîte métallique. Ils ont gardé tout leur moelleux pendant plusieurs jours.

Comme il s'agissait de chocolat au lait, j'ai ajouté à la pâte une grosse cuillère à soupe de cacao amer.

Le résultat est tout doux, tout moelleux. Evidemment, ce serait encore meilleur avec du chocolat noir, mais les enfants préfèrent le chocolat au lait :)

4.6.08

Desserts anciens : mes recettes du 17ème/18ème siècle

Un récapitulatif de mes recettes "anciennes". (Cliquez sur le titre pour la recette et la description)

Biscuits ordinaires du 18ème siècle :



Pistaches en olives (1776) :



Macarons (1776) :


Marmelade d'agrumes à la bergamote (1698) :


(à suivre...) La liste devrait s'allonger :)

30.5.08

Viennois à l'érable (maple clouds)


Vous connaissez les viennois ? Vous savez, les yaourts au chocolat ou au café avec un genre de chantilly dessus. Il me semble qu'ils étaient vendus par la marque Chambourcy (maintenant il s'agirait de Nestlé...). Si Bergamonsieur me lit, va s'ensuivre un long débat quant au fait que j'appelle cela un "yaourt" (pour moi, n'importe quel dessert présenté dans un récipient s'approchant du pot de yaourt est un yaourt, c'est comme ça et puis c'est tout).

Tout cela pour dire que j'ai inventé, involontairement, le viennois à l'érable. Au départ, je souhaitais préparer une mousse à l'érable. Car je suis complètement accro à l'érable. Chez certains, c'est le nutella (cf. Bergamonsieur), chez d'autres le chocolat (dont je raffole aussi), chez moi, le numéro un, c'est l'érable. En sirop, en beurre, en bonbons... j'a-do-re.

Je me suis récemment fait un petit cadeau ad hoc : le livre "Desserts à l'érable", qui regroupe plus d'une centaine de recettes (sucrées, évidemment !) autour de l'érable. J'ai réussi à dénicher (depuis mon petit chez moi francilien, devant mon ordi) un seul exemplaire de ce livre canadien, dans une librairie new-yorkaise. Inutile de vous préciser que j'ai sauté sur l'occasion, payé les frais de ports sans sourciller, et guetté l'arrivée du facteur tous les jours jusqu'à ce que je reçoive mon précieux livre. La couverture est "has been", le papier épais et jaune, l'intérieur sans aucune photo ni fioriture, mais peu importe, c'est une mine d'or, ce bouquin !

J'ai choisi une "mousse à l'érable" express. Mais (comme je le craignais), lors du mélange de tous les ingrédients, deux phases se sont formées, deux étages aux textures différentes : le fond un peu crémeux, et la mousse légère-légère, un vrai nuage. Le tout avec un délicieux goût d'érable, évidemment. Je n'avais hélas pas mon appareil photo sous la main (Bergamonsieur était parti avec), alors je remercie Bergasister&Bergabeaufrère pour leur concours.

Ne nous voilons pas la face, le résultat est très très sucré, m'enfin, avec du sirop d'érable comme ingrédient de base, il fallait s'y attendre (et puis nous sommes sur Sucrissime, tout de même :)
Pour ce qui est de la présentation, je vous l'accorde, c'est à revoir. Mais ce nuage à l'érable, une pure merveille.

Viennois à l'érable

2 oeufs
250ml de sirop d'érable
60ml de crème liquide
1 feuille de gélatine

Séparer les blancs des jaunes.
Fouetter les jaunes.
Amener le sirop d'érable à ébullition, verser sur les jaunes en fouettant vivement.
Faire chauffer la crème liquide. Y dissoudre la feuille de gélatine (préalablement trempée dans de l'eau froide puis essorée). Verser dans le mélange jaunes/sirop. Laisser tiédir.
Monter les blancs en neige ferme (avec une pincée de sel), incorporer au mélange précédent, verser dans des coupes et réfrigérer.
Servir bien frais.

Après ça, vous saurez ce que c'est que mordre dans un nuage :)

29.5.08

Sticky Chewy Cookies (des biscuits surprenants)


Bergamote ou la récidiviste du cookie : j'essayais il y a quelques jours des cookies au sucre mélassé, quand je me suis souvenue d'un pot de mélasse noire dont je ne savais que faire.
Si du sucre mélassé donne un bon goût aux cookies, il n'y a pas de raison que la mélasse ne fasse de même.
Quel drôle de produit, la mélasse : noire comme du goudron, une sorte de miel très épais, un goût réglissé presque métallique et qui rappelle vaguement la chicorée. C'est vraiment très étrange. J'adore ce goût, en fait. J'ai même essayé d'en tartiner sur une tranche de brioche légèrement grillée : un régal.

Cookies sticky-chewy :
(pour environ 18 cookies)

35g de beurre mou
150g de mélasse noire
1 œuf
25g de sucre
125g de farine

Mélanger les ingrédients dans l'ordre indiqué. Déposer des petits tas de pâte (attention elle va s'étaler) sur une plaque recouverte de papier cuisson.
Enfourner à 180°C pendant 7 minutes.
Laisser refroidir et décoller délicatement.

Le résultat est surprenant : des cookies moelleux, un peu collants, sans croûte du tout, et ce goût de mélasse omniprésent... Le lendemain (je les avais rangés dans une boîte métallique), ils étaient encore meilleurs. Une fine pellicule, presque comme un glaçage fondant, s'était formée à la surface. Je les ai tous mangés. Toute seule.

Décidément, la mélasse (malgré son nom peu poétique) me réserve encore bien des surprises. A tester dans d'autres recettes.

27.5.08

des Cookies d'exception


Personne n'a deviné exactement ce qui se cachait dans mes gaufres fourrées, mais plusieurs se sont approchés de très très près (ok, ils ont à peu près trouvé) : il s'agissait d'un mélange de beurre et de sucre mélassé. J'ai appliqué la recette "traditionnelle" de fourrage en remplaçant la vergeoise par du sucre mélassé. Qu'est-ce ? Je vous recopie l'étiquette qu'il y avait sur le paquet que Bergasister et son mari m'ont rapporté de l'Ile Maurice :
"Ce sucre aux grains fins est d'une couleur riche, presque noire, et contient un maximum de mélasse naturelle. Il est d'une texture molle et d'un riche arôme qui le rendent idéal pour les gâteaux et les puddings de Noël, les riches gâteaux aux fruits, les toffees, les chutneys et achards... Il est aussi utilisé pour la brasserie".

Pour ces cookies d'exception, j'ai tout simplement remplacé, dans ma recette de cookies préférée, le sucre par du sucre mélassé. Le résultat est merveilleux : un goût réglissé, qui rappelle légèrement le pain d'épices, puissant mais doux à la fois, et les 'grumeaux' de sucre qui croquent sous la dent... J'ai adoré. Moelleux et légèrement sablés, une consistance de rêve. Ces biscuits sont vraiment très spéciaux, ils ont un goût fort, vraiment prononcé. Dans mon entourage, ils n'ont pas eu un franc succès : tant mieux, j'ai tout mangé ! Na !

Le problème est que mon paquet de sucre mélassé est presque fini, alors si vous savez où en trouver (à part sur l'Ile Maurice)... je suis vivement intéressée :)

24.5.08

les Gaufres du Nord (fourrées, certes, mais à quoi ?)


Non, je ne surfe pas sur la vague de "Bienvenue chez les Ch'tis" (je ne l'ai pas vu), j'ai simplement réalisé un de mes desserts préférés, si ce n'est mon préféré.
S'il n'y en avait qu'un, si je n'avais plus le droit qu'à un seul dessert (le cauchemar), je crois bien que les gaufres du Nord seraient élues.

Je suis souvent partagée entre l'envie d'essayer un nouveau dessert et celle d'en refaire un que je connais déjà et que j'adooooore. Cette fois, ce sont mes gaufres fourrées qui ont gagné.

La recette, je l'ai trouvée grâce à un groupe d'étudiants qui ont eu la bonne idée de réaliser leur mémoire sur le thème de la gaufre flamande. Vous imaginez, vous, un mémoire sur ce sujet ? Il y en a qui ont vraiment de la chance : le mien parlait d'analyse complexe, d'intégrales, de fonctions holomorphes et de points singuliers... Je vous conseille vivement la lecture de leur mémoire, court mais plus qu'intéressant.

Vous pouvez lire ma recette en cliquant ici. D'autres photos de ces gaufres, ou (avec leur histoire) .

Quel que soit leur nom (Gaufre couliche, Mollehaufe, Gaufre Meert - du nom de la célèbre pâtisserie lilloise- Raton, Etrenette, Gaufre cassonade, Gaufre fourrée du Nord, Succès du jour (appellation belge), Gaufre flamande, Gaufre du Nouvel An...) je les adore.

Traditionnellement, ces gaufres sont fourrées d'un mélange de beurre et de vergeoise, mais là, à votre avis, de quoi s'agit-il ?

22.5.08

Crumpets, crumpets, crumpets !


J'avais envie de crêpes. Je sors les ingrédients, quand soudain, horreur, je m'aperçois que je n'ai plus d'oeufs ! (chose très improbable chez une Bergamote, mais qui est pourtant arrivée...). J'avais envie de gaufres, aussi, mais même problème, sans oeufs point de gaufres. Que faire ? Des crumpets, bien sûr ! De l'eau, du lait, de la farine (et un peu de levure de boulanger pour les bubulles), pas besoin d'oeufs dans cette super recette testée et approuvée.

Le crumpets accompagnent aussi bien le sucré que le salé : beurre d'érable, confiture, nutella, mais aussi beurre salé, saumon fumé, tarama, tzatziki, concombre, tomates confites ou tapenade... Des blinis à trous, en quelque sorte (notez que j'ignore si le blini contient de l'oeuf).

Un petit conseil, beurrez trèèès soigneusement vos cercles : j'avais confié cette mission à Bergamoustique, j'ai eu quelques petits soucis sur la première fournée. Bien vite oubliés dès la dégustation :)

Ce qui est terrible, avec les crumpets, c'est de regarder le beurre d'érable (par exemple) couler au fond des petits trous. Ah oui, parce que je ne vous ai pas dit : l'autre côté du crumpet (que j'ai encore oublié de photographier...) est plat, sans trou, donc le beurre d'érable qui dégouline reste emprisonné au fond des trous, il ne peut pas s'échapper ! Si ce n'est pas merveilleux...

19.5.08

Soupe de fraises


C'est LE dessert de mon enfance. Nous habitions encore dans les Vosges, dans notre maison jouxtant la ferme de mes grands-parents, j'avais donc moins de 8 ans. Ma mère descendait dans le jardin, derrière la maison, traversait quelques rangées de haricots, de pommes de terre et de salades, et revenait avec les fraises du jour. Un peu de sucre, une assiette légèrement creuse, quelques coups d'un drôle ustensile de cuisine, et le tour était joué :

Longtemps, j'ai ignoré le nom de cet objet : un presse-purée (enfin, je crois). Quelle drôle d'idée : c'était un écrase-fraises ! Le terme "purée" était réservé, pour moi, à la pomme de terre (je vous rappelle que je n'avais pas 8 ans).

Il y a quelques semaines, fouillant dans l'un des tiroirs de ma maman, je suis tombée sur le presse-purée en question (qui, immanquablement, se retrouve à chaque fois de telle manière qu'il coince et empêche le tiroir de fermer, grrrr). Je le lui ai chipé (avec son accord : elle ne l'avait pas utilisé depuis au moins 20 ans, sans exagérer), et j'ai attendu patiemment le temps des fraises.

Enfin, elles sont arrivées, les fraises. Alors j'ai brandi mon presse-purée, vous auriez dû me voir, victorieuse, dans ma cuisine, avec ce drôle de machin plus vieux que moi...
A partir de là, rien de plus facile. Le plus difficile est de trouver un nom pour ce sublime dessert ultra-rapide. Allons-y pour "soupe de fraises" (car purée de fraises, ce n'est pas très glamour).

Soupe de fraises :

500g de fraises bien rouges, bien mûres, bien parfumées
5 cuillères à soupe de sucre

Laver et équeuter les fraises. Les couper en deux et les verser dans un saladier. Verser le sucre. [facultatif : couvrir et réfrigérer pendant au moins 3 ou 4 heures]
Avec une fourchette et un couteau, couper les fraises en petits morceaux.
Ecraser le mélange à l'aide du presse-purée. Verser dans des coupelles ou des verres et servir bien frais.

A savoir :
- si vous n'avez pas de presse-purée, le mixeur fera très bien l'affaire (mais vous obtiendrez alors un velouté).
- plus vous mettrez de sucre (et plus le temps de réfrigération sera long), plus la "soupe" sera liquide.

Dans cette recette, je n'utilise pas de mixeur pour plusieurs raisons :
- le presse-purée a quelque chose d'affectif, c'est un rituel qui me ramène en enfance,
- j'aime retrouver quelques morceaux de fraises non écrasées,
- le mixeur fait trop de vaisselle, avouons-le.

Certes, cette soupe n'a rien d'original, certes on pourrait y ajouter de la menthe, du citron, du citron vert, voire du poivre, mais c'est ainsi, nature, presque brute, qu'elle est la meilleure.
"écrasée de fraises à la manière de ma maman" : tout un poème...

(PS : vous saviez, vous, que les fraises, ça flotte ?)

17.5.08

ma Grand-Mère, ses Gaufres (et moi) à la télé

Pour ceux ou celles qui auraient manqué ce petit reportage, un moment inoubliable de complicité avec ma grand-mère (admirez, dans les premières secondes, sa technique du lancer de coquilles d'oeufs sur la pierre à eau) :


8.5.08

Caramels mous à l'érable


Au départ, ce devait être du sucre à la crème. J'ai voulu innover en faisant du sucre à la crème à l'érable.
Vous vous demandez peut-être ce qu'est du sucre à la crème, au fait. C'est assez indescriptible (et assez indécent aussi :). Comme son nom l'indique, c'est un mélange de sucre et de crème. Que l'on cuit jusqu'à 116°C, et là, la magie opère : on obtient une sorte de toffee sablé, ou de fudge ferme, du sucre à la crème quoi. Il faut avoir goûté pour savoir ce que c'est, à vrai dire. Je vous invite à regarder les photos dans ce billet.
Je disais donc, du sucre à la crème à l'érable. Mais la réaction chimique attendue ne s'est pas produite :
- primo, j'ai dû tourner, tourner, mélanger, cuire pendant trèèès longtemps pour réussir à atteindre les 116°C
- secundo, le mélange n'a jamais "sablé".
Je me suis donc retrouvée avec une quantité énorme de caramel mou que j'ai versé dans un tout aussi énorme moule en silicone, en me disant : pff, advienne que pourra, fige ou figera pas, je vais te mettre au frigo, et on en reparlera demain.
Le lendemain, j'ai démoulé le caramel géant, et l'ai découpé en gros caramels (moins géants quand même, mais d'une taille bergamotesque). Je vous recommande vivement l'utilisation de papier cuisson pour déposer les caramels découpés.
Attention attention : il faut tout de suite remettre les caramels au frais, sinon ils s'avachissent (surtout en ces temps quasi caniculaires).
Inutile de vous dire que ce caramel colle, file, fond dans la bouche. C'est une merveille. Des caramels mous à l'érable, vous imaginez ? Du concentré de bonheur :D Crémeux et parfumés, hmmm...

Caramels mous à l'érable :
(pour beaucoup, beaucoup, beaucoup de caramels...)

1 volume de sucre blanc
1 volume de sucre d'érable
1 volume de crème fraiche liquide (pas d'allégée, nous sommes d'accord)

NB : Il est préférable de réaliser cette recette quand les enfants ne sont pas à la maison, on ne plaisante pas avec le sucre cuit.
Dans un verre doseur, mesurer 40cl (par exemple) de sucre blanc, puis 40cl de sucre d'érable, puis 40cl de crème.
Verser tous les ingrédients dans une casserole à bords très hauts (le mélange va "monter").
Chauffer à feu doux en remuant constamment jusqu'à ce que les sucres soient fondus.
Plonger le thermomètre à sucre.
Chauffer à feu moyen en mélangeant régulièrement jusqu'à ce que le thermomètre indique 116°C.
Retirer alors la casserole du feu.
Avec une cuillère de bois, mélanger pendant quelques instants.
Verser rapidement dans un moule en silicone préalablement beurré.
Réfrigérer pendant au moins 12 heures. Démouler sur une feuille de papier cuisson.
Couper en rectangles. Déposer les caramels sur du papier cuisson, et remettre au réfrigérateur.

Je précise que je n'ai pas de thermomètre à sucre, mais un vieux truc au mercure d'hôpital militaire (ou quelque chose dans le genre) qui présente l'avantage d'aller de -10°C à un peu plus de 200°C. Je n'ai donc pas besoin de 36 thermomètres (car, dans le commerce, j'ai toujours été surprise de constater qu'il fallait en acheter au moins trois différents pour réussir à obtenir la même étendue de température que le mien...).

Comme dirait Vincent, ces friandises font le bonheur des dentistes ;) Mais surtout le mien !


PS : Tarzile, voici ma contribution.

30.4.08

Les Recettes de Gil et Julie : souvenez-vous...


Il y a quelques semaines, voyant mes enfants plongés dans un dessin animé mettant en scène un cuisinier et deux enfants (dont j'ignore le titre), je me suis vaguement souvenue d'un autre dessin animé que je regardais étant petite. La série en question avait aussi pour héros un petit garçon et une petite fille. Ca, je me le rappelais bien, mais le titre... impossible. Un petit tour sur un site spécialisé dans les dessins animés, et le mot "recettes" dans leur moteur de recherche me fournissait la réponse : Gil et Julie, bien sûr !

Maintenant que j'y repense, à l'époque je croyais entendre "Jules et Julie", dans le générique super entrainant que vous pouvez écouter en cliquant ici.
Le dessin animé (d'origine suédoise ?) a été diffusé dans les années 1983/84, ce qui concorde avec mes souvenirs : je me rappelle bien l'avoir regardé quand nous habitions encore dans les Vosges.

Vous pouvez regarder un épisode en cliquant ici (je ne sais pas plus insérer une vidéo qu'une chanson).

Vous imaginez bien que je suis tout de suite allée regarder sur le net si l'on pouvait trouver un dvd ou une cassette de mes deux cuistots. J'ai déniché (en cassette, je m'en doutais) en tout et pour tout une vhs comprenant une dizaine d'épisodes : "Gil et Julie : les fins gourmets" que je me suis empressée de commander. Le début de la bande est un peu usé, mais le reste est en bon état (pour une cassette qui a 24 ans, c'est déjà pas mal). Quant aux recettes, simples, elles sont tout-à-fait réalisables.

J'adore la coupe au bol de Gil ;o)


Ça et "Le Secret des Sélénites", me voici de retour dans les années 80 de mon enfance.
Voilà, c'est gentil, c'est mignon, un peu naïf, calme comme tout : mes enfants adorent.

27.4.08

Tartelettes à l'érable


Quand j'ai vu les tartelettes de Tarzile, j'ai su que j'étais obligée de les essayer. Je vous recopie sa recette, telle que je l'ai réalisée.

Tartelettes au sirop d'érable :
pour 12 tartelettes ou 1 tarte de 23 cm de diamètre

30g de beurre
30g de farine
125 ml de crème liquide
375 ml de sirop d’érable

une abaisse de pâte sablée, cuite et refroidie

Dans une casserole, faire fondre le beurre. Ajouter la farine et mélanger avec un fouet pour obtenir une pâte.
Ajouter le liquide en plusieurs fois. Mélanger après chaque addition.
Amener à très douce ébullition puis laisser cuire pendant 5 à 8 minutes en mélangeant régulièrement. Le mélange aura la texture d’une crème épaisse.
Retirer du feu, verser dans l’abaisse cuite. Réfrigérer pour que le mélange fige.

Remarque : pour doser les liquides, je vous conseille de verser d'abord la crème dans un verre-doseur muni d'un bec verseur (125ml = 12,5cl = 1/8 de litre) puis de compléter avec le sirop d'érable jusqu'à 500ml (= 50cl = 1/2 litre).

Ces tartelettes sont délicieuses. Pour moi qui suis raide-dingue des produits de l'érable, c'est le paradis.
En relisant la recette, je me rends compte que c'est exactement la recette de la "sauce blanche" de ma maman (vous savez, celle, salée, que l'on verse sur les pommes de terre ou le chou-fleur), mais dans laquelle on a remplacé le lait par du sirop d'érable !

Merci Tarzile, ces tartelettes sont succulentes.