Eh oui, une page se tourne : après 11 années au collège, je "passe au lycée" (pour reprendre les paroles de Bergamoustique). Il était temps : 11 ans pour faire la 6ème, la 5ème, la 4ème et la 3ème... Même le plus mauvais de nos élèves fut plus rapide ;-)
Voilà, après 9 années dans le même collège de banlieue (ZEP, plan violence, ex-PEP4, APV), je plie bagage et m'apprête à investir un lycée bourgeois. D'un côté, j'ai envie de dire "ouf", mais d'un autre, je pense "snif". C'est qu'ils vont me manquer, les kékés, les ouaichouaich, les petits sixièmes, les grands troisièmes, les moyens quatrièmes ! Ils étaient turbulents, bavards, paresseux (oh, pas tous, bien sûr), mais aussi et surtout attachants, sympathiques, rigolos, travailleurs (oh, pas tous, bien sûr). C'était souvent difficile, fatigant, mais quand même, j'y étais bien.
Une petite anecdote, la dernière qui me sera arrivée dans ce bahut, l'avant-dernier jour de cours :
"- Madame, vous serez là, l'année prochaine ?
- Non, je ne serai pas là.
- Ah bon, vous partez en retraite ?"
NDLR : je vais bientôt avoir 35 ans...
Voili-voilou, quand même, je suis bien contente (je l'avais demandée cette mutation). Je sais que les élèves seront différents, leurs problèmes aussi, mais je suis bien contente, moi :)
Une page se tourne, un chapitre même.
Bonne fin de vacances à tous, et à bientôt pour de nouvelles aventures... sucrissimes, bien sûr !
22.7.11
29.6.11
Muffins loufoques (ou Cupcakes zinzin)
J'avais repéré ces drôles de moules sur un blog il y a déjà pas mal de temps. Et hier, ils sont arrivés. C'est grâce au décalage horaire avec le Québec : là, Noël c'est en juin :)
Je vous explique : hier, j'ai revu ma copine Véro du Québec. Elle est venue les bras chargés de cadeaux pour moi, cadeaux qu'elle et Maryse avaient achetés tout au long de l'année.
Hier j'ai attaqué les Butterfinger (barres chocolatées au beurre de cacahouète, introuvables en France, raaaah) et aujourd'hui j'ai essayé mes moules trop rigolos. "Silly Feet", que ça s'appelle. C'est la marque Wilton qui les fabrique.
Sur la boîte, la traduction m'a amusée : "avec les moules Silly Feet vous pourrez faire des créations qui ont bonne gueule" et "les moules Silly Feet sont des plus serviables". J'adore.
J'ai préparé une pâte à gâteau au chocolat (recette ici) à laquelle j'ai ajouté une pincée de levure chimique, je l'ai versée jusqu'au trait, et j'ai enfourné le tout à 150°C pendant 20 minutes. Avec le reste de pâte, j'ai réalisé 9 muffins dans des caissettes en papier.
Ci-dessous, la déco de Bergamiss :
Celle de Bergamoustique :
La mienne, avec des pépites de beurre de cacahouète ("Chipits Reese", également introuvables en France) :
Et pour finir, le même muffin "en coupe" (on voit bien la pâte de spéculoos qui m'a servi de colle alimentaire) :
[je me demande si ce sont les cupcakes qui sont zinzin ou bien moi : avant de poster ce billet, je suis allée vérifier dans mon Petit Robert que l'adjectif "zinzin" était bien invariable...]
26.6.11
un gâteau pour les dingues de chocolat et de noix de coco
J'adooore le chocolat, j'adooore la noix de coco et j'adoOore encore plus le mélange des deux. Comme diraient mes élèves, je "kiffe les bounty" (j'en fabrique même, cf. ce billet) par exemple. J'ai déjà fait des bébés tourtes chocolat/coco, des tablettes de chocolat coeur de coco, des calissons pistache/chocolat/coco ...
Cette fois, j'ai préparé mon gâteau au chocolat préféré (recette ici -clic !) avec du chocolat au lait à pâtisser, je l'ai coupé en deux (chaque part l'une après l'autre : il est trop moelleux/fondant pour être coupé d'un seul coup horizontalement), et je l'ai fourré avec ma "confiture de coco" maison (recette ici -clic ! ).
Ouais, bein ça déchire grave.
Euh, pardon : diantre, que cela est bon ;-)
Cette fois, j'ai préparé mon gâteau au chocolat préféré (recette ici -clic !) avec du chocolat au lait à pâtisser, je l'ai coupé en deux (chaque part l'une après l'autre : il est trop moelleux/fondant pour être coupé d'un seul coup horizontalement), et je l'ai fourré avec ma "confiture de coco" maison (recette ici -clic ! ).
Ouais, bein ça déchire grave.
Euh, pardon : diantre, que cela est bon ;-)
19.6.11
le Landau et ses Bébés (gâteau décoré)
Depuis quelques jours, je suis tata de triplés. Vous avez bien lu. Des triplés. Ma petite soeur a accouché de deux beaux garçons et d'une belle petite fille. Moi, je dis "respect": j'ai deux enfants, qui sont arrivés l'un après l'autre, avec trois ans d'écart, et je trouve déjà que c'est un boulot phénoménal, mais alors là, des triplés, waow. Respect.
C'est mon beau-frère, le papa des triplés donc, qui m'a lancé un défi. Préparer un gâteau pour fêter cette triple naissance avec ses collègues de travail. Etant donné que pour les gâteaux je suis comme les scouts ("toujours prête"), j'ai relevé le défi. Quelques cogitations plus tard, j'avais mon idée : un gâteau-landau.
J'ai réalisé un biscuit de Savoie dans mon bol sphérique en inox (contenance 2,1 litres). Je l'ai recouvert de pâte d'amande rose. J'ai peint le drap-housse avec du colorant alimentaire blanc. La couverture est en pâte d'amande verte. J'ai fabriqué les triplés et l'ours en peluche avec de la pâte d'amande blanche. J'ai mis du "blush" (du banania) sur l'ourson pour lui donner un aspect velouté. Les roues sont des rouleaux de réglisse, les jantes des smarties violets. La poignée du landau, c'est un carambar que j'ai torsadé.
Pour le biscuit de Savoie : fouetter 6 jaunes d'oeufs avec 215 grammes de sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse et augmente de volume. Incorporer 85 grammes de farine et 85 grammes de maïzena en fouettant vivement. Ajouter délicatement les 6 blancs d'oeufs battus en neige ferme.
12.6.11
le Cheesecake du Surfeur (gâteau décoré)
Ce week-end, nous étions invités aux 40 ans d'un ami de Bergamonsieur. Sachant que d'une part l'ami en question est féru de planche à voile, surf, etc. et que d'autre part les invités s'étaient cotisés pour lui offrir une nouvelle planche de surf, je me suis proposée pour préparer le gâteau d'anniversaire, avec ma petite idée en tête : un gâteau "spécial surf". Je me suis largement inspirée d'un gâteau vu sur un forum, en le modifiant "à ma sauce".
Pour la base, c'est ma recette de cheesescake au citron, dans laquelle j'ai remplacé les 20cl de crème fraîche par 250g de faisselle, pour avoir quelque chose de moins gras (le Philadelphia est déjà assez gras à lui tout seul).
Comme je n'aime pas trop les glaçages traditionnels (crème au beurre ou glace royale), et parce que je voulais un effet vraiment translucide pour l'eau, j'ai repris la technique de la "fondue de schtroumpfs" (cf mon gâteau "piscine"). J'ai décapité quelques bonbons schtroumpfs et les ai fait fondre à la casserole. Comme pour la piscine, j'ai protégé le gâteau avec une feuille de papier azyme, pour pouvoir décoller facilement "la mer" du gâteau.
Le grand surf et le palmier sont en pâte d'amande, les petits surfs aussi. J'ai coloré la pâte d'amande du tronc avec du cacao en poudre. Le sable, c'est de la poudre d'amande.
Vous avez vu les petites tongs (en pâte d'amande aussi) ?
Je crois bien que les invités ont été bluffés. Le principal intéressé aussi, il n'en revenait pas : "parce que c'est toi qui l'as fait ???". Ils se sont tous mis à photographier le gâteau, les flashes crépitaient, pour un peu on se serait cru au milieu des paparazzi à Cannes ;-)
Et le cheesecake ? Il n'en est pas resté une miette.
Pour la base, c'est ma recette de cheesescake au citron, dans laquelle j'ai remplacé les 20cl de crème fraîche par 250g de faisselle, pour avoir quelque chose de moins gras (le Philadelphia est déjà assez gras à lui tout seul).
Comme je n'aime pas trop les glaçages traditionnels (crème au beurre ou glace royale), et parce que je voulais un effet vraiment translucide pour l'eau, j'ai repris la technique de la "fondue de schtroumpfs" (cf mon gâteau "piscine"). J'ai décapité quelques bonbons schtroumpfs et les ai fait fondre à la casserole. Comme pour la piscine, j'ai protégé le gâteau avec une feuille de papier azyme, pour pouvoir décoller facilement "la mer" du gâteau.
Le grand surf et le palmier sont en pâte d'amande, les petits surfs aussi. J'ai coloré la pâte d'amande du tronc avec du cacao en poudre. Le sable, c'est de la poudre d'amande.
Vous avez vu les petites tongs (en pâte d'amande aussi) ?
Je crois bien que les invités ont été bluffés. Le principal intéressé aussi, il n'en revenait pas : "parce que c'est toi qui l'as fait ???". Ils se sont tous mis à photographier le gâteau, les flashes crépitaient, pour un peu on se serait cru au milieu des paparazzi à Cannes ;-)
Et le cheesecake ? Il n'en est pas resté une miette.
25.5.11
Viennoises au Chocolat pour le goûter des petits (et des grands !)
Je ne publie pas souvent, en ce moment, mais je "pâtisse" presque tous les jours. Je manque de temps pour tout poster. Mais ce soir, je suis tranquille, alors je vous présente une nouveauté : des viennoises aux pépites de chocolat. Bergamoustique adooore les viennoises de la boulangerie, alors je me suis dit qu'il fallait que j'essaie d'en faire moi-même. Je me suis donc lancée, et mise à la recherche de LA recette.
Oh, je n'ai pas cherché longtemps, dès qu'il s'agit de boulangerie ou viennoiserie, je file sur le blog de Sandra, "Le Pétrin", c'est THE référence. Une valeur sûre. Et hop, j'ai trouvé sa recette(clic!).
Bon, comme 1) je suis une grande gourmande - 2) 1kg de farine c'est plus pratique à peser que 500g - 3) un cube de levure utilisé entièrement c'est plus pratique que 1/2 cube, j'ai fait double dose. Yep, 1kg de farine. Autant dire que mon Kenwood n'a pas bossé pour des clopinettes. Bein vous savez quoi ? J'ai fait 8 grosses viennoises. Oui, 8. Mon plan de travail était rempli. Il n'y avait plus 1 cm² de libre.
La recette :
Viennoises au chocolat
(pour 8 viennoises de compète')
1kg de farine
1/2 litre de lait
1 cube de levure de boulanger
2 oeufs
100g de sucre
20g de sel
140g de beurre
des pépites de chocolat
Mettre tous les ingrédients à température ambiante.
Délayer la levure fraiche émiettée dans le lait. Ajouter la farine et le sel puis le sucre et les oeufs et mélanger pour bien amalgamer. Pétrir pendant environ 10min jusqu'à ce que la pâte forme une boule qui se décolle des parois. Réajuster si nécessaire en ajoutant de la farine selon la consistance de la pâte qui ne doit pas être collante.
Ajouter alors le beurre ramolli morceaux par morceaux et continuer à pétrir jusqu'à incorporation complète: la pâte est souple, lisse, élastique et non collante. Incorporer les pépites de chocolat, pétrir quelques instants. Couvrir et laisser lever 1h.
Rabattre la pâte (la soulever et la faire retomber) puis remettre à lever pendant 1h.
Verser la pâte sur un plan légèrement fariné, diviser en pâtons, laisser détendre 15min sous un torchon. Façonner chaque morceau en pain allongé, faire des incisions parallèles avec une lame de rasoir et transférer sur une plaque de cuisson tapissée de papier sulfurisé et laisser lever 1h-1h30 couvert.
Dorer à l'oeuf entier battu avec une pincée de sel.
Cuire au four préchauffé th7 (210°C) pendant 15min environ.
A vrai dire, j'ai un peu triché :
- Je n'avais pas de pépites de chocolat (de toute façon celles du commerce ne sont pas terribles) alors j'ai pris une plaque de chocolat à pâtisser que j'ai coupée en petits morceaux. Nickel.
- Comme je suis une grande paresseuse, j'ai mis tous les ingrédients d'un coup (sauf le chocolat) dans le robot, et c'est parti mon kiki. Nickel aussi.
- Comme je suis une grande impatiente, je n'ai pas exactement respecté les temps de repos... Pas grave, résultat nickel quand même :)
Deux remarques : j'avais un peu diminué la dose de sel, je n'aurais pas dû (pourtant, je le savais, les recettes de Sandra sont des valeurs sûres), il faut vraiment les 20 grammes (qui seront répartis dans 8 viennoises, ça va). D'autre part, j'ai mis 200 grammes de chocolat, j'aurais pu en mettre plus. 400 grammes, ce serait pas mal.
Nous en avons mangé quelques-unes le jour même, un délice. J'ai congelé les autres (déjà cuites) dans des petits sacs congélation. J'en ai décongelé une hier, sans la sortir du sac, elle est restée bien moelleuse, impeccable.
Voilà, c'était super bon, nous nous sommes tous régalés.
Oh, je n'ai pas cherché longtemps, dès qu'il s'agit de boulangerie ou viennoiserie, je file sur le blog de Sandra, "Le Pétrin", c'est THE référence. Une valeur sûre. Et hop, j'ai trouvé sa recette(clic!).
Bon, comme 1) je suis une grande gourmande - 2) 1kg de farine c'est plus pratique à peser que 500g - 3) un cube de levure utilisé entièrement c'est plus pratique que 1/2 cube, j'ai fait double dose. Yep, 1kg de farine. Autant dire que mon Kenwood n'a pas bossé pour des clopinettes. Bein vous savez quoi ? J'ai fait 8 grosses viennoises. Oui, 8. Mon plan de travail était rempli. Il n'y avait plus 1 cm² de libre.
La recette :
Viennoises au chocolat
(pour 8 viennoises de compète')
1kg de farine
1/2 litre de lait
1 cube de levure de boulanger
2 oeufs
100g de sucre
20g de sel
140g de beurre
des pépites de chocolat
Mettre tous les ingrédients à température ambiante.
Délayer la levure fraiche émiettée dans le lait. Ajouter la farine et le sel puis le sucre et les oeufs et mélanger pour bien amalgamer. Pétrir pendant environ 10min jusqu'à ce que la pâte forme une boule qui se décolle des parois. Réajuster si nécessaire en ajoutant de la farine selon la consistance de la pâte qui ne doit pas être collante.
Ajouter alors le beurre ramolli morceaux par morceaux et continuer à pétrir jusqu'à incorporation complète: la pâte est souple, lisse, élastique et non collante. Incorporer les pépites de chocolat, pétrir quelques instants. Couvrir et laisser lever 1h.
Rabattre la pâte (la soulever et la faire retomber) puis remettre à lever pendant 1h.
Verser la pâte sur un plan légèrement fariné, diviser en pâtons, laisser détendre 15min sous un torchon. Façonner chaque morceau en pain allongé, faire des incisions parallèles avec une lame de rasoir et transférer sur une plaque de cuisson tapissée de papier sulfurisé et laisser lever 1h-1h30 couvert.
Dorer à l'oeuf entier battu avec une pincée de sel.
Cuire au four préchauffé th7 (210°C) pendant 15min environ.
A vrai dire, j'ai un peu triché :
- Je n'avais pas de pépites de chocolat (de toute façon celles du commerce ne sont pas terribles) alors j'ai pris une plaque de chocolat à pâtisser que j'ai coupée en petits morceaux. Nickel.
- Comme je suis une grande paresseuse, j'ai mis tous les ingrédients d'un coup (sauf le chocolat) dans le robot, et c'est parti mon kiki. Nickel aussi.
- Comme je suis une grande impatiente, je n'ai pas exactement respecté les temps de repos... Pas grave, résultat nickel quand même :)
Deux remarques : j'avais un peu diminué la dose de sel, je n'aurais pas dû (pourtant, je le savais, les recettes de Sandra sont des valeurs sûres), il faut vraiment les 20 grammes (qui seront répartis dans 8 viennoises, ça va). D'autre part, j'ai mis 200 grammes de chocolat, j'aurais pu en mettre plus. 400 grammes, ce serait pas mal.
Nous en avons mangé quelques-unes le jour même, un délice. J'ai congelé les autres (déjà cuites) dans des petits sacs congélation. J'en ai décongelé une hier, sans la sortir du sac, elle est restée bien moelleuse, impeccable.
Voilà, c'était super bon, nous nous sommes tous régalés.
17.5.11
des Shortbreads, parce que je le veux bien :)
J'adoooore les Shortbreads, vous savez, ces biscuits écossais pur beurre. Même ceux du commerce (d'une célèbre marque qui commence par W) sont bons. Déjà, rien qu'en regardant l'étiquette, la composition est engageante : farine, beurre, sucre. Pas de E-bidule-truc, pas d'émulsifiant machin-chose, pas de glutamate monosodique de je-sais-pas-quoi. Rien que du vrai. Alors j'en achète souvent. Mais il n'y a pas toujours mes préférés, les "nature", sans pépites de chocolat, alors je les fais moi-même. Parce que, les shortbreads, c'est trop facile. La recette se trouve ici(clic!) . Le seul défaut de ces biscuits, c'est que je n'arrive pas à m'arrêter, je finis toujours le paquet (si je les ai achetés) ou la fournée (si je les ai faits).
Ah ! Si j'avais un blog salé, je vous montrerais mes feuilles de vigne farcies, que j'ai préparées moi-même, de A à Z. Le plus dur a été de trouver les feuilles non farcies : l'épicier chez qui je les achetais a disparu, c'est maintenant un cybercafé... pfff !
Allez, pour finir, une petite anecdote, véridique, dans mon collège ce matin : un élève (de 3ème, grand, donc) qui ne voulait pas que l'on ouvre la fenêtre a eu l'ingénieuse (hum !) idée de lécher la poignée de ladite fenêtre. Oui, vous avez bien lu, il a léché la poignée. Beuuuurk. Pour dissuader l'auditoire de toucher la poignée. Inutile de vous dire qu'il a réussi son coup...
5.5.11
Bébés-Tourtes (chocolat/coco et pomme/cannelle) : aussi mignonnes que bonnes
Cela faisait plusieurs mois que je n'avais pas utilisé mon appareil à tourtes. Ca m'est revenu tout d'un coup, j'avais envie de bébés-tourtes. Elles auraient pu être salées, mais j'avais autre chose en tête depuis un petit bout de temps : essayer un coeur coco/chocolat.
Pour la confiture de coco, j'ai cuit dans une casserole 125g de noix de coco râpée avec 250g de sucre roux, 500g d'eau, une gousse de vanille fendue et grattée et une cuillère à café de rhum brun. Comme il y avait visiblement trop d'eau, j'ai égoutté l'ensemble (j'ai conservé le jus dans un pot de confiture, au frigo) et j'ai recuit le tout jusqu'à ce que la texture et la couleur me plaisent.
J'ai utilisé un rouleau de pâte feuilletée du commerce, que j'ai découpée comme il faut, et j'ai garni chaque tourte d'un peu de confiture de coco et de deux carrés de chocolat au lait. Hop, 8 minutes dans mon appareil à tourtes et le tour était joué. J'ai obtenu des petites tourtes chocolat/coco, un genre de minis-galettes des rois fourrées "bounty" :)
J'ai aussi préparé quelques tourtes à la compote de pommes (des chaussons aux pommes - soucoupes volantes, en somme). Dans certaines, j'ai préalablement déposé quelques brisures de spéculoos. Hmmm ! Des chaussons aux pommes/cannelle.
Pour plus de détails sur mon appareil à tourtes, je vous invite à lire ce billet(clic!).
Un truc étrange : le "jus" de coco que j'avais laissé au frigo dans un pot de confiture s'est séparé en deux phases : en bas, un sirop ambré très parfumé, et en haut, un genre d'opercule blanc, un peu comme de la cire, d'environ 1cm d'épaisseur. J'ai sorti le truc (l'opercule) en question, j'ai croqué dedans : un délice ! Je lui ai vite réglé son compte :)
Je ne me lasse pas de ces bébés-tourtes. J'adore leur look (pour ne pas dire leur frimousse). Elles sont toutes petites, toutes mignonnes, et elles tiennent dans la main.
[billet non sponsorisé, comme d'hab. Mon appareil à tourtes est très vieux. Ceci dit, en tapant "cupcake maker" ou "pie magic" ou "pie & co" dans votre moteur de recherche préféré, vous devriez trouver votre bonheur ;-]
27.4.11
le Broyé du Poitou
Le Broyé du Poitou. Ca c'est un nom intéressant. La première fois que je l'ai entendu, j'ai cru que c'était une blague que l'on réservait aux non-initiés (un peu comme le dahu). Après avoir appris que c'était un dessert et non une obscure tripaille, j'étais obligée de goûter ce truc.
Le Poitou, je vois bien ce que c'est. Mais le broyé, là, j'étais vraiment intriguée. J'ai fait quelques recherches, mais je n'ai pas réussi à remonter longtemps en arrière, je n'en ai trouvé aucune trace dans mes livres anciens, par exemple.
Sur le site de la Confrérie du Broyé du Poitou (incroyable ! il y a des personnes presque aussi dingues que moi sur ce genre de sujet !) j'ai lu que « Ce gâteau très friable se partageait en donnant un coup de poing en son centre ce qui avait pour effet de le "broyer" d'où son nom. Coupé en petits dés, il s'offrait autrefois à l'église pendant la messe les jours de communion et de mariages. Chacun choisit alors un morceau à la taille de son appétit, ou plutôt de sa gourmandise ».
Bein le coup de choisir un morceau à la taille de mon appétit, moi ça me va bien. Parce qu'il faut que je vous explique quelque chose : mon papa est capable de partager n'importe quel gâteau ou n'importe quelle tarte en x parts parfaitement équitables. En 2, 4 ou 8 certes c'est facile, en 6 ou 12 ça peut encore aller (surtout quand on sait que le cosinus de 60° vaut 0,5) mais en 7 par exemple, là ça commence à être chaud. Mon papa, lui, il sait le faire. Le plus fort, c'est mon père. Un jour, il y a une douzaine d'années, Bergamonsieur, voulant le piéger, lui a dit : "moi, je veux la plus grosse part de crumble" (ma mère fait le meilleur crumble au monde - aux pommes, évidemment). Alors ils ont sorti la balance, ont vérifié que les assiettes faisaient toutes le même poids, et ils ont pesé toutes les parts. Elles étaient identiques. Ouais. A moins de 5 grammes près. Balèze, hein ?
Alors là, fiche en l'air les savants calculs de mon père (il ne connait pas les cosinus, il utilise une histoire de minutes) d'un bon coup de poing au milieu du gâteau, ça a de quoi ébranler vos convictions (c'est assez jouissif, il faut le dire - de mettre un coup de poing, pas de fusiller les calculs de mon papa), le tout pour mon plus grand bonheur : je peux enfin prendre une part énooorme sans que l'on puisse me dire quoi que ce soit [en réalité on ne me dit jamais rien, ils sont habitués] (:-D)
Allez, la recette, maintenant. C'est celle de la Confrérie en question.
Broyé du Poitou
1 oeuf
125g de sucre
125g de beurre à température ambiante
250g de farine
du sel (sauf si le beurre est salé)
( +1 jaune d'oeuf, pour dorer)
Dans un saladier, mélanger l'oeuf et le sucre. Incorporer le beurre puis ajouter la farine (et éventuellement le sel). Mélanger juste ce qu'il faut pour que la pâte s'amalgame et forme une boule. Etaler (sur une plaque assez grande) la pâte (à la main ça va plus vite) en un disque de 8 millimètres d'épaisseur (pas plus). Faire des dessins avec une fourchette, puis dorer la galette avec le jaune d'oeuf battu. Enfourner à 180°C pendant une vingtaine de minutes, jusqu'à ce que le broyé soit doré. Laisser refroidir. Au moment de déguster, asséner un bon gros coup de poing au milieu, et voilà, vous avez un Broyé.
Il existe des controverses : certains disent qu'il n'y a pas d'oeuf dans le Broyé du Poitou (sinon c'est une galette charentaise...), d'autres soutiennent que ce n'est pas du beurre salé mais du beurre doux et qu'il faudra donc mettre du gros sel dans la pâte, qu'il y a / n'y a pas de levure dans la pâte... Moi, je m'en tiens à la recette que j'ai croisée le plus souvent sur le web (et puis c'est celle de la Confrérie qui "défend et promeut le Broyé du Poitou", alors).
Le résultat : super bon. Comme les sablés de chez le boulanger (c'était ma pâtisserie favorite, avant, à la boulangerie, quand j'étais petite, mais tous ceux que j'ai pu goûter depuis 20 ans ne sont pas terribles, pas sablés ou pas tout frais...). Attention à ne pas dépasser 8 mm d'épaisseur avant cuisson, sinon le centre du broyé risque de ne pas être assez friable. Bref, une recette à garder, qui rappelle un peu celle des Shortbread, avec un oeuf qui donne un goût différent.
Certains disent "Broyé Poitevin", mais c'est un peu snob, je trouve. Alors pour moi ce sera "Broyé du Poitou", ça sonne authentique. Que de bons ingrédients, et un bon coup de poing à la fin :)
Le Poitou, je vois bien ce que c'est. Mais le broyé, là, j'étais vraiment intriguée. J'ai fait quelques recherches, mais je n'ai pas réussi à remonter longtemps en arrière, je n'en ai trouvé aucune trace dans mes livres anciens, par exemple.
Sur le site de la Confrérie du Broyé du Poitou (incroyable ! il y a des personnes presque aussi dingues que moi sur ce genre de sujet !) j'ai lu que « Ce gâteau très friable se partageait en donnant un coup de poing en son centre ce qui avait pour effet de le "broyer" d'où son nom. Coupé en petits dés, il s'offrait autrefois à l'église pendant la messe les jours de communion et de mariages. Chacun choisit alors un morceau à la taille de son appétit, ou plutôt de sa gourmandise ».
Bein le coup de choisir un morceau à la taille de mon appétit, moi ça me va bien. Parce qu'il faut que je vous explique quelque chose : mon papa est capable de partager n'importe quel gâteau ou n'importe quelle tarte en x parts parfaitement équitables. En 2, 4 ou 8 certes c'est facile, en 6 ou 12 ça peut encore aller (surtout quand on sait que le cosinus de 60° vaut 0,5) mais en 7 par exemple, là ça commence à être chaud. Mon papa, lui, il sait le faire. Le plus fort, c'est mon père. Un jour, il y a une douzaine d'années, Bergamonsieur, voulant le piéger, lui a dit : "moi, je veux la plus grosse part de crumble" (ma mère fait le meilleur crumble au monde - aux pommes, évidemment). Alors ils ont sorti la balance, ont vérifié que les assiettes faisaient toutes le même poids, et ils ont pesé toutes les parts. Elles étaient identiques. Ouais. A moins de 5 grammes près. Balèze, hein ?
Alors là, fiche en l'air les savants calculs de mon père (il ne connait pas les cosinus, il utilise une histoire de minutes) d'un bon coup de poing au milieu du gâteau, ça a de quoi ébranler vos convictions (c'est assez jouissif, il faut le dire - de mettre un coup de poing, pas de fusiller les calculs de mon papa), le tout pour mon plus grand bonheur : je peux enfin prendre une part énooorme sans que l'on puisse me dire quoi que ce soit [en réalité on ne me dit jamais rien, ils sont habitués] (:-D)
Allez, la recette, maintenant. C'est celle de la Confrérie en question.
Broyé du Poitou
1 oeuf
125g de sucre
125g de beurre à température ambiante
250g de farine
du sel (sauf si le beurre est salé)
( +1 jaune d'oeuf, pour dorer)
Dans un saladier, mélanger l'oeuf et le sucre. Incorporer le beurre puis ajouter la farine (et éventuellement le sel). Mélanger juste ce qu'il faut pour que la pâte s'amalgame et forme une boule. Etaler (sur une plaque assez grande) la pâte (à la main ça va plus vite) en un disque de 8 millimètres d'épaisseur (pas plus). Faire des dessins avec une fourchette, puis dorer la galette avec le jaune d'oeuf battu. Enfourner à 180°C pendant une vingtaine de minutes, jusqu'à ce que le broyé soit doré. Laisser refroidir. Au moment de déguster, asséner un bon gros coup de poing au milieu, et voilà, vous avez un Broyé.
Il existe des controverses : certains disent qu'il n'y a pas d'oeuf dans le Broyé du Poitou (sinon c'est une galette charentaise...), d'autres soutiennent que ce n'est pas du beurre salé mais du beurre doux et qu'il faudra donc mettre du gros sel dans la pâte, qu'il y a / n'y a pas de levure dans la pâte... Moi, je m'en tiens à la recette que j'ai croisée le plus souvent sur le web (et puis c'est celle de la Confrérie qui "défend et promeut le Broyé du Poitou", alors).
Le résultat : super bon. Comme les sablés de chez le boulanger (c'était ma pâtisserie favorite, avant, à la boulangerie, quand j'étais petite, mais tous ceux que j'ai pu goûter depuis 20 ans ne sont pas terribles, pas sablés ou pas tout frais...). Attention à ne pas dépasser 8 mm d'épaisseur avant cuisson, sinon le centre du broyé risque de ne pas être assez friable. Bref, une recette à garder, qui rappelle un peu celle des Shortbread, avec un oeuf qui donne un goût différent.
Certains disent "Broyé Poitevin", mais c'est un peu snob, je trouve. Alors pour moi ce sera "Broyé du Poitou", ça sonne authentique. Que de bons ingrédients, et un bon coup de poing à la fin :)
24.4.11
Gâteau au Chocolat spécial Pâques
Pour fêter Pâques, j'avais envie 1) de chocolat 2) d'une déco un peu naïve, quelque chose de mignon 3) de quelque chose de rapide à faire.
J'ai opté pour un gâteau au chocolat tout simple (recette secrète, j'ai promis à la personne qui me l'a donnée de ne pas la diffuser) surmonté d'un poussin qui vient de casser sa coquille. Pour le poussin : deux boules de pâte d'amande blanche, peintes avec du colorant alimentaire jaune. Pour son bec, un petit triangle de pâte d'amande et du colorant alimentaire orange (du jaune auquel j'ai ajouté une pointe de rouge, vous suivez ?). J'ai dessiné les yeux avec un feutre alimentaire noir.
J'ai opté pour un gâteau au chocolat tout simple (recette secrète, j'ai promis à la personne qui me l'a donnée de ne pas la diffuser) surmonté d'un poussin qui vient de casser sa coquille. Pour le poussin : deux boules de pâte d'amande blanche, peintes avec du colorant alimentaire jaune. Pour son bec, un petit triangle de pâte d'amande et du colorant alimentaire orange (du jaune auquel j'ai ajouté une pointe de rouge, vous suivez ?). J'ai dessiné les yeux avec un feutre alimentaire noir.
Pour le nid : je voulais quelque chose de comestible, genre bonbons "fils jaunes". Mais il n'y en a pas à la boulangerie du coin, et j'avais la flemme d'aller au supermarché (dans lequel je ne suis même pas sûre qu'il y ait ce que je veux d'ailleurs). Alors j'ai fait avec les moyens du bord : j'ai fait cuire quelques tagliatelles dans de l'eau sucrée aromatisée d'un peu de cannelle. Je les ai cuites al dente, bien sûr. Une fois cuites, je les ai disposées en forme de nid, et je les ai laissées un peu sécher au frigo pour qu'elles re-jaunissent et qu'elles ressemblent davantage à de la paille.
Ah, j'oubliais : j'ai bien lavé la coquille d'oeuf avant de la poser sur le gâteau. C'est que c'est quand même pas tout propre, un oeuf, et comme je suis un peu une flippée-grave des conditions d'hygiène en cuisine...
Tiens, ça me rappelle un collègue prof de SVT (on disait Sciences Naturelles, à mon époque, c'est-à-dire à l'ère des dinosaures - ou de la Seconde Guerre Mondiale, d'après mes élèves). Ledit prof a fait visiter une ferme à nos charmants élèves de ZEP, élèves qui n'avaient pour la plupart jamais vu de vache en vrai. Bref, après avoir découvert d'où sortait le lait qu'ils buvaient chaque matin, ils ont juré-craché qu'ils ne boiraient plus jamais de lait de leur vie. Heureusement qu'ils ignorent d'où sortent les oeufs....
20.4.11
Variations autour d'un Gâteau au Chocolat
J'ai deux recettes fétiches de gâteau au chocolat : la première(clic!) est celle d'un fondant au chocolat, sans farine, sans croûte, absolument divin ; la deuxième(clic!) est celle d'un gâteau "classique", style brownie, avec un peu de farine, pour un gâteau au chocolat délicieux et plus traditionnel.
Alors j'alterne. En fonction de mes envies, du public auquel il est destiné (Bergamonsieur préfère la deuxième recette, Bergamiss la première, et Bergamoustique adore les deux - "tout ce qui a du chocolat"), du temps dont je dispose (la première recette requiert 1 heure de cuisson)...
Ci-dessus, un gâteau à la déco rapide quand Bergamiss a fêté son anniversaire avec ses copines. Il s'agit de la recette n°1 avec quelques perles et étoiles en sucre, un peu de chocolat blanc et quelques copeaux d'or véritable. Les copeaux d'or ont fait sensation, vous imaginez : "moi moi moi ! moi aussi je veux manger de l'or !!!".
Ci-dessous, l'intérieur dudit gâteau au chocolat :
On peut varier les plaisirs en changeant de chocolat : chocolat à pâtisser noir, chocolat au lait, chocolat à pâtisser noir corsé...
On peut même faire un "mix" des deux recettes. Ci-dessous par exemple, la version 1 agrémentée d'un peu de farine et d'un décor en chocolat blanc, pour la fête du Conservatoire :
Ci-dessous, en version individuelle dans des caissettes à muffins :
1) il n'y a pas de moules à beurrer,
2) pas de vaisselle à faire, les moules sont jetables,
3) le résultat est très joli,
4) le "démoulage" (qui s'apparente plus à un déballage ou décortiquage, cf. photo ci-dessous) est une étape très agréable, c'est un peu comme avec une pâquerette ("il m'aime, un peu, beaucoup...").
16.4.11
j'ai visité : la fabrique d'Anis de Flavigny
Nous avons profité d'un séjour chez des amis en Bourgogne pour aller visiter la fabrique d'Anis de Flavigny. Ce sont des bonbons blancs, très petits, qui contiennent une graine d'anis dans leur coeur. Bergamiss appelle ça des "boules d'anis". Nous en avons toujours une boîte dans la voiture.
La fabrication des Anis de l'Abbaye de Flavigny remonte à 1591. Vous pouvez lire l'historique sur le site officiel de la marque.
Il faut 15 jours pour que la graine s'enrobe de sucre et passe de 1 milligramme à 1 gramme. Ci-dessous, la graine d'anis de plus en plus enrobée, pour arriver jusqu'au bonbon :
Les chaudrons en cuivre (c'est absolument magnifique, et ça sent boooon !) :
L'atelier d'emballage/étiquetage (cliquez sur l'image pour agrandir) :
Il existe une dizaine de parfums, dont les suivants :
Mes deux parfums préférés sont "anis" (la version traditionnelle, donc) et (en number one) "réglisse" (j'adore). Je suis repartie, vous vous en doutez, les bras chargés de boîtes de bonbons.
Ci-dessous, les sacs de sucre utilisés lors de la fabrication, et les cartons prêts pour expédition :
Il existe une gamme "bio" élaborée à partir de sucre "biologique". Mouais, c'est à la mode, mais je ne suis pas convaincue (et en plus je trouve que le logo "agriculture biologique" gâche un peu le look des jolies boîtes).
La visite et la dégustation sont gratuites, d'expérience je vous conseille juste d'éviter de vous y trouver en même temps qu'un car du 3ème âge (j'me demande même si c'était pas du 4ème, là ;-)
En plus, le village de Flavigny-sur-Ozerain, perché en haut d'une colline, classé aux Monuments Historiques, est absolument magnifique et vaut le détour (cliquez sur l'image pour agrandir) :
Attention cependant à bien vous couvrir, le climat à Flavigny c'est un peu comme dans le village perdu où Don Camillo est exilé dans un des films ; il faisait 20° à peu près partout en France ce jour-là, sauf à Flavigny : 3°C à 10h du matin (l'herbe était couverte de givre !)... Avec un vent à décorner les... vaches ;-)
Si vous avez le temps, poussez un tout petit peu plus loin la promenade jusqu'au château de Bussy-Rabutin, à deux pas de là, superbe.
Ah oui, je ne précise même plus, il s'agit comme d'hab' d'un billet non sponsorisé et parfaitement spontané.
Encore merci à nos hôtes pour ces deux jours passés en pays bourguignon.
6.4.11
Meringues à la vanille - Macarons de 1776 - Crèmes brûlées à l'érable
Dimanche, nous recevions Bergamatchi. Je n'ai pas eu à me creuser la tête pour définir le repas : Bergamiss m'a passé commande. "En plat, je veux du poulet rôti (ndlr : à la broche) et en dessert, des crèmes brûlées (ndlr : à l'érable)". OK, allons-y pour du poulet rôti maison + un risotto (préparé avec du vrai bouillon de volaille réalisé grâce au poulet rôti d'avant). Pour ce qui est des crèmes brûlées, j'ai trouvé la recette parfaite (clic!), et hop, un coup de fer à brûler les crèmes, et voilà le résultat :
On me dira ce qu'on voudra, mais c'est bien mieux avec le fer en question : il ne réchauffe pas la crème qui reste bien froide, et on obtient une plaque de verglas/caramel qu'on ne peut pas avoir en utilisant un chalumeau ou le gril du four.
Bon, c'est pas tout ça, mais avec 6 jaunes d'oeufs utilisés, me voilà avec 6 blancs d'oeufs sur les bras. Que faire ? Des macarons (mais des faciles, pas prise de tête hein, pas 400 macarons à la mode comme pour ma pièce montée) ! Et des meringues ! D'autant plus que Bergamiss me réclame des meringues depuis des semaines.
Les macarons, une recette de 1776 (si si, véridique, cliquez ici pour la voir), une valeur sûre. Blancs d'oeufs, amandes, sucre, pas de blancs en neige patatipatata, on fait des tas direct' à la cuillère, pas de poche à douille, de croûtage, d'étalonnage du four ou je ne sais quoi : on mélange tout à l'arrach' et c'est parti. Et ils sont meeerveilleux :
Les meringues. J'avais bien une recette qui fonctionnait, mais qui ne donnait pas de belles volutes, plutôt des ocarinas... Alors j'ai testé la recette de chez Angelina (ma mère m'a offert le petit livre de recettes de chez Angelina, dans une belle boîte ronde qui ressemble à un carton à chapeau ; trop beau !). Trop facile.
Meringues
3 blancs d'oeufs
200g de sucre
de la vanille (ça c'est moi qui l'ai rajouté)
Monter les blancs en neige en incorporant petit à petit la moitié du sucre. Fouetter longtemps jusqu'à ce que le mélange blanchisse et gonfle. Verser alors le reste du sucre et continuer à fouetter vivement jusqu'à obtenir une meringue lisse, ferme et brillante. Avec une poche à douille, former des petits tas sur une plaque recouverte d'une feuille de papier cuisson et enfourner pendant 2 heures à 100°C (en entrouvrant de temps en temps la porte du four pour laisser évacuer l'humidité). Laisser refroidir et déguster.
Cette recette est impeccable : la meringue se tient bien, et elle garde sa forme même après la cuisson ! Nous avons fait des coeurs, des lettres, des anneaux, des puits, des nuages... On s'est éclaté.
J'ai remplacé une toute petite partie du sucre par un sachet de sucre vanillé, c'était booon.
Allez, je ne résiste pas au plaisir de vous montrer la photo favorite de Bergamiss (c'est elle qui m'a prise en flagrant délit de gourmandise - d'ailleurs toutes les photos de ce billet sont d'elle) :
Et voilà. De quoi utiliser agréablement et facilement jaunes d'oeufs et blancs d'oeufs :)
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