16.4.10

Gâteau au Chocolat "Poisson d'Avril" qui ne se prend pas au sérieux

Dans la famille "Bergamote au pays des légumes", je voudrais... les blettes. Aucun rapport avec le gâteau ci-dessus, c'est juste qu'en allant chercher mon panier de légumes hebdomadaire, je me suis (encore) retrouvée avec un truc bizarre : après le céleri-rave, le potimarron, le brocolis (si si, pour moi c'est bizarre) et les nèfles, je suis tombée sur une plante géante très étrange qui sortait du panier. Un genre de rhubarbe verte et blanche. Une fois de plus, heureusement qu'il y avait le papier avec les explications, sinon j'en serais encore à parcourir google images pour trouver le nom du légume en question... Après la lecture dudit papier et un coup de fil à ma maman, j'ai fini par cuisiner la bête, et c'était très bon. Bon, je n'en suis pas encore tout-à-fait à 5 fruits et légumes par jour, mais ça s'améliore (avant, 5, c'était plutôt mon quota mensuel - et encore, lors des bons mois...).

Revenons à nos poissons : j'avais prévu d'apporter un gâteau à la fête de la piscine. Qui dit fête avec enfants dit gâteau au chocolat. La bonne recette, je l'ai (voir ici ou ). Pour la déco... hum, pas le temps de faire un truc sophistiqué (et qui va être découpé en moins de deux, par dessus le marché) ... c'est là que l'expression "comme un poisson dans l'eau" m'est venue à l'esprit. C'était parti pour un poisson rapidos. Nan, ça n'existe pas, comme race de poisson, c'est juste pour dire que je suis allée vite. Du Nutella, des vermicelles, des perles à croquer, et le tour était joué. Si vous préférez un poisson un peu plus coloré, je vous invite à aller voir le dernier gâteau d'anniversaire de Bergamiss (clic !).

Bilan des courses : mon gâteau a été le dernier découpé et le premier terminé. Englouti. Je n'en ai pas eu une miette. Ca veut tout dire.

10.4.10

Salade de Fruits aux Nèfles

Si je calcule bien, ça fait 3 semaines que je mange des légumes (depuis que je me suis abonnée à un "panier de légumes" hebdomadaire). La semaine dernière, j'ai testé le panier mixte, i.e. fruits/légumes. Dedans, il y avait un truc encore plus bizarre que d'habitude, un machin si étrange que j'ignorais même s'il s'agissait d'un fruit ou d'un légume. Ce qui est bien avec les paniers, c'est qu'ils vous écrivent sur un papier tout ce qu'il y a dedans (pour moi qui rêve de cultiver des nouilles, c'est absolument indispensable). Après le céleri-rave il y a quelques semaines, j'ai découvert les nèfles. Après les premières questions et constatations immédiates (ça s'épluche ? y'a un noyau ? oh, il y en a même trois !), nous avons goûté lesdites nèfles. Bergamiss a été conquise, moi un peu moins. Franchement, les nèfles, c'est très beau, mais niveau goût, ce n'est pas transcendant.

Il me restait une grosse pomme verte, une énooorme mandarine, une poire bien mûre et quelques nèfles. J'aurais pu faire une compote, mais je trouvais ça dommage. J'ai transformé le tout en salade de fruits. J'ai épluché et coupé les fruits, ajouté un sachet de sucre vanillé et un peu de sucre. Hop, dans un saladier, au frais, en attendant que le sucre fasse son effet : c'est magique, le jus des fruits sort tout seul, il n'y a pas besoin d'ajouter d'eau ou de sirop de sucre.

Mon papa dit toujours que, dans une salade de fruits, il doit y avoir 3 couleurs, ni plus ni moins (vous connaissiez ce principe ?). Là, je pense que j'ai respecté le cahier des charges. Enfin, si c'est bien de 3 couleurs qu'il s'agit (je lui demanderai confirmation)...
Les nèfles, en salade de fruits, c'est pas mal du tout. Un dessert savoureux et rafraîchissant.

3.4.10

un Crumble ? non, trois !

Un jour, il y a plus de 20 ans, ma mère nous a préparé un dessert qui nous était inconnu jusque là et qui avait un nom bizarre : un crumble. Je ne précise pas un crumble aux pommes, car, chez nous, c'est implicite. Un crumble, c'est aux pommes, c'est comme ça et c'est tout. J'ai tout de suite adoré ce dessert. Un étage de pommes fondantes, parfumées, et une couche sablée au bon goût de beurre, avec, entre les deux, un millimètre de pur bonheur (le jus des pommes qui a légèrement imbibé la pâte sablée, vous avez déjà remarqué ?). En plus, l'odeur d'un crumble en train de cuire, c'est tout bonnement irrésistible, peut-être bien la meilleure odeur au monde. D'habitude, je suis impatiente au possible et je me jette immédiatement sur mes desserts, mais alors là, le crumble, c'est encore pire, vous pouvez être sûrs que je me brûle à tous les coups : je ne peux pas attendre.

Je ne m'étendrai pas sur les détails, mais, en 1995, je n'avais pas beaucoup d'appétit. Déjà que, le reste du temps, je ne mangeais que des pâtes (cf. ce billet), mais là, c'était encore pire. Alors ma mère, ma super maman, me faisait des crumbles. Parce que c'était mon dessert préféré. Elle m'en faisait presque tous les jours, même. J'en mangeais un peu, pour lui faire plaisir.

Le crumble et moi, c'est une histoire particulière, donc. Et comme : 1) c'est très facile à faire (la recette est ici), 2) Bergamonsieur adore ça, 3) ça me rappelle mes "jeunes" années, insouciantes, quand mes parents s'occupaient de tout et moi de rien, 4) c'est uuultra-bon, vous aurez compris que j'en fais très régulièrement.
Comme j'ai eu la main un peu lourde sur les quantités, il m'est resté un peu de pâte à crumble après avoir recouvert mes pommes. Je l'ai répartie dans deux ramequins, l'un contenant des mûres surgelées, l'autre des myrtilles. C'était très bon dans les deux cas, mais les mûres, ça a vraiment trop de pépins pour moi. Les myrtilles, c'est OK.
Le meilleur crumble reste le vrai, l'unique, le crumble aux pommes, celui de ma maman.
Quand j'y repense, elle avait d'ailleurs une bonne longueur d'avance sur la mode culinaire, ma mère : elle nous fait depuis plus de 20 ans des crumbles qui sont drôlement à la mode maintenant.

30.3.10

Pain Perdu Brioché Pris en Crème Brûlée

Bon , c'est pas tout ça, les légumes c'est bien gentil, mais ça ne vaut pas un dessert. Moi qui mangeais 5 fruits et légumes par mois jusqu'à il y a deux semaines, ça me fait tout drôle maintenant. Aujourd'hui par exemple, j'ai préparé pour la première fois de ma vie... (roulements de tambour)... un chou-fleur. Ouaip. Tenez-vous bien, j'en ai même mangé. Rassurez-vous, je ne suis tout de même pas allée jusqu'à le photographier, faut pas exagérer ;-)

Revenons à nos moutons : je veux du suuUuucrééé ! Voici donc une brioche en pain perdu, que j'ai "figée" dans une crème brûlée. Oui, bon, techniquement, c'était une crème pas brûlée : 1) j'ai trouvé qu'elle était belle comme ça 2) j'avais la flemme. Je voulais du pain perdu ET une crème brûlée, et j'ai repensé à une verrine goûtée chez Angelina. J'ai découpé un rond de brioche, que j'ai fait dorer dans du beurre. J'ai déposé la brioche dans un ramequin, je l'ai recouverte de crème (cf. ma recette de crème brûlée) et hop dans le four jusqu'à ce que l'aspect me plaise.

C'était très bon, mais peut-être pas assez crémeux à mon goût. J'aurais dû remplir un peu plus chaque ramequin.

Ah, ça fait du bien, un dessert *soupir*. Moi je vous le dis, les desserts, y'a que ça de vrai :)

21.3.10

Gâteau Breton (Gâteau Basque à la Crème de Pruneaux)

J'ai acheté un paquet de pruneaux pour Bergamiss. Le paquet entamé est resté sur le plan de travail de ma cuisine pendant un certain temps (Bergamiss fonctionne par "périodes", et sa période pruneaux venait de prendre fin). Que faire de ces pruneaux ? J'ai repensé à une carte postale vue je ne sais plus trop où (impossible de la retrouver ni chez moi ni chez ma maman). La carte postale parlait de gâteau breton. Un genre de gâteau basque fourré à la crème de pruneaux, en somme. Avec du beurre salé, bien sûr.

La recette du gâteau basque, je l'ai. Elle était au verso d'une autre carte postale (la plus moche que j'aie jamais vue). Elle est excellente. La meilleure, même. Et pourtant, tous les ans je teste pas mal de gâteaux basques de tous les pâtissiers de Saint Jean de Luz. Pour voir. Le seul qui (à mon avis) peut rivaliser avec le mien, c'est celui de chez Pariès. Bref, ma recette se trouve dans ce billet.
Pour la crème de pruneaux, il a fallu improviser (bein oui, impossible de retrouver la carte postale "gâteau breton", laquelle de toute façon ne donnait peut-être même pas la recette de cette crème...).

Crème de pruneaux
(pour un gâteau)

30cl d'eau
200g de pruneaux dénoyautés
1 càs de sucre roux
1 càs de rhum brun (facultatif)

Mélanger l'eau, le sucre et le rhum. Porter à ébullition. Retirer du feu et ajouter les pruneaux coupés en deux. Laisser tremper 24h minimum (48h c'est mieux). Remettre le tout sur le feu et laisser cuire (réduire) en remuant très régulièrement jusqu'à obtention d'une texture "confiture". Retirer du feu. Réserver.

J'ai obtenu une crème de pruneaux dé-li-cieuse. Parfumée, veloutée, un régal. J'ai procédé comme d'habitude pour mon gâteau basque, en remplaçant la confiture de cerises noires par la crème de pruneaux. Nous nous sommes régalés (même Bergamonsieur, c'est pour dire).

Je sais qu'il est difficile de résister, mais si vous avez la patience d'attendre, ce gâteau est encore meilleur le lendemain.

18.3.10

"Maman, y'a des trucs bizarres dans ton frigo..."

La honte. Je crois qu'il n'y a pas d'autre mot. La h-o-n-t-e. Vous avez bien vu : les trucs bizarres dans mon frigo, ce sont des légumes. Je n'ai pas honte d'avoir des légumes chez moi, comprenez-moi bien, j'ai honte que mes enfants s'étonnent de leur présence dans mon frigo.

Allez, je vous le refais chronologiquement : jusqu'à très récemment, je ne mangeais rien. Rien à part des sucres lents ou rapides. Des féculents et des desserts, en somme. Pâtes, riz, purée et desserts. Des amis (étudiants en médecine) m'ont même surnommée "l'aberration diététique" ou "l'anomalie gastronomique". Oh, mes parents ont bien essayé de me faire ingurgiter des aliments normaux, des légumes et tout et tout. Mais j'étais mille fois plus têtue qu'une mule, alors je ne cédais pas. Je sais, c'est lamentable.
Bergamaman, Bergapapa, je vous présente toutes mes excuses. Il faut le dire, j'étais un vrai dragon. Je n'ai pas fait de bêtises, j'ai eu une adolescence plutôt paisible (mes parents me corrigeront si je mens), mais alors question alimentation... mea culpa.

Si je n'avais pas d'enfants (et si je n'avais pas rencontré Bergamonsieur), je suivrais toujours ce régime alimentaire aberrant. Je ne mangerais que des desserts (et des pâtes "a la carbonara"). Merci Bergamonsieur. Pour tout vous avouer, la semaine dernière j'ai acheté pour la première fois de ma vie (et mangé pour la première fois...) des brocolis. Et des aubergines aussi. Je dois dire que c'était très bon. Mais chassez le naturel... vous connaissez l'expression. Au supermarché, je passe plus de temps dans le rayon pâtes que dans celui des légumes (dont je ressors toujours avec des pommes de terre, d'ailleurs....).

Bref, j'ai décidé d'acheter plus de légumes, et surtout plus de légumes variés. Alors, pour ne pas me défiler, je me suis inscrite à un truc où l'on commande son panier de légumes chaque semaine. Comme ça, je serai obligée de cuisiner ce qu'il y a dedans. Le panier n'est pas donné, certes, mais au moins il y aura des légumes chez moi.

Aujourd'hui, je suis allée chercher mon premier panier (je suis fière de moi). Une fois rentrée à la maison, j'ai vidé le bac à légumes de mon frigo (à titre indicatif, il contenait 9 plaques de chocolat, 2 pots de beurre d'érable, des fruits confits et des pépites de beurre de cacahouète... la honte - je vous rappelle qu'il s'agissait du bac à légumes). Et j'y ai délicatement déposé mes beaux légumes (biologiques, s'il vous plait).

Il y a quelques minutes, lorsqu'elle a ouvert le réfrigérateur, Bergamiss s'est écriée : "Maman, y'a des trucs bizarres dans ton frigo...". La honte. Elle parlait des légumes (pas l'ombre d'un doute, cf. la photo). J'ai éclaté de rire.

Bon, en fait, je crois qu'elle parlait du céleri-rave (si c'est bien comme ça que s'appelle cette boule toute moche ?) et du potimarron (j'en fais quoi, de ce truc ?). Parce que, quand même, j'en fais de temps en temps, des carottes et des haricots, enfin des légumes normaux quoi.

Voilà, des légumes sur ce blog, regardez-les bien, vous n'êtes pas près d'en revoir :)

Pour finir, tout de même, sur une note sucrée, voici des madeleines dorées et moelleuses à souhait, avec un essai dans une caissette en papier (impec) :
Pour la recette, c'est facile : comme pour un quatre-quarts. Le même poids d'oeufs, de beurre, de sucre et de farine.
"Légumes". Je n'aurai jamais autant écrit ce mot que dans ce billet ! Désolée pour les répétitions...

13.3.10

Crème au Chocolat Express (ou comment faire sa "Danette" soi-même)

Tout a commencé un dimanche midi. Mon beau-frère, qui vit au Québec, m'a soumis un problème : il aime les "Danette", les crèmes type "liègeois" ou "vienneois" au chocolat, et, au Québec, il ne trouve qu'une seule marque proposant ce type de produit avec le goût qu'il recherche. Malheureusement pour lui, la marque en question a changé de recette, et - comme souvent dans ce genre de situation - la nouvelle recette n'est pas bonne ; cela me rappelle les céréales Alpen que j'achetais pour Bergamonsieur, avant qu'ils ne changent de recette... ou bien le nouveau film alimentaire Albal qui est soi-disant "encore plus adhérent" alors qu'il ne colle plus du tout !!! Le coup de "nouvelle recette" m'inquiète généralement plus qu'il ne me réjouit : nouvelle = moins chère à fabriquer ??? Sinon, je ne vois pas leur intérêt.
Bref, mon beau-frère ne trouvant plus son bonheur, il en a conclu qu'il ne lui restait plus qu'une seule solution : fabriquer sa crème lui-même. Le hic, c'est qu'il est certes le spécialiste des gaufres (cf sa recette ici ou ), mais pas de la crème au chocolat. Il m'a donc lancé un S.O.S. (Sucrissime "O" Secours) : comment faire sa crème au chocolat maison ? Devant un défi aussi agréable à relever, je me suis immédiatement mise aux fourneaux (pendant que mon mari et son frère bidouillaient l'ordinateur, comme à leur habitude dès qu'ils sont ensemble).
J'ai testé une recette que j'avais (avec oeufs), mais le résultat n'était pas assez crémeux, légèrement granuleux, pas assez chocolaté. Je ne la publie pas ici, car c'était bon mais sans plus.
Finalement, j'ai étudié en détail la composition des "Danette" au chocolat (pas d'oeuf à l'horizon), j'ai regardé à droite et à gauche sur le net, et j'ai fini par concocter ma propre recette (très ressemblante à d'autres qui circulent sur le web).
Crème au Chocolat
(pour 6 pots)
1/2 litre de lait
25g de Maïzena (fécule de maïs)
50g de cacao non sucré (type van Houten)
85g de sucre
Dans une casserole, hors du feu, mélanger les poudres (maïzena, cacao, sucre). Incorporer, toujours hors du feu, le lait froid en fouettant vivement. Porter à ébullition en fouettant constamment. Retirer du feu dès l'ébullition. Verser dans des ramequins individuels (ou dans un seul grand), laisser refroidir, réfrigérer. Je vous conseille de remuer cette crème avant de la déguster.
Je trouve que ces crèmes sont encore meilleures le lendemain, voire (si vous avez la patience d'attendre) deux jours après leur fabrication.
Niveau goût, le résultat est exactement comme de la Danette. Niveau texture aussi, si ce n'est peut-être une très légère granulosité (infime), sans doute dûe à la grande quantité de cacao.
J'imagine que l'on peut varier les doses de cacao (j'essaierai d'en mettre un peu moins, une prochaine fois, pour voir), ajuster la quantité de sucre en fonction de ses goûts, et même jouer sur la texture plus ou moins crémeuse en augmentant ou diminuant la Maïzena.

A titre indicatif, j'ai fait le calcul (prix constatés à Auchan) :
0,44 euro de lait Auchan
+ 0,13 euro de Maïzena
+ 0,56 euro de cacao Van Houten
+ 0,12 euro de sucre Daddy
= 1,25 euro pour 660g de produit fini.
Soit un coût total de 1,90 euro/kg.
Contre 3 euros/kg pour de la Danette Chocolat en magasin.
[Je n'ai pas compté le prix de l'électricité pour la cuisson car, d'une part ça "cuit de peur" comme on dit chez nous (c'est-à-dire très rapidement), d'autre part j'ai choisi des produits "de marque" (sauf pour le lait), donc ça compense.] NDLR : Bergamonsieur me signale à l'instant que je n'ai pas pris en compte le prix de la vaisselle (produit vaisselle, eau, pastille...). Oui, bon, soit.

Ajoutez cela au plaisir d'avoir préparé son dessert soi-même, c'est tout benef'.
Pour changer les parfums, il suffit de remplacer le cacao par de la pistache, de la vanille, du café, du caramel... bref, ce que l'on veut :)
En résumé : trop facile, trop rapide, trop bon.

7.3.10

Making of : mon gâteau "Naissance du Printemps" pour M6

Voilà, c'est passé, ouf. Le reportage a été diffusé, et je suis soulagée : sur plus de trois heures (presque quatre) de tournage, on ne sait jamais ce qui va ressortir après le montage, c'est-à-dire dans les 2 minutes qu'ils vont conserver... Voici donc les explications, le "making of" de ce gâteau.

Le caméraman et la journaliste sont arrivés avec trois bons quarts d'heure de retard (c'était pas plus mal, j'ai eu le temps de tout planquer dans les placards et de passer vite fait un coup d'aspirateur...). Super sympas, ils m'ont tout de suite détendue (j'étais ultra stressée, je dois l'avouer). Ils m'ont posé des questions, se sont visiblement intéressés pour de vrai à ce que je racontais. J'ai attaqué la préparation des deux gâteaux au chocolat.
J'ai utilisé cette recette(clic!), en doublant les doses.

J'ai réparti la pâte dans deux moules : à peu près les deux-tiers dans un grand moule à manqué, rond, de 24 cm de diamètre, et le reste dans un moule plus petit (moule à soufflé, rond aussi).
Pendant que les gâteaux cuisaient, j'ai étalé l'équivalent de deux paquets de pâte d'amande verte, avec un grand rouleau, sur une feuille de papier cuisson.

J'ai sorti les gâteaux, les ai démoulés sur du papier cuisson et les ai laissés refroidir ainsi (à l'envers, donc). Une fois froid, j'ai retourné le plus grand sur le plat de présentation. Je l'ai revouvert de pâte d'amande verte, j'ai un peu lissé l'affaire et découpé l'excédent de pâte avec un couteau non cranté.

J'ai enveloppé le plus petit gâteau de pâte d'amande puis je l'ai posé sur le grand gâteau.

Ensuite, j'ai attaqué la fabrication des roses en pâte d'amandes. Je vous invite à vous rendre sur ce billet pour avoir plus de détails. Je commence par faire un petit cône, pour faire le centre de la rose. Ensuite, je prends une petite boule que j'aplatis en rond, et j'aplatis encore plus un des côtés pour l'affiner. Cela forme un pétale que je colle (juste en appuyant, ça colle tout seul) autour du cône, et ainsi de suite. A la fin, je coupe l'excédent de pâte d'amande du pied de la rose.

Je remercie ma petite voisine d'en face qui m'a prêté la petite fée ci-dessous (merci à sa maman, qui m'a retrouvé le joujou in extremis, le matin même, juste avant de partir à l'école) :

Trois anecdotes :
- j'ai fait tous les magasins de jouets et/ou de loisirs créatifs d'Ile-de-France pour essayer de trouver (sans succès) une petite fée Clochette (re-merci à ma petite voisine, qui m'a sauvée :)
- la journaliste (qui en mourrait d'envie) a proposé de m'aider à faire les roses en pâte d'amande (c'est ce qu'on appelle mettre la main à la pâte !)
- c'est le caméraman qui a eu l'idée de mettre une petite perle argentée (on peut en trouver dans le rayon "dragées" du supermarché) dans la feuille que tient la petite fée.

Pour faire les feuilles, j'ai utilisé un emporte-pièce (pour les feuilles d'érable), j'ai découpé les autres (on les voit moins) directement au couteau. J'ai fait leurs stries avec un cure-dent. Pour imiter des tiges/branchages, j'ai fait un petit boudin de pâte d'amande verte (façon "ver de terre") que j'en entortillé genre "queue de cochon" (en tire-bouchon).

J'ai utilisé de la pâte d'amande blanche pour faire un ruban, puis j'ai déposé une rangée de perles nacrées en sucre (trouvées chez Cultura).

Enfin, j'ai placé la petite fée et les perles argentées de façon harmonieuse (enfin, j'espère...).

Voilà, un gâteau intégralement comestible (sauf la petite fée en plastique, que j'ai bien sûr rendue à ma petite voisine) et, surtout, bon.
Parce que, il faut le dire, souvent, les beaux gâteaux ne sont pas forcément très bons. Là, j'ai utilisé ma recette de brownie, excellente (si si). La preuve en image :
Il n'en est pas resté une miette : nous avons attaqué le début du gâteau à la maison, j'ai emmené le reste à mes collègues, qui l'ont désintégré en moins de deux.
Ce n'était pas excatement le "design" que j'avais prévu au départ, mais je me suis adaptée aux aléas de la cuisson, aux contraintes techniques et aux conditions du tournage (je n'avais rien préparé avant leur arrivée... il fallait d'abord que je range tout le b***** de ma cuisine).
J'ai mis une semaine à retrouver tout ce que j'avais caché dans les placards... Je me demande s'il ne reste pas encore deux ou trois petites choses qui ne sont pas à leur place.
J'ai essayé de la cacher, mais il me semble qu'on voit dans le reportage que, chez moi, il n'y a que des ampoules au bout des douilles, pas de lustre ou d'applique... Bah, c'est pas ça qui m'empêche de faire des gâteaux :)
J'aurais aimé prendre des photos de chaque étape, mais ça na pas été possible.
Au final, je suis ravie d'être passée à la télé, c'était beaucoup de stress mais pour un beau résultat, je trouve. Il y a quand même un côté frustrant, dans tout ça : j'ai dit tellement de choses, j'ai tout expliqué, et on ne voit en définitive qu'une toute petite partie de mon travail. Mais je suis contente, le gâteau était chouette :)
Si vous n'avez pas vu le reportage, il est visible (encore pendant quelques jours), ici(clic!). Choisissez l'émission 100%Mag du 3 mars, je suis dans le chapitre 1.

3.3.10

Sucrissime à la télé : ce soir sur M6 !

Un rapide message pour vous dire que je serai dans l'émission 100% Mag de ce soir, sur M6, quelque part entre 18h50 et 19h40. Leur équipe est venue me filmer en train de réaliser ce gâteau.
Tous les détails dans un prochain billet :)

Si vous n'avez pas pu voir le reportage, il est visible ici. Choisissez l'émission 100%Mag du 3 mars, je suis dans le chapitre 1.

28.2.10

Gâteau de Semoule sur son Coulis d'Abricots Frais

Si si, ils étaient frais, mes abricots. C'est juste que je viens seulement de récupérer les photos que j'avais prises au mois d'août avec l'appareil de Bergamaman.
C'était l'été, un été où il faisait chaud (à prononcer avec des "ba-ba-ba" en fond sonore, façon Joe Dassin dans L'été Indien...), et j'avais envie d'un gâteau de semoule. Quand j'étais petite, ma grand-mère (vous savez, celle des gaufres) me faisait souvent de la semoule ('fait pas chaud, dans les Vosges, en hiver...). Je la dévorais généralement encore très chaude (disons-le carrément, je me brûlais régulièrement) et, s'il en restait, je la versais dans une tasse (toujours la même) que je plaçais au frigo jusqu'à complet refroidissement. Et là, il se passait quelque chose de magique : la semoule figeait et on pouvait la faire tourner dans la tasse avant de la démouler impeccablement. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire, mais moi ça m'amusait bien. Eh bien, 25 ans (argh !) plus tard, ça fonctionne toujours !
Je disais donc : c'était un été où il faisait chaud, et j'avais envie de semoule. "Mémère, t'aurais pas de la semoule, par hasard ?". (Moment de réflexion) "Peut-être que si, regarde voir dans ce placard." Bingo : derrière 5 paquets de sucre, 8 boîtes de Perles du Japon et 3 sachets de Tapioca, un petit paquet de semoule. Périmé depuis moins de 3 ans, une veine. A part ça, rien d'écrit dessus, pas une indication.
"Mémère, c'est quoi ta recette, tu mets combien de semoule pour combien de lait ?" (Moment de réflexion) "Bah, c'est un peu comme tu veux". Je m'en doutais, à vrai dire, c'est comme lui demander sa recette de gaufres. Bonne chance, quoi ;-) [Je précise que, chez nous, "mémère" n'est pas péjoratif, au contraire, c'est affectueux, c'est l'équivalent de "mamie"]
J'ai farfouillé dans les tiroirs du buffet, j'ai bien trouvé une recette de semoule, mais il y avait une tache pile au milieu des quantités. OK, j'irai en direct-live, totale impro.

Les abricots : ma tante nous ayant apporté une cagette d'abricots ultra-mûrs qu'elle avait eue à un bon prix, il fallait les utiliser le jour même de peur de devoir les jeter. Là, pour les quantités, eh bien ce fut.... façon ma grand-mère : des abricots bien mûrs, un peu de sucre, un sachet de sucre vanillé, et vous cuisez jusqu'à ce que la consistance vous plaise.

Je vous donne quand même les proportions pour la semoule (histoire que je puisse en refaire).

Gâteau de semoule
(pour une bonne dose)

1/2 litre de lait
100g de sucre
100g de semoule

Porter le lait à ébullition. Ajouter le sucre. Ajouter la semoule en pluie en fouettant constamment. Laisser bouillonner pendant 5 minutes en fouettant toujours. Verser immédiatement dans un saladier ou dans des ramequins. Déguster de suite, ou bien réfrigérer après avoir laissé refroidir.
Je me suis régalée. Un bon gâteau de semoule, comme dans mon enfance, et un coulis acidulé super juteux, miam ! Vous pouvez diminuer la dose de sucre pour la semoule, si vous préférez. Moi, c'est comme ça que je l'aime.

Ah, que je vous raconte : j'étais en train de photographier mon oeuvre au milieu du jardin "anglais" de ma grand-mère (on dirait que toutes les plantes et fleurs y poussent comme elles veulent, où elles veulent, quand elles veulent, mais en fait c'est très étudié - à moins que ce ne soit l'inverse ?) quand ma tante (une autre, j'en ai beaucoup) est rentrée de vacances avec des amies. J'étais à quatre pattes dans le jardin, presque à plat-ventre, avec mon appareil photo pour immortaliser un gâteau de semoule... Inutile de vous dire que les trois m'ont regardée comme si j'étais une extra-terrestre. Ma tante, elle, devrait avoir l'habitude, pourtant. Mais ses amies... maintenant, elles savent :)

24.2.10

une Gaufre, un voile de Sucre : le paradis !

Il y a les gaufres de ma grand-mère. Excellentes mais inimitables (cliquez ici pour comprendre pourquoi personne ne peut faire les mêmes). Et puis il y a celles de la grand-mère de l'institutrice de mon beau-frère. Extras. Inutile de vous dire comment j'ai "ramé" pour que mon beau-frère accepte de me donner sa recette secrète. Parce que, dans ma belle-famille, le chef des gaufres, c'est le frère de Bergamonsieur. Mais comme je suis vraiment très gentille (surtout très têtue...) et que mon beau-frère est très cool, il a bien voulu me la donner, cette recette. Vous la trouverez dans ce billet.
Sa recette contient de la levure de boulanger, qui donne 1) un super goût 2) des gaufres légèèères et craquantes. J'adore. Elles sont tellement bonnes qu'elles se suffisent à elles-mêmes. Elles contiennent très peu de sucre (incroyable mais vrai chez Sucrissime : seulement un sachet de sucre vanillé, en tout et pour tout !), donc je les poudre tout simplement d'un léger voile de sucre, et c'est trop bon.
Si vous voulez de bonnes gaufres, légères et croustillantes, cette recette est faite pour vous :) Il faut juste avoir la patience de laisser lever la pâte : la levure de boulanger doit avoir le temps de faire son boulot. Quand la pâte sera prête, quand vous soulèverez le linge que vous aurez mis sur le saladier, vous verrez, cette pâte est magique : elle bouge, comme si elle était vivante. Je vous jure, c'est fascinant.

17.2.10

Sauce Caramel au Beurre Salé ("salidou" maison)

Hier, c'était Mardi-Gras, et à Mardi-Gras on fait des beignets. Des beignets de carnaval. Les crêpes, chez nous, c'est à la Chandeleur. Enfin, on fait ce que veut quand on veut, n'est-ce pas ? Hier, je n'ai pas eu le temps de faire des beignets. Pas le temps, pas le courage, trop fatiguée. Pas grave, je me rattraperai ce week-end.

D'habitude, je mange mes beignets juste saupoudrés de sucre. Un jour, on me les a servis avec un accompagnement, au choix : de la chantilly, du chocolat fondu ou une sauce au caramel. Eh bien c'était pas mal du tout. Alors en attendant mes prochains beignets, voici déjà la sauce caramel au beurre salé. La recette se trouve dans ce billet.
Elle se déguste aussi bien chaude que froide. Chaude, elle sera liquide. Froide, vous obtiendrez un genre de "salidou" maison. Du caramel à tartiner, en somme.

Vous allez sans doute me trouver bizarre, mais je trouve que tous ceux du commerce (les caramels en pot) ont un drôle d'arrière-goût... un goût de champignon. J'ai beau regarder la date de péremption, ou goûter un pot que je viens juste d'entamer et qui était même conservé au frigo, il y a toujours ce goût pas normal. C'est peut-être psychologique, mais je ne le crois pas. Toujours est-il que, pour cette raison, je fabrique mon caramel à tartiner. Et il n'a pas ce goût désagréable. Sur des crêpes, des gaufres, des pancakes, des crumpets ou dans des gaufres fourrées, c'est e.x.t.r.a.

Allez, plus que deux jours et je serai en vacances :)

11.2.10

les Truffes, par Bergamoustique

Quelques jours avant Noël, Bergamoustique est rentré de l'école en brandissant un sachet transparent contenant "des truffes, on a fait des truffes !". Il y en avait une petite dizaine, que notre petit pâtissier en herbe a à peu près toutes englouties. J'ai pu en goûter une, elles étaient excellentes. La maîtresse avait eu la judicieuse idée de joindre la recette au sachet. Profitant d'un moment où nous étions seuls tous les deux, Bergamoustique et moi avons préparé ses truffes. Voici sa recette (cliquez sur l'image pour agrandir) :
Je résume : 200 g de chocolat, 150g de beurre, 3 càs de lait et du cacao amer. Pour limiter la vaisselle et, surtout, obtenir des truffes bien fondantes et pas granuleuses, nous avons fait fondre le chocolat (avec le lait) au bain-marie puis ajouté le beurre hors du bain-marie. Après réfrigération, nous aurions dû faire des boules, mais nous étions très impatients, alors hop! en deux coups de petite cuillère, chaque truffe était faite.
Ces truffes sont excellentes, vraiment. Peut-être même meilleures que les miennes.
Puisque j'en parle, je vais m'en chercher une tout de suite, voilà.

9.2.10

Fondant au chocolat vraiment fondant

Samedi, j'avais proposé d'apporter le dessert chez notre hôte. Comme j'avais assez peu de temps devant moi (et, je dois l'avouer, une vraie flemmingite aigüe...) j'ai décidé de préparer THE fondant au chocolat, le trop-facile-trop-bon. Quatre ingrédients (chocolat, beurre, sucre, oeufs), 1 heure à 100°C, pas besoin de surveiller, il cuit tout seul, et hop ! voilà le travail :
La température de cuisson bien plus basse que pour les gâteaux au chocolat habituels donne un fondant incomparable, le tout sans croûte (sans aucun morceau "sec", donc). Un fondant grande classe, moi je vous le dis.
La recette complète se trouve ici. Ne vous inquiétez pas pour les quantités "étranges", on n'est pas au gramme près, tout de même. Cette fois, j'ai recalculé les quantités pour 3 oeufs et j'ai cuit toute la pâte dans un seul moule. Rappelez-vous, j'avais la flemme, alors verser la pâte dans une douzaine de moules... pfff ;-)

Il n'est pas resté un gramme de fondant, nous avons tout englouti. J'adore cette recette !
Je fais des essais de réglages avec mon appareil photo (j'utilise toujours le même, en mode "auto" d'habitude), quelle est votre préférée parmi les trois d'aujourd'hui ?

2.2.10

des Crêpes dans leur plus simple appareil


C'est la Chandeleur ! Alors voici des crêpes, parce que c'est obligé, de faire des crêpes, le 2 février. En fait, comme j'en ai fait hier et avant-hier, je ne pensais pas en refaire aujourd'hui. Mais c'était compter sans les enfants : "mais, on doit manger des crêpes aujourd'hui !!!". Euh... à vrai dire il n'y a plus d'oeufs, alors des crêpes sans oeufs, ça va être difficile. Là, ils ont dégainé l'arme fatale : (bouche en coeur, sourire jusqu'aux oreilles, et en choeur bien sûr "dis maman, tu nous fais des crêêêpes ?". La Bergamarmaille vs Bergamote : 1 - 0. Autrement dit, Bergamote K.O. au premier round. Je vais donc filer au supermarché dès que j'aurai fini d'écrire ce billet. Pas le choix, vous l'aurez compris.
Au fait, les crêpes, c'est à la Chandeleur, tandis que les beignets de carnaval, c'est (comme leur nom l'indique) à Mardi-Gras.
Ma recette de crêpes, c'est celle de ma maman. C'est du sûr, du 100% testé et approuvé. Si je devais publier un billet à chaque fois que je fais des crêpes, j'aurais déjà dépassé le millier d'articles ;-)
Ici, c'est nutella pour tout le monde, sauf pour moi : je roule simplement ma crêpe, puis je la plonge dans un petit bol de sirop d'érable (mon péché mignon - cf. photo ci-dessus). C'est trop bon.
Si vous aimez les crêpes Suzette, j'ai une excellente recette ici.
Je ne peux pas publier ce billet sans vous parler d'un truc qui m'a fait râler : j'ai vu, il y a quelques jours, des paquets de préparation "spéciale Crêpes", préparation à laquelle "il suffit d'ajouter des oeufs et du lait". Mais alors, leur "préparation", c'est juste de la farine avec un peu de sucre ?!?! Quand même, des crêpes, c'est pas sorcier : oeufs, sucre, farine, lait (éventuellement vanille) et un peu de beurre (ou d'huile)... Passons.
Une collègue m'a raconté une tradition que l'on respecte dans sa famille, originaire du Nord : interdiction de faire des crêpes entre le 31 décembre et le 1er février (argh ! c'est raté pour moi), le 2 on prépare la première crêpe en tenant une pièce d'or (à défaut, de couleur dorée) entre la main et le manche de la crêpière. Il ne faut surtout pas lâcher la pièce. On place ensuite cette pièce dans la première crêpe, on plie la crêpe et on la pose sur le haut du placard de la cuisine (par exemple) jusqu'à la prochaine Chandeleur, l'année suivante. La crêpe ne moisit pas, elle sèche (je cite ma collègue). Ce procédé devrait vous mettre à l'abri des soucis financiers pour toute l'année :)
Bon, je vous laisse, je file acheter des oeufs. Bonnes crêpes à tous !

31.1.10

Galette des Rois "Calzone" (Chausson Géant à la Frangipane)

Bergamoustique me réclame une galette des rois chaque jour ("jusqu'à ce que j'aie la fève" est son refrain). J'avais bien les ingrédients pour faire la frangipane, mais je ne disposais que d'un seul rouleau de pâte feuilletée. Ayant la flemme d'aller faire des courses (un vendredi soir après le boulot, il y a mieux comme idée de sortie...), comment pouvais-je bien faire ? Et pourquoi pas une "calzone", comme pour les pizzas ? Aussitôt dit, aussitôt fait.
J'ai suivi ma recette habituelle, mais en divisant toutes les quantités par deux. J'ai tartiné la moitié de la pâte feuilletée avec la frangipane, j'ai déposé la fève (il m'est déjà arrivé de l'oublier... autant vous dire que c'est très ennuyeux...), replié la pâte et hop ! dans le four.

Eh bien, une galette des rois calzone, c'est nickel. On obtient une sorte d'énorme chausson aux pommes mais avec de la frangipane à la place des pommes. Bergamoustique était tout content ("heureux : E - R - E !" comme dirait Roger Rabbit), et moi aussi, vous imaginez.

Vous savez quoi ? C'est Bergamiss qui a eu la fève. Je suis donc obligée de refaire une galette... au moins jusqu'à ce que Bergamoustique soit le roi :)

27.1.10

Pannacotta Réglisse-Anis


Ouf ! Janvier est presque terminé, et, j'espère, les ennuis aussi. Sans entrer dans les détails, nous ne pouvions plus habiter chez nous depuis 10 jours. Vous imaginez ? 10 jours sans faire de dessert ! Bref, nous voici de retour à la maison depuis ce matin, et comme je n'ai pas eu encore le temps de préparer quoi que ce soit (les placards sont vides), je publie une pannacotta que j'avais faite il y a de ça pas mal de temps. Pendant l'été, je crois.
Chez moi, la pannacotta, personne n'aime ça (à part moi, évidemment), donc je m'en prépare des petites doses rien que pour moi. Dans des verres de récup' (gagnés par ma grand-mère lors d'une commande sur un catalogue de VPC) qui me plaisent bien. J'ai parfumé ces crèmes avec quelques gouttes d'Antésite (une petite bouteille offerte par mon beau-frère), à peine, juste de quoi donner un très léger goût anisé/réglissé.
Ma recette de pannacotta est très simple : 10g de sucre pour 10cl de crème que l'on porte à ébullition, et un peu de gélatine. Pour le dosage de la gélatine, j'hésite encore. J'ai déjà fait deux tentatives différentes (ici et ), les deux étaient bien, mais je préfère la deuxième version avec un peu moins de gélatine.
C'était frais et bon, rafraîchissant comme tout. Et on peut varier les parfums comme on veut.

23.1.10

des Cannelés en attendant un retour Sucrissime

Pour des raisons logistiques, le blog est un peu en mode "pause" ces temps-ci, et ce pour quelques jours encore. J'en profite pour poster des photos de cannelés que je n'avais pas encore publiées.
J'ai eu quelques difficultés pour leur démoulage (d'où une "fissure" sur la plupart d'entre eux), mais globalement ça a été. Gustativement parlant, eh bien... ils n'ont pas survécu jusqu'à la fin de la soirée, si vous voyez ce que je veux dire. Engloutis en moins d'une heure :)


La recette que j'utilise se trouve ici(clic !). Je me demande bien ce qu'elle donnerait dans un moule souple... Mais non, je sais ce que ça donne, un ami m'a envoyé une photo du résultat : ils étaient très beaux, et bien caramélisés à l'extérieur. Trop tard, de toute façon : j'ai donné tous mes moules souples à ma soeur. Je reste sur le cuivre étamé, pour les cannelés.
Voilà, en espérant un retour à la normale très bientôt, je vous souhaite un bon week-end.

14.1.10

Bouchées Fondantes Chocolat/Marrons

J'avais repéré cette recette chez Requia. Puis je l'ai revue, chez Mercotte. Il fallait que je l'essaie. Pour trois raisons : 1) j'adore le mélange chocolat/marrons 2) c'est une recette "trop facile" 3) il n'y a que trois ingrédients en proportions égales, et ça, ça plait à la mathématicienne que je suis.

J'ai utilisé du chocolat noir Valrhona offert par ma soeur et son mari, un moule souple à chocolats acheté... au Salon du Chocolat et de mignons petits ramequins de présentation offerts par mon amie R.

Bouchées fondantes chocolat/marrons :
(pour pas mal de petits coeurs)

100g de chocolat noir
100g de beurre (à température ambiante)
100g de crème de marrons

Faire fondre le chocolat au bain-marie. Hors du bain-marie, ajouter le beurre et mélanger. Incorporer la crème de marrons. Verser dans des moules souples de la forme souhaitée. Congeler. Démouler. Réfrigérer. Déguster.
J'ai eu deux soucis :
- j'ai fait fondre le beurre en même temps que le chocolat dans le bain-marie. Du coup, le beurre a un peu trop fondu, et il a légèrement "surnagé". D'où une fine couche de beurre (visible sur la première photo) au fond de chaque coeur. Ce n'est pas très grave, me direz-vous, mais ça m'a embêtée. Donc j'ai précisé "hors du bain-marie" dans la recette. On pourrait peut-être diminuer la dose de beurre ?
- le démoulage du premier petit coeur s'est avéré... délicat. Donc j'ai mis tout le truc au congélateur, et là, plus de problème : tadaaam !

J'ai goûté les petits coeurs 1) directement à la sortie du congélo 2) à la sortie du frigo 3) à température ambiante. C'est la version 2 que je préfère. Un régal. Je vous conseille donc de démouler ces chocolats après un bon passage au congélateur, puis de les mettre un peu au réfrigérateur avant de les déguster.

Comme je n'ai qu'un seul moule à petits coeurs, j'ai versé le reste de la pâte dans deux moules à muffins, et hop ! au frigo. Je les ai mangés à la petite cuillère. C'était délicieux.

Après le Quatre-Quarts, voici un Trois-Tiers, et sans four je vous prie :)

13.1.10

Petits Pots de Miel à déguster

Vous le savez, ici, il n'y a pas de pub. Pas de billets "sponsorisés", pas d'obligation de quoi que ce soit ; quand je cite une marque, c'est parce que je l'aime. Je paye les produits que j'utilise, cela me semble plus "transparent". Bref, ce soir, coup de projecteur sur un apiculteur.

Cet été, en vacances chez ma copine S dans le Nord de la France, j'ai aperçu un assortiment de dix variétés différentes de miel. J'ai trouvé ça à la fois génial et trop mignon. Bergamiss étant une consommatrice avertie de miel (depuis la visite d'une ferme apicole en Grande Section de Maternelle, elle me réclame du miel de tournesol "parce que c'est son préféré") j'ai demandé à ma copine où elle avait déniché ce joli petit coffret. Elle m'a donné les coordonnées de l'apiculteur, et même mieux, m'a indiqué sur quel(s) marché(s) je pouvais le trouver. Juste à côté de chez moi, en plus, si c'est pas chouette, ça.

Du coup, j'ai acheté trois sachets, chaque sachet contenant ces variétés de miel :Depuis, Bergamiss procède à une dégustation minutieuse et rigoureuse de chaque miel, elle a même établi un classement, scotché sur le frigo. Et elle classe ses miels. Avec mise à jour et tout et tout. Vous imaginez bien que cette liste a déjà subi de nombreux remaniements, certaines variétés ayant bien commencé, pour finir au fin fond du classement. Il ne lui reste plus qu'un pot à goûter, mais jusqu'ici c'est le Miel d'Acacia qui reste en tête, indétrônable pour le moment. Bergamiss insiste pour l'appeler "Miel de Robinier". Vous connaissiez ce nom, vous ? Pas moi.

Pour vous donner une idée de la taille des pots :
"Une galette et un petit pot de beurre"... Cette phrase m'a toujours plu. "Des petits pots de miel", ça sonne pas mal non plus.

Les coordonnées de l'apiculteur :
B. Portefaix & Fils
Goupillon
60119 Neuville Bosc
03.44.49.81.69

Voilà, à offrir ou à s'offrir :)