Quand j'étais petite, je croyais que Jacques Brel chantait "ce pain perdu qui est le mien". Ce n'est que plusieurs années plus tard que j'ai appris (avec déception, vous l'imaginez bien) qu'il chantait en fait "ce plat pays qui est le mien". Dans le même registre, je rêvais de visiter la "Salle des Pains Perdus", à l'Assemblée Nationale : une salle avec un nom pareil, aussi appétissant, était faite pour moi. Hélas, même topo, grande déception quelques années plus tard : il s'agissait en réalité de la "Salle des Pas Perdus". Snif.
Cette semaine, je me suis fait du pain perdu tous les jours. Eh oui. J'avais préparé beaucoup de "migaine" (= sauce/préparation, en Vosgien), alors tout y est passé. Tout ce que j'avais sous la main : baguette, pain précuit, pain de campagne, pain de mie, petits toasts carrés, brioche industrielle... J'ai tout essayé. Si j'avais eu des biscottes, je crois bien que j'aurais testé avec aussi. J'ai utilisé une fois de plus la recette de Christophe Michalak, une valeur sûre. Vous pouvez la retrouver dans ce billet(clic!). On peut modifier les proportions crème/lait pour obtenir du pain perdu plus ou moins moelleux (et plus ou moins riche, mais ça je m'en fiche).
Verdict : ma préférence va au pain perdu fait avec du vrai pain, de la baguette, ceci dit avec la brioche ou le pain de mie c'est pas mal non plus. Mais comme les seules photos potables que j'aie faites étaient celles avec la brioche (il faisait jour), ce sont celles que je poste. En définitive, pour faire du pain perdu, c'est un peu comme dans le cochon : tout est bon !
27.3.11
24.3.11
j'ai testé : la Pâtisserie des Rêves
J'ai failli écrire "j'ai testé pour vous". Mais ce n'est pas vrai : j'ai testé pour moi. Allez, je vous raconte. J'ai profité d'une balade à Paris pour me rendre rue du Bac, plus précisément à la Pâtisserie des Rêves de Philippe Conticini. Déjà, y aller en voiture un samedi après-midi, c'était pas l'idée du siècle, mais bon, nous avons fini par y arriver. "La Pâtisserie des Rêves" : avec un nom aussi prétentieux, je m'attendais à un truc énorme, une boutique gigantesque. Humpf, l'endroit est minuscule : mon salon est plus grand ! (peut-être la boutique rue Longchamp est-elle plus grande ?). Bon, j'entre, et là, ça commence mal : il y a une queue pas possible (j'aurais peut-être dû éviter le samedi, mais, bon, on fait ce qu'on peut). Je déteeeeste faire la queue. Je déteste vraiment, vraiment faire la queue, je trouve ça humiliant en fait. Bon, maintenant que je suis là (et qu'on a tourné pendant une heure avec la voiture), je fais la queue. En théorie, cela permet de tourner autour de l'îlot central et de contempler les pâtisseries sous cloche. En pratique, on n'a pas encore fait tout le tour que la demoiselle vient vous demander ce que vous voulez. Mais c'est que j'en sais encore rien, moi. Et puis , comble du truc, une cloche sur deux est vide ! Il n'y a plus de Paris-brest, plus de tarte au citron, et au moment où je m'apprête à commander, une demoiselle retire l'unique flan pâtissier d'une des cloches. Bref, moi qui voulais un Paris-Brest, tant pis, je repars avec un Saint Honoré. Argh ! à 6,80 euros le Saint Honoré individuel, il a intérêt à être bon. Je louche sur les viennoiseries, mais elles sont un peu dans le passage, pas vraiment à l'abri des postillons de la clientèle qui commande, alors mon côté flippée-des-microbes m'en empêche. Je paye, quelqu'un fait venir mon Saint Honoré de l'arrière-boutique (oui, il n'y a qu'une seule pâtisserie de chaque sorte sous chaque cloche), l'emballe dans une boîte en carton et dépose le tout dans un très joli sac. Retour à la maison. Je déballe l'objet du délit. Wouah, qu'il est beau, ce Saint-Honoré ! Et bon, en plus (vous me direz, à 6 euros 80 le biniou, ça vaut mieux...). La pâte feuilletée n'est pas trop caramélisée (c'est le grand défaut d'une majorité de pâtissiers, la pâte feuilletée caramélisée soi-disant comme il faut est carrément trop amère), la chantilly est vraiment bonne. Il y a peut-être un peu trop de caramel à mon goût (pour coller les choux), ce n'est pas encore parfait. Mais l'ensemble est très très bon, très frais. Une chose est sûre, question esthétique, c'est le plus beau Saint-Honoré que j'aie jamais vu.
20.3.11
Gâteau "Cerisier Japonais" (Sakura 桜)
Ce week-end, nous avons fêté l'anniversaire de ma p'tite soeur. Pour l'occasion, je voulais lui préparer un gâteau spécial. J'ai d'abord pensé faire un gros Kinder Surprise, mais d'une part je manquais de temps, d'autre part je ne voulais pas utiliser de colorants alimentaires. Exit le kinder surprise. Je ne sais pas pourquoi, hier soir, avant de m'endormir, tout-à-coup, paf ! un cerisier japonais m'est apparu. Ca sonne un peu mystique, dit comme ça, genre "Sainte Thérèse" et tout et tout, mais non, pas du tout : j'étais juste en train de sombrer dans le sommeil, et comme je pense souvent à des gâteaux avant de m'endormir (et pendant que je dors et après aussi :)...
J'ai sorti ma recette préférée, le gâteau d'amandes de belle-maman : il est tendre, moelleux, parfumé, parfait pour la "frangipane addict" que je suis. Je voulais un glaçage clair, il me fallait un gâteau clair, donc sans chocolat, forcément. Le gâteau d'amandes est une valeur sûre, et claire qui plus est.
J'ai préparé un glaçage simple (sucre glace, eau, sucre vanillé), que j'ai étalé sur le gâteau. J'avais commencé par faire un glaçage au chocolat blanc, mais une fois de plus il a durci d'un seul coup dans le saladier, alors j'ai tout jeté et je suis revenue à un glaçage simple. J'ai "peint" le tronc avec du chocolat noir fondu (on dirait du nutella, mais c'est bien du chocolat à pâtisser). Je pensais faire les fleurs avec quelques gouttes de confiture de fruits rouges, mais en cherchant mes amandes dans le placard, j'ai retrouvé des fleurs de lilas cristallisées que j'avais achetées chez G.Detou il y a déjà un bon bout de temps. Impec'. Et hop, le tour était joué.
Je suis bien contente du résultat, j'ai obtenu à peu près l'effet que je voulais. Et le gâteau d'amandes était booooon....
J'en ai profité pour prendre un cours de botanique (avec mon papa) sur les cerisiers fleurs, cerisiers japonais et autres prunus trucmuchebidulus. Et, cerise (japonaise ;-) sur le gâteau, j'ai appris par la même occasion que le mot "sakura", titre d'une célèbre chanson nippone, est le nom dudit cerisier japonais :)
J'ai sorti ma recette préférée, le gâteau d'amandes de belle-maman : il est tendre, moelleux, parfumé, parfait pour la "frangipane addict" que je suis. Je voulais un glaçage clair, il me fallait un gâteau clair, donc sans chocolat, forcément. Le gâteau d'amandes est une valeur sûre, et claire qui plus est.
J'ai préparé un glaçage simple (sucre glace, eau, sucre vanillé), que j'ai étalé sur le gâteau. J'avais commencé par faire un glaçage au chocolat blanc, mais une fois de plus il a durci d'un seul coup dans le saladier, alors j'ai tout jeté et je suis revenue à un glaçage simple. J'ai "peint" le tronc avec du chocolat noir fondu (on dirait du nutella, mais c'est bien du chocolat à pâtisser). Je pensais faire les fleurs avec quelques gouttes de confiture de fruits rouges, mais en cherchant mes amandes dans le placard, j'ai retrouvé des fleurs de lilas cristallisées que j'avais achetées chez G.Detou il y a déjà un bon bout de temps. Impec'. Et hop, le tour était joué.
Je suis bien contente du résultat, j'ai obtenu à peu près l'effet que je voulais. Et le gâteau d'amandes était booooon....
J'en ai profité pour prendre un cours de botanique (avec mon papa) sur les cerisiers fleurs, cerisiers japonais et autres prunus trucmuchebidulus. Et, cerise (japonaise ;-) sur le gâteau, j'ai appris par la même occasion que le mot "sakura", titre d'une célèbre chanson nippone, est le nom dudit cerisier japonais :)
16.3.11
les Oeufs au Lait au Sirop d'érable
Il n'y a pas très longtemps, j'ai posté (dans ce billet - clic !) la recette des Oeufs au lait de mon p"tit frère. Ils sont vraiment super bons. Bergafrérot m'a signalé que j'avais oublié la "touche finale", à savoir faire infuser un sachet de thé dans le lait avant de préparer les oeufs au lait. Mais le thé, j'aime pas ça. Aucun thé (ah, si, juste le thé à la menthe archi-sucré quand je vais au hammam, c'est le seul que je puisse avaler - mais c'est parce qu'il va bien avec les pâtisseries :-)
Pas de touche finale au thé pour moi donc, mais une autre version aujourd'hui : dans les oeufs au lait, ce que j'aime le moins (comme dans le Cocoland), c'est le caramel au fond. Il donne une légère amertume, je trouve, qui se communique à la moitié des oeufs (ie à la partie du fond). Ce sont mes copines québecoises Véro et Maryse qui m'ont donné LA super idée géniale : remplacer le caramel par du sirop d'érable ! Comment n'y ai-je pas pensé toute seule, moi, la raide-dingue des produits de l'érable ?
Aussitôt suggéré, aussitôt mis en oeuvre. Tadaaaam !
Comme j'adore la vanille, j'ai mis les graines de deux gousses à infuser dans le lait. On les voit carrément bien, n'est-ce pas ? En parlant de photo, c'est suuuuper dur à photographier, des oeufs au lait, pas facile d'en faire un truc un peu glamour...
Verdict : ces oeufs au lait au sirop d'érable sont PARFAITS. Si je voulais taquiner ma belle-soeur, j'écrirais "ils sont juste parfaits".
Ceci dit, juste pour voir, la prochaine fois j'essaierais bien de remplacer le sucre par du sucre d'érable (mais j'ignore s'il a le même "pouvoir sucrant" que le sucre blanc ?).
Merci Véro et Maryse !
Pas de touche finale au thé pour moi donc, mais une autre version aujourd'hui : dans les oeufs au lait, ce que j'aime le moins (comme dans le Cocoland), c'est le caramel au fond. Il donne une légère amertume, je trouve, qui se communique à la moitié des oeufs (ie à la partie du fond). Ce sont mes copines québecoises Véro et Maryse qui m'ont donné LA super idée géniale : remplacer le caramel par du sirop d'érable ! Comment n'y ai-je pas pensé toute seule, moi, la raide-dingue des produits de l'érable ?
Aussitôt suggéré, aussitôt mis en oeuvre. Tadaaaam !
Comme j'adore la vanille, j'ai mis les graines de deux gousses à infuser dans le lait. On les voit carrément bien, n'est-ce pas ? En parlant de photo, c'est suuuuper dur à photographier, des oeufs au lait, pas facile d'en faire un truc un peu glamour...
Verdict : ces oeufs au lait au sirop d'érable sont PARFAITS. Si je voulais taquiner ma belle-soeur, j'écrirais "ils sont juste parfaits".
Ceci dit, juste pour voir, la prochaine fois j'essaierais bien de remplacer le sucre par du sucre d'érable (mais j'ignore s'il a le même "pouvoir sucrant" que le sucre blanc ?).
Merci Véro et Maryse !
13.3.11
Délice de Pommes (ou quand j'ai failli mettre le feu à la cuisine...)
Il me restait quelques pommes , dont une qu'il fallait manger rapidement sous peine de devoir la jeter. Alors je me suis conconcté un petit dessert "perso" en deux temps - trois mouvements. Enfin, perso, c'est vite dit : Bergamiss m'en aura finalement boulotté la moitié :)
J'ai pris une pomme, je l'ai coupée en lamelles pour la faire revenir dans du beurre. Comme je ne voulais pas sortir une grande poêle pour une seule petite pomme, j'ai pris une petite poêle. Mais cette poêle-là, elle colle. Alors j'ai découpé un rond de papier cuisson et je l'ai posé au fond de la poêle avant d'y déposer le beurre et les pommes. Le coup du papier cuisson, je l'ai découvert dans Topchef. Bah oui, je regarde Topchef, j'aime bien (contrairement à Masterchef).
Bref, j'ai fait revenir les pommes jusqu'à ce qu'elles soient à peine dorées, bien fondantes (comme l'intérieur des beignets de pommes au resto chinois).
Là, j'y ai versé une cuillère à soupe de rhum, et j'ai approché une allumette. Ah, pour flamber, ça a flambé : le papier cuisson a pris feu ! Non mais quelle andouille... Aaaah, ça brûle bien, le papier cuisson.
J'aurais pu mettre la poêle sous le robinet et la remplir d'eau, mais je ne voulais pas gâcher mes bonnes pommes. J'étais partagée entre deux impératifs tout aussi importants l'un que l'autre à mes yeux : éteindre le feu, et sauver mes pommes. Finalement, en secouant un peu la poêle (pas très malin, quand j'y repense), le papier s'est éteint (comme du papier d'Arménie). Et, oh chance, mes pommes étaient intactes, même pas touchées, ouf.
Je les ai saupoudrées de sucre vanillé, et leur ai ajouté une touche de sauce au caramel au beurre salé. Un régal. Là-dessus, Bergamiss est arrivée : "je peux goûter ?". Et elle a mangé la moitié de mon assiette. "Maman, c'est dé-li-cieux". C'est d'ailleurs elle qui a immortalisé ladite assiette en la photographiant, parce que "cette recette, il faut qu'elle soit sur ton blog".
Moralité : penser à retirer le papier cuisson avant de flamber le contenu de la poêle :)
Et dire que je me moquais de mon p'tit frère qui avait la fâcheuse habitude de cramer le filtre de la hotte à chaque fois qu'il se faisait des bananes flambées...
J'ai pris une pomme, je l'ai coupée en lamelles pour la faire revenir dans du beurre. Comme je ne voulais pas sortir une grande poêle pour une seule petite pomme, j'ai pris une petite poêle. Mais cette poêle-là, elle colle. Alors j'ai découpé un rond de papier cuisson et je l'ai posé au fond de la poêle avant d'y déposer le beurre et les pommes. Le coup du papier cuisson, je l'ai découvert dans Topchef. Bah oui, je regarde Topchef, j'aime bien (contrairement à Masterchef).
Bref, j'ai fait revenir les pommes jusqu'à ce qu'elles soient à peine dorées, bien fondantes (comme l'intérieur des beignets de pommes au resto chinois).
Là, j'y ai versé une cuillère à soupe de rhum, et j'ai approché une allumette. Ah, pour flamber, ça a flambé : le papier cuisson a pris feu ! Non mais quelle andouille... Aaaah, ça brûle bien, le papier cuisson.
J'aurais pu mettre la poêle sous le robinet et la remplir d'eau, mais je ne voulais pas gâcher mes bonnes pommes. J'étais partagée entre deux impératifs tout aussi importants l'un que l'autre à mes yeux : éteindre le feu, et sauver mes pommes. Finalement, en secouant un peu la poêle (pas très malin, quand j'y repense), le papier s'est éteint (comme du papier d'Arménie). Et, oh chance, mes pommes étaient intactes, même pas touchées, ouf.
Je les ai saupoudrées de sucre vanillé, et leur ai ajouté une touche de sauce au caramel au beurre salé. Un régal. Là-dessus, Bergamiss est arrivée : "je peux goûter ?". Et elle a mangé la moitié de mon assiette. "Maman, c'est dé-li-cieux". C'est d'ailleurs elle qui a immortalisé ladite assiette en la photographiant, parce que "cette recette, il faut qu'elle soit sur ton blog".
Moralité : penser à retirer le papier cuisson avant de flamber le contenu de la poêle :)
Et dire que je me moquais de mon p'tit frère qui avait la fâcheuse habitude de cramer le filtre de la hotte à chaque fois qu'il se faisait des bananes flambées...
10.3.11
Gâteau aux 3 Laits (Mexique)
Il y a des recettes qui vous donnent envie de les réaliser tout de suite, là, immédiatement, juste après les avoir vues. C'est le cas de ce "gâteau aux 3 laits". Ne me demandez pas comment je suis tombée dessus, je ne m'en souviens plus. Tout ce que je sais, c'est que 1) son nom m'a interpellée 2) la première photo du site qui présentait la recette m'a fait craquer.
J'ai trouvé cette recette sur le site Saveurs Mexicaines.
Bref, voici la recette, pour un moule à manqué de 24 cm de diamètre.
3 oeufs
100g de sucre
100g de farine tamisée
1/2 sachet de levure chimique
1/2 boîte de lait concentré sucré (environ 200g donc)
le même volume (de la 1/2 boîte de lait concentré sucré) de crème liquide entière
le même volume (de la 1/2 boîte de lait concentré sucré) de lait entier
1 cuillèrée à café de rhum brun
les graines de 2 gousses de vanille
Dans un saladier, mélanger le sucre, la farine, les graines d'une gousse de vanille et la levure. Incorporer les oeufs avec une spatule. On obtient une pâte très compacte, difficile à travailler. Verser la pâte dans un moule antiadhérent et enfourner à 180°C pendant environ 30 minutes (je ne me rappelle pas exactement).
C'est hyper impressionnant, on se dit que le gâteau ne va jamais boire TOUT ce liquide, mais si, il y arrive très très bien (faut dire que, sans sauce, le gâteau serait "sec comme un coup de trique", c'est-à-dire immangeable).
Verdict : c'est très très bon, très frais, bien vanillé. On dirait un baba au rhum, mais avec du lait vanillé à la place du rhum.
Pour finir, spéciale-dédicace à ma petite soeur :
J'ai trouvé cette recette sur le site Saveurs Mexicaines.
Je n'a pas préparé de chantilly, pas le temps, et je comptais transporter le gâteau, alors sans chantilly c'était plus pratique.
Dans la recette, les proportions me paraissaient exorbitantes pour mon moule à manqué : j'ai divisé toutes les quantités par deux. Bien m'en a pris : le gâteau aurait carrément débordé intégralement dans le four.
Mouais, c'est bien joli tes idées de tout diviser par deux, Bergamote, mais la moitié du "volume d'une boîte de lait concentré sucré", ça fait combien, ça ? J'allais tout de même pas vider la moitié de la boîte dans un autre contenant, ça fait de la vaisselle et du gâchis. Là, il suffisait de peser le truc, car le poids est indiqué sur la boîte, contrairement au volume, mais pour le lait et la crème ?
J'ai joué à BergaMacGyver : j'ai versé un peu d'eau dans mon verre doseur, puis j'y ai plongé la boîte de lait concentré sucré (elles sont généralement pleines à ras-bord, j'ai donc négligé -raaaaah ça me fait mal d'écrire ça, moi la prof de maths psycho-rigide de l'exactitude- le volume d'air dans la boîte et le volume du métal), et une simple soustraction m'a donné le résultat (que j'ai oublié depuis, bien joué, faudra que je recommence mon manège la prochaine fois).
Bref, voici la recette, pour un moule à manqué de 24 cm de diamètre.
Gâteau aux trois laits
3 oeufs
100g de sucre
100g de farine tamisée
1/2 sachet de levure chimique
1/2 boîte de lait concentré sucré (environ 200g donc)
le même volume (de la 1/2 boîte de lait concentré sucré) de crème liquide entière
le même volume (de la 1/2 boîte de lait concentré sucré) de lait entier
1 cuillèrée à café de rhum brun
les graines de 2 gousses de vanille
Dans un saladier, mélanger le sucre, la farine, les graines d'une gousse de vanille et la levure. Incorporer les oeufs avec une spatule. On obtient une pâte très compacte, difficile à travailler. Verser la pâte dans un moule antiadhérent et enfourner à 180°C pendant environ 30 minutes (je ne me rappelle pas exactement).
Pendant ce temps, préparer la sauce aux trois laits : mélanger le lait concentré sucré, la crème liquide, le lait entier, le rhum et les graines d'une gousse de vanille.
Quand le gâteau est cuit, le laisser dans le moule et le piquer un peu partout avec une pique à brochette (ou un cure-dents). Verser immédiatement la sauce aux trois laits et laisser refroidir. Réfrigérer au moins douze heures. Le lendemain, démouler sur le plat de service.
C'est hyper impressionnant, on se dit que le gâteau ne va jamais boire TOUT ce liquide, mais si, il y arrive très très bien (faut dire que, sans sauce, le gâteau serait "sec comme un coup de trique", c'est-à-dire immangeable).
Verdict : c'est très très bon, très frais, bien vanillé. On dirait un baba au rhum, mais avec du lait vanillé à la place du rhum.
La sauce aux trois laits : c'est une merveille, on peut la boire à la petite cuillère, elle se suffit à elle-même. Dans une sorbetière, je suis sûre qu'elle serait sublime.
Ce gâteau est encore meilleur le surlendemain (toujours au frigo, bien sûr).
Pour finir, spéciale-dédicace à ma petite soeur :
27.2.11
j'ai testé : les Macarons Pierre Hermé
J'ai profité d'une balade à Paris avec Bergamonsieur pour entrer (pour la première fois) dans une boutique Pierre Hermé (je m'attendais à une boutique plus grande, je suppose que je n'étais pas dans le magasin principal). Et je me suis fait un petit plaisir : j'ai acheté un macaron de chaque parfum. Voilà. Depuis le temps que l'on me vantait les mérites des macarons PH... il fallait que je les goûte. Et voici mes impressions, en "direct-live".
- noisette/truffe blanche (photo ci-dessus) : bof, goût d'ail à l'attaque (!!!), truffe peu présente, noisettes bonnes en fin de bouche ; au final, vraiment pas terrible,
- menthe : très bon, moelleux, goût de vraie menthe, de thé à la menthe marocain, peut-être un peu fort pour moi,
- carotte, orange cannelle : Bergamonsieur adore le goût, mais aurait préféré que les petits morceaux de carotte soient plus gros ou bien carrément mixés. Moi, j'aime moins, il y a un peu d'amertume, mais je dois reconnaître que le goût est très fin,
- crème brûlée vanille et éclats de caramel : +++, mon préféré pour le moment, on sent bien la vanille à l'attaque et le caramel se dévoile un peu plus tard, yeah !
- fruit de la passion/chocolat au lait : mouais, pas bon à l'attaque, après ça s'améliore (Bergamonsieur pense exactement l'inverse), mais moyen moyen ...,
- marrons/matcha : délicieux, fourrage onctueux, bon parfum, on aurait peut être pu sentir un peu plus le marron, mais bien équilibré quand même,
- coing rose : frais, léger, Bergamonsieur aime, moi pas beaucoup : dommage qu'il y ait de la rose... Si on aime la rose, il est très bon, ce macaron.
- cassis/chocolat : super tip top, du gâteau au chocolat emprisonné dans un macaron, avec quelques petits grains de cassis, j'adore !
- bicolore cassis/caramel/je sais pas quel parfum : bof, bof. Amer, goût de terre, crème au beurre épaisse et lourde.
- banane/gigembre : consistance un peu pâteuse (banane dans fourrage), bon goût mais un peu fort en gingembre,
- caramel : la coque manque d'amandes (trop proche de la meringue, pas assez dense), le caramel est amer, le fourrage crème au beurre est moins bon que de la ganache,
- rose : très fin, moelleux, mais je n'aime toujours pas la rose... coing/rose c'est meilleur. Ceci dit, Bergamonsieur quant à lui pense que c'est l'un des plus réussis.
- infiniment chocolat : trèèès bon, mais le fourrage est un peu trop compact. Légère amertume en fin de bouche.
- noisette/truffe blanche (photo ci-dessus) : bof, goût d'ail à l'attaque (!!!), truffe peu présente, noisettes bonnes en fin de bouche ; au final, vraiment pas terrible,
- menthe : très bon, moelleux, goût de vraie menthe, de thé à la menthe marocain, peut-être un peu fort pour moi,
- carotte, orange cannelle : Bergamonsieur adore le goût, mais aurait préféré que les petits morceaux de carotte soient plus gros ou bien carrément mixés. Moi, j'aime moins, il y a un peu d'amertume, mais je dois reconnaître que le goût est très fin,
- crème brûlée vanille et éclats de caramel : +++, mon préféré pour le moment, on sent bien la vanille à l'attaque et le caramel se dévoile un peu plus tard, yeah !
- fruit de la passion/chocolat au lait : mouais, pas bon à l'attaque, après ça s'améliore (Bergamonsieur pense exactement l'inverse), mais moyen moyen ...,
- marrons/matcha : délicieux, fourrage onctueux, bon parfum, on aurait peut être pu sentir un peu plus le marron, mais bien équilibré quand même,
- coing rose : frais, léger, Bergamonsieur aime, moi pas beaucoup : dommage qu'il y ait de la rose... Si on aime la rose, il est très bon, ce macaron.
- cassis/chocolat : super tip top, du gâteau au chocolat emprisonné dans un macaron, avec quelques petits grains de cassis, j'adore !
- bicolore cassis/caramel/je sais pas quel parfum : bof, bof. Amer, goût de terre, crème au beurre épaisse et lourde.
- banane/gigembre : consistance un peu pâteuse (banane dans fourrage), bon goût mais un peu fort en gingembre,
- caramel : la coque manque d'amandes (trop proche de la meringue, pas assez dense), le caramel est amer, le fourrage crème au beurre est moins bon que de la ganache,
- rose : très fin, moelleux, mais je n'aime toujours pas la rose... coing/rose c'est meilleur. Ceci dit, Bergamonsieur quant à lui pense que c'est l'un des plus réussis.
- infiniment chocolat : trèèès bon, mais le fourrage est un peu trop compact. Légère amertume en fin de bouche.
Au final, des macarons vraiment très beaux, certes, mais pas les meilleurs du monde. Pour moi, les coques manquent clairement d'amandes (texture trop proches de la meringue) et les fourrages sont plus proches de la crème au beurre que de la ganache, trop lourds et compacts à mon sens. Un macaron sort du lot : crème brûlée vanille/caramel, à mon avis le meilleur. Quant au nouveau parfum noisette/truffe blanche, eh bien... c'est pas bon, hein. Ils le vendent à part ("il ne faut pas le mélanger aux autres, en raison de la finesse et de la force de son parfum"), je confirme, il risquerait de 'contaminer' les autres...
Bien entendu, ces critiques n'engagent que moi, en définitive ce sont des macarons tout-à-fait honnêtes, bien sûr, mais pas exceptionnels. Côté esthétique, rien à dire, ils sont très beaux, mais question goût Bergamonsieur préfère les miens :)
Quand je retournerai chez Pierre Hermé, je prendrai plutôt une pâtisserie (tarte ou gâteau) - la Tarte Infiniment Vanille dégustée au Kong me laisse un délicieux souvenir impérissable.
9.2.11
Le dessert le plus régressif qui soit, en 10 secondes montre en main
Un tout petit billet, très court, parce qu'ici le mercredi c'est la folie.
Ci-dessus, moi prise en flag' : Bergamote en flagrant délit de gourmandise, "flashée" par Bergamiss.
Voici donc la recette du dessert le plus régressif qui soit :
1) ouvrez une boîte de lait concentré sucré
2) ouvrez un paquet de spéculoos
3) plongez un spéculooos dans le lait concentré sucré. C'est tout.
Voilà de quoi satisfaire à peu près n'importe quelle rage de sucre, le tout en moins de 10 secondes, je vous l'avais dit.
On peut même trouver des variantes (la classe !), en changeant les spéculoos par d'autres biscuits. [J'ai essayé avec des McVities (alléchée par la pub, j'ai craqué et j'en ai acheté un paquet). C'est pas bon. Qu'ils soient trempés dans du lait concentré sucré ou pas, d'ailleurs. J'aime pas ça, les McVities (avec du nutella dessus, ça passe mais c'est tout). C'est bofbof. Pour ce qui est des biscuits anglais, je vais rester sur les Shortbread de chez Walkers, une valeur sûre (on peut même les faire soi-même, ma recette est ici).]
Tout à l'heure, j'essaie avec des "Petit Beurre" :)
Ci-dessus, moi prise en flag' : Bergamote en flagrant délit de gourmandise, "flashée" par Bergamiss.
Voici donc la recette du dessert le plus régressif qui soit :
1) ouvrez une boîte de lait concentré sucré
2) ouvrez un paquet de spéculoos
3) plongez un spéculooos dans le lait concentré sucré. C'est tout.
Voilà de quoi satisfaire à peu près n'importe quelle rage de sucre, le tout en moins de 10 secondes, je vous l'avais dit.
On peut même trouver des variantes (la classe !), en changeant les spéculoos par d'autres biscuits. [J'ai essayé avec des McVities (alléchée par la pub, j'ai craqué et j'en ai acheté un paquet). C'est pas bon. Qu'ils soient trempés dans du lait concentré sucré ou pas, d'ailleurs. J'aime pas ça, les McVities (avec du nutella dessus, ça passe mais c'est tout). C'est bofbof. Pour ce qui est des biscuits anglais, je vais rester sur les Shortbread de chez Walkers, une valeur sûre (on peut même les faire soi-même, ma recette est ici).]
Tout à l'heure, j'essaie avec des "Petit Beurre" :)
30.1.11
les Oeufs au Lait de mon p'tit frère
Mon p'tit frère adore : le Forêt Noire (je sais, je devrais dire "la", mais chez nous on dit "le" car il s'agit d'un gâteau, et non d'une vraie forêt), la tarte au flan (ou flan pâtissier ou flan parisien, mais chez nous on dit tarte au flan, ce qui est bien plus explicite d'ailleurs) et les oeufs au lait. Le forêt noire, c'est notre maman qui le fait (hyper bien), mon frère lui en demande un tous les ans pour son anniversaire. La tarte au flan, celle du boulanger est très bonne et, honte à moi, les préparations "vite faites" du commerce donnent de très bons résultats aussi. Les oeufs au lait, ça, c'est LE truc de mon p'tit frère. Parce qu'il faut quand même que je vous explique que chez mon frère, c'est lui qui cuisine pendant que ma belle-soeur bricole (en ce moment, elle casse le plafond pendant que mon frère prépare des naans au fromage...). Bref, mon p'tit frère, c'est le champion des oeufs au lait. Il m'a donné sa recette, la voici.
Oeufs au lait
6 oeufs
1 litre de lait
150g de sucre
de la vanille
du caramel pour le fond du moule
Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6). Préparer un bain-marie dans le four.
Dans un saladier, fouetter les oeufs avec le sucre et la vanille.
Dans une casserole, faire chauffer le lait jusqu'à ce qu'il frémisse. Retirer la casserole du feu et verser le lait en filet sur le mélange oeufs/sucre en fouettant très vivement.
Verser un peu de caramel dans le fond d'un moule à soufflé antiadhésif (ou en terre cuite vernissée, ou dans un moule à charlotte en verre). Verser le mélange oeufs/lait/sucre.
Déposer le moule dans le bain-marie (le four ET le bain-marie doivent déjà être chauds) et laisser cuire 30 minutes.
Sortir le moule du bain-marie. Laisser refroidir. Réfrigérer.
Les oeufs au lait, c'est super bon et super facile à préparer (OK, il y a juste le bain-marie qui est un peu casse-pieds à faire). On peut éventuellement les démouler, dans un plat creux (parce qu'il y a du caramel), pour cela ils doivent être vraiiiiiment très froids. On peut bien sûr préparer du caramel maison, en chauffant 7 morceaux de sucre dans une casserole (et une cuillère à soupe d'eau si vous "flippez" sur la réalisation du caramel à sec ;-)
Cette fois, j'ai préparé mes oeufs au lait dans des ramequins individuels, mais en fait je trouve qu'ils sont plus réussis quand on les fait dans un seul grand moule (ils sont alors plus "lisses"). C'est comme on veut :)
Oeufs au lait
6 oeufs
1 litre de lait
150g de sucre
de la vanille
du caramel pour le fond du moule
Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6). Préparer un bain-marie dans le four.
Dans un saladier, fouetter les oeufs avec le sucre et la vanille.
Dans une casserole, faire chauffer le lait jusqu'à ce qu'il frémisse. Retirer la casserole du feu et verser le lait en filet sur le mélange oeufs/sucre en fouettant très vivement.
Verser un peu de caramel dans le fond d'un moule à soufflé antiadhésif (ou en terre cuite vernissée, ou dans un moule à charlotte en verre). Verser le mélange oeufs/lait/sucre.
Déposer le moule dans le bain-marie (le four ET le bain-marie doivent déjà être chauds) et laisser cuire 30 minutes.
Sortir le moule du bain-marie. Laisser refroidir. Réfrigérer.
Les oeufs au lait, c'est super bon et super facile à préparer (OK, il y a juste le bain-marie qui est un peu casse-pieds à faire). On peut éventuellement les démouler, dans un plat creux (parce qu'il y a du caramel), pour cela ils doivent être vraiiiiiment très froids. On peut bien sûr préparer du caramel maison, en chauffant 7 morceaux de sucre dans une casserole (et une cuillère à soupe d'eau si vous "flippez" sur la réalisation du caramel à sec ;-)
Cette fois, j'ai préparé mes oeufs au lait dans des ramequins individuels, mais en fait je trouve qu'ils sont plus réussis quand on les fait dans un seul grand moule (ils sont alors plus "lisses"). C'est comme on veut :)
20.1.11
les Crêpes Marocaines, ou l'histoire d'un fiasco
Tout a commencé au mois de juin dernier, nous faisions la fête avec les voisins de l'immeuble. Les voisins du 1er, marocains, avaient apporté du thé à la menthe (dans le beau service à thé en argent), excellent, et des crêpes marocaines, tout aussi excellentes. J'en avais entendu parler, de ces crêpes, mais je ne les avais encore jamais goûtées. Du coup, j'ai eu envie d'essayer d'en faire moi-même.
Quelques mois plus tard, je découpais une recette de crêpes marocaines - dans un magazine "Elle" ou quelque chose comme ça. Ah, mettons les choses au clair : non, je n'ai pas arraché une page d'un magazine chez le médecin. Primo, je ne vais à peu près jamais chez le médecin, secundo, les rares fois où je suis obligée d'y aller, je ne touche pas aux magazines, de peur d'attraper des miasmes. Parce que c'est hyper agressif, un miasme, vous ne le saviez pas ? Ca saute direct' des magazines sur les Bergamote. Je ne serre pas la main du médecin, non plus, du coup (sauf si vraiment je ne peux pas éviter). Je ne touche aucune poignée de porte (je tire sur la manche de mon gilet). Je fais de l'apnée dans les ascenseurs pour ne pas respirer l'air vicié/miasmé expiré par les co-emprunteurs (beurk, de l'air qui sort de leurs poumons et qui entrerait dans les miens...). Vous imaginez mon calvaire le jour où je dois aller chez le dermatologue, LE spécialiste des maladies de peau. Raaaah !
Bref, j'étais en vacances dans les Vosges et je me suis dit que ce serait un bon moment pour tester la recette qui traînait dans mon sac à main depuis des mois. Bein oui, dans mon sac à main, je n'ai pas de rouge à lèvres ou de trucs comme ça, mais plutôt un couteau suisse format "carte de crédit" (Bergamonsieur s'est moqué de moi quand je l'ai acheté, mais en fait il s'en sert tout le temps), des recettes à tester ... et bien sûr du gel hydroacoolique - quand je mange au McDo par exemple, et que je viens de taper le code de ma carte bleue sur le clavier tout plein de 'crobes' gros comme un oeil ("pour la tuberculose, tapez 1 - pour la gastro, tapez 2") ou que, pour une fois, j'ai été obligée de prendre le métro.
Je ne recopie pas la recette, vous comprendrez bientôt pourquoi.
Elles étaient belles mes crêpes marocaines, très belles, même. Je les ai aspergées de miel fondu et d'eau de fleurs d'oranger, comme indiqué dans la recette. Mais elles étaient un peu raides, sèches et pourtant élastiques en même temps (paradoxal, non ?). La preuve s'il en est : mon grand-père paternel n'en a mangé qu'une. Oui, vous avez bien lu, une seule. Pour vous présenter un peu le personnage, mon g.-p. des Vosges est sans doute la seule personne au monde capable d'ingurgiter plus de desserts que moi : il mange un demi-pot de confiture chaque matin au p'tit déj, avec un demi "pomelo" (moi j'appelle ça un pamplemousse, mais je me trompe sûrement) recouvert d'une montagne (l'Everest, hein, pas le Puy de Dôme) d'aspartame (bein oui, il essaie de réduire sa consommation de sucre) et un gros bol de chocolat au lait. Plus 3 ou 4 desserts à midi et même topo le soir. Et que je te rajoute du ketchup dans tout ce qui n'est pas sucré.
Bref, quand je lui ai demandé s'il voulait une deuxième crêpe marocaine, il m'a répondu "ah non alors !" et il a ajouté un truc du style "je ferais pas 1km pour en manger" (son expression était bien meilleure, mais je n'arrive pas à me la rappeler, je demanderai à ma mère). Le soir, pour voir, je lui ai demandé "alors, Pépère, elles étaient bonnes, mes crêpes marocaines ?", la réponse fut sans appel : "non." Waow, c'était bien la première fois que mon grand-père ne raflait pas tout ce qui restait comme desserts.
Voilà, un ratage au Pays du Sucre. Un beau ratage, moi je vous le dis. Si vous avez une recette de crêpes marocaines que vous avez vraiment testée et vraiment approuvée vous-même, je suis preneuse :)
Quelques mois plus tard, je découpais une recette de crêpes marocaines - dans un magazine "Elle" ou quelque chose comme ça. Ah, mettons les choses au clair : non, je n'ai pas arraché une page d'un magazine chez le médecin. Primo, je ne vais à peu près jamais chez le médecin, secundo, les rares fois où je suis obligée d'y aller, je ne touche pas aux magazines, de peur d'attraper des miasmes. Parce que c'est hyper agressif, un miasme, vous ne le saviez pas ? Ca saute direct' des magazines sur les Bergamote. Je ne serre pas la main du médecin, non plus, du coup (sauf si vraiment je ne peux pas éviter). Je ne touche aucune poignée de porte (je tire sur la manche de mon gilet). Je fais de l'apnée dans les ascenseurs pour ne pas respirer l'air vicié/miasmé expiré par les co-emprunteurs (beurk, de l'air qui sort de leurs poumons et qui entrerait dans les miens...). Vous imaginez mon calvaire le jour où je dois aller chez le dermatologue, LE spécialiste des maladies de peau. Raaaah !
Bref, j'étais en vacances dans les Vosges et je me suis dit que ce serait un bon moment pour tester la recette qui traînait dans mon sac à main depuis des mois. Bein oui, dans mon sac à main, je n'ai pas de rouge à lèvres ou de trucs comme ça, mais plutôt un couteau suisse format "carte de crédit" (Bergamonsieur s'est moqué de moi quand je l'ai acheté, mais en fait il s'en sert tout le temps), des recettes à tester ... et bien sûr du gel hydroacoolique - quand je mange au McDo par exemple, et que je viens de taper le code de ma carte bleue sur le clavier tout plein de 'crobes' gros comme un oeil ("pour la tuberculose, tapez 1 - pour la gastro, tapez 2") ou que, pour une fois, j'ai été obligée de prendre le métro.
Je ne recopie pas la recette, vous comprendrez bientôt pourquoi.
Elles étaient belles mes crêpes marocaines, très belles, même. Je les ai aspergées de miel fondu et d'eau de fleurs d'oranger, comme indiqué dans la recette. Mais elles étaient un peu raides, sèches et pourtant élastiques en même temps (paradoxal, non ?). La preuve s'il en est : mon grand-père paternel n'en a mangé qu'une. Oui, vous avez bien lu, une seule. Pour vous présenter un peu le personnage, mon g.-p. des Vosges est sans doute la seule personne au monde capable d'ingurgiter plus de desserts que moi : il mange un demi-pot de confiture chaque matin au p'tit déj, avec un demi "pomelo" (moi j'appelle ça un pamplemousse, mais je me trompe sûrement) recouvert d'une montagne (l'Everest, hein, pas le Puy de Dôme) d'aspartame (bein oui, il essaie de réduire sa consommation de sucre) et un gros bol de chocolat au lait. Plus 3 ou 4 desserts à midi et même topo le soir. Et que je te rajoute du ketchup dans tout ce qui n'est pas sucré.
Bref, quand je lui ai demandé s'il voulait une deuxième crêpe marocaine, il m'a répondu "ah non alors !" et il a ajouté un truc du style "je ferais pas 1km pour en manger" (son expression était bien meilleure, mais je n'arrive pas à me la rappeler, je demanderai à ma mère). Le soir, pour voir, je lui ai demandé "alors, Pépère, elles étaient bonnes, mes crêpes marocaines ?", la réponse fut sans appel : "non." Waow, c'était bien la première fois que mon grand-père ne raflait pas tout ce qui restait comme desserts.
Voilà, un ratage au Pays du Sucre. Un beau ratage, moi je vous le dis. Si vous avez une recette de crêpes marocaines que vous avez vraiment testée et vraiment approuvée vous-même, je suis preneuse :)
13.1.11
un bon Cheesecake, parce que le Philadelphia est enfin arrivé en France
Tout le monde dit que pour faire un vrai cheesecake, il faut utiliser du Philadelphia, un fromage frais introuvable (ou presque) en France. Aussi, quand j'ai appris que ledit fromage débarquait chez nous, je me suis aussitôt précipitée vers mon Monoprix et j'ai acheté 2 barquettes de Philadelphia. Ca, c'était le samedi. Le dimanche matin j'attaquais la préparation de mon cheesecake. Dans mon souvenir, les cheesecakes que j'ai pu manger aux Etats-Unis étaient crus, pas cuits, donc j'ai cherché une recette sans cuisson.
En plus, pas de cuisson, ça m'arrange : réalisation plus rapide, refroidissement accéléré et hop ! je peux le manger le soir même :)
Je voulais un cheesecake bien acidulé, avec du citron et de la cannelle. Alors voici ma recette.
Cheesecake 'comme aux States'
pour le fond :
250g de speculoos
125g de beurre
pour la couche blanche :
400g de philadelphia
20cl de crème fraîche épaisse
le jus + le zeste d'un citron
3 feuilles de gélatine
75g de sucre
1 sachet de sucre vanillé
2 oeufs
Mettre les speculoos dans un sac congélation. Fermer soigneusement le sac. Avec un rouleau à pâtisserie, réduire les speculoos en miettes. Verser les speculoos dans un saladier. Faire fondre le beurre. Verser le beurre fondu sur les speculoos. Mélanger.
Déposer une feuille de papier cuisson sur un plat bien plat. Poser un cercle métallique de 23 ou 24 cm de diamètre (et d'au moins 5 cm de hauteur). Répartir le mélange beurre/speculoos. Avec la main, égaliser et tasser fortement le mélange. Réfrigérer au moins une heure.
Pendant ce temps, séparer les blancs d'oeufs des jaunes. Monter les blancs en neige. Réserver.
Fouetter les jaunes d'oeufs avec le sucre et le sucre vanillé jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Zester le citron et verser les zestes dans le mélange jaunes/sucre. Ajouter le philadelphia et la crème fraîche et fouetter vivement.
Mettre les feuilles de gélatine à tremper dans de l'eau froide.
Presser le citron, porter le jus à ébullition. Hors du feu, ajouter la gélatine essorée, mélanger.
Verser sur le mélange jaunes/crème/philadelphia/sucre. Bien mélanger.
Incorporer délicatement les blancs en neige. Verser sur le fond speculoos/beurre. Egaliser.
Réfrigérer au moins 12 heures.
Passer la lame d'un couteau tout autour du cheesecake avant de retirer le cercle.
Déguster avec ou sans sauce au caramel au beurre salé.
Verdict : suuuper bon. Frais, acidulé comme je voulais. L'association cannelle/citron est carrément chouette. A réessayer de toute urgence, pourquoi pas en remplaçant tout ou partie de la crème fraîche par du fromage blanc ou quelque chose du genre, pour un effet encore plus frais, un tout petit peu moins gras.
La recette semble longue à réaliser, mais en réalité c'est assez rapide à préparer. C'est la réfrigération qui prend vraiment du temps.
La recette d'origine (c'est celle de Pascale Weeks) nécessite 450g de philadelphia, mais je n'en avais que 400g, alors j'ai fait avec. Et comme il ne me restait qu'une seule feuille de gélatine, j'ai utilisé pour la première fois de ma vie de l'agar-agar. Oui, bon, je suis plus à l'aise avec la gélatine, que ce soit au niveau du dosage (ma balance ne fait pas la différence entre 1 gramme et 2 grammes, c'est de la pâtisserie que je fais, je ne vends pas de produits illicites ;-) ou de l'utilisation (l'agar-agar fige presque instantanément, pas pratique pour ce type de réalisation).
Quant au Philadlephia, ça ne ressemble pas du tout au Saint-Moret, je trouve. C'est plus crémeux (ça rappelle le mascarpone) et un peu acidulé (pile ce qu'il faut pour un vrai, bon cheesecake).
Voilààà, pendant quelques instants je me suis crue aux Etats-Unis. Trop chouette !
En plus, pas de cuisson, ça m'arrange : réalisation plus rapide, refroidissement accéléré et hop ! je peux le manger le soir même :)
Je voulais un cheesecake bien acidulé, avec du citron et de la cannelle. Alors voici ma recette.
Cheesecake 'comme aux States'
pour le fond :
250g de speculoos
125g de beurre
pour la couche blanche :
400g de philadelphia
20cl de crème fraîche épaisse
le jus + le zeste d'un citron
3 feuilles de gélatine
75g de sucre
1 sachet de sucre vanillé
2 oeufs
Mettre les speculoos dans un sac congélation. Fermer soigneusement le sac. Avec un rouleau à pâtisserie, réduire les speculoos en miettes. Verser les speculoos dans un saladier. Faire fondre le beurre. Verser le beurre fondu sur les speculoos. Mélanger.
Déposer une feuille de papier cuisson sur un plat bien plat. Poser un cercle métallique de 23 ou 24 cm de diamètre (et d'au moins 5 cm de hauteur). Répartir le mélange beurre/speculoos. Avec la main, égaliser et tasser fortement le mélange. Réfrigérer au moins une heure.
Pendant ce temps, séparer les blancs d'oeufs des jaunes. Monter les blancs en neige. Réserver.
Fouetter les jaunes d'oeufs avec le sucre et le sucre vanillé jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Zester le citron et verser les zestes dans le mélange jaunes/sucre. Ajouter le philadelphia et la crème fraîche et fouetter vivement.
Mettre les feuilles de gélatine à tremper dans de l'eau froide.
Presser le citron, porter le jus à ébullition. Hors du feu, ajouter la gélatine essorée, mélanger.
Verser sur le mélange jaunes/crème/philadelphia/sucre. Bien mélanger.
Incorporer délicatement les blancs en neige. Verser sur le fond speculoos/beurre. Egaliser.
Réfrigérer au moins 12 heures.
Passer la lame d'un couteau tout autour du cheesecake avant de retirer le cercle.
Déguster avec ou sans sauce au caramel au beurre salé.
Verdict : suuuper bon. Frais, acidulé comme je voulais. L'association cannelle/citron est carrément chouette. A réessayer de toute urgence, pourquoi pas en remplaçant tout ou partie de la crème fraîche par du fromage blanc ou quelque chose du genre, pour un effet encore plus frais, un tout petit peu moins gras.
La recette semble longue à réaliser, mais en réalité c'est assez rapide à préparer. C'est la réfrigération qui prend vraiment du temps.
La recette d'origine (c'est celle de Pascale Weeks) nécessite 450g de philadelphia, mais je n'en avais que 400g, alors j'ai fait avec. Et comme il ne me restait qu'une seule feuille de gélatine, j'ai utilisé pour la première fois de ma vie de l'agar-agar. Oui, bon, je suis plus à l'aise avec la gélatine, que ce soit au niveau du dosage (ma balance ne fait pas la différence entre 1 gramme et 2 grammes, c'est de la pâtisserie que je fais, je ne vends pas de produits illicites ;-) ou de l'utilisation (l'agar-agar fige presque instantanément, pas pratique pour ce type de réalisation).
Quant au Philadlephia, ça ne ressemble pas du tout au Saint-Moret, je trouve. C'est plus crémeux (ça rappelle le mascarpone) et un peu acidulé (pile ce qu'il faut pour un vrai, bon cheesecake).
Voilààà, pendant quelques instants je me suis crue aux Etats-Unis. Trop chouette !
9.1.11
Christmas Pudding et Marrons Glacés maison : le verdict
Comment commencer ce premier billet de 2011 sans tomber dans les clichés gnangan "je voudrais vous remercier blabla... Sans vous blabla... " ? Je ne sais pas comment. Alors, pour tous vos commentaires, vos retours et vos encouragements, je ne vois qu'un mot :
Ca y est, les fêtes de fin d'année sont finies. Retour sur mes diverses expérimentations :
1) le Christmas Pudding : si vous avez manqué le début, vous pouvez le lire ici(clic!). Comme j'ai un peu peur des microbes et tout et tout, j'avoue, j'ai craqué, j'ai conservé mon Christmas Pudding au frigo et non sous mon lit dans ma chambre. Pour deux raisons : premièrement, il fait trop chaud dans ma chambre, aux environs de 20°C sans chauffage, donc le coup d'une pièce bien fraiche devait être vrai au 19ème siècle dans les vieilles maison de l'époque, mais pas dans un appartement exposé plein sud au 21ème siècle. Deuxièmement, je dors sur un futon posé sur des tatamis, et je n'ai pas assez de place en dessous :)
Le jour J (le 24 décembre, c'est moi qui recevais mon frère et ma soeur), j'ai recuit ledit pudding encore 3 heures au bain-marie (soit 11 heures au total, dingue !) sans l'avoir déballé, et, enfin, j'ai pu retirer le papier alu. Bon, pas de trace de moisissure, c'est bon signe. J'ai démoulé le tout un peu trop vite, un côté s'est affaissé, mais j'ai pu réparer l'affaire sans trop de dommages, comme vous pouvez le constater ci-dessus.
Verdict : c'est très bon, moelleux, pas sec, pas mal dense quand même. Mais trop alcoolisé pour moi. Je ne bois pas d'alcool, par goût, alors là c'était un peu trop fort. Une cuillère de rhum dans la galette, c'est OK, mais là il y en avait un peu trop pour moi. Seuls mon frère et ma belle-soeur ont osé goûter, je crois, ma soeur et mon beau-frère ayant des raisons tout-à-fait compréhensibles de ne pas le faire. Mon p'tit frère est rentré chez lui avec la moitié du pudding, et j'ai congelé le reste.
Conclusion : c'est pas mauvais du tout, si je recommence ce sera avec moins d'alcool et la cuisson se fera à la cocotte-minute pour diviser la durée par trois.
2) les marrons glacés : si vous avez manqué le début, vous pouvez le lire ici(clic!) . J'ai commencé le processus le 6 décembre. Avec les marrons Picard, d'habitude ça me prend une semaine pour qu'ils soient confits. Mais l'année dernière, avec leurs marrons je n'ai eu que des brisures, pas mal dures en plus. Alors cette année, j'ai pris des Leader Price. Qui ont mis un temps infini à confire : le 24 décembre, ils n'étaient toujours pas glacés ! Tant pis, nous partions le 25 pour une semaine de vacances, ils sont restés dans leur jus tout ce temps. Une semaine après, quand nous sommes rentrés, donc, ils avaient l'air pas mal du tout. J'ai réchauffé l'ensemble, car le sucre avait beaucoup cristallisé, puis j'ai sorti les marrons un à un, enlevant à la main les petits cristaux de sucre (qui se détachaient facilement).
Verdict : ces marrons sont très, très foncés, presque noirs. C'est assez étrange. Le goût est parfait, mais au niveau de la texture ce n'est pas ça : ils sont un peu fermes au centre. Corrects, mais pas exceptionnels. Bref, vous l'aure compris : l'année prochaine je change encore de marque...
Sucrissimerci !
(ça fait un peu penser à Mary Poppins et son célèbre "supercalifragilisticexpialidocious", vous ne trouvez pas ?)Ca y est, les fêtes de fin d'année sont finies. Retour sur mes diverses expérimentations :
1) le Christmas Pudding : si vous avez manqué le début, vous pouvez le lire ici(clic!). Comme j'ai un peu peur des microbes et tout et tout, j'avoue, j'ai craqué, j'ai conservé mon Christmas Pudding au frigo et non sous mon lit dans ma chambre. Pour deux raisons : premièrement, il fait trop chaud dans ma chambre, aux environs de 20°C sans chauffage, donc le coup d'une pièce bien fraiche devait être vrai au 19ème siècle dans les vieilles maison de l'époque, mais pas dans un appartement exposé plein sud au 21ème siècle. Deuxièmement, je dors sur un futon posé sur des tatamis, et je n'ai pas assez de place en dessous :)
Le jour J (le 24 décembre, c'est moi qui recevais mon frère et ma soeur), j'ai recuit ledit pudding encore 3 heures au bain-marie (soit 11 heures au total, dingue !) sans l'avoir déballé, et, enfin, j'ai pu retirer le papier alu. Bon, pas de trace de moisissure, c'est bon signe. J'ai démoulé le tout un peu trop vite, un côté s'est affaissé, mais j'ai pu réparer l'affaire sans trop de dommages, comme vous pouvez le constater ci-dessus.
Verdict : c'est très bon, moelleux, pas sec, pas mal dense quand même. Mais trop alcoolisé pour moi. Je ne bois pas d'alcool, par goût, alors là c'était un peu trop fort. Une cuillère de rhum dans la galette, c'est OK, mais là il y en avait un peu trop pour moi. Seuls mon frère et ma belle-soeur ont osé goûter, je crois, ma soeur et mon beau-frère ayant des raisons tout-à-fait compréhensibles de ne pas le faire. Mon p'tit frère est rentré chez lui avec la moitié du pudding, et j'ai congelé le reste.
Conclusion : c'est pas mauvais du tout, si je recommence ce sera avec moins d'alcool et la cuisson se fera à la cocotte-minute pour diviser la durée par trois.
2) les marrons glacés : si vous avez manqué le début, vous pouvez le lire ici(clic!) . J'ai commencé le processus le 6 décembre. Avec les marrons Picard, d'habitude ça me prend une semaine pour qu'ils soient confits. Mais l'année dernière, avec leurs marrons je n'ai eu que des brisures, pas mal dures en plus. Alors cette année, j'ai pris des Leader Price. Qui ont mis un temps infini à confire : le 24 décembre, ils n'étaient toujours pas glacés ! Tant pis, nous partions le 25 pour une semaine de vacances, ils sont restés dans leur jus tout ce temps. Une semaine après, quand nous sommes rentrés, donc, ils avaient l'air pas mal du tout. J'ai réchauffé l'ensemble, car le sucre avait beaucoup cristallisé, puis j'ai sorti les marrons un à un, enlevant à la main les petits cristaux de sucre (qui se détachaient facilement).
Verdict : ces marrons sont très, très foncés, presque noirs. C'est assez étrange. Le goût est parfait, mais au niveau de la texture ce n'est pas ça : ils sont un peu fermes au centre. Corrects, mais pas exceptionnels. Bref, vous l'aure compris : l'année prochaine je change encore de marque...
24.12.10
Etoiles à la Cannelle - Zimtsterne
Il y a environ quatre ans, la prof d'allemand de mon collège a apporté en salle des profs des pains d'épices pour la Saint Nicolas. Avec en plus, rien que pour moi, un Saint Nicolas en pain d'épices, car elle sait que je suis Lorraine. J'avais adoré ses pains d'épices. Elle les avait achetés chez Fortwenger, en Alsace.
L'année suivante, j'ai commandé plusieurs caisses de pains d'épices (je crois bien que j'avais commandé à peu près tout ce qu'ils vendaient). J'ai fait livrer tout ça directement chez mes grands-parents, dans les Vosges, mes précieux pains d'épices étaient arrivés un peu avant Noël, juste avant moi. Il y avait plusieurs cartons. Carrément. Ma grand-mère (et la factrice) avaient complètement halluciné ;-)
L'année d'après, il y a deux ans, j'ai "missionné" mes parents, la mission étant de me rapporter de leur périple en Alsace des étoiles à la cannelle (entre autres), mes biscuits de Noël préférés. L'année dernière, ma mère m'en a déniché dans un Leader Price près de chez mes grands-parents.
Cette année, je voulais comme tous les ans mes étoiles à la cannelle. Hélas, le Leader price en question a fermé. J'ai eu un sursaut d'espoir quand j'ai aperçu des biscuits "Fortwenger" dans le Monoprix à côté de chez moi. Re-hélas : d'étoiles, point. Et comme il était trop tard pour en commander par correspondance (et qu'en plus les frais de port sont un peu élevés), j'ai décidé de me les fabriquer moi-même, mes étoiles à la cannelle. Je n'allais pas me laisser faire comme ça. Foi de Bergamote, si c'est sucré, j'y arriverai !
Après un petit tour sur le net pour étudier la composition des étoiles en question, j'ai commencé à me concerter avec moi-même (ça m'évite de me battre) pour déterminer les quantités ad hoc, le modus operandi et tutti quanti. Je suis arrivée à la conclusion (bein oui, c'est l'avantage de me concerter avec moi-même, j'arrive toujours à une conclusion) qu'il me fallait des amandes (avec leur peau, pour le goût et la couleur), un peu de noisettes, du blanc d'oeuf et du sucre en poudre (pas de sucre glace à l'intérieur). Le tout sans cuisson pour ne pas faire fondre le sucre ni cuire le blanc d'oeuf. Sans oublier de mettre de la cannelle, évidemment.
J'y suis allée de façon empirique : j'ai mixé des amandes et des noisettes, j'ai ajouté leur poids de sucre et j'ai ajouté le blanc d'oeuf petit à petit jusqu'à ce que j'obtienne une pâte genre "pâte à modeler". Le tour était joué. Impeccable. Et j'ai utilisé pile un blanc d'oeuf (pour la pâte, plus un pour le glaçage).
Mixer (pas trop quand même) les amandes et les noisettes. Ajouter le sucre et la cannelle. Incorporer le blanc d'oeuf et mélanger jusqu'à obtenir une boule. Etaler la pâte entre deux feuilles de papier cuisson. Retirer la feuille du dessus. Détailler des étoiles à l'emporte-pièce. Laisser sécher une nuit à température ambiante.
L'année suivante, j'ai commandé plusieurs caisses de pains d'épices (je crois bien que j'avais commandé à peu près tout ce qu'ils vendaient). J'ai fait livrer tout ça directement chez mes grands-parents, dans les Vosges, mes précieux pains d'épices étaient arrivés un peu avant Noël, juste avant moi. Il y avait plusieurs cartons. Carrément. Ma grand-mère (et la factrice) avaient complètement halluciné ;-)
L'année d'après, il y a deux ans, j'ai "missionné" mes parents, la mission étant de me rapporter de leur périple en Alsace des étoiles à la cannelle (entre autres), mes biscuits de Noël préférés. L'année dernière, ma mère m'en a déniché dans un Leader Price près de chez mes grands-parents.
Cette année, je voulais comme tous les ans mes étoiles à la cannelle. Hélas, le Leader price en question a fermé. J'ai eu un sursaut d'espoir quand j'ai aperçu des biscuits "Fortwenger" dans le Monoprix à côté de chez moi. Re-hélas : d'étoiles, point. Et comme il était trop tard pour en commander par correspondance (et qu'en plus les frais de port sont un peu élevés), j'ai décidé de me les fabriquer moi-même, mes étoiles à la cannelle. Je n'allais pas me laisser faire comme ça. Foi de Bergamote, si c'est sucré, j'y arriverai !
Après un petit tour sur le net pour étudier la composition des étoiles en question, j'ai commencé à me concerter avec moi-même (ça m'évite de me battre) pour déterminer les quantités ad hoc, le modus operandi et tutti quanti. Je suis arrivée à la conclusion (bein oui, c'est l'avantage de me concerter avec moi-même, j'arrive toujours à une conclusion) qu'il me fallait des amandes (avec leur peau, pour le goût et la couleur), un peu de noisettes, du blanc d'oeuf et du sucre en poudre (pas de sucre glace à l'intérieur). Le tout sans cuisson pour ne pas faire fondre le sucre ni cuire le blanc d'oeuf. Sans oublier de mettre de la cannelle, évidemment.
J'y suis allée de façon empirique : j'ai mixé des amandes et des noisettes, j'ai ajouté leur poids de sucre et j'ai ajouté le blanc d'oeuf petit à petit jusqu'à ce que j'obtienne une pâte genre "pâte à modeler". Le tour était joué. Impeccable. Et j'ai utilisé pile un blanc d'oeuf (pour la pâte, plus un pour le glaçage).
(pour une quinzaine d'étoiles - balèzes, les étoiles)
125g d'amandes décortiquées, avec leur peau
25g de noisettes décortiquées, avec leur peau
150g de sucre en poudre
1 blanc d'oeuf
1 cuillère à moka de cannelle
pour le glaçage : 1 blanc d'oeuf et du sucre glace
Mixer (pas trop quand même) les amandes et les noisettes. Ajouter le sucre et la cannelle. Incorporer le blanc d'oeuf et mélanger jusqu'à obtenir une boule. Etaler la pâte entre deux feuilles de papier cuisson. Retirer la feuille du dessus. Détailler des étoiles à l'emporte-pièce. Laisser sécher une nuit à température ambiante.
Le lendemain, mélanger le blanc d'oeuf avec du sucre glace jusqu'à obtenir une pâte blanche un peu moins liquide que du shampooing. Etaler harmonieusement sur les étoiles (avec un petit pinceau c'est plus pratique) et laisser sécher sur une grille, une nuit encore.
Déguster.
Aaah, je suis bien contente, elles sont exactement comme je voulais. Bon, il ne faut pas se voiler la face, c'est archi-bon, mais archi-sucré. On peut ajuster les proportions amandes/noisettes en fonction de ses goûts, mais en ce qui me concerne 25g de noisettes pour 125g d'amandes c'est le maximum, sans quoi la noisette risque de masquer complètement l'amande.
Sur ce, je vous souhaite un Joyeux Noël !
PS : mes marrons glacés ne veulent toujours pas glacer. Mais je ne désespère pas :)
15.12.10
Marrons glacés maison : J+8
Un très rapide message pour vous tenir au courant de l'évolution de mes marrons glacés maison (quand Bergamote effectue un "crash test" pour vous).
Tout d'abord, merci à tous pour vos encouragements et/ou retours.
Je suis désolée de répondre à vos questions avec autant de retard, je suis clouée au lit (moi qui ne suis jamais malade, grrrr !) depuis plusieurs jours avec de la fièvre (le thermomètre oscille entre 39 et 40°C).
Bilan à J+8 : les marrons ne sont toujours pas glacés. Ils sont entiers, pas brisés, mais pas confits du tout.
Ils ne sont pas vraiment durs mais vraiment pas mous. Leur couleur est proche du marron foncé, très sombre, comme des marrons non décortiqués, en fait. Le sirop est encore relativement liquide, je trouve, c'est étrange, d'habitude il épaissit plus vite.
Leur goût est très bon, mais ils ne sont toujours pas glacés. M'en fiche : je les aurai à l'usure, je continuerai un mois s'il le faut :)
Tout d'abord, merci à tous pour vos encouragements et/ou retours.
Je suis désolée de répondre à vos questions avec autant de retard, je suis clouée au lit (moi qui ne suis jamais malade, grrrr !) depuis plusieurs jours avec de la fièvre (le thermomètre oscille entre 39 et 40°C).
Bilan à J+8 : les marrons ne sont toujours pas glacés. Ils sont entiers, pas brisés, mais pas confits du tout.
Ils ne sont pas vraiment durs mais vraiment pas mous. Leur couleur est proche du marron foncé, très sombre, comme des marrons non décortiqués, en fait. Le sirop est encore relativement liquide, je trouve, c'est étrange, d'habitude il épaissit plus vite.
Leur goût est très bon, mais ils ne sont toujours pas glacés. M'en fiche : je les aurai à l'usure, je continuerai un mois s'il le faut :)
8.12.10
Petits pots de Crème ultra-vanillés
Il me restait quelques jaunes d'oeufs à écouler. J'ai décidé de me préparer des petites crèmes à la vanille. Mais pas à n'importe quelle vanille : avec la plus grooosse gousse de vanille que j'aie jamais vue. Je l'ai découverte au salon Intersuc, j'étais repartie de là-bas avec une énorme gousse de vanille, un truc de dingue. Je vous jure. De la vanille géante (ça me rappelle une pub super nulle qui commence par "elle est énorme !", pour des céréales ou quelque chose comme ça...). C'est dommage, je n'ai pas pensé à la photographier avant de l'utiliser, mais la voici telle qu'elle était présentée au salon :
Pour la recette, j'ai repris celle des crèmes brûlées, en remplaçant la moitié de la crème liquide par du lait dans lequel j'avais fait infuser la gousse de vanille fendue en deux et grattée.
Admirez le fond du pot :
Comme les grains de vanille tombent au fond du pot (mais pas le goût, qui est bien partout), le haut est tout blanc :
C'était délicieux, ultra-vanillé comme je voulais.
Et comme personne n'avait envie de crème à la vanille à la maison, eh bien... j'ai tout mangé. Les 8 pots. Oh, pas d'un coup, j'ai mis 2 jours, quand même ;-)
7.12.10
Marrons Glacés maison : c'est parti !
Ca y est, c'est parti, j'ai commencé mes marrons glacés maison. Suite à mes mésaventures de l'année dernière (les marrons glacés étaient soient brisés, soit durs... très bons quand même, mais...), j'ai choisi cette année des marrons surgelés Leader Price (je rappelle que je n'ai toujours pas d'actions chez eux, ni chez qui que ce soit d'ailleurs).
Mes constatations à J+1 :
- les marrons de chez LP sont moins pointus et moins pâles que ceux de chez Picard, mais plutôt bien épluchés.
- en cuisant (10 minutes dans l'eau bouillante comme indiqué sur le sachet), ils dégagent une odeur assez désagréable (là, j'ai commencé à flipper).
- une fois cuits, ils ont un goût... bofbof, pas vraiment un goût de châtaignes, plutôt un goût de "fumé/grillé" (là, j'ai flippé grave).
- tant pis, j'applique le protocole comme prévu (cf la recette complète dans ce billet), et advienne que pourra, demain est un autre jour (tiens, on dirait que je suis dans ma soirée proverbes...).
Verdict après une nuit : j'ouvre la cocotte et... ça sent bon, même très bon. Je sors les marrons, je goûte une brisure (eh oui, il n'y en a eu qu'une seule, hourra, ces marrons se tiennent !) ... roulements de tambours... youpie, c'est super bon !
Bon, j'ignore s'ils vont bien vouloir confire, mais au moins ces marrons se tiennent et, pour l'instant, n'ont pas l'air de durcir. Du coup, ça y est, l'épisode "cuisson à odeur désagréable" est oublié. Rendez-vous dans quelques jours pour le résultat final. Et si jamais il ne me plaisait pas, je pourrais toujours 1) recycler tout ça en glace aux marrons glacés - yeah ! 2) en refaire - il reste encore 18 jours avant Noël.
Mes constatations à J+1 :
- les marrons de chez LP sont moins pointus et moins pâles que ceux de chez Picard, mais plutôt bien épluchés.
- en cuisant (10 minutes dans l'eau bouillante comme indiqué sur le sachet), ils dégagent une odeur assez désagréable (là, j'ai commencé à flipper).
- une fois cuits, ils ont un goût... bofbof, pas vraiment un goût de châtaignes, plutôt un goût de "fumé/grillé" (là, j'ai flippé grave).
- tant pis, j'applique le protocole comme prévu (cf la recette complète dans ce billet), et advienne que pourra, demain est un autre jour (tiens, on dirait que je suis dans ma soirée proverbes...).
Verdict après une nuit : j'ouvre la cocotte et... ça sent bon, même très bon. Je sors les marrons, je goûte une brisure (eh oui, il n'y en a eu qu'une seule, hourra, ces marrons se tiennent !) ... roulements de tambours... youpie, c'est super bon !
Bon, j'ignore s'ils vont bien vouloir confire, mais au moins ces marrons se tiennent et, pour l'instant, n'ont pas l'air de durcir. Du coup, ça y est, l'épisode "cuisson à odeur désagréable" est oublié. Rendez-vous dans quelques jours pour le résultat final. Et si jamais il ne me plaisait pas, je pourrais toujours 1) recycler tout ça en glace aux marrons glacés - yeah ! 2) en refaire - il reste encore 18 jours avant Noël.
6.12.10
Gâteau de Riz... "pour les nuls"
J'adore les gâteaux de riz, mais il faut reconnaître que ceux du commerce s'apparentent plus à du gloubiboulga qu'à autre chose... Des kilos de gélifiant noyant 2 grains de riz qui se battent en duel (on pourrait presque les compter, sans blague). Sans parler de l'infâme chose (qu'ils osent appeler "caramel") amère (ma mère dirait "amère comme chicotin" - j'ignore ce que peut bien être un chicotin...) qui est complètement mélangée au gâteau de riz au lieu de le napper.
Bref, je laisse à mon grand-père (capable d'ingurgiter à peu près tout ce qui est sucré - ce qui confirme que nous avons bien quelques gènes commun ;-) les gâteaux de riz en pot métallique avec opercule, bofbof.
C'est en feuilletant mon livre de recettes pour cocotte-minute Seb que j'ai trouvé celle-ci. Pour eux, il s'agissait de riz au lait. Pour moi, le résultat s'appelle plutôt gâteau de riz (comme vous pouvez le constater sur les photos). La recette d'origine contient un oeuf, à ajouter après la cuisson, mais je suis toujours réticente avec les oeufs crus. Pas d'oeuf, du coup (après réflexion, cela explique peut-être la texture plus proche du gâteau de riz ?)
Gâteau de riz
250g de riz rond
100g de sucre
1 litre de lait
1 gousse de vanille
de l'eau
Verser le riz dans la cocotte-minute. Verser de l'eau pour le recouvrir à peine. Laisser bouillir jusqu'à ce que le riz ait absorbé l'eau. Ajouter la gousse de vanille fendue en deux, grattée, et les grains de vanille. Ajouter le lait. Fermer la cocotte. Laisser cuire pendant 10 minutes à partir de la rotation de la soupape.
Laisser échapper la vapeur, ouvrir le couvercle, ajouter le sucre, mélanger et verser immédiatement dans un moule. Laisser refroidir et réfrigérer. Démouler.
On obtient un délicieux gâteau de riz, assez compact.
Ah, il y a un inconvénient, je dois le reconnaître : le riz a une fâcheuse tendance à s'accrocher au fond de la cocotte... il m'a fallu un certain temps (voire un temps certain) pour réussir à la nettoyer...
Au moment de le déguster, j'ai essayé trois versions :
- nature : impeccable,
- nappé de sauce caramel au beurre salé : magnifique,
- couvert de sirop d'érable : extra.
Voilààà, à déguster sans modération.
Bref, je laisse à mon grand-père (capable d'ingurgiter à peu près tout ce qui est sucré - ce qui confirme que nous avons bien quelques gènes commun ;-) les gâteaux de riz en pot métallique avec opercule, bofbof.
C'est en feuilletant mon livre de recettes pour cocotte-minute Seb que j'ai trouvé celle-ci. Pour eux, il s'agissait de riz au lait. Pour moi, le résultat s'appelle plutôt gâteau de riz (comme vous pouvez le constater sur les photos). La recette d'origine contient un oeuf, à ajouter après la cuisson, mais je suis toujours réticente avec les oeufs crus. Pas d'oeuf, du coup (après réflexion, cela explique peut-être la texture plus proche du gâteau de riz ?)
Gâteau de riz
250g de riz rond
100g de sucre
1 litre de lait
1 gousse de vanille
de l'eau
Verser le riz dans la cocotte-minute. Verser de l'eau pour le recouvrir à peine. Laisser bouillir jusqu'à ce que le riz ait absorbé l'eau. Ajouter la gousse de vanille fendue en deux, grattée, et les grains de vanille. Ajouter le lait. Fermer la cocotte. Laisser cuire pendant 10 minutes à partir de la rotation de la soupape.
Laisser échapper la vapeur, ouvrir le couvercle, ajouter le sucre, mélanger et verser immédiatement dans un moule. Laisser refroidir et réfrigérer. Démouler.
On obtient un délicieux gâteau de riz, assez compact.
Ah, il y a un inconvénient, je dois le reconnaître : le riz a une fâcheuse tendance à s'accrocher au fond de la cocotte... il m'a fallu un certain temps (voire un temps certain) pour réussir à la nettoyer...
Au moment de le déguster, j'ai essayé trois versions :
- nature : impeccable,
- nappé de sauce caramel au beurre salé : magnifique,
- couvert de sirop d'érable : extra.
Voilààà, à déguster sans modération.
biscuits en Pain d'Epices, pour la Saint Nicolas bien sûr
Nous sommes le 6 décembre, c'est la Saint Nicolas !
En Lorraine (mes Vosges natales incluses donc), nous avons l'habitude de célébrer cette fête presque plus que Noël. Bien que je sois en région parisienne depuis longtemps, j'aime toujours fêter la Saint Nicolas. Ce jour-là, nous mangeons... des pains d'épices, bien sûr ! En forme de saint Nicolas, évidemment, jamais de Père Noël en théorie (vous vous feriez incendier par ma grand-mère paternelle : "pff, le père noël, n'importe quoi, offrez moi un Saint Nicolas, oui !"). Souvent, il s'agit simplement d'un rectangle de pain d'épices sur lequel est posé un Saint Nicolas en papier. Je n'ai pas eu le temps de fabriquer des Saint Nicolas, alors j'ai fait des bonhommes de pain d'épices, des bonnes femmes aussi, et des ronds avec les chutes.
Les voici qui viennent juste de sortir du four, tout chauds :
Le précédent est pour Bergamoustique, celui-ci pour Bergamiss :Ils se donnent la main, comme des ribambelles de bonhommes que l'on découpe dans du papier :
En Lorraine (mes Vosges natales incluses donc), nous avons l'habitude de célébrer cette fête presque plus que Noël. Bien que je sois en région parisienne depuis longtemps, j'aime toujours fêter la Saint Nicolas. Ce jour-là, nous mangeons... des pains d'épices, bien sûr ! En forme de saint Nicolas, évidemment, jamais de Père Noël en théorie (vous vous feriez incendier par ma grand-mère paternelle : "pff, le père noël, n'importe quoi, offrez moi un Saint Nicolas, oui !"). Souvent, il s'agit simplement d'un rectangle de pain d'épices sur lequel est posé un Saint Nicolas en papier. Je n'ai pas eu le temps de fabriquer des Saint Nicolas, alors j'ai fait des bonhommes de pain d'épices, des bonnes femmes aussi, et des ronds avec les chutes.
Les voici qui viennent juste de sortir du four, tout chauds :
Le précédent est pour Bergamoustique, celui-ci pour Bergamiss :Ils se donnent la main, comme des ribambelles de bonhommes que l'on découpe dans du papier :
J'ai utilisé ma super recette de pain d'épices, celle avec laquelle j'avais fait "P'tit Biscuit" (ou Gingy, comme vous voulez), vous savez, le bonhomme de pain d'épices dans Shrek (allez y jeter un oeil, il est trop mignon). La recette est impeccable, de la vraie pâte à modeler, un jeu d'enfants.
S'ils ne sont pas dévorés avant, j'essaierai de les décorer.
Message court, ce soir : il est tard, je vais me coucher. Joyeuse Saint Nicolas, mes amis !
24.11.10
à vos marques, prêts, Marrons-Glacez !
Eh oui les amis, nous y sommes presque, Noël approche. Il est encore un tout petit peu tôt, mais comme ces friandises demandent un certain temps de préparation, j'ai décidé de vous en parler ce soir.
Tout a commencé il y a quatre ans (déjà !). J'avais envie de marrons glacés. Le problème (en plus du fait qu'on n'en trouve qu'en novembre/décembre ce qui est nettement insuffisant pour moi) est que les marrons glacés du commerce 1) sont très chers (plus de 80 euros le kg), 2) sont souvent un peu écoeurants, 3) contiennent régulièrement de l'anhydride sulfureux ou des trucs au nom imprononçable (beeeeh). Moi, les ingrédients qu'on ne trouve pas dans un supermarché, je suis sceptique. Alors je me suis lancée. J'ai fait mes marrons glacés moi-même.
Pour faire des marrons glacés, ce n'est pas difficile, il faut :
- des marrons frais ou surgelés, de bonne qualité (bon, ok, ça c'est difficile, mais avant ça ne l'était pas),
- une cocotte-minute, qui sera squattée pendant une bonne semaine (nan, vous ne la surveillerez pas 24 heures sur 24 - 7 jours sur 7, lisez la ligne suivante),
- un quart d'heure de disponible chaque jour (pendant une bonne semaine toujours),
- de l'eau et de la cassonade.
J'ai expliqué la recette complète dans ce billet(clic!) .
Avant, j'utilisais des marrons surgelés Picard : en 2006, 2007 et 2008, ça m'a donné de parfaits marrons glacés. En 2009, je ne sais pas ce qui leur a pris, ils ont changé de variété et/ou de fournisseur (ils soutiennent le contraire, mais c'est faux, on ne me la fait pas, à moi), leurs marrons sont devenus pointus (au lieu de larges avant), et mes marrons glacés étaient soient brisés, soit durs. Grrrr ! J'enrage.
Alors cette année, j'ai pris des marrons surgelés Leader Price. On verra bien. Je ne les ai pas encore utilisés (la photo ci-dessus date d'avant 2009), je vous tiendrai au courant du résultat.
Le processus de "marron-glaçage" demandant une bonne semaine (+ temps de séchage), prévoyez de commencer aux environs du 15 décembre pour pouvoir offrir votre super-production le 25. Une fois prêts, les marrons glacés sont au mieux de leur forme pendant 2 ou 3 jours (mais on ne sait jamais quel jour exactement ils vont se mettre à "glacer", alors il faut prévoir une petite marge). Ne me demandez pas leur temps de conservation : je n'en sais rien, les miens sont toujours dévorés avant que j'aie pu le déterminer :)
Voilà, plutôt que d'offrir un énième bibelot qui prend la poussière et qui ne sert à rien, offrez vos propres marrons glacés, vous épaterez votre entourage avec du "fait maison" et leur ferez plaisir à moindre frais. [argh, on dirait un peu la préface du livre de recettes de la cocotte-minute en 1970 : "vous serez la parfaite ménagère qui saura impressionner ses convives blablabla..."] . Le tout sans colorant ni conservateur :)
Et si jamais ils n'aiment pas les marrons glacés, vous trouverez tout un tas d'autres idées (de friandises, bien sûr) dans ce billet(clic!).
Mon Christmas Pudding attend bien au frais, mes marrons surgelés sont dans le congélo prêts à devenir des marrons glacés : je suis fin prête. Et vous, qu'allez-vous préparer pour Noël ? Je parle de sucré, évidemment ;-)
Tout a commencé il y a quatre ans (déjà !). J'avais envie de marrons glacés. Le problème (en plus du fait qu'on n'en trouve qu'en novembre/décembre ce qui est nettement insuffisant pour moi) est que les marrons glacés du commerce 1) sont très chers (plus de 80 euros le kg), 2) sont souvent un peu écoeurants, 3) contiennent régulièrement de l'anhydride sulfureux ou des trucs au nom imprononçable (beeeeh). Moi, les ingrédients qu'on ne trouve pas dans un supermarché, je suis sceptique. Alors je me suis lancée. J'ai fait mes marrons glacés moi-même.
Pour faire des marrons glacés, ce n'est pas difficile, il faut :
- des marrons frais ou surgelés, de bonne qualité (bon, ok, ça c'est difficile, mais avant ça ne l'était pas),
- une cocotte-minute, qui sera squattée pendant une bonne semaine (nan, vous ne la surveillerez pas 24 heures sur 24 - 7 jours sur 7, lisez la ligne suivante),
- un quart d'heure de disponible chaque jour (pendant une bonne semaine toujours),
- de l'eau et de la cassonade.
J'ai expliqué la recette complète dans ce billet(clic!) .
Avant, j'utilisais des marrons surgelés Picard : en 2006, 2007 et 2008, ça m'a donné de parfaits marrons glacés. En 2009, je ne sais pas ce qui leur a pris, ils ont changé de variété et/ou de fournisseur (ils soutiennent le contraire, mais c'est faux, on ne me la fait pas, à moi), leurs marrons sont devenus pointus (au lieu de larges avant), et mes marrons glacés étaient soient brisés, soit durs. Grrrr ! J'enrage.
Alors cette année, j'ai pris des marrons surgelés Leader Price. On verra bien. Je ne les ai pas encore utilisés (la photo ci-dessus date d'avant 2009), je vous tiendrai au courant du résultat.
Le processus de "marron-glaçage" demandant une bonne semaine (+ temps de séchage), prévoyez de commencer aux environs du 15 décembre pour pouvoir offrir votre super-production le 25. Une fois prêts, les marrons glacés sont au mieux de leur forme pendant 2 ou 3 jours (mais on ne sait jamais quel jour exactement ils vont se mettre à "glacer", alors il faut prévoir une petite marge). Ne me demandez pas leur temps de conservation : je n'en sais rien, les miens sont toujours dévorés avant que j'aie pu le déterminer :)
Voilà, plutôt que d'offrir un énième bibelot qui prend la poussière et qui ne sert à rien, offrez vos propres marrons glacés, vous épaterez votre entourage avec du "fait maison" et leur ferez plaisir à moindre frais. [argh, on dirait un peu la préface du livre de recettes de la cocotte-minute en 1970 : "vous serez la parfaite ménagère qui saura impressionner ses convives blablabla..."] . Le tout sans colorant ni conservateur :)
Et si jamais ils n'aiment pas les marrons glacés, vous trouverez tout un tas d'autres idées (de friandises, bien sûr) dans ce billet(clic!).
Mon Christmas Pudding attend bien au frais, mes marrons surgelés sont dans le congélo prêts à devenir des marrons glacés : je suis fin prête. Et vous, qu'allez-vous préparer pour Noël ? Je parle de sucré, évidemment ;-)
21.11.10
Financiers aux Eclats de Pistaches et Fèves de cacao
Bergamonsieur est LE spécialiste des "spaghetti a la carbonara". Et comme les enfants et lui aiment les manger avec un jaune d'oeuf délicatement posé sur les pâtes (moi non), je me suis retrouvée avec un bol rempli de cinq blancs d'oeufs.
Que faire avec ces blancs ? Des macarons ? Pfff, trop long, et moi trop flemmarde pour faire des petits tas. Des meringues ? Pfff, ça cuit pendant des heures. Des financiers. Oui, des financiers ça ira très bien. Sauf que ma recette (clic!) nécessite 4 blancs, et pas 5. Deux solutions : recalculer toutes les proportions (facile, sauf que le week-end je suis en mode "veille" et je ne sais plus calculer, le mode "prof de maths" n'étant actif que du lundi au vendredi, de 8h à 17h30 - hors jours feriés) ou bien juste mettre les 5 blancs au lieu des 4. J'ai choisi la version 2, puisque, souvenez-vous, j'étais en mode "veille".
Normalement, je verse la pâte dans des moules individuels, mais ça veut dire 1) beurrer plusieurs moules 2) répartir la pâte dans X moules et en mettre un peu partout parce que je suis pressée. Le tout étant incompatible avec le mode veille, vous l'aurez compris. Alors j'ai tout versé dans un seul moule, rectangulaire. Après découpage, j'aurai des carrés.
Pour ajouter une touche gourmande à mon financier (je n'ose même pas imaginer les recherches étranges dans Google qui vont atterrir sur cette page à cause des mots-clés "touche", "gourmande" et "financier"...), j'ai concassé quelques pistaches (non salées, non grillées), je les ai réparties sur la pâte avant d'enfourner, et j'ai ajouté une poignée de grué de cacao (éclats de fèves de cacao).
Verdict : waow, c'était délicieux. Le financier "5 blancs au lieu de 4" est encore meilleur, plus moelleux, et le croquant des pistaches et des éclats de fèves est vraiment agréable. Et quel goût !
Il faut que j'aille ajouter cette remarque à ma recette.
Que faire avec ces blancs ? Des macarons ? Pfff, trop long, et moi trop flemmarde pour faire des petits tas. Des meringues ? Pfff, ça cuit pendant des heures. Des financiers. Oui, des financiers ça ira très bien. Sauf que ma recette (clic!) nécessite 4 blancs, et pas 5. Deux solutions : recalculer toutes les proportions (facile, sauf que le week-end je suis en mode "veille" et je ne sais plus calculer, le mode "prof de maths" n'étant actif que du lundi au vendredi, de 8h à 17h30 - hors jours feriés) ou bien juste mettre les 5 blancs au lieu des 4. J'ai choisi la version 2, puisque, souvenez-vous, j'étais en mode "veille".
Normalement, je verse la pâte dans des moules individuels, mais ça veut dire 1) beurrer plusieurs moules 2) répartir la pâte dans X moules et en mettre un peu partout parce que je suis pressée. Le tout étant incompatible avec le mode veille, vous l'aurez compris. Alors j'ai tout versé dans un seul moule, rectangulaire. Après découpage, j'aurai des carrés.
Pour ajouter une touche gourmande à mon financier (je n'ose même pas imaginer les recherches étranges dans Google qui vont atterrir sur cette page à cause des mots-clés "touche", "gourmande" et "financier"...), j'ai concassé quelques pistaches (non salées, non grillées), je les ai réparties sur la pâte avant d'enfourner, et j'ai ajouté une poignée de grué de cacao (éclats de fèves de cacao).
Verdict : waow, c'était délicieux. Le financier "5 blancs au lieu de 4" est encore meilleur, plus moelleux, et le croquant des pistaches et des éclats de fèves est vraiment agréable. Et quel goût !
Il faut que j'aille ajouter cette remarque à ma recette.
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